31.10.09

 










Les "sobres" sortent très sympathiques, dommage ces histoires de branchements électriques qui retardent la production des cuissons.
























30.10.09

 
Je ferai l'essai demain matin, et nous verrons!
Je n'en dis pas plus.

 
En arrivant ce matin tous les fours avaient subi la panne.
Sur l'installation actuelle semble-t-il nous ne pouvons brancher qu'un seule four à la fois.
Je comprends, mais en même temps, je m'enlève l'âme et le corps pour tenir le rythme prévu et souhaité.
Mais ces pannes accumulées font de la prise de retard.
Le four bleu, lui, fait des cuissons absolument merveilleuses.
Je pense que le four habituel marque 1265° mais ne les atteint pas tout à fait,; comme il a besoin de chauffer à 1020° en basse température, pour réussir l'émaillage qui de"vrait fonctionner à 980°.Qui, des céramistes viendra me donner les éléments au sujet des feuilles de carbone que l'on peut mettre en doublage intérieur des oeuvres pour les armer?
J'ai réalisé au modelage 6 carreaux de 0,40 x 0,40 ce matin soit 1m(2)!
Cela ira bien car bien que en harmonie de couleurs tous, blancs et bleus, il ne s'en trouve pas un le même.

29.10.09

 
Et mon manteau de printemps dit le manteau de Jeannette


















Manteau réalisé en 1992! Je l'ai porté dans Paris et j'avais eu beaucoup de sucès dans la rue!










Vêtue de cette robe-là, de ma fabrication, j'avais descendu un escalier à la télé, commen les Joséphine Baker...... J'étais fière de cet exploit, même si ma prestation s'était terminée par mon élimination!














L’autre,
N’est pas l’AUTRE !
Qui est l’autre ?
Il est le passant autrement,
Le regard à l’envers,
Rétrospectif,
Intimiste,
Le voyageur,
L’initié enregistré,
Gravé.
La pochette surprise,
Pour les heures grises,
Des grandes monotonies,
Qui à force,
Effacent doucement les accents gravés des lettres,
Les histoires d’Ô si,
et les aigus aigres-doux !
ré fa la, ré fa la, ré fa la, fa la fa ré






Ma série de carreaux assiettes continue, avance!
Je rêve d'en avoir une vingtaine, pour pouvoir essayer ce que j'envisage.
Ce matin, j'en ai fabriqué 6, de 0,40 x 0,40 cela fait une belle surface carrée.





Une partie des photos des oeuvres que je propose pour le festival "INSITA"
Pour réaliser une broderie comme celle -ci, il faut trois ans!




























la mariée de Baltimore

















Mes poupées brodées










Surlesgrillesongrillejegroisalorsj'veuxgasgriller!.

28.10.09

 


première cuisson haute température dans le four de l'asso des amis.






Première de mes assietes bleue-blanches pour les retours;







Dommage la cuisson a été interropmpue par une panne, il faudra recommencer..........




 

le message de Lucetta Frisa

chère Danielle, l'année passée j'ai visité votre superbe Maison et j'en suis restée ravie. Je pense souvent à vous et à votre travail inoubliable. A' quel point se trouve-t-il celui de la Gare?
Pour l'année prochaine j'envisage de revenir chez vous pour connaître vos nouveaux travaux. J'habite à Gênes, donc...
Moi, je suis poète et je continue à écrire...C'est comme peindre(plus ou moin)...
bien amicalement
lucetta frisa
-----------

Réponse de danielle.

Chère lucetta.

Je suis très heureuse d'avoir de vos nouvelles et de pouvoir vous dire que j'avais lu et apprécié votre long écrit sur notre rencontre l'anée passée.
Je vous en remercie.
Je vous reverrai avec grand plaisir.
Je continue la réalisation du "colossal d'art brut.
Il semble que nous nous dirigeons vers une gare "danielle jacqui" qui ne sera pas la "gare SNCF", et je le regrette car le message était fort, mais je ne suis pas décideur et je considère que le fait de pouvoir faire la réalisation est déjà considérable..
Reste que, il faut déterminer l'emplacement nouveau.
Je connais le périmètre qui m'est proposé, il s'agira de savoir si mon choix sera agréé par les décideurs.
Je ne veux pas être excentrée!
Il m'est proposé un montage sur grilles qui me fait beaucoup hésité car dans mon esprit, "le colossal était une construction en mode opératoire "art brut".
Je suis très seule,et j'ai nécessité de m'entourer d'avis,
de consulter des architectes, et femmes ou hommes de l'art, capables de s'adapter à une anarchitecte de mon genre.
et aussi d'éssayer, d'appréhender divers avis, afin de me faire une opinion.
J'eusse aimé pouvoir voyager utile et voir de mes yeux certaines constructions dans le genre, mais je suis trop absorbée et pressée dans ma réalisation pour pouvoir le faire. Il faut donc que je me fie au regard et au savoir de quelques autres.

Je vous salue, très chère, et Claudia aussi.
Bien amicalement.
danielle.

 

La « ramassaïerie !

