30.4.09

 
dans la série mes plus belles télés de ces jours-ci, matins-ci devrais-je dire, et pour être plus précise, petits matins,
j’ai regardé une émission sur les voyages en train…..Pour raison de cause à effet : « vers un colossal d’art brut », je regarde spécialement ces documentaires.
Je me suis donc promenée en Lituanie et en Pologne ce matin-là.
J’ai trouvé plaisir extrême en regardant des façades de style « art nouveau » dans des quartiers chics de « Vilnius ».
J’ai trouvé notamment une façade extraordinaire recouverte d’agréments et de sculptures, tout à fait dans le genre de ce que je propose de faire avec mes fabrications céramiques sur l’éventuelle façade de « train station »
Sauf que, bien entendu, ce ne sera pas d’obédience « art nouveau ».
Art nouveau, mais plus audacieux, que ce que nous connaissons ici , plus chargé aussi.


Ce qui m’intéresse en la matière, concerne les accumulations et l’accrochage des pièces, et peut-être aussi mais je n’en n’ai pas vu suffisamment, des détails et des oppositions de reliefs.
Si je le pouvais, je réaliserais ce vieux rêve de « Vilnius » (j’avais autrefois une correspondante là-bas) pour aller voir de près cette merveille.
Et puis, chance à moi, j’ai regardé avec plaisir ce monument des croix, ou chacun vient porter sa croix, les jeunes mariés aussi bien que les veuves éplorées…….. Il semble que ce monument est à lui seul et une œuvre collective d’art brut et un résistant puisqu’il sait renaître de toutes les atteintes.
J’ai pu voir aussi un environnement outsider art, œuvre véritable d’art brut, un « superbe taillé dans la pierre ».
Un vrai plaisir à l’heure de mon café.
Enfin » mon train »du matin est arrivé en Pologne et s’est arrêté sans doute, jusque dans la maison natale de Frédéric Chopin.
C’est par ce grand musicien que j’ai fait mon initiation à la musique, ce fut voici bien longtemps..
Je devais avoir dix sept ans, et j’avais pour amie, une jeune femme merveilleuse du nom de Georgette « Jojo » pour les amis……
Georgette est disparue bien trop tôt,.et j’ai plaisir à lui rendre hommage ici, et à honorer sa mémoire
Nous étions amies et je pense souvent à elle.
J’étais invitée chez Georgette parfois le dimanche.
Georgette avait des parents merveilleux, accueillants et la maison était souvent rempli de jeunesse.
Il y avait un piano dans cette maison et venait nous rejoindre un musicien non-voyant, qui se mettait au piano, et interprétait une (La) « Polonaise de Chopin ».
C’était des moments forts que je n’ai jamais oublié.
L’artiste est nourri de ses vécus, et tout retentit à la moindre occasion.
C’est en travaillant la terre ce matin et en écoutant un morceau de Chopin, que ces réminiscences ont envahi mon esprit, et qu’elles ont sans doute participé de ma création. du jour.

 

La modeste collection....les peintres oubliés (ou non, je ne sais)




Je voudrais retrouver les personnes qui ont fait l'acquisition dans la même période que moi-_même,au salon de la curiosité en 1986, des oeuvres de ce peintre bruto-naïf du nom de Le Henanf(sous réserve de l'orthographe du nom),afin si possible de le retrouver et de pouvoir éventuellement, lui donner, l'hommage que me semble-t-il il mérite.

29.4.09

 

C'est très difficile...........;


# posted by Danielle Jacqui @ 8:11 PM 0 comments
 

Graciela et les turquoises.


mes plus belles télés................
Une émission au Brésil dans un gisememt d'émeraude. Et une autre sur le quartz, vous savez, les fameuses géodes, comme j'en ai une petite dans la façade de La Maison de celle qui peint.
Curieusement je l'avais trouvée chez les "Compagnons d'E),
et je l'avais aussitôt pensée indispensable dans mon mur.
Pour ce faire, il fallait faire un trou dans la paroi, et je ne pouvais que très difficilement le faire moi-même.
J'avais alors demandé à Clo, de bien vouloir m'aider, comme d'hab..., et comme d'hab il avait bougonné et refusé.
J'avais bien tenté de prendre une aiguille et un marteau, mais c'était difficile.
Le lendemain comme d'hab.Clo, s'était levé et avait demandé: où est-il ce trou à faire?
Je lui avais montré et il l'avait fait en riant dans sa barbe!
C'est alors que j'avais scellé la géode.
Le coeur en était violet et il a blanchi semble -t-il au soleil.
Mais on dit que l'on peut tricher.....et mettre de l'encre ou autre.
Ges gisements de pierres semblent magiques, tout autant que l'on se prend à penser à tous ces gens qui peinent et qui râclent et qui creusent péniblement avec la foi, et la croyance en leur bonne étoile, poussés par la nécéssité.
La journaliste l'autre jour nous parlait de la Turquoise de son pays d'origine et je voguais alors vers ces contrées de mille et une nuits avec leurs toits de turquoise.
Plus près de moi, dans la grande boîte des souvenirs l'est une carrière de marbre vert, abandonnée parce que perdue tout en haut, trop haut dans ma montagne.
Mais qui est Graciela?...........;;

