30.8.10

 
Bien entendu, reste que le colossal d'art brut devient ma seule échéance pour des mois et des mois à venir et que j'ai besoin que tout se mette en place.




Il manque 10m, il faudrait donc enjamber!

 

fin du 11ème festival international d'art singulier. AUBAGNE



Djema





Dernière journée sympathique et très animée.
Beaucoup de monde. Beaucoup de satisfaction exprimée!
Des rencontres.
Que du bonheur!
Et ensuite, pour danielle: vogue la galère!
Je suis éffrayée par cette solitude extrême qui s'annonce!
Comme beaucoup le savent, je ne supporte pas du tout!
<<<<<Voyons-voir!

28.8.10

 

Festival International d'art singulier Aubagne

Beaucoup de visiteurs toujours.
Des gens attentifs, qui peuvent demeurer une deux à trois heures dans l'exposition, ou qui s'en vont et reviennent.
Des amateurs nouveaux pour cette expression "outsider art" et des plus anciens aussi.
Des amateurs de première génération., qui s'expriment, sur l'enfermement dans les dénominations, et les fagocitages qui ont pu être opérés sur "la chose".
Oui, non, oui!........ Sans ce rassemblement "sous bannière", nous ne passions pas!
mais ensuite bien entendu, chacun peut créer sa propre appellation, pourquoi non?
L'un de ces visiteurs a même dit en entrant, que ce qu'il cherchait ce n'était pas une exposition améliorée de peintres du dimanche, mais de l'art brut véritable!
Mais il a visité l'exposition un bon deux heures durant, ce qui me laisse penser que c'était tout de même mieux qu'une exposition améliorée de peintres du dimanche.
Il a toutefois dit en partant, qu'il regrettait de voir qu'en fait beaucoup de nos artistes produisent pour vendre!
Et que cette notion est étrangère à l'art brut!
Dois-je m'en mêler? Je reviendrai sur le sujet une autre fois, mais,
quelque part, ce monsieur a raison.
C'est pourquoi l'on tente de donner le "fa dièse" avec la dimension ORGANuGAMME!
Le tricot considérable de notre amie Nicole Bayle en est la démonstration.
L'artiste a dépassé les petites contingences ordinaires pour s'éclater dans un grand oeuvre que le commerce rattrapera peut-être un jour, qui le sait?
Mais à priori, le deal, est une vraie performance et réussite artistique, qui oublie tout le contexte ordinaire des choses pour s'enfoncer dans le "colossal"..
Nous eussions aimé pouvoir présenter cette réalisation magnifique dans toute sa splendeur.
Nous avons dû trouver un subterfuge d'installation, mais qui était toutefois très réussi.
Bonnaria manca réunit toujours tous les suffrages.
Il faudra penser la prochaine fois à l'installation de plusieurs espaces "vidéo".
Ester Chacon Avila a beaucoup d'admirateurs bien sûr, pour sa présentation de ce travail absolument remarquable.
Le héros du jour a été l'artiste du jour "Carbonne".
J-M.G, venu nous rendre visite n'en finissait pas d'admmirer son travail remarquable.
Nous parlions avec l'un de nos visiteurs hier après-midi de l'artiste "Pastor".
Le sujet de "Carbonne", qui n'a rien à voir, me fait penser à cet artiste.
On dirait le personnage sorti d'une oeuvre de Pastor.
C'est ainsi du moins que je le ressens.
Il faut demeurer longtemps dans l'univers ainsi créé, et s'en impregner pour arriver à en sortir la quintescence.
Je suis demeurée un long moment devant l'espace De Valérie Métras.
Ces couleurs pâles sont loin de ma palette propre, et j'ai bersoin de temps pour me mettre en phase devant les mystères exprimés de cet univers.
J'ai beaucoup regardé aussi, l'espace de Sarah Patroni.
Les peintures sont très fortes, trés "fantasy", je tente d'aller plus loin, au-delà des images, pour trouver le profond de l'artiste.
Cela raconte beaucoup de choses essentielles.
Je finirai par une touche d'admmiration affectueuse pour Katia Tomasini.
Je caresse des yeus chaque fois que je passe "l'orchestre", c'est touchant, superbe, et l'ensemble fait de moyens si modestes que c'est presque déconcertant devient grand!
Une belle oeuvre d'art.
Aussi un mot pour Djema.
Ces oeuvres d'art brut, mériteraient d'être valorisées par exemple en vitrine.
Elles pourraient dans leur modestie de présentation, échapper au regard de nos visiteurs.
Mais ils sont à présent si avertis qu'il n'en n'est rien.

 

Festival International d'art singulier.







photo Marielle Magliozzi: peintures de Pierre Hornung.





25.8.10

 

festival international d'art singulier Aubagne.





merci à MARIELLE MAGLIOZZI ET HELENE GIRACI POUR L'ENVOI DES PHOTOS;






Le tricot de Nicole Bayle a été décroché et emballé. Il repart pour Dieppe sous les soins de notre amie Céline.
Le tricot a été roulé et replacé dans sa malle.
Merci Nicome pour cette oeuvre absolument remarquable que vous avez permis à notre public de pouvooir découvrir.
Un public nombreux et qui se félicite ou nous félicite et félicite les artistes fréquente l'exposition.
J'ai ramené de mes peintures pour combler le vide créé dans la salle.
Donc mini expo Danielle pour les trois derniers jours!

 

festival dernier jour pour le tricot.

depuis ma fenêtre hier soir: La pleine lune!













Les céramiques de "FAU"








Frida "danielle"











Frida..........."Emmanuelle"


 
Il faut scier les branches chaînées de l’attachement tueur,
Que sans cesse la fille reconstitue,
Comme si elle aimait la noyade,
Et la persécution.
Mais à la place de la scie,
Elle est comme Alice,
Un flamand dans les bras, en guise d’outil.
L’animal se redresse et la regarde droit dans les yeux,
Dès qu’elle veut se servir de l’outil.
Impossible d’avancer.
D’effectuer la grande varappe, la prise d’altitude.
Et retrouver le La !
L’arbre dans lequel se cacherait « new Idéal man »,
Futur copain dans la vie, a des branches trompeuses.
Le génie du commun bon sens.
Sur tapis volant, oiseau de paradis
N’est qu’incertitude.
Ce bel arbre encore vert,
Intelligent et cultivé aux idées larges et généreuses
L’emmènerait dans son hélicoptère,
Visiter les autres cieux,
Et survoler la planète.
Mais comme dans l’histoire :
Coupez-la tête de l’artiste hurle la reine !
Les chansons préférées,
Chantées à deux voies.
Les musiques venues d’ ailleurs.
La grande visière à la casquette,
Et les idées larges du futur conquis,
Pour retrouver ensemble tous les sentiers cachés,
N’existent pas !
Les chers garçons de nos âges sont souvent tôt disparus,
Ou ils manquent de romantisme,
Et comme disent les amies,
Quand ils sont bien,
Ils sont pris !
Mais s’il n’en restait qu’un ?..............

23.8.10

 
L'electricité parait-il a été rétablie.
Et je retrouve mon atelier demain.
Quelle chance!

