31.7.08

 

 
00100Les neuves pistes de Danielle Jacqui en art singulier.

J’ai eu l’occasion au festival International d’Art singulier à Aubagne, d’évoquer le projet de l’éventuelle installation de mes pièces céramiques pour le projet de la gare avec d’une part un céramiste très pertinent, et d’autre part un photographe très renommé et pertinent aussi.
Les deux avis étaient concordants: à savoir,
que si l’on éloigne la réalisation du mur de la Gare, ce n’est plus « la Gare », mais autre chose.
On détourne donc ainsi l’idée initiale, et le signal fort que cela porte.
Par conséquent, je le pense fortement en me ralliant à ces avis, on peut faire une installation détachée du mur pour raisons pratiques, on ne peut pas construire un nouveau mur éloigné.
Ce n’est pas que je sois influençable spécialement, mais il est bon parfois, de pouvoir partager, consulter, tout en gardant le recul nécessaire à la mise en place de sa propre opinion.
J’ai eu également quelques instants privilégiés avec un artiste dont le travail est conséquent et qui est, je pense une des pages importantes de notre exposition.
Il faut pour chaque artiste, ne pas se contenter de passer devant les œuvres en place et savoir les aborder, les connaître, les reconnaître.
C’est ainsi que j’ai eu l’occasion de regarder les books et les publications concernant Bernard Pelligand.
Je suis époustouflée par les vues de la maison propre de cet artiste.
Un véritable « outsider environnement », créatif et compulsif, dans son écriture et en art total.
On en reparle………
Je voudrais parler aussi des œuvres en tapisserie de Yvette David l’artiste de Suisse.
C’est un travail appesanti, je suis bien placée pour savoir de quoi il retourne en matière de broderie.
Elle a trouvé un style parfaitement original qui lui appartient en propre et dont elle développe toutes les déclinaisons sans se répéter.
C’est absolument magnifique.
Je voudrais aussi donner un coup de chapeau à Claudie Liotard pour son installation remarquable et généreuse.
J'aime quand cela tient de la mise en scène, quand cela échappe à l'ordinaire de présentations plus ou moins mercantiles.
Dans le même esprit les réalisations libres de toute contrainte autre, que celle du plaisir de faire de Rimondi.
Je pars, car il est sept heures déjà, pour mon atelier, refuge qui me met à l'abri de tous les conflits et de toutes les contrariètés et où le travail m'est plaisir, vacance, liberté.
Danielle

29.7.08

 

SOS. SOS. SOS.Les commentaires vous appartiennent!



Qui voudra bien m'aider?
Je lance un SOS à l'ensemble des amis de la Maison de celle qui peint, s'il s'en trouvent.

 

photo réalisée par mes amis de Ashland. Oregon.


28.7.08

 
Chere Danielle,


We are back home in Ashland, finally, after weeks away and then another trip to visit our families in Los Angeles. I have been thinking about you, about your massive project to create a unique front to the Aubagne train station. What that can mean to Aubagne and to the world of art delights me. It will be a truly original use of art as an enhancement to architecture, not to detract from it, but to embellish it. I can see people from all over the world flocking to this small town in Provence, marveling at how far thinking and enlightened the town hierarchy must have been to envision the effect this commission would have on their town's place in the history of art.


David and I left you to go immediately to Nice, where we spent several hours among your beautiful work in the Musee International d'Art Naif Anatole Jakovsky. As you said to us, seeing your work in this setting was very different. In your home or even in your studio, we see each piece as part of a larger whole. In fact it is often true that the individual pieces are so much part of the whole that it isn't always possible to get one's brain to see the individual piece of art apart from the whole. Each compliments and helps create the others, and thus they are joined.


But just as that experience is exciting and joyful, the experience of seeing your work individually was glorious! Each piece stood on its own; each one represented itself uniquely. And while it was obvious that the same artist had created each piece of art--be it painted or embroidered or created from clay or wood or mosaic--it was a delight to see that each piece stood alone as beautiful and unusual and brilliant in its own right. I loved the choices the curator made, although I'm quite sure that other choices could have been made that would have been equally brilliant.