la bouche sans dent est à l’envers.
La bouche viole, violée, violeuse, violacée est vorace.
Elle avale dans un cil, clal, clol,
la proie convoiteuse qui pensait n’en faire qu’une bouchée,
en direct et en différé aussi.
La lèvre lippue, lippe, serre, aspire,
et demain revient, et se retient.
Avec et sans son chien,
le trappeur attrape, et se laisse attraper.
Rien qu’un Peu.
Un P comme Philippe……………
Un P qui se dit F.
F comme fini.
Dans le jardin d’hiver,
Au pays du Grangré,
Et des croqueurs de pommes vertes,
Cri, croit crains, et gagne son pzin!
Futil, fut-il fluide?
Floc,
Loque et fripe,
Trinque l’anis frais,
Et boit du thé au citron,
Sous le dernier croissant de lune,
Attendant le retour de la marée et des poissons cornus.

# posted by Danielle Jacqui @ 4:22 PM 0 comments

27.4.09

 

Je reviens à mes amours premières



Je reviens à mes amours premières mais ;pas comme çà!
Où je retombe en enfance (ma préférence) ou je me métamorphose!)
faut des pinceaux, faut des couleurs!

# posted by Danielle Jacqui @ 8:23 AM 0 comments
 

mon ciel est engrisé, embué, et j'attends le bleu!


J'rattendis sans m'attendrir en cherchant le bleu, vrai ciel bleu.
Le ciel de l'émotion.
Les ouf! les ah!
les: je ne trouve pas les mots!
La chair de poule!
je m'aigris sans maigrir, je m'embue, je ne m'exclame plus!
Je ne m'explose plus.
je connais d'avance, tous ces trop bien faits, ces parfaits, ces sans maladresse, sans innocence!
Je ne ressens plus les frissons de l'enthousiasme dépassé.
Song se porte mal.
Sang est en parade à but lucratif.
Sung s'en est allé!
Sans doute me manquent mes amis d'antan.
Quant on dure on s'épuise, on se confine dans le passé que l'on enjolive!
Bien sûr Papul a mis des lumières sur ses bonbons magiques, et Sainte Rita l'habite, et sa caverne est enchantée, mais les cavernes autrefois étaient gîtées dans les grottes obscures, qu'il fallait découvrir et mériter.
Sing fabrique des soutes pour cartes postales.
C'est joli!
Du joli!
Comme ce film regardé hier soir, du remake et des come back qui durent depuis longtemps.
et pourtant, ......... en cherchant bien, j'ai trouvé un petit centre d'innocence, deux figures du temps initial d'un vrai "Quelqu'un", qui ne se la joue pas, qui n'en joue pas, mais qui plantant sa tente, là où on ne l'attendait pas, tout soudain réveille en moi, une curiosité que je croyais éteinte!

# posted by Danielle Jacqui @ 7:47 AM 0 comments
 

un g"Gie t enfermé dans le flacon


Le g"Gie enfermé dans le flacon devra retrouver ses ailes ou recevoir la visite de Spirit le Prince du Désert.
Mais les princes de cette nature, ne sont pas dans les rues encombrées de voitures.
Il faut prendre la piste et parcourir le monde des Godes.