Ce lundi sans mon atelier, a été nul!
J'ai pris la voiture et j'ai tourné autour des ronds-points, passant de l'un à l'autre, sans savoir choisir vraiment une direction.
Le marchand de couleurs était toujours en congé.
Je n'ai plus d'encre de Chine ni de feuille grand format.
J'ai presque fini de restaurer le morceau de ex façade pour l'échange avec le totem de Georges.
Par échange nous savons que nous devenons dépositaire de l'oeuvre qui nous est confiée.
C'est une excellente façon de mettre à l'abri un bout du grand oeuvre de chacun.
Les deux artistes font ainsi la révérence en se reconnaissant l'un l'autre.


APPEL


Le Roi est parti, vive le Roi!
La Reine ne veut pas périr de solitude!
Qui voudrait bien devenir AMI avec moi?
Pour s'écrire, pour sortir, pour voir, écouter, entendre, et ..........partager un peu.
Danielle.

22.8.10

 
Il y avait deux dames âgées et bien mises qui étaient venues visiter le festival international d’art singulier hier après-midi.
Elles avaient fait le tour bien tranquillement et, l’une d’elle en fin de parcours s’était approchée de moi pour me dire quelques paroles, donnant l’impression de savoir parfaitement qui j’étais.
Quelqu’un soudain a prononcé le nom de Danielle Jacqui ce qui a fait réagir la deuxième dame.
On aurait dit que l’on avait parlé du « diable ».
Ah ! Danielle Jacqui, surtout pas. Dire qu’elle a voulu toucher notre chère et jolie petite gare !
« Tsilla » mon amie lui a dit que les gares comme celle-ci, il y en avait beaucoup ………….
La dame a répondu qu’il n’y en avait plus !
Elle a dit qu’elle était montée aux ATN et avait vu mon exposition avec toutes ces formes colorées et avec de l’or, et qu’elle n’aimait pas !.
Qu’elle ne voulait surtout pas de cela.
Elle manifestait un si grand horreur à l’égard de cette Danielle Jacqui, que je me suis permis d’intervenir.
Je lui ai parlé gentiment, et lui ai demandé de me regarder dans les yeux, car elle n’avait pas compris que j’étais Danielle Jacqui.
Elle a dit aussi qu’elle avait vu ma crèche et qu’elle n’aimait pas du tout.
Bien sûr, ma crèche était dérangeante !
Mais la nativité n’est pas quelque chose de figé ; La nativité est profondément dérangeante par nature !
Si ce n’était pas le cas, nous nous ennuierions profondément ici-bas !
Ils ne veulent pas de crèche dérangeante, je sais que tout un courant s’en exprime à mon, encontre ici, et pourtant il faut bien leur dire que s’ils s’obstinent ils vont mourir dans leur consanguinité artisanale !
Je suis tout à fait pour que se perpétue la tradition et l’art traditionnel.
Mon but n’est absolument pas de m’en prendre à cela.
Mais il faut aussi du renouveau.
Et les choses surtout ne sont pas antagonistes.
Je lui ai dit que l’artiste était aussi là, pour innover et souvent déranger, ce dont elle a convenu, je lui ai dit que de toute façon, je n’allais pas toucher à la gare.
J’eusse aimé pouvoir aller plus loin dans mes explications, mais en le cas présent trop aurait nui !
De toute façon, pour que deux ans en arrière on murmure encore quant à ma crèche, c’est que ma création était remarquable puisqu’elle avait marqué les esprits. Puis j’ai suivi ces dames un peu plus loin, et leur ai parlé encore, proposant de les recevoir dans mon atelier au marché de gros.
La dame avait le menton qui tremblait d’émotion.
Finalement elle m’a expliqué que sa passion était de faire des confitures.
Je lui ai demandé lesquelles ?
Elle a dit pommes quetsches et ananas et autre chose, peu importe. Je lui ai demandé si elle en faisait avec de la rhubarbe. Elle a répondu affirmativement.
Et de fil en aiguille elle a fini par dire que Danielle Jacqui était probablement une femme très gentille !
Je ne dirai pas que je l’aie convaincue, mais en la quittant je l’ai embrassée et nous avions fait la paix.
Cela s’est toujours passé ainsi lors de mon séjour aux ATN, naguère.
Il y a des gens, je ne sais pas lesquels, et peu m’importe, qui ont agité un vent de peur autour de mon projet, pour ne pas dire de ma personne.
Ils se sont servis de personnes vulnérables pour faire leur montage d’opposition, et semer le doute..
Et c’est difficilement acceptable.
J’eusse dû, être épaulée dans ma tâche de donneuse d’explications.
Au lieu de cela j’ai été cachée, et je le reste !
C’et proprement inacceptable d’être ainsi attaquée et de ne pas savoir par où et par qui, et surtout de ne pas pouvoir me défendre.
Parce que lorsque je peux me défendre et donner mes propres explications je deviens beaucoup plus proche des gens.
Je deviens leur amie !
J’ai traversé des années très dures et difficiles pour résister en silence à toutes ces attaques sournoises.
J’ai continué patiemment mon travail de création dans la plus absolue solitude.
Quand tout vous abandonne même ce qui vous tient le plus à cœur, il faut à un moment reprendre l’ancien poème :
« Ne me faites plus pleurer je vous aime ! »
A présent tous les acteurs de ce projet, que j’ai soulevé sont sur le pied de l’action et des décisions prises et à prendre.
Je dis haut et fort, que la plupart des gens et non des moindres qui viennent me voir ne s’expriment pas comme les conservateurs et disent que le recul devant la gare est une erreur majeure !
Parce que « la gare » était un symbole si fort que cela aurait valu à la ville une réputation mondiale et la venue de milliers de visiteurs du monde entier.
Je dis à présent, que le « colossal d’art brut- ORGANuGAMME- doit être si réussi, qu’il dépasse le symbole de « la gare » et puisse atteindre le but recherché ici.
Et pour ce réussir, il ne faut pas lésiner sur l’espace et sur l’organisation paysagère et environnementale.
C’est la raison pour laquelle, j’ai, nous avons besoin de connaître non seulement le lieu choisi et sa surface et aussi la surface de l’environnement qui lui sera réservé.
Tout autant que d’avoir une vision des autres points urbanistiques qui pourraient ou vont le voisiner.
C’est absolument indispensable.

21.8.10

 

