28.8.07

 

L’animus, animait l’animal,

Dans le four,

Tandis que dans la noce, le bal,

Et les amours colorés de poudre d’émaillage,

La dame se damnait.

Le ramier du damier s’en était allé crier au scandale,

Mais la Belle faisait la Bête et buvait les évanescences alchimiques,

Murée, brûlée, et fascinée dans le grand Opéra, « Nœud Sincipital Habitacle Habité » des raisons de sa création.

Une fois que l’on a choisi sa route, il faut savoir ne pas en dévier.

Par-delà les ombres cauchemardesques, et ceux qui voudraient me déstabiliser, je prends la décision de demeurer sur un point ferme.

C’est la seule façon d’avancer.

J’ai fait un choix et j’ai décidé de ne pas écouter mes doutes ni mes lassitudes.

Je m’appuierai donc sur tous ceux qui m’encouragent.

Je n’aime pas les partis pris, mais en ce cas c’est la seule solution.

Danielle jacqui.




Extrait tiré du magazine "Planète"

TOUT JEUNE DIGNE DE CE NOM EST UN REBELLE

...Tout comme il y a deux ordres de connaissances humaines, deux sortes de sagesse, deux traditions, deux tout, de même dans notre enfance nous avions compris qu'il existait deux sources d'instructions : ce que nous découvrions nous-mêmes et ce que nous nous efforcions de garder pour nous, et puis ce qu'on nous enseignait à l'école et qui nous semblait non seulement futile et sans intérêt, mais diaboliquement faux et perverti. Ce que nous puisions à la première source nous nourrissait, alors que l'enseignement officiel nous minait. Et cela "à la lettre et dans tous les sens du mot", comme disait Rimbaud.
Tout garçon digne de ce nom est un rebelle et un anarchiste. si on le laissait se développer suivant ses instincts et ses tendances, la société subirait une transformation si radicale que le révolutionnaire adulte n'aurait plus qu'à se faire tout petit et tremblant. La société, ne serait plus une organisation confortable et bienveillante, elle reflèterait la justice, la splendeur et l'intégrité. Le pouls de la vie s'en trouverait accéléré, la vie sortirait de ses cadres. Et pourrait-on imaginer perspective plus affolante pour les adultes ?...

HENRY MILLER

27.8.07

 

Dimanche 26 Août

Jour j -42.

Le temps file…..

J’ai réalisé hier une pièce compliquée et réussie je trouve. Raisonnable au sens où elle est applicable au mur.

Aujourd’hui dimanche j’ai produit un grand carreau un peu expansif encore, mais je deviens raisonnable.

Je ne recommencerai aucune pièce audacieuse que je n’ai réalisé une série de 15 carreaux larges et autant de petits.

Étant sous entendu que ces carreaux pourront se transporter plus raisonnablement si d’aventure je n’avais pas eu le temps de les cuire.

J’ai passé à l’or le socle stèle n°3.

Ainsi que les carreaux qui attendaient à ce stade-là.

Une tour est au four passage haute température qui sortira demain matin.

Je pense que nous enfournerons la deuxième tour « couleur ».

Et en suivant le personnage, sorti de biscuit hier, et que j’aime tant!

Cela ferait trois passages couleur d’un week end à l’autre et sans doute un four biscuit.

J’ai reçu aujourd’hui une dame qui ne peut venir qu’au sortir de la Messe.

Opposée à mon art disait-elle mais très soucieuse de me rencontrer de s’informer, et de tenter de comprendre.

J’ai trouvé cette dame très sympathique et raisonnable.

Je pense lui avoir ouvert un monde, et elle avait besoin d’en réfléchir.

J’aime bien.

Je ne crois pas en ces personnes qui sont convaincues en cinq minutes.

Elle désirait revenir et aller plus avant dans notre discussion.

J’ai bien aimé cette réticence non fermée et sincère et polie.


 

Dimanche 26 Août

Jour j -42.

Le temps file…..

J’ai réalisé hier une pièce compliquée et réussie je trouve. Raisonnable au sens où elle est applicable au mur.

Aujourd’hui dimanche j’ai produit un grand carreau un peu expansif encore, mais je deviens raisonnable.