# posted by Danielle Jacqui @ 7:38 AM 0 comments

24.4.09

 

le petit bonhomme bleu et la fleur







la fleur et les fleurs sont les pièces constitutives "vers un colossal d'art brut."


le petit bonhomme bleu, comme la turquoise de la belle journaliste..........!
Bleu, vert bleu, vert franc et pas verdâtre, viennent à la rencontre des rêves.
Quelque chose d’ineffaçable, au fond de l’hypothalamus, est « tanké » même si Barthes et Simone crient au scandale!
Mais le « pêcheur » se voûte de saison en saison et bientôt penchera le front si parterre qu’il ne pourra plus voir par delà la ligne de démarcation même en faisant semblant de regarder les poissons.
Le courant emporte les coureurs de route, les hallucinés, les verbes menteurs et les obtus obstrués par leurs contradictions.
Si haut est le chanteur, si basse est la terre, si longue-courte est la vie!
Je lance mon ode au petit matin avant le passage du premier train, du voisin, et de la marchande de journaux.
J'irai criser, couler, plier, modeler la terre tout à l'heure en gardant le doigt pointé vers le signal fort, le symbole du monde qui doit bouger, se métamorphoser, ne pas stagner, être beau, surprenant, soulever des questions, des réponses, des hypothèses et des résolutions.
A toi Marie, à nous, à tous, bonjour!
danielle, (le 25 avril 2009 à 5 h du matin!)

# posted by Danielle Jacqui @ 8:37 PM 0 comments
 

Vers un colossal d'Art brut...





Ecriture automatique.
Le jopir cousu couseur cousant, agite le courant et fabrique de l’air.
Le piredtordu enfonce son corps dans le sable chaud, pour trouver l’eau profonde, et joue de la carapace pour harponner le vers luisant luiseur liseur.
Des pas se font entendre à l’étage souleveur, et soulevé de tous les soulevants.
Dans le vent j’irrite les parois de ma guitare en l’’esclabouffant’ de rythmes faussement allègres.
Tandis qu’une petite gentille et blonde Margot s’en est venue ce matin interrompre mes incantations et fabriquer son poupon d’argile.
En suivant le sens et toutes les effluves, je finirai bien par retrouver mon chemin, et ma rivière finira par rencontrer la sienne.
Chacun suit sa rivière de chaque côté de la rive, mais au bout de la route il est un pont.
De l’Etoile ou de l’espoir.
Le pion fait le point et mon pont est traversier traversé par des ondes accrocheuses et raccrocheuses qui rendent la passion immortelle inévitable.
Ghi comment es-tu?

# posted by Danielle Jacqui @ 7:38 AM 0 comments

23.4.09

 

la journée de mercredi






Belle et dure journée de mercredi avec le reportage de "Télé Matin"
"Antenne 2", et à l'atelier dans lequel se fabrique les pièces constitutives "du Colossal d'Art Brut" et au travers de la Maison de Celle qui peint, et du jardinet de "la Femme Sauvage".
J'étais épuisée, mais ravie à la fin de la journée.
L'équipe de tournage était épatante et motivée, et sensible à l'art en général et sans nul doute au type d'art que je pratique.

Lorsque j'étais presque encore enfant, je rêvais comme beaucoup d'enfants de ma génération sans doute d'être actrice de cinéma.
Rassurez-vous, cela n'a pas duré.
Lorsque j'ai aperçu mon profil (que je ne connaissais pas) sur une bande réalisée dans mon école par les actualités cinématographiques de l'époque, j'ai été si déçue, que mon ambition s'est arrêtée là.
Tout s'apprend dans la vie, et le plus difficile est de savoir enfin un beau jour, s'accepter et tirer avantage de ce que l'on pouvait au début considérer comme des désavantages.
Une actrice de cinéma ou autre qui ne saurait offrir qu'un profil de "star" ne durerait guère.
Le reportage devrait passer à l'antenne soit le mardi 28, soit le 8 mai......ce sont les prévisions que l'on a pu me proposer.

# posted by Danielle Jacqui @ 6:34 PM 0 comments
 

mardi et mercredi furent très particuliers.



Avant-Hier, Mardi à 15h, visite depuis longtemps programmée d'un groupe de 32 élèves d'une école d'art de Belgique, plus leurs 4 professeurs.
Des jeunes gens, filles et garçons des plus sympathiques.
Animés de curiosité, les jeunes étudiants et leurs professeurs, se sont répandus dans toute la Maison.
Ils furent je crois, et je suis même certaine suffisamment ébahis pour ne pas dire impréssionnés.. J'attends avec impatience leurs courriers obsevations et réflexions.
Ils en avaient vu d'autres, puisque apparemment ils avaient la veille, visité "Le Palais du Facteur Cheval, et la Fondation Vassarely.
Sans vouloir faire de forfanterie, je suis assez satisfaite d'être ainsi et mon village avec, sur un pareil parcours.
Heureusement pour moi, mon amie Michèle Guérin était venue m'aider à assurer cette réception importante.
Je la remercie donc beaucoup.
Car me voici un peu dépassée par les évènements à présent.
Il m'arrive de fatiguer.
Nous sommes ici, dans notre village, fragiles au niveau de l'envisagement pour ce type de réception.
Et notamment il est très difficile d'accueillir les gros véhicules.
Je n'arrive pas à comprendre pourquoi l'inertie l'emporte, et anesthésie le souvenir même, de ce qui se passait il n'y a pas si longtemmps encore, au niveau de l'accueil, lorsque se présentait une visite de ce genre.
Sommes-nous en régression?
C'est sans doute, en ces circonstances-ci, que l'on regrette la présence de notre ami regretté Jacques Ingrand.
Il était animé de la compréhension nécéssaire, et savait motiver les gens responsables.