festival international d'art singulier Aubagne jusqu'au 29 juillet 2010

A partir du moment où l’exposition engendre la satisfaction générale on peut commencer à se faire du souci.
Trop beau peut-être.
Tout le monde est unanime !
L’unanimité fait le danger, tout le monde le sait !
Pas assez dérangeant.
Trop bien fait.
Pas assez sauvage.
L'art singulier hors ses terres devient clean.
Comment danielle Clean.......Bonaria, Rosaria, Cyrille???
Mais non!
Le regard des gens a changé!
Mais en fait j’aime mieux les peintures de Jean-Claude lorsqu’elles sont dans l’atelier entassées, anonymes, offertes à la découverte de celui qui est capable de les découvrir.
Je suis une ancienne brocanteuse amoureuse de la "chine".Pas des vitrines.
Ici personne ne dit mot.
Il faut soulever les gens et leur expliquer.
Les regards des portraits sont si aigus qu’ils interpellent.
J’aimerais lui dire des choses à Jean-Claude mais je n’ose, par peur de le déstabiliser.
Qui suis-je pour oser trouver quelque chose à dire.
Regarde et tais-toi !
Il lui faut trouver tout seul.
Danielle jacqui, celle qui peint, En tant que telle, je ne me sens plus concernée.
Où êtes-vous exposée me demande-t-on ?
Les gens passent devant la multitude des Frida-Vincent, et je n’existe plus.
Je suis devenue anonyme et rentrée dans le rang.
Dans le tout.
Mes œuvres sont peut-être nulles, si personne ne les regarde.
Et si cela m’arrive, il faut que je me soucie de tous les autres que l’on semble ne pas voir.
Ce sont les questions qu’un commissaire d’exposition doit être capable de se poser.
On me demande des informations sur la technique de Jacqueline Vizcaïno.
Je pense savoir répondre mais je n’ose !
Ne pas la trahir.
Et puis, parfois quelqu’un s’arrête devant les œuvres de Djema…….et en remarque le caractère brut, créatif, fabriquées et réalisées avec de véritables moyens humbles.
Cela me rend heureuse de voir que le regard des gens existe. Distingue au milieu de travaux par ailleurs si impressionnants et accomplis :
Franck Rouilly, Fau………
On a envie de toucher, de caresser !
Sylvain Corentin, je l’ai déjà dit : je suis subjuguée.
Je passe, je m’arrête devant ses cathédrales et j’essaye de dérouler la trame, de pénétrer.
Et aussitôt je me retourne vers la correspondante continuation : katia Tomasini !
Pour m’en retourner vers le bateau de l’esclavage de la reine : Nicole Decory.
Et je m’enfuis dans la forêt de Speicher, laissée dans le silence depuis qu’il est parti.
Où vais-je installer le totem?.
La restauration du morceau de mon ex façade que je lui destine est avancée.
Je veux que cela soit une perfection. Attention le 29 sera vite-là !



.

 
Un matin le vent frais souffle sur les débris,
Pique le visage,
Et tord les idées reçues.
Et murmure que la vie continue !
Ecrire bien : s’appliquer.
Ecrire vrai : plus difficile !

Interdit de tricher.
Epeler, éplucher, écorner,
Les pages d’un annuaire qui n’a plus court.
Appeler, crier, prendre ses distances,
Jusqu’à trouver neuve stabilité.
Le parcours semble ardu, impossible.
Il faut accrocher les heures jusqu’à ce qu’elles fassent des jours
Et des jours attachés, enrubannés jusqu’à ce qu’ils puissent se nommer : le passé.

Entre deux livres j’ai retrouvé la photo de l’homme nu,
Affalé sur mon lit,
Offrant sans contrainte son indécente et tricheuse invasion.
C'était lui le gars à la main douce,
il offrait des apéros de maçons aux amis,
et des caresses pour sa mie, aussi.
si fa la fa sol!
Lui, le gentil qui n'avait qu'un oeil!

Entre les sorcières et les sortilèges
J’écume les mers,
Je me cache dans la forêt parmi les lutins et les trolls.
Je jette au feu les faux serments.
Je tente de lustrer mes ailes, et de m’envoler plus loin.
Il faut piétiner l’image,
Mais la boue colle à mes pieds,
Remonte le long de mon corps,
Et revient comme un refrain lancinant,
Vers mes pensées les plus profondes.
Si bien que je suis envahie par cette persécution
La modestie devant l’éternité
Impose le silence.
Je me conjugue au pluriel,
Je suis une deux et trois, plusieurs de toute façon,
Avant que de ne redevenir elle : « moi ».
Puis je fabrique un revenez-y qui ne saurait exister,
J’imagine un héros nouveau,
Sorti de je ne sais quel conte des merveilles,
Qui donnerait le change,
Avant que de devenir l’échangé.
Situation sans issue, terrain miné,
La bravoure n’est pas au rendez-vous,
Et pourtant,
Il faudra bien réussir l’atelier.
Aborder tous les chantiers.
Etre multipliée.
Radicalisée et non ridiculisée.
Soleil, lève-toi, et brille.

20.8.10

 

réponse de Jean-Gab

Être libre n'est pas inné, cela se construit et se construit seul, toujours.
Ce n'est pas parce que l'on nous a quitté qu'il faut se quitter.
C'est au prix de toute solitude que se paie notre identité, sans le virus inoculé par un tiers de cœur. Tiers qui au fond de notre niche à sens en rempli finalement les 3/4 d'espace. Or la liberté est espace. Elle est dessinée par les vides, tout comme un tableau; l'image fausse qui représente à nos yeux l'amour semble être faite de volumes bien agencés, alors que ce sont les aires de néant qui font prendre corps au reste du sujet, comme le silence réhausse la parole.
Vivre l'autre c'est être soi-même un lien de vide pour qu'existe une respiration entre les deux, une plage de repos. C'est le bonheur qui alimente nos sensations d'exister plus, et un bonheur n'est jamais rien d'autre qu'un peu de rien dans un trop plein. C'est pour cela qu'il soulage.
Rencontrer l'autre et partager suppose une écoute tendue, une vigilance permanente pour ne pas empiéter sur l'espace maigre des respirations qui font liaisons, sinon
c'est la lésion par asphyxie.
Il est alors plus facile de rencontrer une pompe à oxygène qu'un vrai distillateur d'air pur, tant la quasi totalité des êtres se persuadent que plus ils en font pour l'autre plus ils l'aident. Mais laide est l'aide en dehors de toute non volonté, hors de toute prise de pouvoir.
La liberté est chose difficile, car ni elle rassure ni elle montre. Elle n'est qu'autonomie.
En amour, seule l'indépendance est viable. C'est elle qui cimente et fait tenir les blocs de rencontres quotidiennes ensembles.

18.8.10

 

message de jean-Gab........................

...près des paroles au souffle d'oracle nos destins sont à quai, attendant l'heure de leur train. C'est une belle histoire c'est un beau roman... La vie dans le midi est cigale au milieu de la mort, dans le hall qui s'égare. Qui sait où la fourmi nous achoppera...? Roman de gare, notre temps entre deux lignes se lit à voix haute si l'on veut gravir les sommets de notre destinée. Dessinez vos rêves mesdames et messieurs, dessinez! N'attendez pas que l'ombre prenne le trait à votre place. Vous seuls êtes maître des pleins et des déliés d'une existence. Vivre est une décision.


réponse de danielle

Bonsoir jean-Gab ………… « Vivre est une décision » et jamais la question ne s’était posée aussi fort pour moi !

J’ai tangué un râle macabre, d’un mal laboureur, pour un mâle qui a fait sa malle.

Bien que toujours dans le cercle infernal, je crois avoir tourné le cap……………Bonne espérance !

Demain existera encore !

Pourvu que je sache le dessiner en soleil sur fond de ciel bleu, sans nuages..

Cela sent un patchouli au goût de liberté chez moi à présent.

Je peux aller jusqu’à la gare et prendre le train qui conduit n’importe où.

Je peux aussi choisir ma destination.

Je peux tirer ma route aventure à pile ou face.

Face à face avec mon courage de continuer le voyage.
De m’exploser, de réagir, de rire, de créer, et de rencontrer « un quelqu’un » à ma pointure !