La « ramassaïerie »
La maison, non loin de chez moi, était meublée très modestement.
Finalement, assez vide, comme si elle avait déjà été débarrassée.
Il en était souvent ainsi, j’étais là, plus pour nettoyer les restes que pour faire une belle et bonne affaire.
Mais il ne fallait jamais rien négliger, car les choix des personnes n’étaient pas forcément judicieux, et je pouvais trouver provende, tout au moins pour mes accumulations et utilisations artistiques en cela aussi !
J’avais pris quelque plaisir à trouver sur, les étagères, des tasses et sous-tasses Sicard, caractéristiques des années 50 ici.
Un joli modèle d’un jaune orangé très agréable aux formes boursoufflées, avec un parement d’olives si je me souviens bien.
Mais il n’y avait rien de transcendant, capable de faire palpiter le cœur d’un brocanteur.
La curiosité résidait dans la baraque qui se trouvait sur le côté, dans le jardin.
C’était un amoncellement furieux et inextricable, de tout !
Cet homme avait conservé le moindre couvercle de yaourt d’un côté, et les pots de l’autre, la moindre capsule de bouteille, les bouteilles de bière et autres, les bouchons de liège, tout ce qui était répétitif et commun, la liste du contenu de cet amoncellement était impossible à réaliser, tant il y en avait.
Les choses étaient réunies entre elles.
C’était un entassement sans explications si ce n’est très probablement l’expression d’une manie qui remontait à la dernière guerre où la peur de manquer avait ainsi généré ce type de comportement. ‘Interprétation personnelle’.
Je n’ai pas fouillé cet endroit car il y avait des rats, des rats tout blancs, qui prenait la fuite et m’ont fait fuir, dès que l’on tentait de regarder d’un peu plus prés, et j’avais renoncé.
Je regrette encore de n’être pas allée plus loin dans cette exploration, et de n’avoir pas pris des clichés.
Je n’étais pas encore assez au fait, de l’intérêt de ces expériences.
Chaque fois que je passe devant ce lieu, je me demande si les nouveaux occupants ont débarrassé cette baraque ou bien si cela est resté.
Si le fait d’entasser de la sorte peut être comparé à de la collectionnite, je veux bien, mais en l’occurrence, il n’y avait là aucune intention artistique ou spéculative, très souvent les adjuvants du collectionneur.
J’ai la connaissance d’un certain nombre de collections véritables.
Des collections bâtardes, constituées de bric et de broc, sans unicité ni démarche scientifique et d’autres et en tout genre particulièrement ordonnées et réfléchies.
Je peux donc en toute connaissance de cause établir une différence entre un ramassage et une collection.
Le deuxième exemple en la matière, fut l’appartement d’un ancien météorologiste de marine.
Il avait conservé toutes ses cartes de toute sa carrière qui avait dû être longue.
L’appartement en regorgeait à ce point, qu’à notre sens il fallait au moins une semi-remorque pour le débarrasser.
A mon idée, ce genre de comportement tient du compulsif.
Je pourrais parler aussi de cette sorte de chambre de bonne à Marseille où était entassée tout le fond de magasin d’une ancienne papeterie.
Mais je pense qu’il s’agissait d’une accumulation « débarrassatoire », plus que d’autre chose. Notre regretté et respecté ami, R, constituait pour moi également une expérience.
Ici, l’histoire se complique car R, en plus de son immuable casquette en coiffait plusieurs.
Il était à la fois artiste, « ramasseur », et collectionneur à plusieurs titres.
Je crois savoir qu’il avait un vrai faible pour « sa décharge », qu’il considérait comme partie prenante de son art..
Il y avait non loin de chez lui, une décharge, qu’il prenait disait-il un plaisir presque quotidien à fréquenter, pour y opérer son ramassage.
Il avait ainsi constitué un véritable entassement de bouts de bois de tout gabarit, de planches, de grillage et bouts de fil de fer, de cordes………..J’en passe !
C’était sans doute devenu compulsif et passionnel, c’était aussi un comportement issu des anciennes générations et du temps de la guerre, mais pas seulement, puisqu’il est évident que l’artiste et surtout l’artiste singulier utilise souvent les moyens du bord, pour réaliser ses créations.
Sauf que, il me paraît anormal, d’en faire une règle absolue, et qu’il ne saurait y avoir d’interdit à utiliser des matériaux nobles, voir précieux, si notre désir, ou, et, l’occasion nous en sont donnés.
Ce qui n’empêchait pas R d’être devenu son propre collectionneur.
Mais si cet immense et impressionnant surajouté d’œuvres était exposé dans sa maison, avec d’ailleurs une sorte de volonté muséale, il me semble que le but en était plus une histoire de volonté de conservation à désir pérenne.
Sa construction propre, au travers de la construction du site qui était le sien.
Cet édifice véritable, qui faisait de cet homme à l’apparence « bonhomme » un érudit de base sur bien des points.
Tant et si bien que si enlevant une œuvre il restait un trou sur le mur à la place, cela pouvait lui sembler intolérable.
Cela par ailleurs ne l’empêchait pas d’avoir constitué lui aussi j’imagine « sa modeste collection », par le biais des rencontres et des échanges entre artiste.
C’est ainsi que nous avons fait des échanges plusieurs fois.
(Je ferai ici une parenthèse sur les échanges bien que cela ne soit pas forcément le sujet.
L’échange entre artiste est généralement un acte de générosité certes mais une sacralisation de l’autre.
Si j’échange, c’est que quelque part je t’estime ou que j’ai de l’admiration pour ton travail.
C’est un acte d’amour ou d’amitié.)
Il avait eu le goût aussi, de collectionner tout autre chose, qui de toute façon avait un lien évident avec le fil de sa dynamique artistique.
C’était d’œuvre en œuvre le fil d’Ariane qui conduisait sa traversée de l’existence.
C’était existentiel !
Je pense que ce fut l’un des points principaux qui pouvait rapprocher nos démarches.
Je reviendrai sur ces types de rencontres et ces accumulations des œuvres d’artistes que j’ai pu connaître et fréquenter ultérieurement, car c’est un sujet qui me passionne, et ces femmes et hommes méritent que je les salue au passage.
Ma troisième expérience en la matière, fut l’appartement d’un ancien météorologiste de marine.
Il avait conservé toutes ses cartes de toute sa carrière qui avait dû être longue.
L’appartement en regorgeait à ce point, qu’à notre sens il fallait au moins une semi-remorque pour le débarrasser.
Pour ce qui me concerne, j’ai d’abord ramassé par métier.
On ramasse par métier lorsque l’on prend les choses en petit brocanteur à petits moyens, parce que faute de mieux, il faut faire feu de tout bois.
Et on gagne sa vie un sou par un sou.
Si au lieu d’être un ramasseur, on est un collecteur, on est beaucoup plus judicieux.
On procède avec méthode.
On sélectionne, on se restreint aux mises de fonds certaines, assurées de leur valeur, et de l’opportunité rapide de clientèle.
On évite ainsi logiquement le problème de l’entassement en faisant des rotations rapides.
Je m’étais vite mise à réutiliser l’invendable, le touffu, l’impossible pari!
Je m’étais heurtée à la cherté des fournitures en peinture et en fils, et j’avais notamment accumulé avec voracité, tout ce qui était fond de mercerie.
C’est ainsi que notamment, j’avais fait un énorme ramassage de boutons, voir de perles, de dentelles et de billes.
J’ai appris à développé des collections, car ce métier vous prédispose à la chose, mais surtout, j’ai vite su me défaire de cette particularité. Refuser l’appropriation d’objets artistiques ou manufacturés au motif, que j’étais capable de fabriquer moi-même la plupart de mes rêves.
Si je considère les pièces de « ma collection » (mes œuvres) une à une, j’aime cela car chaque œuvre a une histoire et aussi une aventure.
Si l’on m’enlève une œuvre on ôte un morceau de ma vie !
C’est l’une des raisons pour laquelle j’ai horreur de cette manie, qu’ont les gens de vouloir planter dans leurs parutions des biographies.
D’abord parce qu’ils le font succinctement en ramassant des bribes le plus souvent erronées, ensuite parce qu’ils mettent en avant des morceaux de vie moins intéressants que d’autres aux yeux de l’artiste.
Pour un regard extérieur sur mes œuvres, le jugement est esthétique ou émotif, pour moi, les œuvres peintes notamment, se différencient par leur motivation, les heurs et malheurs de leurs créations, et les aventures qu’elles ont vécues ou suscitées.……. Date de création, matériaux utilisés, dans quel contexte ; expositions, transportations, expéditions, succès ou désagréments.
Chaque œuvre est une histoire et même plusieurs histoires dans l’une, et chaque œuvre a son histoire.
Tout inventaire qui ne s’attarderait pas sur ces points ne pourrait être considéré que comme un descriptif.
Mon aventure artistique fut longue.
J’ai le sentiment d’arriver à une sorte de saturation.
Ma maison qui me fut comme un manteau protecteur et salvateur pendant longtemps, me pèse, m’oppresse.
J’ai réalisé quelque chose, et ce fut bien ! Je ne veux pas jouer un rôle.
J’ai envie d’un ailleurs.
J.C.C. m’a dit que j’étais en train, de construire mon tombeau.
J’espère qu’il n’en n’est rien !
Je ne veux pas de tombeau.
Mais je rêve d’une Île nouvelle à découvrir.
Un faire nouveau, sur un chemin buissonnier.
Un vrai recommencement.
Une fois, dans une émission de télévision à laquelle je participais et qui avait absolument voulu faire de moi, une excentrique au mauvais sens du terme, une psychologue avait dit, que ce genre de comportement, conduisait le plus souvent, à la solitude et au désespoir.
Je refuse cette appréciation pour ce qui me concerne.
Pour éviter l’écueil, il faut savoir tourner la page, et se refaire autrement, voir ailleurs.
Mais sait-on jamais, peut-être suis-je une tricheuse, une trompe la fin prochaine!

