31.10.07

 

Mercredi 31 Octobre



30.10.07

 

 

mardi 30 octobre 2007

Come back: bulletin de celle qui peint:mars 1991.

J'ai entendu le bruit, mais je ne sais pas s'il existe, ni d'où il vient.

Il est différent selon qu'il est un bruit,le bruit, ce bruit.


Bruit brut, art brut, art bruit, fruit!!!!!!!!!!!!!!!!

Mon tableau triche avec la réalité.

Je me deésintègre en lui et je privilègie Ma Réalité.

Mon tableau est aRrogant.

Je renonce.

Je m'éloigne.

mais 2 mon double tricheur est resté dans la toile.

Mon double faux ne peut s'extraire.

Il ne peut rejoindre mon 1.

Pion. PoinT, gagne, perd, triche.

L'âme glisse déjà dans un autre tableau.

Une musique zinzille et me déshabille, à force d'émotion.

Je déchire l'artifice.

Je rends le difficile et je retrouve

le passionnant de la simplicité.


30 0Ctobre 2007,Mes objets étaient devenus comme des reliques, je les parcourais, les admirais,

à présent ils se cachent dans des caisses et je me sens délivrée.

Je suis redevenue libre, d'entreprendre, de les sortir ou de les oublier.

c'est parfois bien de s'arracher!


29.10.07

 

Novembre est ici, est ailleurs...............

Plein se plaint et Novembre se fait attendre.
Pleure et pleut font le chapeau revenu,
Sur la montagnELAgAREBan,
Et bing et bang!
Et j'ai l'air d'avoir éxagéré l'âge d'en découdre,
et de circonvoluer autour des bons et des faux bonds..

 

Lundi 29 Octobre


27.10.07

 

Samedi 27 Octobre

Mon manteau

J’avais confectionné un manteau,

Avec des petits bouts de tissus multicolores,

Il était hors la mode, mais il était doux, chaud, léger,

Et c’était le mien. Il était unique.

Et je l’avais porté sans me soucier des gens qui se retournaient sur mon passage.

C’était il y a bien longtemps,

À présent, le temps m’a rattrapée, et c’est devenu la mode!

J’avais mis des yeux aux fenêtres de ma maison,

Et depuis…

Elle rêvait qu’elle étendait les bras comme des ailes,

Pour s’envoler ailleurs, plus loin .

Là où la vie était belle enfin.

J’avais rêvé une gouire, enbleuturquoise,

En rouge, en jaune en or comme un palais fantastique, fait de formes ahurissantes,

Et je galère en gouireengire comme une girafe égarée dans la brousse, qui a toutefois gardée, regardée et garée, l’instinct des savaniers.

Dans la série des "come back"
danielle et "mon manteau", ici porté au marché de gros, à la Tourtelle. Du temps de la brocante.
J'avais dû cette fois-là, utiliser l'espace deClaude parti ailleurs, pour installer ma peinture, solidairement avec mon materiel de brocante à côté.

26.10.07

 

Vendredi 26 Octobre


La douce pluie de fin octobre murmure que « Novembre » le cher, vient, et qu’éternel.

comme les chrysanthèmes, jaunes, rouges blancs dans leur parure d’apparat, l’allégresse éclatera ma vie d’un bonheur furtif, secret et inavoué.

J’aime ces bouquets exacerbés, ces fleurs aux pétales éclatés, prolixes de générosités, si nombreux que l’on pourrait comme marguerite, effeuiller, en jouant au: je t’aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout!

Je regrette toujours l’association de cette fleur à l’hommage funeste, elle est trop belle, trop violente, trop incendiaire et trop parfaite.

Et pourtant, « ah! je mourrai »!

Si je mourrais,…………. j’aimerais que l’Amour vienne à moi, une dernière fois avec une énorme bouquet, chargé des grosses boules comme les parures de l’arbre de noël.

Il ne l’aurait pas acheté au rabais juste pour s’acquitter d’une formalité.

Je voudrais, un bouquet de cœur, un bouquet du coeur.

Un vrai bouquet d’amant.

Un bouquet ressenti, pensé de toutes nos pensées.