Je ne recommencerai aucune pièce audacieuse que je n’ai réalisé une série de 15 carreaux larges et autant de petits.

Étant sous entendu que ces carreaux pourront se transporter plus raisonnablement si d’aventure je n’avais pas eu le temps de les cuire.

J’ai passé à l’or le socle stèle n°3.

Ainsi que les carreaux qui attendaient à ce stade-là.

Une tour est au four passage haute température qui sortira demain matin.

Je pense que nous enfournerons la deuxième tour « couleur ».

Et en suivant le personnage, sorti de biscuit hier, et que j’aime tant!

Cela ferait trois passages couleur d’un week end à l’autre et sans doute un four biscuit.

J’ai reçu aujourd’hui une dame qui ne peut venir qu’au sortir de la Messe.

Opposée à mon art disait-elle mais très soucieuse de me rencontrer de s’informer, et de tenter de comprendre.

J’ai trouvé cette dame très sympathique et raisonnable.

Je pense lui avoir ouvert un monde, et elle avait besoin d’en réfléchir.

J’aime bien.

Je ne crois pas en ces personnes qui sont convaincues en cinq minutes.

Elle désirait revenir et aller plus avant dans notre discussion.

J’ai bien aimé cette réticence non fermée et sincère et polie.


24.8.07

 

Vendredi 24 août

Jour j -44.

À moins d’être nyctaclope, il est préférable de dormir la nuit et,

de travailler le jour.

Mais le règne de la nuit revient tôt, avec les jours automnaux. Jeudi 23 août, toujours beaucoup de monde aux ATN.

Ces rencontres, ce cheminement communicatif, avec les gens, sont une constante depuis trente ou quarante ans.

Chaque fois que le social m’abandonne, je m’y retrouve, comme si c’était ma protection.

Et je m’y sens bien.

Je vois tout le monde, je reçois en direct les impressions. Un échange précieux avec mon public s’établit.

Je sais qui sont ces gens, d’où ils viennent, j’apprends des petits bouts de leur vie.

Cela me permet de garder le diapason, entre les valeurs auxquelles je suis attachée, et dans lesquelles je pourrais m’illusionner et le réel.

Le « ressenti » des autres m’aide beaucoup.

Je suis surprise par la différence des réactions, devant mon travail.

Comment dire à certains, que lorsque j’ai commencé cette aventure artistique, je faisais des petites peintures bruto-naïves, sur lesquelles je représentais des petits enfants aux sourires doux, à bouches fermées. Des petits personnages à peine nés, sans oreilles et sans mains, et presque sans jambes.

Comment dire qu’en ce temps passé voici quarante ans, je venais au monde, même si j’avais déjà presque élevé mes enfants.

Comment dire à quel point l’aventure artistique forge l’âme.

Depuis mes petits personnages « bruto-naïfs », j’ai tellement évolué, humainement sans doute, mais artistiquement parlant.

Je suis passée à l’essentiel.

Et ce, à plus forte raison avec ce travail en 3D, en prise directe avec la terre et les éléments associés à la couleur.

Mes représentations ne sont plus forcément narratives, ce ne sont plus ces sortes d’ex-voto, que j’exprimais naguère.

Elles sont intrinsèquement en phase directe avec les originelles de tous les temps et de nous-mêmes, avec lesquelles je crois être en prise directe.

La représentation sexuelle n’a pas besoin d’être concrète, en ce cas, il s’agit souvent d’ailleurs d’une provocation, d’un plus qui ne rajoute rien.

Mais l’art, le vrai, est sexué de toute façon.

Faiblement, pas du tout, ou beaucoup selon la personnalité de tout un chacun.

Le trop fort est dérangeant, c’est sûr.

Mais que veut-on?

Des peintres qui peignent des anges « freluchés », ou des peintres à portée frugifère.

Quelqu’un a écrit sur le cahier que mon travail était à la fois anges et démons.

Je barde mes roses d’épines, parfois, et alors……..La rose au parfum pur, est si belle, qu’elle est la fleur de l’amour.

Ne sommes-nous pas tous anges et démons tour à tour.