26.10.09

 

journée de la brocante au marché de gros.

J'ai ouvert l'atelier au marché de gros hier, journée mensuelle des brocanteurs.
Un parfait chez moi.
J'adore et j'ai adoré parce que j'ai pu faire des rencontres sensationnelles.
Je suis à la fois en retrait et en même temps la porte ouverte suggère que, qui veut entrer le peut.
Discussion très sympathique avec Monsieur l'Expert.
Arrivée de mon copain le Doreur sur cadres, qui m'a proposé de déposer en main propre un dossier concernant la gare à QUI, il est nécessaire de le communiquer.
Ce n'est pas très protocolaire, j'en conviens.
Mais je ne fonctionne pas au protocole. Je ne sais pas faire!
J'ai marché au feelling et accepté.
Mon copain le doreur est un ami de longue date.
Il se souvient entre autre "de quand, je réalisais la "mariée qui n'a jamais existé, avec ma toile de jute, sur le trottoir de Carnoux en plein marché de la brocante.
Cela fait un bail puisque j'ai présenté cette robe terminée au "salon de la curiosité" à la Foire de Marseille en 1986.
Mon copain le Doreur quand il parle, c'est brut, c'est total, une expression de parfaite sincérité. Il est une force souriante et vitale.
Je lui fais confiance il saura trouver les mots mieux que quiconque!
Rencontré des gens tous très avenants, enthousiastes et cela m'a redonné un peu de souffle optimiste.
Enfin, terminé la matinée dans une rencontre avec un architecte enthousiasmé, avec lequel, j'ai pu dialoguer longuement sur les options de montage, et qui a confirmé les premières indications reçues par moi, précedemment.
Je m'informe, c'est mon droit le plus absolu.
Pour autant je ne me prends pas pour un décideur, je sais rester à ma place.
Mais je vais devoir décider du positionnement et de la mise en scène "du colossal" et pour cela mon information des possibilités et contraintes technIques sont incontournables. Il faut bien s'en persuader.
Au début, je m'étais assurée, lors de rencontres avec notamment des ingénieurs ou architectes, que cette installation était réalisable.
Tout est réalisable m'avait-on répondu.
Je me suis donc absolument concentrée sur ce que nous appelerons ....."ma décharge"
On sait que pas mal d'artistes ont besoin d'une "décharge" ou entassement de matériaux divers dans lesquels ils vont pouvoir glaner les éléments constitutifs de leur oeuvre.
Ce sont par exemple les cailloux, pour le Facteur Cheval, ou ma dynamique "culture broc" d'entassement de matériaux divers, allant des perles, en passant par les tombées de carrelage ou autres bouts de tissus etc..
Sauf, qu'en l'occurence, "ma décharge" est entièrement constituée par la constitution d'un entassement d'oeuvres en totalité réalisées par moi-même, et que d'une façon générale même si je n'ai pas bénéficié d'un croquis bien fait de la "gare", mon travail s'est construit, en n'en perdant jamais l'optique.
Et puis à midi, je suis rentrée, et le brocanteur devant ma vitrine, m'a dit aurevoir.
Il avait un espace de meubles en bois blanc ciré.
Il était désespéré, et m'a confié, n'avoir pas fait une seule vente de la matinée.
J'ai regardé son espace et je me suis dit, qu'il devrait se diversifier.
Lorsque j'étais brocanteur, je savais qu'il fallait toujours prévoir la défaite de son option principale, et tenter d'autres solutions d'apport pour ne pas perdre sa journée.
Ils l'ont difficile mes amis brocanteurs.
franchement, une journée comme cela, le déballage, l'attente du client, le remballage et si cela se trouve le débarras du camion en arrivant........ si tu ne fais pas une flèche, c'est désespérant!
Mes bois blancs, je les décorais pour qu'on les voit.
Et il m'est arrivé plus d'une fois que le meuble ou la malle étant repéré, on me demande si on pouvait décaper le décor!
Et savez-vous, je disais oui, et j'ajoutais la recette pour ce faire!
je proposais même de le faire moi-même!
En ces cas-là, l'urgence c'est de vendre, de ne pas avoir fait chou blanc!
Et puis aussi, j'ai aperçu,l'un de mes anciens confrères.
Nous avions nos stands dos à dos en ces temps anciens.
Je l'ai vu vieilli, voûté, triste, toujours là, alors qu'il devrait certainement être au repos.
J'en ai aperçu d'autres aussi!
Je les porte dans mon coeur.
Je ne pense pas que cela puisse les aider, mais rien qu'un petit peu en parler, exprimer les choses, cela compte!
Je me sens si concernée, si solidaire!
Servez-vous de mon atelier pour faire une communication, entre autre qui leur amène du monde.
Faites des animations ce jour-là. qui leur corresponde. Merci.
Merci!
Parce que eux, ils sont dans leur quotidien, il est bon que l'on ouvre le regard sur eux.
Ce local du marché de gros, ils contribuent, ils ont contribué à sa pérénnité.
Il faut les aimer, il faut leur dire qu'on les aime.