When we entered the museum, we asked a young attendant for directions to your exhibit. The young woman, C Z, told us it was up the stairs. She spoke to us in broken English, but I could hear the French in what she said next: "Oh, I love Danielle Jacqui. She is fantastique!" Like so many of us, CC was completely taken with your work because in it she could feel the freedom and magnificence of spirit each of your pieces represents.


Dear Danielle, we hope you will continue with your train station project in good health and with much renewed energy each day. Please give our regards to your assistant Dominique. We enjoyed meeting her. I have included these pictures for you.


With much love,
Ruth

27.7.08

 

Feu de Dieu!

Permettez-moi cette expression en remplacement du titre de "commissaire" artistique ai-ie dit dans mon discours inaugural du 10ème festival d'art singulier.
Si cette façon de m'exprimer ne vous convient pas, merci d'en trouver une autre, (de formule), mais cessons de réutiliser les expressions ordinaires.
Et de confondre les fonctions.
Laissons le titre de "commissaire" à qui de droit.............
Et adonnons-nous, avec la "foi" qui est en nous pour nos réalisations qui tiennent de la force de nos convictions et de nos expériences plus que de cette suggestion à l'autorité que suscite à nos oreilles ce mot.
J'estime, moi, qui ait en la matière grande expérience, qu'il y a bien eu 700 personnes au vernissage du 10ème festival d'art singulier.
Le flux des visiteurs s'est déroulé pendant 3 ou 4 heures, c'était incroyable.
Bonne journée et rappelez-vous que les salles sont fermées le lundi.

26.7.08

 

Nous avons voulu monter le "Monumental de l'Amour "

Nous avons voulu monter le "Monumental de l'Amour "au festival mais nous nous sommes trompés d'une pièce, dans la précipitation et le montage était imposssible, il faudra s'y reprendre en prenant son temps.
Le "Festival International d'Art Singulier d'Aubagne, est un pur "BIJOU" je le cetrtifie!
Bien que nous ayons travaillé de façon incroyable mes amis de la Compagnie d'Art Singulier et nos amis de réseau, et moi, depuis plusieurs mois, nous ne nous doutions pas,
de pouvoir réussir à ce point.
Merci à Bernard, merci à Domi, merci à Daniel, merci à Bouba.
Merci à Michèle et jean Christophe Guérin, merci à Gerard Ellena, merci à Ghi, merci à Chris, merci et félicitations à Alain Kieffer.
Merci à Jean-Claude Caire.
Merci à nos amis Américains.
Merci à Fred et à Thierry,Laurette et André, à Gilbert et jean Paul.
Merci aux décideurs qui nous font confiance.
Merci à Roger Serge et Marielle.
Excusez-moi si j'oublie quelqu'un.
Ne manquez pas le programme:
11h ouverture de l'exposition installation du Monde Miroir," Mario del Curto" en suivant le pique nique à l'Isle des Marroniers, les "signatures" au "Marché de Gros"
avec ouverture de l'atelier de "danielle".
et en suivant le vernissage du Festival à l'Espace Bras d'Or.
N'oubliez pas que pour des raisons justifiées mais indépendantes de notre volonté le festival qui durera jusqu'au 24 août sera fermé tous les lundi.

 

photo Bernard Consoloni


 

25.7.08

 

proprièté privée

Cela fut, plusieurs années d’instants volés, et pour moi d’une grande solitude intime, de souffrances, d’attentes qui n’en finissaient jamais.
Je ne savais pas arrêter la chose, notre entente était fusionnelle.
On dit que les vieilles dames sont comme les jeunes filles lors de leur premier amour.
C’était sans doute cela.
J’ai vécu ainsi le cœur serré, un stress dans la gorge chaque fois qu’il disparaissait, un état de bonheur indicible chaque fois qu’il paraissait.
Il était devenu un personnage mythique.
Tout le monde me demandait de ses nouvelles bien que personne n’était certain de son existence réelle.
Je le respectais et sa liberté, et sa vie disait-il obligée, je ne demandais jamais rien.
Et puis un jour, j’ai osé lui dire que je désirais un peu mieux.
Il est parti en se retournant tristement:
_________Tu comprends avait-il dit: tous les biens sont du côté de ma femme!...........
Ce n’est qu’une histoire banale, mais c’était la mienne!