J’ai bien failli mourir en une seconde terrassée contre mes marches d’escalier, et depuis, je suis comme frappée, devant l’inexorable, l’invincibilité du destin, avec « sa guetteuse », qui m’attend de l’autre côté!

Je ne comprends pas ce qui s’est passé, et je ne cesse d’envisager tout, même les choses les plus saugrenues que je pèse dans le secret de mon âme.

Nous sommes en train de plier toutes les pièces céramiquées, fabriquées durant presque une année, et cela fait triste.

Quand j’entrais dans les ATN, cela me donnait un coup de bonheur au cœur, en faisant le tour de tout, d’un seul regard.

J’aimerais écrire un « last » fougueux, fort, rugueux tout aussi bien que, affectueux envers tous ceux qui m’ont aidé, de leurs actions, décisions, manutentions, conseils, et encouragements, le cœur en est, mais « la pauvrette » s’étiole un bras dans le plâtre, pour quinze jours encore!

Mais semble-t-il, je vais rebondir, merci, merci, à ceux qui me soutiennent!

Et à bientôt.


25.10.07

 

Jeudi 25 Octobre

Le séjour aux Ateliers Thérèse Neveu se termine.

Je suis enfoncée depuis plusieurs jours dans une sorte d’INVENTAIRE SUR ENVIRON 500 PIECES TERMINEES OU ENCORE EN COURS, dont la finition en cuisson devra s’effectuer dans mon prochain « Atelier.


24.10.07

 

Mercredi 24 Octobre



23.10.07

 

Mardi 23 Octobre


Pour atteindre un peu de sagesse, il faut avoir vécu longtemps si l’on n’a pas été doté de ce bienfait de façon innée.

Il n’est pas évident d’exercer un talent, et d’avoir en plus la vertu.

Je survole mes réalisations durant ce séjour aux ATN, et, je suis heureuse d’avoir pu le faire.

Merci à ceux qui ont aidé pour tout cela.

J’espère que le montage des pièces pourra se réaliser.

J’espère aussi qu’il y aura un catalogue.§§§§§§§§§§§§§§C’est une nécessité évidente!

Savez-vous, lorsque c’est fini, il faut simplement s’en détacher et se dire, c’est comme mes photos de l’enfance, c’était un autre temps.

Il faut faire son deuil, comme pour un chagrin d’amour, de toute cette passion créatrice, de cette dépendance à l’œuvre, aux réalisations quotidiennes, aux femmes et aux hommes quotidiennement proches aussi et peut-être surtout.

Il faut savoir refaire sa vie sans arrêt, comme il faut savoir descendre du TGV, et prendre en timidité le petit omnibus de nulle part, qui finit toujours par arriver à destination grâce à l’obstination.

Je suis en attente devant le poste d’aiguillage, mais la vie est belle qui me promet de continuer encore un peu mes céramiquées .

Mes céramiquées,

Mes amies,

Les Jacquicéramitiès.

Un jour il faut bien lâcher les amarres et partir gravir la montagne et ses sentiers sans retour, la sagesse, c’est d’en avoir conscience.

Mais aussi, savez -vous, j’ai encore envie d’être déraisonnable, d’entrer par la porte interdite, jusqu’au-delà du possible, de l’incertain.

Timorée et risque-tout, à la fois et en même temps, j’use, j’abuse, et j’ose aller devant, plus loin, cherchant à rejoindre l’inaccessible ligne de l’horizon!

C’est là, mon dangereux orgueil!

Mais honnit soit qui mal y pense!

Danielle jacqui.


22.10.07

 

Lundi 22 Octobre



19.10.07

 

Vendredi 19 Octobre

Me tiennent à cœur,

Mes idées.

Car l’Idéal idéalisé est idéalisant.

Si par la Magie de son pouvoir attractif,

Il devient celui de beaucoup d’autres,

Il est comme s’il avait passé le « Mur du Son »!

Il avance porté et soutenu comme dans un jeu de relais,

Plus vite que la lumière.

Le temps est au beau fixe,

Et ce, pré figure déjà dans le lointain,

Ce jour génial,

De la « Fameuse »,

Réalisée dans mes desseins dessins, peints et dessinés!