25.10.09

 

réponse de danielle.

Le radicalisme est toujours dangereux, car on risque à trop s’y prendre de se tromper.
Le principe de l’élimination, me fait toujours peur.
N’ai-je pas été éliminée des concours de peinture pour amateurs qui sévissaient dans tous les villages alentour, autrefois, entre les mains des petits maîtres provençaux post-post impressionnistes, pas toujours mais le plus souvent des peint-« raillons » plus qu’autre chose, qui se prenaient pour le nombril du monde, encouragés par des délégués à la culture qui croyaient favoriser la culture du plus grand nombre, alors qu’ils avaient en fait une démarche quelque part, populiste.
Cependant Isabelle et moi, aimions nous délecter dans ces expositions, des trouvailles de ce que nous appelions « nul HIE » et nous souffrions de ces éliminations, car elles nous privaient le plus souvent de nos provendes délicieuses, de ratés des plus intéressants, ou des œuvres tout à fait inventives contraires à l’esprit académique des « jurés ».
C’est la raison pour laquelle, je préconise, pour notre festival, une installation singulière, choix du comité artistique de la Compagnie d’art singulier en Méditerranée, (choix et pas jury) et un large engagement sur une possibilité d’ouverture à un plus grand nombre, sous la forme par exemple d’un marché de la création, capable de satisfaire tout un chacun et au public de confirmer corriger ou infirmer les choix du Comité Artistique.
Cela aurait pour mérite de satisfaire aussi, les demandes de celles et ceux qui exposaient déjà chez nous l’année précédente et sont désireux de revenir, tandis que le festival en propre s’il veut perdurer doit être lui aussi inventif, découvreur et pas répétitif.
Mais je dois dire qu’Isabelle a raison.
Il y a trop de « subterfugeurs ».
Certes d’aucuns sont inconscients de leurs subterfuges, mais pas tous………..Il y a beaucoup de non innocents qui pratiquent l’amalgame, tout en croyant que l’on ne s’en rend pas compte.
L’art singulier par essence est inventif, introspectif, sincère.
Cela devient le malaise et les difficultés sociales aidant, la manne de Pandore dans laquelle chacun espère pouvoir s’engouffrer.
Or, l’art singulier n’avait pas la spécialité d’être commercial, à son origine!
Danielle JacqUI

 

le courrier de Marie

je lis ton blog....très très bien dit Isabelle
je suis à fond daccord

bises Danielle
marie yours

Je sais bien que tu as d'autres préoccupations
j'aurais quand même bien voulu savoir ce que tu penses de mes mémères en laine dont j'ai envoyé la photo en pièce jointe et que je n'ai pas encore sorties ..montrées

ici il pleut il peut...
http://le.blog.de.marie.free.fr

24.10.09

 

le courrier d'Isabelle S.

Vu, de mes yeux, vu, un spectacle, oui, un spectacle incroyable.
Pas de mots pour exprimer ma stupeur, mon admiration, devant les pièces d’une création monumentale.
Des centaines de sculptures en céramique.
Formes, couleurs : fascinantes.
Un monde qui laisse « médusé ».
Derrière cette exubérance, cette profusion, cette explosion, il y a un fil conducteur, un but, une pensée qui modèle sa voie.
La dame pourtant, ne nous a pas privés de chocs esthétiques, mais là, c’est le comble !!
Sur le coup d’une si forte émotion, j’ai pensé au Festival d’Art singulier, créé par la dame et dirigé par elle.
Alors je crie : halte aux imposteurs !
Marre des copieurs pasticheurs, pseudos singularissimes, marre des bricoliers de n’importe quoi sous couvert d’étrangeté !!
Je m’insurge contre eux et appelle les vrais, les purs et durs.
Mais comment différencier les vrais des faux.
Pas facile : les faux sont fortiches !
Je propose une campagne de dépistage.
Par exemple : deux artistes peignent un arbre le pseudo sait très bien le faire, de travers, bancal, mal torché comme un qui ne sait pas faire. Mais ce n’est qu’un arbre, comme vous et moi.
Le « vrai », fait un arbre, de travers, bancal, mal torché, mais son arbre, le sien, a ses racines dans ses tripes, il a une voix, un langage qui est la signature.
C’est comme s’il s’agissait d’une question d’oreille pour voir.
Alors, encore, marre des amalgames qu’on veut nous faire avaler : le joli émouvant, le décoratif, insolite, l’horrible pour être horrible, le dérangeant pour être dérangeant. Çà suffit.
D’ailleurs le sens du festival, c’est de donner leur chance, de tirer de l’ombre, ceux qui œuvrent contre vents et marées, n’écoutant que leur voix intérieure.
S’il y a peu d’élus, c’est qu’il y en a peu. Les murs d’exposition n’ont pas vocation d’être couverts, mais bien couverts.
On veut des vrais, il n’y a que çà de vrai.
Puisse le prochain festival le montrer haut et vrai.
Isabelle.