C’est alors que j’ai réalisé cette œuvre qui fait l’affiche de mon exposition préférée.
« PROPRIETE PRIVEE ».
Je n’ai rien contre la propriété privée.
De toute façon on n’est propriétaire, de rien, on est seulement locataire, pour le temps bref de notre passage ici.
Mais la propriété permet de s’installer, de se rassurer et surtout sans doute, quand c’est utilisé de bonne manière de réaliser des choses et d’entretenir et de faire prospérer ce bien, que l’on a l’illusion de détenir.
Et si je suis pour la propriété, je trouve qu’il ne faut pas manquer du sens de la réalité et de la relativité des choses.

L’idéal et le courage ne sont guère enseignés, c’est comme l’art singulier, cela ne peut pas se fabriquer.

C’est la notion qui manque généralement, tant nous sommes façonnés d’angoisse et tant nous avons besoin de nous sentir en sécurité.

Je ne critique même pas, même si je sais que beaucoup d’hommes aiment bien, avoir le beurre et l’argent du beurre.

Cela m’a aidée dans cette construction qui ne se terminera que lors de ma dernière heure.
C’est en grande partie, ce qui me procure une si grande capacité de m’isoler et de m’investir totalement, presque en situation autistique, j’en parlais précédemment, sur et » vers un colossal d’art brut ».
Mon travail en céramique actuel.

FESTIVAL INTERNATIONAL D’ART SINGULIER AUBAGNE :
L’installation se poursuit et l’expo est magnifique, je vous la recommande.
On en reparle.
MERCI, Maryvonne et ton copain………..vous êtes mes fleurs singulières……………

 

proprièté privée


24.7.08

 

juste avant la cuisson à 770


21.7.08

 

Installation du Festival International d'Art Singulier de Aubagne.

oeuvre première époque de Rémy Gaillard
Aujourd'hui, nous continuons l'installation du festival à l'espace du bras d'Or.
Hier nous avons fait, "religieusement" une préparation pour Rémy Gaillard, L'Abbé Coutant, et Charles Boussion.
Nous avons projeté de placer ensuite Marie France Bringues, Jim Bloom, et Henry.
+ les oeuvres de chamaniques de Claudine Aspar notre salle démarrait merveilleusement bien.
Même si nous avons préparé et réflèchi un plan d'installation nous devons tenir compte des oeuvres en présence pour que le puzzle qui consiste à faire cohabiter 70 artistes soit cohérent et le plus beau possible.
Je serai à la Salle tous les après-midi, sûr!

20.7.08

 

 

vers un colossal d'art brut

Les mots : art, et artiste, sont l’aboutissement d’un positionnement social, qui n’existait pas dans les premiers temps, ce qui permettait à tout un chacun du moins le crois-je, de faire ce qu’il voulait avec les matériaux naturels à sa portée, et sans complexe.
C’était en acte gratuit.
Bien évidemment en ces temps-là, le « ! foutraque ! » était de mise, ou en tous les cas personne ne pouvait s’en plaindre, ni porter des jugements démunis d’honnêteté intellectuelle.
Car l’intellectuel et pire, le faussement intellectuel n’existaient pas.
On se faisait des essais, des tentatives, entre
« soi s » ou entre nous.
Un soir, et la pluie les lavaient, ou bien on changeait d’endroit, la vie était faite d’urgences autres, et autrement.
Il arrivait aussi sans doute que l’œuvre ait résisté au temps et on la retrouvait au passage suivant.
Quel bonheur!
C’est alors sans doute que l’on a commencé à vouloir protéger nos œuvres et qu’elles furent enfermées au fond des cavernes, et associées à des rites sans doute et des croyances, ou des incantations.
Le processus était alors commencé.
Et les censeurs survinrent……….
C’est sans doute ce que l’on peut appeler le commencement et la fin.
En même temps les « artistes » dernières étoiles filantes d’une civilisation qui balbutie encore, entre modernisme à outrance et retour aux sources, doivent composer avec les donnes qu’impose ce statut et trouver la voie royale de la création absolue ou sincère, dans le dédale.
Hors le temps, excentrique, dans le sens de: en dehors du cercle chaque fois que c’est possible, je préfère donc me trouver, dans le new principe qui est le mien, ‘ORGANuGAMME’.
Il est évident que c’est une définition autochtone et qu’elle se comprend « entre- nous »! et entre-nous,
Celles et ceux de l’autochtonie.
Merci Sierra, pour un si beau courrier.
Je ne sais pas si je mérite tant, mais tant de gentillesse me touche, et ton écriture est si belle.
En plus permets-moi, de te le dire, de nous deux, la grande-dame: c’est toi !.