Que voulez-vous?

Des miroirs tricheurs?

Ici aux ATN, je suis coupée du reste de ma production, et de l’historique.

Est-ce un bien ou un mal, je ne sais pas.

En ce temps de mes débuts, on disait volontiers que mes productions feraient bien pour décorer une chambre d’enfant, et cela me vexait, c’était une forme de rejet à l’envers.

C’était comme si je n’avais pas été un peintre à part entière, une patouilleuse.

Mais je suis une patouille qui ne s’est pas usée, j’ai avancé, et

le rejet à l’endroit de quelques-uns, (très peu d’ailleurs) me conforte, sachez-le!

J’ai réalisé 2 petites fenêtres.

( 2 pains de grès par pièce) et François m’a aidée en me préparant des couleurs.

Jaune soleil, mandarine et saumon.

Je n’ai jamais essayé le saumon, j’en ai mis un peu sur une pièce à venir pour voir l’effet après cuisson.

Aussi j’ai mélangé une partie du jaune avec de la turquoise pour tenter d’avoir du jaune citron.

Notre four parti ce matin pour les 980° avait entamé sa redescente.

Je compte attendre le soir pour le charger à nouveau et faire un passage à 810°.

Normalement j’ai 2 passages à cette température et 2 passages à l’or en suivant.

Mais j’intercalerai cela avec un autre biscuit et un passage couleur.

4 Jours pour le 810° et les 770° 2 jours et demi pour le biscuit et 2 jours et demi pour la couleur. Soit 9 jours, où nous arriverons à -35.

Décompte angoissant.

Ces attentes sont très longues.


23.8.07

 

Jeudi 23 Août


Jour j -45

Il est temps sans doute d’entamer le décompte décroissant des jours menant à son terme « La Résidence d’Artiste n°1 » aux « Ateliers Thérèse Neveu ».

Et de réaliser l’inventaire des réalisations accomplies, accompagné d’un détaillé très précis en temps et en matériaux.

Cela permettra de commencer le dictionnaire hiéroglyphique que j’envisage.

Si quelqu’une ou quelqu’un est intéressé, pour m’aider dans ce travail, merci de bien vouloir me contacter en appelant les ATN..

Temps aussi, de tenir un journal au jour le jour du déroulement des choses.

Hier matin nous avons sorti de four cuisson haute température la pièce dite socle stèle n° 3.

L’émail était de très belle qualité et j’ai voulu y revenir pour une cuisson à 810° avec ajout de vert, jaune et noir dilué au mx54.

Cela retarde d’une journée, mais ce retard vaut la peine!

J’ai donc appliqué mes retouches en matinée.

Nous sommes repartis pour une pré cuisson à 150°.

L’après-midi, j’ai réalisé une « fenêtre » avec personnage.

Les « fenêtres » sont des pièces préparées sur un aplat fixable directement comme les carreaux, dont le relief est entouré d’un rebord rond.

Je m’atta che, à ne pas les faire trop larges afin qu’elles puissent être installées sur les surfaces les plus étroites.

J’ai utilisé pour cette réalisation 2 pains de grès et demi.

J’ai passé avant de partir le GM18 teinté de blanc qui aide tellement les mises en couleur et donne un vraiment beau résultat d’émaillage.

Beaucoup de visiteurs hier. Tous amis.

Pas d’ennemis!

Ouf!

Les gens viennent et disent qu’ils se sont arrêtés devant la Maison à Pont de l’Etoile, et sont restés scotchés!

En fait, chaque fois que j’arrive chez moi, il ya un ou plusieurs groupes de gens en train de photographier ou de se faire tirer le portrait.

Je me fiche de la modestie ou non qui n’est pas mon problème, mais cette constatation que ma Réalisation Maison a arrêté un nombre incalculable de passants et de touristes depuis si longtemps, doit nécessairement me semble-t-il être prise en compte, au moment où d’aucuns,

Qui semblent n’avoir pas réussi à en faire autant ont l’esprit chagrin et se montrent désagréable envers moi.

J’en profite pour rappeler que depuis fort longtemps, l’association des amis de danielle jacqui, avait demandé le fléchage de la Maison………..