 

images des dernières en cours jour d'atelier du samedi 24 octobre 2009









23.10.09

 

journal quotidien.


image Bernard Consoloni. Une partie du monumental de l'amour.

J'ai travaillé tout le jour.......
En silence.
Et dans la pénombre en fin d'après-midi, puisqu'il a été nécessaire de couper le courant, pour que les électriciens installent le différenciel qui sépare les consommations fours et circuit général de l'atelier.
J'ai réalisé une grande pièce de 1,30 de long en 4 morceaux ex 0,60 de large en volume.
Cela fait presque 1m2,50.
Le problème si l'on veut mesurer cela au rendement, c'est qu'il faut ensuite compter un temps de séchage un temps long pour l'opération de mise en couleur et d'émaillage et encore plus long pour les cuissons successives, ce qui fait qu'en divisant tout cela, on n'arrive quand même pas à 1/2m2 par jour!
Je n'ai rien mangé, en dehors des sucreries, je n'ai plus envie de rien.
J'ai toujours le weather very under.
Je suis vraiment en difficulté, et je ne sais pas comment m'en sortir.
Pourtant mon mot de passe est passé!
Je l'ai laissé passer!
Le hall du marché de gros, avait été grandement nettoyé et inondé, ce qui rendait le lieu encore plus humide.
J'ai dû me couvrir le cou à cause de mon arthrose.
Je travaille comme une machine, comme si je ne savais plus rien faire d'autre.
Avec le troisième four, "cela débite".
Danielle J est passée me voir, merci à elle.
Elle m'a montré ses derniers dessins et peintures.
Elle obtient de très belles couleurs.
André est venu me dire bonjour aussi.
A midi Alby est venu le temps d'une bise. Il a fait une réflexion absurde, lui, que je n'avais pas vu depuis des lunes, qui prouve s'il en était besoin, que les rumeurs ici, vont bon train; et que si je n'y prend garde, elles vont me consumer!
Il n'est pas difficile de travailler avec moi, pour peu que l'on marche sur la ligne droite!
Mais comme tout le monde biaise, cela fait de la géométrie imparfaite, et en dehors du fait que je travaille et assure ma tâche quotidienne sans faillir, je ne peux rien faire d'autre que de rester sur ma ligne marginale!
Le vernissage à la galerie Blanche, à Nice, sera le 13 novembre.
Il faut que je prenne les photos des textiles pour l'exposition à Bratislava.

 



Je voulais terminer cette grande pièce-là, j'ai insisté, j'ai forcé.
J'ai dû racler la terre par en-dessous, la faire glisser voir l'extraire.
Je voulais fabriquer la succession des trois pièces, et de leurs terrasses d'appui..
Lorsque noue sommes rentrés j'avais de brillances qui circulaient devant mes yeux et pour un peu je ne voyais plus rien.
Puis au bout d'un moment de repos, tout est rentré dans l'ordre.
Je tiens bien l'effort physique, mais le problème, le dosage incontouranble, ce sont les yeux.
nous sommes obligés de retourner cet aprés-midi, pour accueillir l'électricien qui vient améliorer les différenciels, afin de nous éviter les pannes de courant qui bloquent notre rideau d'entrée le matin, dérangent tout le monde et me retardent.
Et cela me plaît, car je vais pouvoir rajouter quelque chose auquel j'ai songé.





Tu voudrais comprendre Marie.
Sûr, parfois c'est sybillin........
40 ans d'une certaine culture de terrain, cela me s'improvise pas.
Il faut pédaler derrière, pour pénétrer toutes les arcanes.
Dois-je laisser dire que ma maison est un "atelier d'artiste"?
A mon sens même si cette appellation renferme une part de vérité, elle me semble réductrice.
C'est bien plus que cela.
Ou bien alors j'ai perdu mon temps!
Sur la fin de mon parcours, dois-je me laisser réduire?
Alors que ma maison est représentée comme outsider art environnement internationalement.................
Ou ceux qui écrivent et publient cela ne sont pas au fait, ou ceux qui ont choisi de me reconnaître ont fait des erreurs, ou il y a intention de me décaler, de me minorer.
Un moment je me tais, et puis je me dis qu'il faut relever la tête.
honnit soit qui mal y pense, mais je ne suis pas faite du bois dont on fait les flûtes.
Dire que ma maison est une maison décorée, alors que de maints endroits d'aucuns pensent qu'il faut "la classer".
Le mot décoration est impropre à ma démarche.
Ma maison, mes activités, mes prises de positions, engagements, mon intervention artistique propre, tout cela ne fonctionne pas avec "maison décorée".

C'est réducteur et cela m'offense.
et si je le pense, je le dis..

Comme dit le copain de Claire: un blog, c'est fait pour s'exprimer, pour hurler, pour vomir si l'on en éprouve la nécéssité.
S'il n'en n'est pas ainsi, où en est l'intérêt?