Le chauffeur, du car (très important)(le car), ne savait où stationner, et a rencontré de l'incompréhension, et pas les signes évidents de ce que l'on appelle "l'accueil", l'hospitalité qui devrait être la règle, en pareille circonstance.

# posted by Danielle Jacqui @ 3:09 PM 0 comments
 

les jours se suivent, et les aventures dans l'art et les productions.




FR. Grand ordonnateur pour des enfournements supers!

# posted by Danielle Jacqui @ 3:04 PM 0 comments

21.4.09

 

le courrier de Guy Lafargue

Bonjour Danielle,

Je ne vois pas tout à fait les choses comme vous m’écrivez.
Vous êtes sans doute parfois comme ces insectes buzzonants et mythomanes
qui épuisent sporadiquement leur force de façon aveugle
en une violence impuissante,
sur la première vitre qui les sépare du courant d’air;
en pensant sans doute que la transparence
est la seule voie possible vers le bonheur,
vers l’air libre.
En réalité vers l’heur
qui n’est ni bon
ni mauvais.

La réalité n’est pas le Réel.
Elle s’oppose à lui par toutes sortes de forces nocives
L’air libre est à l’intérieur.
et l’interieur est autour
Ni vu ni connu !

Mon point de vue est que le problème n’est pas la mort.
Être vivant est le seul vrai problème.
La mort n’ est tout simplement qu’un point de suspension du vivant.

Si vous crachez autant de feu et de virulence dans vos lumières
tellement tendres et ébouriffées
Si vous êtes passée de l’intérieur à l’extérieur
dans votre incessant ballet avec les matières
c’est pour épuiser quelque chose d’inépuisable.

Vous avez beaucoup mieux à faire qu’à gaspiller la mort.
Chaque acte de création est porteur de sa propre mort.

La réalité, c’est que votre œuvre est incoercible.
Pour notre plus grand bonheur.
Pour le votre aussi bien entendu + les affres.

Serez vous à la gare d’Aubagne ?
Je voudrais aussi rencontrer cette céramiste qui vous a fait tant de bien,
Donc 30 et 31 Avril, je me découvre d’un fil.
sans arrière pensée

Pardonnez moi cette petite épitre moraliste et affectueuse.
Bonnes forces à vous

Guy Lafargue

# posted by Danielle Jacqui @ 8:08 PM 1 comments
 

Le courrier de Jacky EMER



Les modestes roses dans la modeste collection de Danielle Jacqui.


Le courrier de Jacky Emer
Bonsoir
je suis nul en informatique , pour commenter sur le blog , j'ai des difficultés !!!
mais je voulais commenter l'idée de la rose sur le parterre de myosotis :
c'est la théorie de la forme : tout ce que l'on voit n'apparait que par rapport à un arrière plan ( par exemple le fond du tableau ) , seuls les contrastes peuvent etre perçus ; un bouquet de myosotis sur un parterre de roses serait bien perçu .
pourriez vous me lire si les lettres étaient de la couleur du fond ?
ainsi une oeuvre est peut etre mieux perçue si elle est isolée , et se détache sur un fond ( qui peut la mettre en valeur ) .

j'adore les roses , et j'en ai énormément dans mon jardin ; dans quelques jours , nous aurons quelques milliers ! roses anciennes , en buissons , ayant toutes un parfum différent , aux multiples pétales . Mais ce ne sont pas des roses de fleuriste ... ci joint nos bouquets de l'an passé
ce qui n'empèche en rien d'aimer toutes les fleurs (plutot moins les roses des fleuristes et autres meilland , baptisées de noms de vedettes ) , et le plus beau bouquet que nous ayons jamais fait avec ma femme était constitué de fleurs des champs , cueillies dans un pré du Jura .