Ce matin, enfin, mon bras va mieux semble-t-il!

Bonne journée.

Danielle.


18.10.07

 

Jeudi 18 Octobre


Hier soir, entre 20h et 20h30, des jeunes passant en voiture ont envoyé dans ma fenêtre ouverte, un pot de glace fondue, répandant du lait sucré sur les peintures qui se trouvaient à proximité.

Cela fait quelque temps, qu’en passant devant la Maison, ils crient des provocations auxquelles je reste sourde.

Est-ce fortuit ou les excite-t-on, quelque part?

Je suis désolée d’en parler ici, mais on le sait, j’ai quelques bonnes raisons, pour me poser ces questions.

L’inventaire et le comptage des pièces continuent.

Tout le monde se demande, sans avoir trouvé de réponse absolue, comment déménager, toute ma fabrication durant cette presque année de labeur.

Comment emballer, comment transporter et vers quelle destination.

Il n’y a guère de problèmes qui ne trouvent leurs solutions………..il n’y a que des solutions .

Le livre de l’aventure s’inscrit dans le temps, jour après jour.

Je regarde toutes mes productions et j’ai envie d’en garder une ou deux ou trois à la Maison, comme ça, pour ne pas être séparée de cette gestation lente, difficile et passionnée de toute une année.

Je préfère les accueillir toutes en vrac chez moi, que de les savoir emballées dans des caisses pour un temps, ou pour jamais. Cela s’est déjà vu.

Une maman poule défend sa couvée, rien de plus normal!

Je me sens dans une situation inconfortable, à la fois, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, face à l’adversité, par rapport à ma blessure physique, et en même temps je ne suis pas sereine, ni certaine d’être encore bien à ma place en ce lieu jusqu’ici accueillant.

Pourtant il fait beau ce matin.

A good luck for you. danielle jacqui.


17.10.07

 

Mercredi 17 Octobre


J’ai l’air de jouer les prolongations, mais il n’en n’est rien.

Je suis en train (MAIS PAS DANS LE TRAIN) d’établir un inventaire du travail réalisé aux ATN, depuis le 15 novembre 2006.

Nous sommes quelques-uns aussi, ici, dans le no- land entre deux gares, à réfléchir destination, déménagement, emballage, et devenir tout court.

Il paraît que la conservation des œuvres d’art en céramique est supérieure en terrain chaud et sableux, qu’en terrain argileux et humide. ( je tiens ces explications depuis mes conversations avec les archéologues)

Si l’artiste, désire que son œuvre soit pérenne (et pas forcément lui, ou « elle » pour être plus explicite,………. encore que, d’ailleurs, ……………… < !), il faudrait enterrer tout cela dans les sables du désert, en attendant que cela soit distancié de la contemporanéité, et regardé avec objectivité.

Même si, d’ailleurs, je me fais l’impression d’être si dérangeante avec mes idées normales que les siècles passants, il n’y a aucune raison pour que je fusse admise davantage.

Je suis arrivée de la planète du Petit Prince, et j’attends que le gentil serpent venu des sables me retourne d’où je viens.

Le sable encore, décidément!

Bon anniversaire Serge mon fils. Ton dessin pour la coupe du monde est très chou!


16.10.07

 

Mardi 16 Octobre




















15.10.07

 

Lundi 15 Octobre


Je vais considérer, que le blog continue cette semaine encore dans le cadre de « la résidence d’artiste » aux ATN, malgré la fin annoncée de l’exposition.

Reste le décrochage, l’emballage des œuvres, la détermination du prochain lieu d’une exposition qui je l’estime doit durer coûte que coûte.

On ne saurait occulter une partie si importante de l’Aventure.

J’aurai, sans doute dans les jours qui viennent, information quant à son devenir.

J’ai toujours pensé, que l’anecdotique, le rendu quotidien et vivant, étaient plus importants que tous les beaux textes bien écrits qui prétendent parler d’une œuvre et de son auteur.

Je lis en ce moment un livre qui présente les lettres de Frida Kahlo.

Je m’en plais car ce n’est pas un essai littéraire, mais cela fourmille de détails quant au personnage et aux personnages, dans la vie de tous les jours, comme dans le contexte social, culturel, artistique et politique aussi.