22.10.09

 




Je fabriquais des carreaux et des frises de jointement depuis plusieurs jours.
Utile, nécessaire,mais un peu trop simple, lassant...........
aujourd'hui, je me suis offert une récréation......Un volume.
Je pense fortement à mon couple de mariés.
Ah! cela ce sera je l'espère une surprise.

 


Ce prémontage et sa photographie permet de tout vérifier.
Par exemple je me rends compte qu'entre les deux pièces supérieures, il me faut réaliser une sorte de terrasse émaillée des deux côtés.
J'ai souvent expliqué que ce travail est à la fois physique et cérébral.
Il faut avoir le cerveau en gymnastique tout le temps.
Il faut s'endormir en y songeant et se réveiller en continuant.


Copiez moi cent fois danielle est ridicule...danielle est ridicule......danielle va mal ce soir....danielle est ridicule..........danielle doute de tout danielle va mal ce soir.danielle est ridicule.riidicule.ridicule.
mais non, c'est normal.......En ces circonstances, n'est pas ridicule qui veut, est seulement qui peut.
qui peut quoi, qui peut quand, qui peut où.
Et travailler, et inventer, et contruire, et réfléchir!















Le monumental de l'amour revient, grâce à la collaboration généreuse de Arnaud qui revient sur mon archivage d'antan de façon s'il se peut, plus précise et à la meilleure des échelles pour mettre l'ensemble de la répertoriation à l'unisson de mesures.
Pesée des pièces une à une.
Mon esprit travaille autour de cela en prévision de la présentation d'une proposition.
J'évolue vers l'idée d'un regroupage de trois ouvertures de portes en un grand arche à forme excentrique, qui permettrait de ne pas bloquer le paysage.
Sans avoir décidé toutefois, si l'arche serait au milieu ou bien si au contraire, pour éviter tout effet de symétrie il ne serait pas déporté d'un côté ou de l'autre.
Par contre les ouvertures de portes ........et de fenêtres, pourraient être occupées ou non comme des niches sur les quelles reposeraient des grands volumes. tout en laissant une partie des ouvertures non remplies par l'objet ouvertes, de telle façon que le jour ou la lumière passeraient aussi au travers des espaces restés libres.
Si le monumental de l'amour, était disposé dans une ouverture de porte, il faudrait qu'il puisse tourner sur commande ou à intervalles réguliers.
Je rappelle que cette pièce est réalisée sur toutes ses faces et que donc elle gagnerait à être rendue visible des deux côtés.

 
Je m'étais rendu compte à plusieurs reprises que "cette sorte de dictionnaire, se référençait bizarrement sur un site très documenté certes, mais très partisan, qui utilise bien souvent sa capacité certaine, sans maîtriser ses retenues aigreurs et jalousies personnelles. ce qui lui enlève la crédibilité en tant que référence.
J'avais par ailleurs relevé des classements que je trouvais primaires, voir scolaires, concernant les environnements singuliers, qui étaient pour mon travail très réducteurs, par rapport à la place que m'octroie la reconnaissance internationale, que je reconnais moi-même.
J'en étais devenue, une "maison atelier d'artiste".
Il y a beaucoup de paramètres qui doivent être pris en compte lorsque l'on fait ces sortes de classements comparatifs.
Mon travail est grand angle et s'étale dans maintes directions pour former mon univers, edt mon action..
Et en la matière on ne peut comparer que ce qui est comparable.
C'est ainsi que faisant un tour par là, hier soir, je découvre que ma maison est recalée au titre des maisons décorées.
Je suis désolée, mais ne serait-ce que la façade de ma maison, sans parler du jardin d'hiver ou du jardin tout court, c'est bien autre chose qu'une maison décorée.
Ma façade procède de plain- pied à l'anarchitecture, c'est une oeuvre d'art et pas une décoration.
Mon travail est évolutif, ma compréhension aussi, en autodidacte, ce qui rend les choses intéréssantes.
J'ai fait ce que j'ai pu en la mesure des avantages dont je disposais et pas fait l'impossible.
J'ai dû m'adapter à un lieu déjà construit.
C'est dommage qu'il me faille jouer tous les rôles, et me défendre moi-même.
Qui plus est, cet environnement particulier, érigé en pleine route par une femme seule, dans un contexte pas facile, est porteur de beaucoup d'autres signifiants.
L'honnêteté voudrait qu'une fois quelqu'un s'en intéresse.
Je ne maîtrise pas très bien toutes les subtilités internet et j'ai un peu la frousse chaque fois que je dois faire un click.
J'aimerais bien recevoir un peu d'aide à ce sujet, afin de tenter quelques corrections si possibles, qui laisseraient fuser mon opinion.

21.10.09

 
La déstructurer, telle est mon obsession.
Je ne peux pas seulement bouleverser en à plat ,la décaler, il faut aussi aller en rond de bosses en déformations d'apparence.
En métamorphose!
Il faut que l'on puisse la reconnaître, et qu'en même temps elle soit autre.
Une autre vision.
De telle façon que le cheminement d'un lieu à l'autre soit incontournable.

 
Si les gens qui travaillent autour de moi, s'obstinent à ne pas vouloir m'entendre, lorsque j'exprime une idée, et à ne suivre que les programmes tout prêts qu'ils ont dans leur têtes, impossible d'avancer.
Pour m'accompagner, depuis deux ou trois jours en "concret", le très sympathique et éfficace A. que je remercie pour son aide précieuse, au niveau pour l'instant du dégagement de mon atelier, touche du doigt la réalité.
A manipuler les pièces, on comprend bien la délicatesse de la chose et mes réticences quant à les emmener ailleurs pour être exposées.
Je ne fais pas de l'opposition systématique, quand je dis quelque chose, c'est aue je l'ai mûrement réfléchi.

 

Et puis je vais vous dire!