Ce n’est pas que je sois satisfaite, bien au contraire, je cherche ce quelque chose en plus qui me manque encore dans ma réalisation céramique.
Ce quelque chose de gestuel, réfléchi aussi, qui est comme d’hab.. tout le contraire du « foutraque » ou du « bricolage » ou même du kitsch malgré les rutilances à l’or, pour rester en état premier malgré la technique millénaire que j’utilise.
Avec cette installation de mes pièces parterre, j’obtiens la certitude d’être excellemment dans la bonne direction.
Vers un colossal d’art brut, ou peut-être même dans le colossal d’art brut qu’il y ait « gare » ou pas!.
En fait le repliement journalier, qu’il soit autistique ou en situation autistique est absolument nécessaire pour pouvoir réaliser un grand œuvre, à la fois compulsif, divers, surmultiplié et dont la puissance survient de l’accumulation fabriquée et non pas seulement appropriée.
Je veux dire par là que pour l’avoir pratiqué parfois, l’accumulation récupératrice est récréative certes, et donne de plaisants résultats, mais elle ne saurait atteindre la profondeur du fait entièrement, par soi-même, et de façon répétitive et journalière.
RB venue visiter ma réalisation l’autre matin semblait trouver reconstitué, l’esprit de ma vitalité créatrice dans ce travail d’un genre nouveau pour moi.
C’est à la fois une évolution, une transformation et en même temps on retrouve « l’essence » pour ne pas dire le sens, qui tout réuni forme l’œuvre de vie.
Je crois que ce qui me gêne, dans la présentation au sol, réalisée actuellement, c’est la mise en installation, « pensée », verticale et rectiligne, en fonction du bâtiment de « la Gare » qui reste présent en mon esprit.
Cela donne l’impression d’une tempête ordonnée, ce qui est tout le contraire de mon intention.
C’est là que je bute.
C’est la raison pour laquelle, je vais être si difficile et intolérante durant le montage.

 


19.7.08

 

 

vers un colossal d'art brut!


 

vers un colossal d'art brut!


 

vers un colossal d'art brut!


16.7.08

 

15.7.08

 

le" voyageur" de Dominique Vial


 

 

 

 

EGO

je regardais l'autre jour une retrospective, au cours de laquelle Simone Signoret
tentait d'expliquer sa tendresse particulière pour "son" film "Casque d'Or".
Elle exprimait l'idée qu'elle le regardait comme si elle même n'était pas en cause.
De façon presque extérieure à elle-même.
J'essayais de faire avec mes visiteurs la même comparaison, y concernant mon jardin.
Mon jardin est en effet extraordinaire à présent car presque totalement métamorphosé par la végétation envahissante, qui s'est emparée du lieu, des sculptures et de toutes les installations.
C'est limite car si cela continue je vais devoir intervenir, mais c'est pour l'heure very amazing!
Quelque part, la nature a transformé l'oeuvre à ce point que je peux admirer le lieu tout en ne m'en sentant pas "coupable à mon tour.
Et pourtant........... l'Ego ne perd pas ses droits et je sais bien qu'il s'agit de mon oeuvre et que je suis directement concernée par "cette réussite"!
l'Ego est incontournable.

 

 

14.7.08

 

Ô ma Chandeleur!

0080 les neuves pistes de Danielle jacqui en art singulier

Dimanche 13 juillet et lundi 14 juillet (journal de bord).