Cela donne une vraie idée des réelles prises de consciences de Frida et de sa générosité.

À ce jour, je ne sais pas exactement comment va se continuer, l’aventure céramique,

Il m’est impensable de penser, que cela pourrait arrêter.

Avec ma chute dans les escaliers, et ses conséquences, je viens de traverser une période difficile.

J’aimerais m’en exprimer, non pas pour gémir, mais pour peut-être transmettre, cette force de résistance et de dépassement, qu’une passion forte, comme celle qui m’anime en art, peut aider pour tout transcender.

Je ne suis pas tellement courageuse, je suis seulement engagée dans une passion merveilleuse et je viens ici remercier tous ceux qui de près ou de loin m’ont aidés.

J’ai beaucoup à dire, et mes œuvres sont souvent très chargées.

Je me lis fabuleusement bien, dans ce que d’autres comparent à des embrouillaminis.

Non je n’ai pas l’esprit embrouillé.

Je suis dans l’un de ces romans inters historiques, dans une Saga Tolstoïenne. Un roman à 600 pages, et à 1000 personnages.

Dans ma réflexion, mon projet est lumineusement clair.

Si clair que je ne puis vous dire, puisque c’est difficile, trop difficile :

je renonce!

Je ne puis que continuer et laisser le destin en décider.

Plus on avance en âge, et plus on est clairvoyant!


12.10.07

 

Vendredi 12 Octobre

Ce jour mémorable clôt l’exposition de l’atelier ouvert danielle jacqui aux ATN, en attendant sans doute la mise au point et l’installation en continuation ailleurs, ou chez moi de toute façon.

J’ai beaucoup apprécié la visite de cette dame hier.

J’ai ainsi reçu des gens à longueur de temps, à la Maison, durant des années.

Je n’aurais pas pu le faire ainsi, avec les 11 000 visiteurs ou presque qui ont fréquenté les ATN durant mon séjour, car je n’aurais plus travaillé.

Mais je trouve le comportement de cette dame exemplaire en niveau comportemental, qui devrait être naturel à chacun, mais en plus qui est en parfaite adéquation en territoire d’art brut………….et sans doute d’art en général!

Cette dame déjà reçue, une fois précédente était venue très solennellement demander un rendez-vous pour me rencontrer VOICI QUELQUES JOURS .

Ce qui peut soulever l’étonnement dans ce comportement un peu hors les normes, c’est la mise en « sa situation », que cette dame installe autour d’elle.

Il lui fallait une installation de son choix: une chaise sans poussière et un lieu dans la lumière du jour.

Elle désirait aussi conduire la rencontre et la démarrer avec ses préalables ET D’ABORD DEMANDER DE MES NOUVELLES ET SAVOIR SI NOTRE ENTRETIEN N’ALLAIT PAS ME FATIGUER!

Merci!

Cette dame à l’allégresse corporelle harmonieusement répartie, est toute proprette et sagement coiffée et habillée.

Elle me faisait penser à ces femmes « Amish » Américaines ( c’est une appréciation positive).

C’est une mère de famille, qui se consacre principalement à cette tâche.

Elle voulait s’informer, se faire une opinion sur des sujets qui ne lui étaient pas forcément familiers.

J’avais toujours admiré ainsi naguère, des amis que nous partagions Claude et moi, et d’autres, et qui se programmaient de temps à autre des rencontres hors les normes.

Un jour avec un peintre, un autre avec une cantatrice de l’autre côté de la France.

Ils prenaient contact, avec des personnages qu’ils admiraient et allaient ainsi au-devant des rencontres.

C’est cela, les merveilles des esprits.

Elle m’a posé des questions sur l’art, sur la qualification du mot « artiste ».

J’ai ainsi pu évoquer la mise en garde incontournable de « Jean » qui dit que « dès qu’on le nomme il s’enfuit………… », et parler de l’art brut, et de beaucoup de choses tournant autour de ces sujets.