Bonne soirée

15.8.10

 

Festival international d'art singulier Aubagne

Mi-parcours.
Beaucoup de monde!
Le public exprime unanimement sa satisfaction!
C'est un plaisir de garder cette exposition.
Nous devrons désinstaller le tricot de Nicole Bayle le 26 au soir.
C'est très dommage, mais Nicole avait stipulé par avance une nécessité de récupérer son oeuvre un peu avant la fin de l'exposition.
Je suggère dinc d'installer contre les structures qui servaient de support au tableau mes dernières peintures sur grand panneaux pour les trois jours restant à couvrir afin de ne pas déshabiller la salle.
Nous aurions donc le 27 un petit changement de décor, pour couvrir les deux jours restants.
Aujourd'hui 15 août, je serai de permanence toute le journée à la salle du bras d'Or, tandis que j'imagine les Pénitents seront fermés.
Aussi, je pars tout de suite à l'atelier pour renvoyer une cuisson.
Bonne journée.
danielle.

14.8.10

 

a cloche-pied!






A cloche-pied est mieux que pas du tout !
A force d’être sonné,
Le timbre éraillé de la cloche,
Retrouve sa limpidité,
Et la vie reprend son cours.
J’ai fabriqué deux grands yeux hier, pour être les éléments d’une grande tête.
Mais ils ne sont pas assez grands.
Il me faut donc recommencer.
J’ai sorti des pièces magnifiques de haute température ces jours derniers, mais je me demande bien où je vais pouvoir poser les pièces que je vais sortir ce matin ?
Je n’ai absolument plus de place.
J’ai terminé une nouvelle peinture la nuit dernière.
Thierry dit que l’extension du « Colossal d’art brut »-ORGANuGAMME- ne peut pas se faire dans la direction à laquelle j’avais pensé , parce que le tramway devrait traverser le rond-point.
Il dit par contre que l’on pourrait imaginer cela de l’autre bout.
Affaire à suivre._____________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Le festival international d’art singulier d’Aubagne remporte vraiment un grand succès d’estime.
Le public vient nombreux et demeure un grand moment dans la salle. Les gens viennent et reviennent plusieurs fois, tant il est dit que l’on ne peut pas tout voir d’un seul coup.
L’amie de Ghi était attirée et perplexe pour choisir l’une des œuvres de Laurence Malval hier et a je crois fini par faire un choix !
Je dis je crois puisque nous ne nous occupons pas directement de ce qui peut intervenir entre nos artistes et leurs amateurs.
Ghi ne se posait pas de question et adoptait je crois aussi, le bateau cassé de Katia Tomasini, tandis que, Antoine se mourait d’amour pour les productions de Fabrice Fossé et Rosaria Cannonito.
Tout un chacun fait sa révérence devant les cathédrales de Sylvain, tout autant que moi-même d’ailleurs.
Je regarde cela de loin et je m’approche, tentant d’en découvrir l’arcane majeure.
Ce travail me subjugue.
Bonnaria Manca bien sûr recueille l’affection admirative de tout le public.
J’en fais moi-même la passionaria mystique d’un militantisme singulier pour la cause féministe, ce qui certes lui permet de dépasser les limites de l’art brut, et la fait entrer en direct dans mon pays d’ORGANuGAMMIE.
Bien entendu, tout comme Nicole Bayle, dont il faut se dépêcher de venir admirer la prouesse.
Nicole a besoin de récupérer son œuvre avant le dernier jour du festival, et elle sera donc démontée la veille ou l’avant-veille.
J’aime tout particulièrement le dernier portrait de Van Gogh produit par jean Claude Hermossila.
Il a réussi un regard très singulier et profond, qui me touche particulièrement.
J’aime beaucoup les sculptures en céramique de « Fau ».
J’aimerais beaucoup pouvoir en acquérir une. J’hésite entre cela et les deux nouvelles propositions de l’artiste Rieux dans l’exposition Frida-Vincent.

Au sujet des collections…………Ma « copine » collectionneuse avérée, m’a soumis une idée dont nous reparlerons sans doute…………promptement.
Aussi je voudrais dire, que je suis tout à fait consciente de l’introduction dans le festival
d’art singulier de ce que l’on peut sans se tromper, dénommer « art savant ».
Mes arguments sont : que cela est d’abord tout à fait en droite ligne d’une position singulière.
Que le fait de voir un artiste tel que celui auquel nous pensons, accepter de venir rejoindre les singuliers est un avantage et un honneur pour le festival, tout autant que pour nos artistes.
Se termine ainsi peut-être, le temps où des artistes réputés, craignaient d’user leur fond de culotte en s’asseyant aux côtés de nos artistes.
Le festival au bout de vingt ans de galère acquiert de véritables lettres de noblesse.
Nous comptons dans notre exposition et Glamotchak, et Pascal Verbena, et Surian.
Nous avions de même, l’année passée Yvon Taillandier.
Nous n’allons pas nous en plaindre.
George Speicher est inclassable quant à lui.
Son art peut-il être appelé art savant.
Ma réponse est non, quoique, cela soit plus complexe que cela.
Il atteint les sources.
Son art est-il de l’art singulier ?
La réponse sera que son art est ART !
Il est chez lui, dans toutes les formules, sans frontière !
Par un tour de magie, il détourne ce qui pourrait servir à de la restauration de brocante, transcende le sujet, et fait avancer enfin les horloges souvent statiques de deux siècles conservateurs écoulés.
Adjoint à cela le plus pur accent d’une sincérité généreuse qui l’habite, et d’une expression
Empreinte de force et de sincérité.
Pour faire le tour du Festival, et commencer d’en pénétrer il faut prendre son temps.
La suite au prochain numéro.
Danielle

13.8.10

 

message de Jean-Pierre Magna

Bonsoir Danielle,je ne sais si vous avez reçu mon petit mot ci dessous,je me permets de vous le renvoyer.Voilà presque 15 jours que le festival est ouvert,j'espère qu'il y a plein de monde qui passe,pour ma part j'en parle beaucoup et j'envoie des photos des oeuvres pour mettre en appètit les gens et les encourager à y aller.Je suis très fier d'en faire parti et d'être en si
prestigieuse compagnie,je ne vous remercierai jamais assez,moi quime sens trés modeste par rapport à vous,mais vous nous donnez une "pêche" terrible,et par votre engagement de tous les instants et sur tous les fronts,nous ne pouvons que vous suivre et aller de l'avant!Mille fois merci,je vous embrasse amicalement aisi que toute l'equipe.J-P Magna


Danielle,je suis tout a fait d'accord avec vous,dans la creation on s'en fout de savoir l'age de l'artiste,le principal c'est de voir son travail,on peut toujours se demander ;mais quel âge il a au fait?tout cela en rapport à sa quantité de production et depuis combien d'années il travaille.Mais on peut aussi commencer une oeuvre artistique après sa vie professionnelle.alors pas de retraite,si,mais pour continuer à plein temps ce que l'on faisait à temps partiel et s'investir à fond dans cette activité creative.C'est ce que je me fixe comme objectif.J'ai emmené Bonnaria voir mon travail,et elle m'a dit( je vois dans tes yeux que tu t'amuses bien) je suis très content de se compliement car mon activité artistique doit être ludique,on n'a plus l'âge de s'emmerder dans ce que l'on fait!
regardez il y a quelques années on a beaucoup parlé des artistes cubains,Compay segundo,Ibrahim Ferrer,Omara Portuondo etc
C'etaient tous des arrieres gds parents,mais ils nous ont fait danser et apporté beaucoup de joie,et ecouter leur musique nous suffisait,nous n'avions pas à savoir leur âge pour prendre du plaisir.Donc c'est tout le mal que je vous souhaite continuez à vous faire plaisir et nous apporter du plaisir.
Amicalement JP Magna
ps:sur le nom des artistes en cliquant sur le mien l'on a Blandine gault.Voici monblog http//jean-pierremagna.blogspot.com
merci de rectifier

10.8.10

 

texte adressé à Roberta en vue de ..........

en vue de la réalisation d'un article sur l'historique du festival d'art singulier.