Je me suis rendue à l’atelier ces matins, pour pouvoir sortir de cuisson les pièces terminées.
Un vrai bonheur de les présenter en colonne.
Passage à l’or.
C’est la première fois que j’ose cela depuis l’année passée, aux ATN.
Cela donne un réel éclat à certaines pièces pour lesquelles il serait regrettable de devoir s’en priver, bien que, je crois nécessaire de conserver des oppositions, entre brillant et plus terne.
De même qu’il me faut revenir à des couleurs vives pour avoir des contrastes sobres et vifs.
Cet après-midi Claire la très chère, m’avait emmené une équipe de trois chanteuses qui semblent basées en République Tchèque bien qu’Américaines et vivant aux Etats-Unis, tout au moins deux d’entre elles.
Elles travaillent ensemble par « internet », et se retrouvent
Par le biais de « résidences d’artistes » au cours desquelles elles travaillent ensemble constituant un groupe musical et se produisent et sans doute enregistrent.
Nous avons sympathisé, échangé des informations, appris un peu à nous connaître et même si j’en crois mon petit doigt, évoqué l’idée de quelque projet qui semble me plaire beaucoup et pourrait me conduire vers de nouvelles aventures.
Notamment j’ai rappelé ce vieux rêve de réaliser un jour, une performance en art total où j’évoluerais dans toutes les directions même les plus inattendues pour moi.
Il paraît que ce type d’expérience pourrait exiger un travail en collaboration, ce qui complique, vu mon obstinée détermination pour un travail en solitaire.
Mais je suis ouverte à tout!
Peut-être Claire, pourrais-tu me faire un petit texte de présentation de ces artistes pour le blog.
Ce serait certes plus précis et mieux informé.
Merci. Quelle chance j’ai, de t’avoir pour amie ma Claire.
Merci.
Malgré l’absence de toutes les pièces qui se trouvent dans l’exposition ORGANuGAMME
Au Musée International d’Art Naïf Anatole Jakovsky à Nice (jusqu’au 3 novembre)
Je peux ouvrir la Maison à celles et ceux qui le demandent sans que ce manque soit gênant.
J’ai reçu dans la soirée deux conducteurs de TGV et leur famille.
Nous avons eu une conversation très intéressante au cours de laquelle nous avons parlé TGV, SNCF, Gares
De Perpignan, et bien entendu aussi « Gare d’Aubagne ».
Ils m’expliquaient que devenir conducteur de TGV, ce qui paraît très impressionnant de prime abord pour le néophyte, se produisait en plusieurs temps et progressivement et que l’on y était finalement presque sans s’en être aperçu.
Et qu’en même temps ils conduisent réellement malgré la robotisation.
J’aime ma maison qui me procure toutes ces rencontres.
Enfin dans la soirée un groupe d’étudiants Viet Namiens
Se sont arrêtés et se sont photographiés devant la maison.
……………….Sois calme ô ma « Chandeleur » et pleine de pudeur, la vie est si belle et a tant de facettes!

 

 

 
Les cerises noires,
Les fruits de grenadiers éclatés,
Les pêches jaunes.
Ce rien, ce tout,
Attend le vendredi,
D’un fruit à jamais vendangé.
Un « vent » en danger d’oubli,
Un « Sept » -ambré- souvenu- souvenir- souvenant-
Ou bien non?
Au gré du calendrier d’un été de plus,
Ou de moins sans doute.

Une pomme sans pépin,
Une orange à la peau épaisse,
Le raisin du paradis perdu.
Une mandoline épuisée,
Dont la musique grinçante,
grimace un air de cow- boy,
sorti d’un disque usé.
Parce que l’on conjugue trop.

Beau temps chaud.
En américain : on dit « july »
Y comme « ail », cet ail frais pilé,
Dans les tomates,
Avec un peu d’huile d’olive du sel et du poivre,
Le tout jeté sur les pâtes chaudes, et pas chères, histoire d’un temps devenu dur.

sans penser à mal, j’ai pensé.
Je la rassure,
Qu’elle avait copié ma coiffure!
Nous en avons ri.
Cela lui allait bien, j’ai trouvé.
Ne pas penser à mal des copieurs,
S’ils copient c’est que cela leur plaît.
Cette coiffure et des pommettes saillantes.
À la: « Katharin Hepburn ».
Je la regardais l’autre jour et je tente depuis d’obtenir un « gonflé » sans apprêt,
Qui ne ressemble en rien aux coiffures sophistiquées des grandes dames.
Mais qui semble si naturel et qui a tant de distinction.
Elle fut depuis toujours l’actrice de cinéma que je préférais.
Katharin Hepburn, Spencer Tracy et Robert Mitchum,
Et ce film….
“Lame de fond”!…………..
J’en ai oublié le sujet,
Mais conservé la nostalgie,
Comme il finit toujours par se trouver,
Des amours éternels.