Lorsque j'avais cinq ou six ans, j'étais une petite pensionnaire dans un établissement qui avait pour nom: centre hélio marin d'Anthéor.
Comme c'était au bord de la mer, la première chose considérée comme indispensable, était d'apprendre à nager.
Le moniteur passait le bras sous le ventre de l'enfant pour le maintenir à surface et lui apprendre les mouvements de la brasse.
Je ne voulais absolument pas que l'on me touche.
Et pour ce faire, je me suis couchée sur le dos dans l'eau et d'un seul coup d'un seul je me suis mise à flotter.
J'ai appris à nager toute seule.

 

Je sais parfaitement jusques et où, je veux bien aller!

Je sais parfaitement, jusques et où je veux bien aller, et à partrir de quand,et où, je préfère installer le "colossal, à l'entrée de mon village.

20.10.09

 

Il s'agit bien de mon inventaire!

On ne peut pas décider d'intervenir sur l'inventaire de mes oeuvres, sans que je sois consultée.
Mais c'est absurde!
C'est absurde parce qu'il s'agît de mon travail.
De mes oeuvres réalisées durant des mois et des mois d'un travail sans fin.
Je connais ces oeuvres une à une, tout aussi bien que leur destination.
Qui peut être plus compétent que moi-même pour inventorier?
L'inventaire procède de l'oeuvre et doit être pratique mais avant tout singulier.
Et aussi, parce que j'ai une conception particulière de réaliser cet inventaire.
J'en veux pour preuve l'inventaire construction que j'avais réalisé aux ATN avec l'aide de Karine.
Les trois inventaires que j'ai réalisé jusqu'ici, pour mon travail, sont: ° l'inventaire et mise en situation, préparant mon exposition en 2002, au Château des Adhémars: centre d'art contemporain.
Mon ami, G-I. alors mon Directeur d'exposition, avait dit, qu'il n'avait jamais vu, une préparation sur papier, pareille!
Lorsque je suis arrivée au Château, alors que nous avions déménagé 600 oeuvres, ma maison, de la cave au grenier, tout ce qui était mobile, tout était si bien répertorié, que les transporteurs-monteurs de l'expo avaient pu poser les oeuvres correspondantes à chacun des murs ou des centres de pièces à leur place.
J'avais précedemment fait une expérience de ce type, lors de ma participation à
l'exposition en 1998, à L'American Visionnary Art à Baltimore "Eros and Error" (curator: John Maizels).
Tout avait été rescensé, déssiné, mesuré.
Les dessins qui devaient être posés sur des tubes en carton dont j'avais donné les diamètres, avaient chacun leur n°, et leur emplacement et leur cordelette d'attache.
Lorsque je suis arrivée, tout avait été exactement installé comme la mise en situation préparée à la maison, (parution dans un reportage maintes fois reproduit sur télé Monte Carlo.)
J'ai conservé ces documents qui demeurent une oeuvre en soi!
Mon troisiéme inventaire est celui que j'ai préparé avant de partir des ATN.
J'avais installé toutes les pièces en montage et en visibilité, je les avais déssinées, mesurées et lettrées et numérotées une à une.
J'ai aussi conservé ce travail qui a permis un archivage photographique et un emballage méthodique et rapide, qui demeure et permet de reconstituer en un délai record toutes les structures prévisionnées.
Mon travail est en art brut, bien qu'il n'en soit pas comme l'avait dit "Michel Thévoz".
C'est un travail pensé, c'est de l'ingénierie, pas du bricolage;
J'ajouterai aussi, que sanns même me rendre compte, je m'étais auto formée à ce type d'expérience durant mes vingt années de métier de brocanteur.
Lorsque l'on procède à une évaluation dans une maison, le particulier qui s'adresse à vous décide de vous demander de tout débarrasser ou seulement une partie.
Si l'on veut que les choses soient claires et sans bavures, il est nécéssaire de procéder à un inventaire qui ne laisse planer aucun doute.





Envie d'abandonner!







Maria katharina




Elle a pour nom 333!








19.10.09

 

échanges de courrier avec Pascale Seguier Rigot

> Cela me plaît toujours autant.
> Êtes-vous une vraie débutante ou bien réussissez-vous à en donner
> l'impression?
> En quelque sorte avez-vous tout compris et réussissez-vous à garder la
> fraîcheur par delà la culture?
> Votre discours, semble me laisser entendre que c'est la deuxième voie.
> Ce qui n'a rien de péjoratif. Je ne suis qu'une artiste parmi tant
> d'autres, et dès que l'on entre dans ce processus de la création, nous
> entrons aussi dans le processus de la réflexion et de l'analyse.
> C'est sans doute pour cela que la culture est encombrante.
> J'aime bien savoir où je suis c'est tout.
> J'espère que nous entrons en amitié.
> Danielle