Lunid 9 août 2010
Le festival d’art singulier premier du nom en France avait été imaginé par Danielle Jacqui, qui en revendique en quelque sorte l’invention.
Elle obtint en cette époque déjà lointaine l’assentiment de la Commune de Roquevaire dont la participation fut assurée par nos amis regrettés Clément David, alors responsable à la culture pour la Ville de Roquevaire, et Jacques Ingrand qui était en cette époque président du centre culturel de la même Ville.
Nous avions ainsi établi une association informelle Ville de Roquevaire, centre Culturel et amis de Danielle Jacqui, qui fondait ainsi : le « festival international d’art singulier » dont la première édition se tint en 1989.
Cette exposition fut préparée par Danielle Jacqui qui obtint la collaboration, et de Notre regretté ami aussi, le grand artiste singulier Raymond Reynaud, et celle de Jean-Claude Caire,
bien connu pour avoir animé pendant de très nombreuses années la revue fanzine : « bulletin des amis de François Ozenda », et pour être sans nul doute, le plus grand spécialiste en la matière.
Cette forme d’expression artistique a connu des débuts difficiles par chez nous.
C’était nouveau en contradiction avec les habitudes conventionnelles.
Mais au fil du temps, l’engouement a gagné les esprits, et le moment de la biennale est à présent très attendu et déplace un public de plusieurs milliers de visiteurs pour chaque biennale, venus de partout en France et même de l’étranger.
Au fil du temps le festival a perduré, et nous pouvons le dire sans crainte d’être contredit, fait référence. Le festival s’est déplacé sur Aubagne depuis quelques années, qui l’accueille de façon magnifique.

L’art singulier s’est transformé en véritable mouvance, avec des acteurs de plus en plus nombreux et engagés et des revues, et des livres, et des films, et des collectionneurs.
Pour des raisons administratives, l’association informelle au départ a été obligée de se structurer et devint en 1999, « la Compagnie d’art singulier en Méditerranée ».
Cette association qui est animée par un comité de bénévoles :
A été présidée tout d’abord par notre ami Fréderic Rays qui appelé à d’autres responsabilités est remplacé actuellement par Jean-Paul Nicoli responsable administratif de la culture à La Ville de la Penne sur Huveaune et élu de Roquevaire..
Le secrétariat est assuré par Marielle Magliozzi qui est depuis quelques années reconnue spécialiste en la matière par un doctorat en histoire de l’art.
La trésorerie est assurée par Gilbert Coccini, retraité, dans le plus grand des sérieux.
Danielle Jacqui qui veille jalousement sur le respect de l’éthique même de cette manifestation, instaurée au premier temps, assure jusqu’ici et la responsabilité artistique de l’association et du festival d’art singulier.
Les fondamentaux souhaitent que les artistes ne soient pas sollicités financièrement, que la qualité créatrice des participants soit affirmée QUE LE FESTIVAL PREMIER DU GENRE EN France ne se délite pas et garde la qualité que lui confère sa réputation.
Le comité artistique comprend en outre, Michèle et Jean Christophe Guérin Serge Panarotto , écrivain reporter et en charge de communication à la ville d’Aubagne.
Isabelle Simon, bibliothécaire et intransigeante amateur d’art,
Enfin Roger Ferrara artiste singulier bien connu de tous.
Danielle Jacqui jusqu’à présent commissaire artistique est entourée d’un comité artistique et de différents consultants qui au fil du temps, constituent un réseau d’amis exercés et compétents en la matière, qui souvent ouvrent pour nous des pistes de recherche d’artistes..----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Assurer le suivi et le prolongement vingt années durant
tous les deux ans de cette manifestation
ne fut pas simple.
La première édition fut subventionnée absolument très modestement par une décision du chargé de mission de l’époque à la DRAC.
Nous étions allés pour la demander en délégation Raymond Reynaud et moi-même.
Ceci nous permit toutefois d’éditer une affiche recto verso, qui portait à l’arrière une image des productions de chacun des artistes représentés, ce en guise de catalogue.
La reconnaissance de la DRAC , nous paraissait très importante car elle donnait une sorte de label à notre manifestation.
En ces époques, nous nous chargions Claude et moi, de parcourir la région et la France avec notre véhicule pour quérir les œuvres.
De même, nous assurions chacun dans une salle la garde des lieux durant l’exposition.
Puis au fil du temps, nous avons amélioré notre préparation.
Nous réalisions des dossiers et demandions des rendez-vous, qui nous étaient accordés, auprès des différents chargés de mission de l’institution régionale et départementale.
Nous avions à cœur de présenter nos dossiers nous-mêmes artiste par artiste.
La règle était aussi, que dans ces délégations les artistes soient représentés.
Un chiffre de 24 artistes par édition avait été choisi.
En fait nous occupions deux salles à Roquevaire : La salle officielle de « la chapelle Mr Fabre » et la salle du centre culturel, d’ailleurs plus difficile à gérer parce que excentrée par rapport à la première bien située en bord de route et en cœur du village.
Nous avions débuté notre première édition en 1990 et l’avions reconduite de deux ans en deux ans jusqu’en 1998 en ces lieux.
Cela tenait de l’épique parfois vu l’exigüité des lieux et de leur modestie.
Mais tel quel, la Ville de Roquevaire qui s’était portée « subventionneuse » aux côté de la DRAC , la Région , le Conseil Général, détenait une manifestation marginale et buissonnière, qui lui convenait parfaitement.
C’est en l’an 2000 que fut imaginée l’extension par une collaboration avec la ville d’Aubagne.
L’édition 2000 fut grandiose avec la participation internationale et la prise en compte participative et de John Maizels qui se chargea des internationaux anglo-américains, et de notre très regrettée Geneviève Roulin dont la participation fut malheureusement arrêtée par la maladie.
Nous avions eu alors dans les deux villes une exposition qui eût dû marquer les mémoires, si le temps ne cessait pas d’aller si vite et de se dépasser, en empilant les souvenirs.
Nous avions alors bénéficiés de la salle extraordinaire du Bras d’Or pour la première fois et de l’aide logistique et financière de la Ville phare de la « Vallée ».
Puis Aubagne, nous n’avons jamais trop bien compris pourquoi se retira et l’édition suivante se retrouva à Roquevaire.
Les heurs et malheurs des changements directionnels politiques, à Roquevaire notamment firent que finalement en 2004, nous nous retrouvâmes à Aubagne seulement et qu’ainsi Roquevaire perdit cette exposition qui lui était emblématique.
Nous en sommes en cette année 2010 à la onzième édition.
Nous avions choisi dès le début de nous limiter à une expression tous les deux ans, afin de ne pas nous éparpiller en faisant grandir trop vite les choses, et ainsi de garder le sérieux des choses.
Le festival est devenu opération phare de la région avec un atout reconnu en matière touristique qui nous vaut l’aide de la Communauté de Ville à présent.
Nous étions au départ les « choisisseurs Raymond Reynaud et moi-même, assistés et arbitrés par le Docteur Jean Claude Caire.
Avec des amis de première date comme Albion, Hélène Martin, Patrick Delorme, et Les artistes du « groupe de Raymond Reynaud.
L’un de nos premiers grands invités fut l’artiste F. Marshall auteur bien connu « des Mauricettes », nous avons très vite ensuite pu compter parmi nous, GérArd Sendrey, Claudine Goux, Bruno Montpied, et beaucoup d’autres.
Une véritable solidarité fut ainsi établie avec les artistes qui répondaient généreusement à nos appels lorsque cela fut nécessaire.
Nous avons compté parmi nous les grands locaux Raymond Reynaud, et Pierre Ledda, Danielle Jacqui bien sûr et même une fois juste à peine mais tout de même mon regretté ami, Raymond Moralès.
Mr Imagination, et Neck Chand furent ainsi en nos murs aussi bien que Marie Rose Lorthet ou Chichorro ou Montchâtre et tant d’autres.