Ce matin j’ai mis une cuisson à l’or avec l’aide de Daniel.
Merci Daniel.
Résultat sur le net, affaire à suivre.


Tu me donnes un excellent visuel, toi l’artiste!
Je ne veux pas te gêner dans tes idées de présentation.



Mais cela fait un peu « musée », ou galerie cette proposition.
Ces pièces en festival d’art singulier ont besoin de vivre, de faire comme une population, d’être mises en scène.
Un singulier à mon sens est un constructeur d’univers.
Il ne peut pas présenter ses œuvres désolidarisées les unes des autres comme si c’était un cake coupé en tranches.
Ne peut-on imaginer de mettre cela en foule, ou en promeneurs par petits groupes?

10.7.08

 

Le catalogue du festival est chez l'imprimeur!

Le Festival International d'Art Singulier à Aubagne 10 ème édition.
Le catalogue est chez l'imprimeur.
Nous pensons qu'il sera beau.
Quelle histoire!
C'est à la fois un moment de grand bonheur avec les images merveilleuses de tous les artistes et le stress, à la recherche de tous les documents.
Il faut apprendre à connaître et reconnaître tout un chacun, à répondre à toutes les demandes.
Il faut se battre et se débattre pour avoir les images de haute définition.
rechercher tous les éléments manquants.
Au bout de tous ces jours on connaît si bien tout le monde que l'on est potentiellement riches des informations nécessaires pour pouvoir envisager les emplacements de chacun dans la salle d'exposition, et de l'espace qui va être attribué.
L'espace au sol est plus large que le mural.
D'autre part, il est indispensable de meubler suffisamment les allées, pour ne pas nous retrouver dans une installation muséale qui irait à l'encontre d'un festival d'art singulier.
En même temps il faut envisager l'espace mural du fond de la salle comme notre arc de triomphe.
Il faut penser à mille petites choses.
Plusieurs artistes ont des spécificités qu'il faut envisager et préparer.
Nous devons penser à garder notre qualité de choix par rapport à "notre enseigne": art singulier! à notre autre détermination: "international".
Tout en tenant compte de la marche du temps et des donnes nouvelles.
En général c'est au moment du vernissage qu'il nous arrive de nous dire: C'est gagné, encore une fois! On l'a fait!
Alors: un peu voir?!

7.7.08

 

 

Des nouvelles de Donna notre amie du Canada.

HI DANIELLE:

I have sent the work on June 27 so it should arrive very soon to you.

Yes, our artist hands and eyes allow us to make and unmake the world.
We are light on the world, we entertain ourselves, we don't fill our
homes with unnecessary products and we are respectful and appreciative
of nature.

What we leave behind us is beautiful.

I AM SO HAPPY TO BE YOUR FRIEND DANIELLE

6.7.08

 

C'était bien.

C'était bien cette rencontre dans la remise cet après-midi.
C'était bien parce que mon interlocuteur, se posait "LA QUESTION" à l'envers, je veux dire par l'extérieur, alors que je suis censée me la poser à l'endroit et par l'intérieur.
Il disait s'être demandé pourquoi jusque sur les tuiles?........
Qu'est-ce qui pousse quelqu'un à aller si loin on dira dans une sorte d'excés.
La folie?.....................
Ma réponse est non!
Je serai plutôt tentée de penser à une construction, tout aussi bien qu'une quête que l'on préssent sans avoir le dévoilement absolu, et surtout sans savoir si l'on est vraiment le Maître du jeu.
A la fois on est certtain de sa destination, le hasard n'y est pour rien.
On se trouve sur un sorte de parcours initiatique, qui une fois entamé ne peut s'arrêter.
Je l'ai dit déjà, j'ai des pistes de réponses, des propositions mais pas vraiment LA REPONSE.
De toute façon, cela fait partie de ce que je nomme ORGANuGAMME.

