8.10.07

 

Lundi 8 Octobre


J’ai failli manquer tous les trains,

Ramassée, étripée, que j’étais,

Tombée, blessée dans mon escalier.

J’eusse pu mourir,

Déjà, et bien avant.

Et je n’aurais pas su les belles-lettres,

Les odes à l’amour de l’art,

Les envolées lyriques droites sorties,

Des cœurs de mes amis artistes,

Venus me confier le soutien.

Je n’aurais pas appris,

Même si je le savais,

Pour les avoir reconnus bien avant,

La force de leur foi,

Et leur courage d’engagement,

En l’art,

Et en l’humanisme,

En tout ce qu’il peut y avoir de noble, de grand, de beau.

Si beau,

À côté des dérisions,

Qui rêvent d’ombre nocturne et de train fantôme.

Ils disent, mes amis,

Qu’il ne faut jamais perdre Foi,

En ces valeurs essentielles, en lesquelles nous croyons!

ILS DISENT DANS LEURS COURRIERS

Que les trains vont sur des rails afin qu’ils ne perdent jamais,

la « Voie » ni la Voix!

Un train perdu,

Dix de retrouvés!

D’autres utopies se lèveront,

Puis d’autres et d’autres encore.

L’enjeu est intemporel,

Et sous des formes neuves,

Reviendra!

Ici ou ailleurs!

Qu’importe si le « Dragon est immortel ».

Les mères, sans cessent enfantent des « terrasseurs »!

Toi, la Danielle,

Tu n’es qu’un terrassier, ajoutant une pierre,

A l’édifice de la création,

Avec la force d’aimer!


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