DANIELLE JACQUI .

 

message de jeanine Rivais et Michel Smolec

Chère Danielle,

Vas-tu bien ? Es-tu remise de toutes tes émotions, bonnes et moins bonnes ?

Est-ce que le festival se passe bien ? Y a-t-il beaucoup de monde ? En tout cas, Michel est très heureux d'y participer.

Nous t'embrassons très amicalement.

Michel et Jeanine

 

message de Cyrille- Marie Brachet

Chère Danielle,

J’étais très émue et fière d’exposer chez vous au festival. Je vous remercie beaucoup pour cette participation à ce magnifique festival qui a été pour moi une véritable découverte, qui enrichit mon travail. Entourée de couleurs vives et d’œuvres extraordinaires, j’ai rencontré des artistes dont l’art est illimité et ouvert sur tous sujets. Merci de m’avoir fait participer à tout cela. J’ai admiré votre dynamisme et votre discours m’a touché. Vous êtes un modèle pour moi, j’ai aimé voir vos créations surprenantes ainsi que la belle façade de votre maison et aimerais vous rencontré une prochaine fois.

Ce fut une belle et nouvelle rencontre, qui va pimenter ma vie et mes réflexions.

Amitiés.

Cyrille –Marie Brachet.

Voici une photo du souvenir du vernissage....

9.8.10

 

Festival International d'art singulier Aubagne.Message de Hin Chiu

To all the beautiful people and artists,


I have just returned to England a few days ago. Thank you so much for such a unique experience. This is all so different from London.
Everyone help and support each others, no pretentiousness. Also with good weather! I love it.


This trip and this exhibition energize me and I will return again and again in the future. This is an exhibition thats come from the heart.


Please forgive me that I cannot write in French therefore I have translated this e-mail on internet. Feel free to contact me anytime!


Thank you, thank you and thank you..


Also for those whom I have missed out because I do not have their e-mails.


Hin




Pour toutes les belles personnes et des artistes,

Je viens de rentrer en Angleterre il ya quelques jours. Merci beaucoup pour cette expérience unique. Tout cela est tellement différent de Londres.
Tout le monde aide et le soutien des autres, aucune prétention. Aussi avec le beau temps! Je l'aime.

Ce voyage et cette exposition me stimuler et je reviendrai encore et encore dans l'avenir. C'est une exposition thats viennent du cœur.
S'il vous plaît pardonnez-moi que je ne peux pas écrire en français donc j'ai traduit cet e-mail sur Internet. N'hésitez pas à me contacter à tout moment!


Je vous remercie, je vous remercie et je vous remercie ..
Aussi pour ceux que j'ai raté parce que je n'ai pas leur e-mails.


Hin

 

Hello Georges!

Aujourd'hui lundi le festival est fermé.
A mon sens c'est du gaspillage.....vu l'intensité grandiose de l'installation, mais les gardes doivent se reposer!
Bonne journée pour eux, donc.
Et à demain.
J'en profiterai c't'aprèm, Georges, pour descendre le tableau de l'ex façade de la maison de celle qui peint dont nous avons "parlé", et lui administrer le petit coup de fraîcheur nécessaire.
Bonne journée
danielle.

 

message- réponse de Jeff

C'est très aimable à vous Danielle de me répondre ainsi.
Un, une artiste qui expose ou qui s'expose ( pour moi, c'est pareil ), livre certainement plus de "vérités" sur son "soi" que le commun des mortels qui peut toujours raconter des conneries pour cacher ses véritables "animations" !
Se dévoiler comme vous le dites c'est toujours se montrer, se fragiliser au regard de tous les avis qui vous arrivent en plein dans la gueule et c'est jamais fait avec tact... que ce soit pour dire son admiration( alors qu'on en a rien à battre ! ), ou pour en dire toute son animosité ( et, souvent, on en a rien à battre aussi ! ! ! ).
Il arrive parfois qu'on soit atteint dans ce qui nous est le plus intime parce qu'on a mis tout son coeur dans la plus infime parcelle d'une sculpture ou d'une peinture. Les personnes qui ont des "préjugées", qui n'ont rien compris à ce qui se joue pour l'artiste à travers son travail, se permettent de juger sur la place publique sans prendre la peine d'essayer d'avoir de la pudeur ! Mais je m'éloigne !...
Que vient faire l'âge dans une histoire qui rapproche deux personnes ? J'ai la quarantaine et rien ne me dérange à être attiré par une très jeune femme de 20 ans ou une femme de 60 ans... C'était quoi la question ? Il y a-til un âge ou des âges convenables pour aimer ou pour s'aimer ? D'après vous Danielle ?
A mon avis, non !
Avoir des frissons physiques pour une personne, les partager, quel que soit l'âge... et alors ? Il y aura toujours des cons qui ont peur que ça leur arrive aussi pour montrer du doigt ce jeune et cette femme plus âgée... ou ce vieux et cette jeune fille ! Et alors ?
Je trouve que l'amour est une des choses les plus belles qui puisse arriver dans une vie... Pourquoi s'en priver ?
J'enfonce encore des portes ouvertes, mais c'est parce que vous prenez le risque d'exposer vos sentiments à travers votre travail et ici, à travers ce que vous dites, que j'ai envie de vous répondre de la sorte !

Merci encore pour votre réponse Danielle !
Continuez, si vous le permettez, à avoir des frissons dans la tête et dans le corps pour celui que vous aimez ! Les préjugés... C'est quoi au fait les préjugées ? C'est qu'on est déjà jugé par avance ?...:)

Excellente soirée, dimanche Danielle !

A bientôt...

Je pars quelques jours en Italie et ne pourrez vous lire... Dans quelques jours...
Mais ça vous fait quoi ?...:)

réponse de danielle

Merci de votre réponse, Jeff

J'ose aborder ce sujet, car il dépasse je trouve, ma propre petite histoire.
L'artiste est le médium, il se doit, je crois de faire émerger son ressenti, lorsque
cela n'est pas seulement son histoire mais l'histoire possible de beaucoup d'autres.
60 ans est le plus bel âge de la vie.
Ce n'est pas une fin en soi, c'est le commencement de l'âge où l'on peut tout faire. Surtout en tant que femme!
Tout donner, tout recevoir. L'âge où tout peut s'accomplir.
Après, bien après, c'est plus difficile.
Non pas à cause de la date de naissance, mais à cause des préjugés.
Et c'est à la barrière des préjugés que j'ose men prendre.