Qui, voudrait bien m’aider et prendre part activement aux activités de l’association des amis de danielle Jacqui.


22.8.07

 

Mercredi 22 Août


La profondeur de la surface sera
multipliée par la puissante frappe de la force de travail, de l’attaquée contre attaquante,

Forte du bon droit de sa Récalcitrance.

Aux fins de, passer sans avoir l’air de voir, outre, et Sans bagarre, les propos,d’une « détrangère »,

Qui vient sournoisement dévider le fuseau de sa laine préétablie, et craint de regarder dans les yeux,

Ne montrant d’elle, que son vieux dos bossu,

Et sa nuque dégarnie d’un rouquin sale.

Soupe amère du matin: chagrin!

Atteinte cependant, Je m’é…..Gare! parfois et je tente le cautère.

Dans la puissance créative, les forces du Mal,

Ont peur de trouver ce miroir,

Qui offre le reflet de leur obscurantisme.

Enhendée du soutien des innombrables fervents qui

Viennent joyeux et non dérangés,

Dans ma passion et dans ma foi créatrice,

J’ai l’intention de résister.

J’ai derrière moi quarante années de création solitaire, de « marginalité positive ».

Ces réactions négatives sont l’assurance, que je ne perds pas pied, que je ne cherche pas à faire plaisir. Que je ne suis pas la prostituée du succès facile.

J’assume avec courage, la difficulté du rejet,

Ce que d’aucuns appelaient autrefois:

Ma « négritude »!

Je reçois par ailleurs, une telle énergie chaleureuse, (merci) de la part de tant et tant de gens, que je le pense la marginalité a changé de côté!......Danielle Jacqui..


21.8.07

 

Mardi 21 Août



Le roi d’Oie,

Boît l’eau de poire!

Il croît croire, et,

Voir un croissant de lune.

Le buveur boîte,

Et emboîte.

Lala, ondoie et danse la Mazurka.

Et moi,

Je crois,

Qu’ayant Foi,

Mon émoi,

Et mes effets de voix,

Ouvriront cent voies

Pour Toi, du miroir,

Le revoir si souvent revenant,

Si tu me vois,

T’émouvoir,

Pour toutes les fois,

De petites pluies de septembre,

En prémices d’automne.

Un petit froid m’a réveillé, et,

J’ai dû tirer le drap.

La petite Elise, qui compte les visiteurs, disait hier, que nous avions eu 800 visiteurs enthousiastes en ces deux jours

et pas plus de dix timorés ou récalcitrants……… !Danielle jacqui (copyr)



20.8.07

 

Lundi 20 Août



Rien n’est plus important que le « dérangeant »!

Nous avons sans doute reçu 500 personnes par jour en ces deux journées ARGILLA. Aux ATN.

Nous n’étions plus alors, dans une démarche culturelle normale dans laquelle les gens motivés se déplacent par choix, pour venir voir une œuvre d’art exposée.

Nous étions dans le contexte populaire d’un déplacement « holiday » tout public, hyper médiatisé, sur une ville.

Les gens voulaient tout voir, c’est normal.

Mon public propre s’est déplacé en nombre important, mais aussi les Aubagnais.

Ceux, les réellement plus nombreux, qui adhèrent et s’enthousiasment sur cette production réalisée ici et quelques adversaires très farouches aussi.

Si désagréables, à mon encontre, d’ailleurs, que je me pose la question de savoir, si je dois continuer à leur tendre la main de l’amitié comme je le fais, ou bien si décidément, leur haine, n’a pas des motivations, bien ailleurs qu’à la dimension de ma production, voir même de mon projet?

Des rivalités prétentieuses et mesquines de « pseudos » artistes par exemple et je me modère, par rapport à une personne qui est en acte d’art, de façon intégrale, depuis quarante ans, deux choses qui n’ont rien à voir.

(je n’aime pas les faux-semblants, pardon)!

Ces personnes regroupées ou entraînées dans un contexte idéologique organisé ou non, j’ignore, qui n’a rien à voir avec l’art, et qui de toute façon, n’ont aucun désir d’ouvrir un débat ou un échange d’idée dans lequel chacun pourrait tenter de venir à rencontre.