Finalement elle s’est isolée un peu pour pouvoir consulter le magnifique livre de Deidi Von Shaewen et John Maizels paru chez Taschen en réédition------que je recommande!-------

Elle a pu ainsi, elle, qui était néophyte en la matière, découvrir avec bonheur toute cette chaîne hors les normes d’environnements « outsider »

Dans les bonheurs de cette presque dernière journée, il faudra signaler une sortie de four haute température mémorable, parce que; la crèche, et surtout le premier essai d’un bleu métal eXtraordinaire pour moi en tout cas.

Et grand merci à la « Fée chocolatière !


11.10.07

 

Jeudi 11 Octobre 2007


Ôtons La LUEUR

Du bon luminaire

Tonton,

Et d’un bond,

Ton toutou,

Tètera, en silence,

La mamelle sans cervelle.

Tata cassera la vaisselle,

En tournant la manivelle,

Pour fabriquer la faisselle.

Fessons, faisons, tison, chanson,

Tonton fessons, Margotton,

Faisons la chanson,

Et remuons les tisons.

Demain je reçois, ma tante Adèle,

La grande fidèle,

J’en éprouve grande allégresse.

Mon désir c’est aussi de faire plaisir,

Grande bienvenue, Madame,

J e vous attends.

Il paraît que vendredi sera le dernier jour de l’exposition aux ATN………


10.10.07

 

Mercredi 10 Octobre


Lorsque nous en avions parlé….., son problème, était que « la gourre » était en quelque sorte patrimoniale.

Et que donc ayant été toujours là,

ou « presque »,

il fallait conserver ce bâtiment en l’état et n’y rien changer jamais!

Il ne se donnait pas beaucoup d’ouverture pour une réponse positive, c’était visible.

C’était son argument.

Je l’avais écouté, et j’en avais réfléchi…

Et……………. décidé, qu’il se trompait.

À présent son discours a changé, mais pas ce refus ancré, qui ne laisse aucune ouverture positive.

Parce que même s’il y met les formes, il exerce un rejet à priori.

Il dit à présent, que sa crainte, c’est la médiation difficile pour ne pas dire impossible,

Pour rendre réceptifs une multitude paraît-il de gens simples, qui ne comprendraient pas, et auxquels mon art ferait peur.

Comment les faire accéder, se pose-t-il la question!

Comment leur expliquer?!

JE SUIS PERPLEXE DEVANT PAREIL RAISONNEMENT;

Perplexe, parce que pour avoir reçu près de 11.000 visiteurs, qui n’étaient pas tous des gens avertis en art, j’ai observé les réactions et pu constater, que non seulement je ne les effrayais pas, et que même le plus souvent, mon travail suscitait leur enthousiasme.

Les gens d’ici seraient-ils si délicats, qu’ils ne regarderaient pas la télévision et toutes ces horreurs que nous devons avaler journellement, tous ces films de série dans lesquels la motivation est toujours aussi lamentable et non exaltante? La guerre si souvent, et toute la culture dans l’air du temps, qu’au moins je ne récuse pas forcément et systématiquement!

Il y a sur les murs ici ou là, des dessins, des peintures, des tags, auxquels je reproche de ne pas rendre l’âme de son ou ses réalisateurs, mais d’être sous influence « manga ».

Les personnages ont des expressions très difficiles, qui vont parfois jusqu’à me gêner.

Personne, et surtout pas moi, ne demande de référendum dans la ville, à ce sujet!

Au moins, il y a quelque chose, une prise de parole!

Il faut croire que je suis encore plus dérangeante que cela!

Il a l’air de dire, ce Monsieur, que les gens qui venaient voir ma maison, ou ceux, si nombreux qui ont visité mon « atelier en résidence », sont des gens qui ont fait le chemin, et sont motivés, et le plus souvent par avance conquis, mais que je n’entendrais pas la sourde rumeur venue des profondeurs de la ville, de tous ceux qui refusent l’idée

de cette intervention mienne, sur un « bâtiment qui n’est « pas privé ».

A savoir que, j’oserais m’approprier un mur public!

C’est l’argument suprême!

Pour preuve qu’avec mon audace utopique, j’ai bien appliqué mon rôle d’artiste!

Mettre en question TOUT. Et interpeller les esprits.