8.8.10

 

message de Jeff.........

Comments:
Quel beau texte que voilà !
Et dire que tout ça c'est pour un gars à cigare qui s'en va et qui, ma foi, revient ? Ai-je bien compris au moins ?
Le charme opèrerait-il si la personne aimée ne partait pas ?
C'est absurde ça... non ? Comme quoi, il faudrait que les personnes qu'on aime ne soient pas là pour mieux les aimer ? Non, c'est n'importe quoi ! ! !
Il y a des manques comme se faire serrer dans les bras qu'on ne peut ressentir que si la personne est là !
Non mais, Danielle, ne lisait pas ces conneries qui se voudraient complaisantes à votre tristesse, passagère j'espère, car moi-même je n'en suis pas convaincu ! Je verrais partir cette superbe fille que je cotoie depuis quelques mois sans ne jamais la revoir... Non, c'est pas possible, elle me manquerait horriblement !
Je suis comme vous Danielle, je ne peux pas vivre sans tendresse ! Merde ! ça manque à la fin ! Et c'est pas de le dire que ça le fait moins ! J'ai même l'impression que ça l'accentue !
Mais à quoi bon ! On ne s'aperçoit, parfois, du charme réel de certaines personnes quand elles se tirent loin de nous ! C'est complètement con tout ça et c'est pour ça que je vais vous laisser tranquille Danielle ! ! !

Amitiés

Réponse de danielle.

Merci Jeff.


Je suis dans ma poètique, et dans mon continuum, et parfois c'est un peu difficile à suivre.
Mais si nous finissons par nous comprendre c'est l'essentiel.
Je suis d'accord avec vous, c'est complètement noc...tout ça.
Mais la vie est ainsi faite.
Ce qui m'a beaucoup gênée dans tout cela, c'est d'avoir subi une manipulation basse.
On s'est servi de l'ostrascisme lié à l'âge, pour détruire mon image, auprès de celui auquel je tenais, et je n'avais pas besoin qu'il disparaisse pour le savoir,
mais plus grave, cela m'a personnellement atteinte aussi.
Je ne sais pas si comme mon amie "danielle" on peut appeler cela une blessure narcissique, ou si ce n'est pas seulement une blessure tout court.
peu importe.
Je trouve que le dévoilement est à la base même de l'attitude de l'artiste singulier de l'art.
Le dévoilement permet d'aborder les sujets qui sont les nôtres à tous.
Ne pas admettre que deux personnes d'âges différents ont des raisons particulières de se rapprocher et d'en faire leur bonheur est un non sens regrettable.
Cela tient des préjugés, et du conservatisme obscur.
J'ai vraiment décidé une fois pour toutes, de ne pas donner dans le cliché: .........."les oiseaux se cachent pour mourir."
Ma tête est active et mon corps intact, et nous allons vivre de plus en plus longtemps et il faudra bien que les mentalités s'y adaptent.
Le nombre impressionnant de personnes femmes et hommes qui sont venues me remercier d'en avoir parlé lors de mon discours inaugural du Festival l'autre jour, me laisse penser que c'est jusqu'ici sans doute un non dit, qu'il est urgent de mettre en valeur.
Et de la même façon, je ne supporte pas que l'on confonde pour d'autres une différence d'âge notoire, avec un de ces problèmes malheureux mis en évidence par l'actualité.
Je vous souhaite de garder longtemps cette superbe fille que vous cotôyez cher Jeff, et je vous souhaite un excellent dimanche.
Danielle.

 






Lorsque l’amour s’en va mais qu’il est en vie,
Il dépend de notre force propre à savoir surmonter et dépasser.
Il ne faut pas que lorsque l’on dit : je t’aime, cela signifie : je m’aime !
Aimer, c’est accepter le choix de l’autre !
On choisit sa vie tous les matins, et « il » a fait un choix !
Il n’y a pas d’irrémédiable, et c’est l’essentiel.
C’est la vie qui est précieuse.
Et si mon destin en a ainsi décidé, il faudra qu’il s’accomplisse.
J’ai la chance formidable d’avoir « un métier » comme « Il » disait.
Je suis pour l’heure, comme Alice qui se noyait dans le lac de l’eau de ses pleurs. J’ai beau me dire qu’une grande fille n’en pleure pas.
Je pleure.
J’ai essayé de couper mes pleurs avec quelque produit homéopathique.
Ils me manquent alors, mes pleurs.
Et pour l’instant ils me sont nécessaires.
Mais je ne lâche pas.
Je suis à l’atelier tous les matins, et si j’ai redouté quelques jours cette solitude appesantie, dans ce grand local isolé de tout, à présent, je le ressens comme un refuge.
Je travaille, je sors des cuissons magnifiques.
L’Archi et moi, avons l’autre après-midi tenu entretien autour da ma maquette, devenue très sérieuse à présent.
(Même si elle n’est pas à l’échelle).
Nous avons décidé de transformer la salle n° 1 du « bateau » en salle des maquettes.
Les maquettes seront blanches sur fond noir.
Il y aura aussi table à dessin et les plans et les croquis.
Mon navire continue d’avancer, je ne lâcherai pas la barre !
J’ai fait une proposition très importante quant au plan, que je compte défendre, afin que les règles incontournables inhérentes à l’urbanisme, et le « colossal d’art brut » -ORGANuGAMME- n’entrent pas en conflits et en oppositions, mais qu’au contraire elles interfèrent en toute compréhension de tous les impératifs de part et d’autre.
Je suis aussi au Festival International d’Art Singulier en après-midi, et c’est un grand plaisir de voir le public être si passionné et admiratif.
Je serai de garde tout le jour le dimanche 15 août.
Celles et ceux qui désireront me rencontrer pourront le faire, et nous prendrons le temps.
Celles et ceux qui désireraient m’accompagner dans cette permanence peuvent aussi m’en prévenir.
Bon dimanche
Je pars travailler
Danielle.

 

message d'Ester

je n'arrete pas de penser en toi,
il y a tellement de choses que je voudrai te dire
tu m'as tellement impressionneé, Toi et ton OEUVRE
il me faut de temps pour arriver a le faire
merci pour Être ce qui tu est.
je t'embrasse tendrement

ester


Réponse de danielle.
Merci Ester, toi aussi tu m'as impressionnée et ton travail qui impressionne tous les spectateurs du festival international d'art singulier.
Hier encore, Pakito Bollino "du dernier Cri".
Nous ferons perdurer cette rencontre d' amitié, je le souhaite vivement.
danielle.

 

message de Ghi.