 

Collection Chave

photo Marie barral

5.7.08

 

Un "JACQUI" première époque!


photo Marie Barral

Retrouvé à la Galerie Chave à Vence ce tableau conservé en ce lieu depuis 1971 ou 12 avait fait partie d'une acquisition de Alphonse Chave.
Merci à Monsieur Chave d'avoir bien voulu me le montrer.

 

Et si vous adoptiez Ursule............

Cela fait partie de mes utopies et de mes suggestions................
Et si, Anne, Michèle, Pascal, vous adoptiez Ursule, pour le jardin et que nous lui fassions un entourement de petits personnages durant le work shop.
Si je veux avoir un jour une plaque sur ma maison natale il faut que je m'en donne la peine!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Bon été!
danielle.

 

4.7.08

 

L'expérience avec Dominique est entrée en phase active.

L'expérience avec Dominique est entrée en phase active.
Cela fonctionne dans le plaisir, sauf que nous allons vers une collaboration tout au moins en ce qui concerne les phases techniques, plus que vers chacune sa fabrication comme je l'avais imaginé, je l'avoue pour me préserver de toute intrusion.
N'ayant plus de MX+ pour quelques jours et ne voulant pas stopper le rythme des mises en couleur j'avais décidé que nous allions reprendre les préparation des couleurs comme Pierre Architta m'en avait laissé la recette.
Nous avons donc fait cela ensemble Domi et moi, partageant en accord les mélanges de couleurs pour obtenir un rouge qui je l'espère sera superbe et les adjuvents et liants avec un choix de préparation dont je m'abstiendrai de divulguer la recette exacte de telle façon qu'il puisse nous rester quelque chose à dire ensuite, lorsque nous aurons définitivement établi que le travail à deux à ce niveau est agréable.
Il faudra toutefois privilègier les fabrications d'éléments subsidiaires afin que nous en ayons stock, lorsqu'une nécéssité de montage se fera jour.
Malheureusement le four nous fait encore misère et a refusé obstinément de monter jusqu'aux 1265° nécéssaires à la cuisson haute température.
Mais comme il ne manquait que 20° peut-être lorsque je vais ouvrir la porte la cuisson ce sera éffectuée quand même!
Nous avons reçu à l'atelier mes amis Ruth et David venus depuis l'Orégon USA, pour me rendre visite à l'occasion de leur vacances en France. I was enjoy!
Et me semble-t-il, ils sont allés à Nice voir mon exposition qui, je le rappelle se tient au Musée International d'Art Naïf Anatole Jacovsky, jusqu'au 3 novembre 2008.
Je suis actuellement focalisée sur la préparation du catalogue du festival international d'Art Singulier à Aubagne qui se déroulera du 26 juillet 2008 au 24 août.
J'ai sans doute du mal à faire passer le message qui me paraît essentiel( même si les efforts consentis sont réels sympathiques et importants):
J'ai toujours privilègié la réalisation du catalogue en matière de dépenses aux frais nécéssités par la communication.
Je pense que seul reste le catalogue.......... Que c'est le seul salaire véritable des artistes, qui donnent tout.
Une manifestation de ce type est certes porteuse de communication, de bénéfice touristique et culturel pour une cité, mais l'enjeu et la portée du catalogue sont de longue durée, pas le reste qui s'éfface tout de suite après.
Je suis heureuse par ailleurs de l'effort particulier qui est consenti pour accueillir Mario Del Curto le Grand Photographe par excellence de l'Art Brut et des environnements d'Art Brut.
D'abord parce qu'il fournit un effort remarquable en la matière.
Ensuite parce que la culture de cette vision anarchitecturale n'est pas assimilée
généralement et en particulier ici par tous.
Ce qui d'ailleurs n'est pas pour me déplaire.
Mais à partir du moment où les gens n'ont pas accès à cet abécédaire-là, il est
difficile de leur faire accepter et "la Maison de celle qui peint" et l'idée que "celle qui peint", puisse se mettre à oeuvrer en céramique ( spécialité régionale traditionnelle) et proposer de réaliser un colossal d'Art Brut sur la façade de la gare!
A suivre.

 

 

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