Je ne me suis jamais mêlée à la politique, bien que je ne sois pas désintéressée.

Comme l’art, la politique c’est la vie!

Mais, en politique comme en art, je serais si hors les normes, que j’ai « choisi » de m’en abstenir.

Ce n’est pas mon « truc ».

Je n’ai pas le don!

Alors, soyez gentils, ne me forcez pas à outrepasser ce que ma raison, me conseille!

L’argument de la Gare que l’on préfèrerait conserver, telle quelle, est un argument, que je prends en compte, il se suffit à lui-même.

Et j’imagine qu’il sera évalué tout aussi bien que son contre- argument.

Mon art ne convient pas à tout le monde, OK!

Cela reste une ouverture et une proposition et effectivement si l’on n’en veut pas ici, il faudra bien lui trouver un ailleurs!

Mais de grâce, n’entraînez pas plus loin qu’il n’est nécessaire, parce que vous devenez graves. Il y a eu des précédents.

Quant à me dire, lorsque vous vous trouvez à court d’arguments, que même si cela plaît aux enfants, on ne va pas laisser les enfants décider de l’avenir urbanistique de la Gare, je crois que vous faites erreur.

Je n’aime pas dire ou reconnaître que je suis une vieille dame, parce que je travaille, physiquement et cérébralement autant, et souvent plus que les jeunes.

Parce que je demeure romantique à souhait et que j’ai décidé que ma vie serait pleine et entière jusqu’au bout.

Mais il est vrai, je dure depuis longtemps… Je suis un peu, « la marraine spirituelle artistiquement parlant » de beaucoup d’adultes dans cette région qui ont grandi avec moi, et me le rappelle jour après jour.

Encore hier, des gens qui étaient enfants alors, me rappelaient mes installations non innocentes, devant ma boutique de brocanteur.

Les enfants sont notre avenir, et ils sont le leur aussi et leur idée est fraîche, dépourvue d’à priori.

C’est leur manquer de respect, que d’en douter.

J’ai circulé hier dans la ville pour voir Argilla.

Pour être aux ATN depuis plusieurs mois j’ai pu voir tout le travail en amont que cela représente.

Je pense que nous avons là, un grand chantier, et que mon projet, qu’il soit pris en compte ou non, fait partie intégrale, des avancées en réflexion et en réalisations ou non, nécessaires.

Positivement et correctement dérangeante, je vous salue! Toutes et tous!

Danielle jacqui.





18.8.07

 

Vendredi 17 Août


……..en la Maison de Danielle Jacqui celle qui peint !

Tout le monde se lève et gagne à petits pas la Maison aux couleurs de bonbons.

Horace Melchior exulte et pousse devant lui, une sorte de voiturette d’enfant fabriquée par lui avec ce matériau secret et cérébelleux qui est propre à toutes ses constructions.

(voir la légende ineffable « du château sous les ronces), et dans laquelle se trouvent trois énormes chats!

Les deux premiers sont noirs et allègres avec des yeux jaunes anisés superbes.

(Pour avoir ce jaune en céramique laisser tomber quelques gouttes de turquoise dans le jaune citron)

Le troisième est un gros tigré repus à souhait, et borgne de surcroît mais très crack malgré son allure baguenaudière.

Baobnab et Téliréa se regardent et n’ont pas le temps de se consulter.

Tableaux, sculptures, pots de peinture, Jacqui devra tout dégager, afin d’organiser le passage des rois chats en la Maison.

Il paraît en quelque sorte, que « Minette », la Reine incontestée de notre havre de création, doit vivre sa vie au moins une fois!

Horace Melchior conscient de la bonne marche des chats a choisi les prétendants affriandés.

Minette ahurie, et dépassée par les évènements se cache, prend des airs effarouchés et râle des petits mi â ou.. Inhabituels et fatalistes!

Les « matous » s’éparpillent autour d’elle, dans la Maison, dans le jardin, partout où elle se trouve!

Pamela notre petite chienne, ne comprend plus rien et jappe tant qu’elle peut devant les envahisseurs.