Pourquoi un artiste, après tout, internationalement reconnu, ayant fui quarante ans durant, les lieux médiatiques, et ayant œuvré et établi sur place cette reconnaissance,

ne pourrait-il pas postuler, pour une œuvre sur un mur public?

Même si ma proposition ne se réalise pas, ce que j’imagine forcément, vous aurez tous été obligés d’en réfléchir.

Même si vous êtes frileux, même si vous êtes enfermés dans vos retranchements conservateurs, ou tout simplement, carrément jaloux!

Je lui ai demandé d’être juste et de penser aussi, à toutes celles et ceux qui s’expriment de façon très optimiste à l’idée de cette proposition, et aussi de penser un peu à moi, femme artiste, en phase totale depuis dix mois, sur une réalisation installation, performance, en butte à des choses très dures et parfois sournoises et imméritées.

J’ai soulevé, le grand problème de la culture et notamment millénaire, enfermée dans les musées, le plus souvent si tristement installée, verrouillée, protégée par des rayons lasers et des alarmes. Ces objets le plus souvent issus des mains du peuple, et qui, sacralisés, même à juste titre, lui sont confisqués.

J’ai tenté d’expliquer comment par exemple les étudiants en art, et autres, visitant ma maison, exprimaient leur satisfaction de se trouver dans un musée vivant, une porte ouverte et gratuite, où l’on peut parler, s’exprimer, poser des questions, suivre l’évolution d’une œuvre, toucher.

J’ai évoqué l’idée d’une murale 3D, véritable musée dans la rue, offert à tous, et surtout et avant tout aux plus démunis.

Parce qu’il est facile de dégrader le bien public, quelque part en expression de rébellion, lorsque ce bien est mécanique, quelconque, type cabine téléphonique ou abri bus, mais une œuvre d’art, fabriquée avec amour, foi et respect et qui quelque part, vous appartient, vraiment, c’est autre chose!

C’est mon idée, c’est mon utopie!

Et c’est ma force d’y croire!

Ce Monsieur a ajouté que mon travail qu’il respectait, paraît-il, n’était pas forcément créatif et que quelque part, en quelque sorte, c’était du déjà vu.

Ce à quoi, j’ai répondu que j’étais en recherche, et que, lorsque en effet, j’avais l’impression de marcher sur des pistes ouvertes dans les profondeurs de la culture humaine, j’en étais la première désolée.

On sait que nous sommes encombrés inconsciemment, et qu’il est difficile de se dégager.

Mais j’ai tout de même parlé avec des gens extrêmement sérieux et érudits, des archéologues, notamment, devant ce travail, et je sais quelle part ils ont pu rattacher à l’inconscient de la culture collective et ce qu’ils ont attribué, à la réussite de mon avancée propre.

Ce qui me permet d’avancer l’idée, qu’outre le fait que ce Monsieur manque de générosité, sa détermination, contre, a des raisons autres.

Mais à tout prendre, il a le mérite d’être utile.

De me mettre en questionnement, et après tout je l’en remercie.

A demain peut-être.

DANIELLE JACQUI.


9.10.07

 

Mardi 9 Octobre



Les jeux de lancés de cailloux,

Des loups roux et rouges,

Joujoux en caoutchouc mou et doux,

Ouvriront, au bout de l’an la fête du houx.

Tandis que Mimi,

Trois gouttes,

Dans son nid,

Fera pic pic sur le gui, l’an neuf,

Tout en sachant que,

La mandragore se répand fugace,

En un parfum nouveau et non innocent,

Indicible et apothéotique,

UN plus, plus grand bonheur de vie.

Fumée, fou, fougueux, fugace et furieusement toujours tenace,

Tandis qu’Amour rime avec toujours,

Septembre devient Octobre,

Et traverse la passerelle encore fleurie,

De toutes les espérances révolues,

Mais pour jamais inscrites dans le grand livre,

Des mémoires et contes, de la Cascade avec sa cascadeuse,

Et ses bonheurs de vie.

Tandis que, ( message) plus terre-à-terre, ET TOUJOURS DANS LA TERRE, celle qui céramique aussi, accompagnée de son inséparable, voudrait savoir précisément, un certain nombre de choses concrètes, énumérées par ailleurs, qui devraient régir sa réalité absolue, au cours des prochains mois.