...Je suis très touchée par votre réponse qui m'honore et me remplis de joie!
Pour vous permettre de me connaître un peu plus précisemment, vous avez raison, je ne suis pas une débutante, j'ai 57 ans et je peins réellement depuis 12 ans, je suis passée par des tas d'ateliers ou j'ai entendu ce que l'on m'apprenais, mais il est vrai que j'ai toujours gardé mon autonomie par rapport aux enseignements....loin d'être une autodidacte j'ai appris les règles classiques, les invariants plastiques mais je sentais bien qu'il y avait quelque chose en moi de "réfractaire" qui voulait s'exprimer et il a fallu de nombreuses années et beaucoup de rencontres pour que je passe des fleurs aux nus et des nus à mes petits personnages...là je commençais à trouver ma route, enfin le début de ma route puisque, n'est-ce pas, elle ne s'arrête jamais?
Chaque fois que j'étais en galère, je pensais à la phrase de Soulages pour me relancer : "C'est quand on perd le chemin qu'on trouve le chemin"...et aussi à ce que disait Cézanne quelques jours avant sa mort : "Je fais de lents progrès ".
Mon Maître en peinture est Joseph Alessandri avec qui j'ai travaillé de nombreuses années et qui reste un grand ami, il a toujours valorisé chez moi le côté sauvage...il me disait " Vas-y, tu n'as pas peur toi, tu fonces" (je MOURRAIS de peur) mais enfin il ne m'a jamais ni bridée ni déformée, au contraire il s'est révélé le meilleur des tuteurs, celui qui s'efface pour vous permettre de vous trouver - c'est vrai que dans les cours j'étais un peu à part, mais bon, ils me prenaient comme cela et de toutes les façons je n'avais pas d'autre choix.
Et puis j'ai beaucoup travaillé, et des Salons de peinture locaux, je suis passée aux Expos d'Art Singulier, ou j'ai été boostée par des rencontres comme Jeanine Rivais, Machado Ricco, Paul Levy qui organisait Voeux d'Artistes et qui collectionnait beaucoup, Armand Avril (qui vient parfois à mon atelier, la dernière fois on s'est amusé à peindre des assiettes en carton ensemble...) Je suis allée régulièrement à Banne ou j'ai été bien accueillie, je ne sais pas vraiment définir les Singuliers mais en tous les cas une chose est évidente, il n'y a que dans cette famille-là qu'on retrouve une telle chaleur et une telle entraide entre artistes, quel bonheur...
Bien sûr je "louchais" toujours sur le Festival de Roquevaire ou je me rends chaque année mais je n'ai jamais osé postuler..jusqu'à l'autre soir, ma galiériste m'ayant envoyé le carton de continuation de l'expo, le vernissage ayant été très réussi et avec pas mal de ventes, notamment à un collectionneur Marseillais, je ne sais pas, j'ai été plus sûre de moi, cela a été spontané et je vous ai mailé le carton.
Quant à cette fraîcheur que vous évoquez très justement - et cela me touche beaucoup - c'est de fait ce que je revendique en priorité, ce qui ne m'a jamais quitté, ce côté impulsif, "tripes", j'ai été élevée en partie à Puyloubier au pied de la Sainte Victoire et une de mes grandes fiertés intérieures est d'être restée au fond de moi la petite fille qui courait dans les collines, une vraie sauvageonne, garçon manqué disaient mes parents pour l'amour desquels sans doute j'endossais délibéremment l'habit du fils qu'ils n'avaient pas eu.
Voilà, vous en savez davantage, j'ai été logorrhéique mais cela vous permet de mieux me connaître.
Merci pour tout, je serais bien entendu très heureuse de vous rencontrer, quand vous le voulez, à votre convenance, cet échange c'est le bon côté, le côté magique d'Internet, je vous souhaite une bonne journée, à bientôt j'espère.... Pascale
>

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Je ne vois pas comment quantifié un résultat, si ce n'est à la semaine, en répertoriant les pièces terminées.
J'ai essayé, en me basant sur le réalisé en crû.
impossible, de dévorer le temps sans aller à la série et au bâclage, ce qui n'est pas le but.
à l'essayer, j'ai recouvert la surface de tables disponibles en deux jours.
Il faut donc pour ne pas me trouver engorgée des étagères roulantes du type de celles que j'ai pu voir chez "Cyrille".
et puis hier dimanche, j'ai sorti du four une grosse pièce, du four au chariot, pour ne pas porter, j'ai donc décidé de la mettre en couleur et de l'émailler sur place, (le chariot) et de la ré-enfourner aussitôt.
Cette opération a pris la matinée toute entière.
Plus vite que le vent je ne puis!
J'ai jeté sur le tapis plusieurs pistes d'envisagement pour le verso.!!!!!!!!!!!

17.10.09

 

Bon anniversaire SERGE





18 octobre 2009 écriturées automaiquées.
Jusquesauxquand,
matin déjà froid,
Simonéléon se mirent au,
Printemps délicieux,
Ecielé d’étoiles d’ctobre,
Jusquesauxquelles,
Frontières enlunées,
Abeillées de miel,
Et combien d’airelles,
De demoiselles parcheminées et regardées,
Toi, le revenu des grands monts,
À léllure d’un escazrgot
Attendri,
T’es passé,
la visière enfoncée,
Je sais!
Cette oromesse étyouffée,
Cette intense intèrieure,
Qui fait qu’près tant d’années,
ss usure,
le lientordans l’insensée.
Rien ne s’endort, ni ne s’apaise,
Tout n’a jamais fini de renaître.
Le secret Lovélove,
Encore et encor.
La voix remonte le cours des choses,
Dépasse les si longs jours de rien, sans rien,
Transpire, enfle irréjaudible
Malgré les accents aigus,
Et s’efforce surprisée
En Printemps de fête rapiècée,
Jusqu’à ce jour d’aujourd’hui,
Où dire sans dire, rassure
Lacom. Passion.
Émerveillée, ensurprisée,
Dans la glisse étouffante,
De tous les à quoi bon !

 
Ce ne sera pas la gare SNCF, mais "la gare Danielle Jacqui".
A présent à danielle jacqui le pompon!
Si c'était une victoire à la Pyrrhus je serais complètement défaite et ce n'est surtout pas le cas.
C'est une victoire vraie!
L'objectif affirmé n'est pas atteint, mais l'objectif tout court se réalise!
Ô merci!
Merci à mes partisans de "station trains"...........Ne soyez pas déçus, merci de m'apporter votre amitié et vos encouragements encore.
Il m'appartient avec le soutien et l'appui de celles et ceux qui m'accompagnent et vont m'accompagner dans cette épopée extraordinaire de transformer l'essai en réussite.
Tel est mon challenge à présent.
Et c'est immense.
C'est écroulant, pharamineux, impensable, déraisonnable, risqué, enthousiasmant, délirant, fou!
TOUT!
devançant mes peurs, dominant mes peurs, j'avance dans la vie.
Il faut dessiner, imaginer, projeter.
Une sympathique équipe était autour de moi, l'autre matin, pour les divers envisagements possibles.
J'attendrai que nous ayons absolument fixé les grandes lignes de cette aventure qui se poursuit en ayant l'air de commencer pour de bon enfin, pour espérer une conférence de presse qui dévoile tout l'organigramme projeté dans les moindres détails.



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le soleil avait rendez-vous avbec la lune.......et j'ai vu!

 
essai: meilleurs voeux 2010

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