Et nous entendons soudain avec émoi, qu’elle hurle.

Un envahisseur lui a intimé l’ordre de se taire dans un feulement terrible.

Heureusement plus de peur que de mal.

A suivre.

Le poisson de la rivière,

Brille comme le diamant,

De la rivière en toc qui pend au cou de la femme cantatrice.

Le poisson du bocal est cramoisé,

Comme les lèvres lippues de la femme cantatrice.

La cantatrice a des trémolos dans la gorge,

Qui nagent comme les poissons de la rivière.

Dans la rivière, une couleuvre ondule,

Sous l’œil aux aguets du héron.

Quand j’aperçois le Héros Héron,

Au matin,

Je sais que la journée sera bonne.

Car les poissons, les serpents, les hérons,

Les chats, et tous les animaux,

Sont nos porte- bonheur.

Je tiens d’eux ma créativité, mon espérance, ma Foi en la vie,

Et en le genre humain.

Que l’été vous soit bon et que votre ARGILLA « in Aubagne » soit réussi!

Et le mien aussi!


16.8.07

 

Jeudi 16 Août 2007







15.8.07

 

Mercredi 15 Août


Je suis entrée dans une nouvelle phase de création.

Avec le sur ajout d’une cuisson à 810°, je redeviens le « peintre » que je suis.

Je commande un peu mieux aux mises en couleurs, et je sais pouvoir accéder au vert presque idéal.

J’aime à la Folie la dernière pièce sortie du four!

Inutile d’utiliser les mots, il suffit de regarder!

Je suis devenue une « outsider art céramiste » véritable. !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Le temps, (dont je dispose) fera le reste.

Qui vivra verra!

La polémique : « Fera la Gare ou ne la fera pas » continue sur la ville.

Des gens montent jusqu’à moi tous les jours pour m’en parler.

Il y a débat, c’est bien ………pour tous………..

Mais je ne v eux pas ……..Mourir d’aimer………soyez gentils.

Je vous aime tous.

Nous sommes tous en contemporanéité, des compagnons de route, et les querelles devant l’éternité qui nous attend, ne sont que de peu de choses et pas de mise.

Comme toujours, beaucoup de femmes sont remarquables!

Je remercie.

Je n’opère pas de mystifications sur qui que ce soit.

J’ai trop de considération pour les gens, pour penser, qu’ils soient « remontables »!

Je réalise, et j’ai mes propres doutes.

Je ne cherche pas à imposer ma façon de voir, même si je suis amenée à expliciter.

Il fallait que je brise le cercle compulsif de la possession et de l’entassement de mes œuvres.

Le « Gardien de mon Seuil », mon « Grand Inspirateur », voulait que je sorte, de mon centre ordinaire, et j’ai atterri sur le rocher de Clastres, où je me suis refaite de fabrications différentes.

Il ne faut jamais s’installer dans les créations répétitives, il faut se bousculer sans cesse.

Avoir dix vies dans la même.

Plus que de vouloir métamorphoser un peu, la Gare, c’est l’idée, de cette sans cesse évolution nécessaire à chacun de nous, que j’aimerais transmettre, moi, qui est du mal à présent pour ramasser le crayon parterre quand il tombe!

Ne me faîtes pas pleurer je vous aime!

Come back sur bulletin de celle qui peint……..(suite des temps de « chine »)(copyright danielle jacqui)

Petites délices médiocres.

Cacophonies de discours simplement inutiles.

Banalités.

La conversation bat son plein, rythmée par le bruit des cuillers que l’on agite au hasard du fond des tasses, pour mélanger le sucre et se donner des airs.

Madame Bgaenla, opine de la tête ou fait la moue, en fonction de ces idées reçues, des choses permises ou non par la déontologie de sa bonne société.

Mademoiselle Suzy entrecoupe, le temps de ses émois rieurs et un peu hystériques.

C’est alors que survient, celui que tout le monde attendait:

Horace Melchior, bien sûr!

Il amène avec lui une surprise dont le secret…….

(suite plus tard……………je sais c’est difficile à suivre!) Pardon!

Danielle.


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