J’ai rencontré hier et avant-hier un couple de céramistes bretons, avec lesquels j’ai vivement sympathisé.

Quand il en est ainsi, que l’on peut converser en connivence, échanger, recevoir des tuyaux, c’est formidable.

Elle, me disait qu’elle pouvait reconduire ses cuissons un mois durant, jusqu’à obtenir la merveille désirée.

J’avais AINSI FAIT UN OU DEUX 2 éSSAIS PARTICULIERS, mais avec la couverte, nous les avons confondus et il faudra attendre la prochaine cuisson couleur pou FAIRE l’expérience et surveiller le résultat.


8.10.07

 

Lundi 8 Octobre


J’ai failli manquer tous les trains,

Ramassée, étripée, que j’étais,

Tombée, blessée dans mon escalier.

J’eusse pu mourir,

Déjà, et bien avant.

Et je n’aurais pas su les belles-lettres,

Les odes à l’amour de l’art,

Les envolées lyriques droites sorties,

Des cœurs de mes amis artistes,

Venus me confier le soutien.

Je n’aurais pas appris,

Même si je le savais,

Pour les avoir reconnus bien avant,

La force de leur foi,

Et leur courage d’engagement,

En l’art,

Et en l’humanisme,

En tout ce qu’il peut y avoir de noble, de grand, de beau.

Si beau,

À côté des dérisions,

Qui rêvent d’ombre nocturne et de train fantôme.

Ils disent, mes amis,

Qu’il ne faut jamais perdre Foi,

En ces valeurs essentielles, en lesquelles nous croyons!

ILS DISENT DANS LEURS COURRIERS

Que les trains vont sur des rails afin qu’ils ne perdent jamais,

la « Voie » ni la Voix!

Un train perdu,

Dix de retrouvés!

D’autres utopies se lèveront,

Puis d’autres et d’autres encore.

L’enjeu est intemporel,

Et sous des formes neuves,

Reviendra!

Ici ou ailleurs!

Qu’importe si le « Dragon est immortel ».

Les mères, sans cessent enfantent des « terrasseurs »!

Toi, la Danielle,

Tu n’es qu’un terrassier, ajoutant une pierre,

A l’édifice de la création,

Avec la force d’aimer!


5.10.07

 

Vendredi 5 Octobre



Mal en point et mal au poing se conjuguent ensemble,

Mais le poing blessé, n’est pas le même,

Que celui qui voudrait,

Casser la gueule au tragique.

L’artiste singulier au fond de son jardin,

Ne rencontrerait pas de problèmes tels que les miens.

Mon avancée est singulière,

Mais je suis devenue une singulière à l’envers.

Impliquée si tant et si loin,

Et sans aucun modèle type,

Qu’il me faut inventer, toutes les questions et toutes les réponses.

Plutôt que d’aller à l’instinct,

Je dois laisser parler,

La raison des autres!

Ce qui est un comble, pour un fou du roi!

Mais j’apprends à vivre d’une seule main!

Et je tords le retors.

Au début c’est très improbable.

Et au fur et à mesure viennent des astuces.

Le retors m’irrite,

Mais le retour à la source me sourit.

et

Se contrarient, se multiplient,

S’expédient dans tous les sens,

Des permis et des interdits,

Qui me soufflent :

Attention danger,

Dont je n’ai cure !.

Autour de moi, se construit le grand cercle blanc.

Je suis entrée dans l’hiver polaire.

Je suis sur un iceberg, au milieu de la mer gelée.

Mes bouteilles à la mer sont naufragées,

et pétrifiées dans les glaces arctiques.

Heureusement, demeurent les successives et folles enfournées,

Et sortent à 770° mes dernières embellies,

Tandis que je m’en vais pouvoir réveiller,

Le lieu d’antan, me viennent à l’esprit,

Des énergies neuves,

Des envies de faire, des possibilités d’inventer,

De continuer, d’être,

D’exister, encore et encore!

Ô ma vie comme tu es belle!

Et combien, je vous remercie,

Tous!

.

Vois-tu cela « l’Ancien » depuis ton promontoire?

Danielle jacqui


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