Danièlle, hier je t'ai écrit par la poste,ton texte est beau et terrible,on fait semblant de vivre pour ne pas montrer sa tête de mort,ils disent toujours ça les "tu seras mieux seule",oui mais voilà eux ne sont pas toi et seule la route est très lourde ,le poids de l'autre allège les chaos même si d'autres s'en mêlent,d'autres que personne ne connaitra,les tiens,les nôtres.
Je t'embrasse.
M'en suis partie à Chaumont pouroublier mais tout est inscrit,les départs ne changent rien..
GHI

 

message de Marie du blog

en fait je te comprends...
je suis passéev par là moi aussi!
je te fais de gros gros bizous
marie yours

7.8.10

 
T’es parti ou bien t’es fâché ?
Je broute, j’écoute, je doute!
Où s’en va le vent,
Où naissent les étoiles,
Où est la source du sourire des anges ?
« Le ciel est si « noir » sans toit ……………
Et toi, tu as fui et tu demeures caché dans ton éternité,
Comme si nous devions ne nous revoir jamais.
Si bien qu’il finit par faire froid.
Que me dit la Dame Bonne Aventure ?
Elle prédit, que mon ciel assombri par ton absence finira par s’éclairer.
Je ne puis m’empêcher d’espérer.
Mon poème alangui, ne sait plus si c’est toi ou si c’est « LUI »,
Celui à qui j’écris.
J’écris comme un cri, je crois, je crains, je geins!
Peu importe les grandes « gémisseuses » et leurs vicissitudes,
Le ciel bientôt d’hiver finira ensoleillé.
T’es parti !
Sorti de ma vie.
Tous les « ils » disent que c’est bien,
Et que je serai mieux seule sur mon île.
Mais ils ne sont que des « ils » !
Me manquent tes mains,
Me manque ta présence,
Et même la fumée exécrée de ton éternel cigare.
J’ai un trou dans le ventre.
Je suis comme coupée en deux.
Cisaillée.
Emportée dans les abimes.
J’ai un creux qui m’entraîne au fond d’un océan sombre.
Le roi boit-il ?
Le roi joue-t-il ?
Le roi est-il installé
Dans un ailleurs trouvé ?
Est-il malade le roi ?
Tout ce silence absurde.
Cette mer de glace,
Cette fausse dignité à conduire.
Cette montagne dressée impossible de franchir.
Je râle des reviens…………… que nul n’entend,
Et surtout pas toi, même si tu dois bien t’en douter.
Tous les à quoi bon, me poursuivent, m’étreignent.
Il faut marcher, marcher et marcher encore !
Faire semblant d’exister.
Tenter de reconquérir un statut.
Un ordre de marche,
Une rectitude.
Mourir sans mordre,
Sans haine. Faire le vide,
S’accomplir.
Mais au diable les forfanteries,
J’ai envie d’être enveloppée de tes caresses,
Je ne peux pas vivre sans tendresse.
Il s’est mis à faire nuit dans ma vie.
Danielle jacqui.

6.8.10

 

J'ai décidé de jouer à saute moutons!

J'ai décidé de tacher de jouer à saute moutons et sur ma peine.............. et sur les contrariétés inhérentes aux difficultés de mise en situation "du Colossal".
Je décide d'imaginer un franchissement spectaculaire qui ferait ainsi coup double avec les difficultés, en les intégrant et en les retournant en signe de V
Porte du "colossal" et porte de la ville ne ferait plus qu'un!
Je n'en dirai pas plus!
pour l'instant!

 

les images de Sylvain Corentin





Tout un chacun aura sans doute remarqué que je suis totalement emballée par le travail de Sylvain Corentin.
Au point que cela m'impressionne.
J'en aborde chaque détail avec délectation et aussi une grande timidité.
Je suis tellement heureuse qu'il participe au 11ème festival international d'art singulier à Aubagne.
Le festival salle du Bras d'Or et Pénitents Noirs est ouvert jusqu'au 29 aoôut de 10h à midi et de 15h à 19h........... fermeture le lundi.

4.8.10

 


1.8.10

 

11ème festival international d'art singulier

Alain Kieffer a enregistré mon discours et a promis de me l'adresser.
J'aimerais beaucoup, car il était très volontairement abrupt, de ressenti, et non préparé.
Non pas au hasard mais tel que j'avais prévu de faire..
Nous ne dirons jamais assez que l'art singulier ici est accueilli et reconnu en tant que tel, dans sa terre naturelle et que l'institution locale s'en applique avec beaucoup de constance.
Merci.
Mais ensuite..............
Inutile d'en faire une tartine qui n'en finit pas et de confondre les genres.
Pas grave!
L'essentiel étant les artistes.
Je le dis chaque fois.
Sans nos artistes nous ne serions rien.
Ce sont eux qui nous soutiennent en désirant venir chez nous participer et faire la fête belle, dans un esprit de confiance réciproque ou chacun vis à vis et ensemble donne le meilleur pour accomplir, cette belle réussite que chacun semble nous reconnaître.
Cette réussite est le fruit d'une longue expérience à présent et d'une collaboration ramifiée d'informateurs, d'amis et d'enthousiastes.
Il faut savoir faire les choix, et imaginer une installation qui tombe pile pot, au bout du compte, pour que chacun trouve son emplacement, pour que la présentation soit attrayante, et que nous ne sortions pas de nos plates bandes en maintenant toujours notre regard sur nos priorités, essence même de notre raison d'être.
Je me suis ensuite placée ^plus personnellement sur ma préoccupation essentielle du moment. (pardon de l'avoir fait) mais il semble si j'en crois le nombre formidable de personnes qui sont venues m'en remercier que je ne suis pas seule en cette problématique.
Notre artiste phare du festival Rosaria Cannonito, en a parait-il pleurer tant à sa façon et pour ses raisons à elle, elle avait ressenti le message.
Cela m'a d'ailleurs beaucoup impressionnée.
J'expliquais donc que je suis une vielle dame devenus, malgré moi et même si je ne m'en rends pas compte.
Je subis à ce titre un reproche de faciès.
Celui que me distribue l'autre, et aussi celui obligatoirement je suis amenée à me fabriquer.
Pour tout dire: tu comprends "mon Amour", je ne puis jeter mon dévolu sur toi.
Je suis obligée de me mettre "out", alors intérieurement, rien ne m'empêche vraiment!
Mon activité artistique, me préserve et en fait, fait de moi une personne de plus en plus jeune, forte et accomplie intellectuellement, tandis que le regard et souvent l'attitude des autres peut me renvoyer au "çà suffit"!
Et cela fait souffrir.
L'accomplissement, surtout en art singulier s'obtient tardivement, et nous autres humains avons repoussé les limites de l'âge.
Nous allons devoir durer plus longtemps.
Il est donc normal, que le regard essentiel se porte sur notre art plutôt que sur notre figure devenue.
Il est aussi important que notre figure ainsi transformée ne soit pas l'objet de mépris ou de commisération.
Nous sommes Autres, mais toujours Beaux.
Beaux!
Je ne veux pas être mise à la retraite....J'ai plein de choses à faire.
Plein.
Je suis emplie de projets de propositions.
Il il des idées à faire lever tous les matins.
Chacun qui arrive doit pouvoir trouver sa place inventée.
Il faut renverser les images des magazines.
Il faut vraiment accomplir une évolution.
Cela peut paraître indécent d'exprimer si directement les choses.
Pourtant le message semble être passé comme une lettre à la poste.
Merci à celles et ceux si nombreux qui sont venus m'exprimer leur accord.
Et j'en reviens ainsi à mon propos.
Le public est venu absolument en grand nombre.
Les artistes nous ont exprimés leur approbation, leur plaisir, et tout le monde a été sensible à la qualité de notre 11ème festival d'art singulier.

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