Nous avons aussi regardé cette émission ( dont j'écarte tout hasard ! ) avec cette femme , petite et boulotte , accueillie avec un sourire presque narquois , et dont la voix a enthousiasmé cette assemblée ; car , outre le texte émouvant de cette chanson , son interprétation était magnifique . Mais surtout , c'est l'EMOTION qui a fait vibrer les spectateurs comme les téléspectateurs .
n'est ce pas ce qui est le plus important en ART ? créer une émotion ?
théatre , cinéma , peinture , etc ...
la hiérarchie ne serait elle pas dépendante au bout du compte que de l'émotion ? ce qui subsiste après les modes , ce qui restera ?
à bientot
amicalement
Jacky EMER

Réponse de danielle.
Entre les fleurs, il n'existe bien entendu aucune hiérarchie.
Nous sommes par le biais de notre "culture" les faiseurs volontaires ou non de hiérarchie.
Mais en ce qui concerne l'art, sans qu'il puisse être question de hiérarchie, il se trouve tout de même une grande échelle de différences et notamment un critère qui pour moi est arbitrairement ou non déterminant: la présence de l'acte de création le plus absolu possible.
Et donc, à chacun de savoir se positionner ou se mettre en question, avant de prétendre au titre d'artiste.
C'est d'ailleurs la raison principale qui a fait que j'avais , ce fut longtemps, décidé de me surnommer: danielle jacqui "Celle qui peint" plutôt que 'artiste peintre'!

Quant aux roses!............
Ma petite soeur avait été prénommée: "Eveline -Rose" par notre Maman, (ce fut longtemps aussi).

Je fus mariée, en secondes noces (ce fut longtemps aussi) avec Claude, qui m'accompagna dans toutes mes aventures artistiques et autres, durant de longues années.
Il avait pour coutume incontournable, chaque fois que nous pratiquions l'acte d'amour, de se rendre chez le fleuriste et de revenir avec une rose rouge, qu'il m'offrait ainsi en signe d'affection et de respect.
La dernière de ses roses est en plastiqoe.
jE LA CONSERVE ENCORE.
Il était à la clinique, ne sortait plus même dans le jardin tant il était épuisé,.
Il avait fait l'effort de descendre jusque dans le hall, assis sur un fauteuil roulant, pour me raccompagner, et il avait réussi à faire cette ultime acquisition dans la librairie du lieu, pour me l'offrir.

Dans mon jardin, il y avait lorsque je me suis installée dans la maison une sorte de petit oratoire installé dans une niche creusée dans la roche, avec des vierges en plâtre.
Devant ce petit clin d'oeil au "sacré", l'était un rosier, qui donnait tous les mois de mai durant une dizaine de jours une floraison extraordinaire.
J'ai conservé le sanctuaire, de mes prédécésseurs, et le rosier, qui honorait ma fenêtre, en signe de respect pour ces gens humbles, que j'avais connu et qui étaient disparus sans doute trop vite.






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# posted by Danielle Jacqui @ 7:19 PM 0 comments
 

A bientôt!


# posted by Danielle Jacqui @ 7:14 PM 0 comments

18.4.09

 

# posted by Danielle Jacqui @ 7:31 PM 0 comments
 
Bonjour Viviane.
Je ne vais pas contredire Jean Dubuffet, quant à son amour pour le pain.
Plus je deviens grande fille, (le suis-je enfin), et plus j'aime le pain.
Je le délecte comme une friandise, je fais le tour de plusieurs boulangers, tant chacun a sa façon de le faire.
Toutefois un bon gâteau est un bon gâteau.
Je disais volontairement l'autre jour, que je pensais qu'il n'y avait pas de hiérarchie, en parlant des fleurs.
Je voulais dire par là, que lorsque nous exposons au festival d'art singulier, des grands "modestes", et que leurs oeuvres se perdent au milieu d'oeuvres clinquantes ou qui passent bien dans l'abécédaire des amateurs ou des collectionneurs, ces gens que nous avons pour fonction de défendre pour un peu en priorité, s'en sortent mal.
Et que je suis certaine qu'une exposition qui leur serait exclusivement consacrée, leur serait plus profitable.
Ce qui ne veut pas dire que je n'apprécie pas certaines productions très réussies.
Simplement et j'en reviens à mon propos premier, si tu mets une rose sur un parterre de myosotis.
"Ils" regarderont la Rose!
(En réponse aussi au gentil "comment" de l'amie de Marie)

Je pense que si l'art reconnu et sanctifié n'existait pas on ne saurait pas (ou moins) apprécier l'art brut.
L'art brut pour moi est une flèche directionnelle, qui indique le sens de la liberté.
Mais mon regard ne s'arrête pas là..
Par exemple j'ai regardé l'autre soir, l'émission sur les oeufs de "Fabergé".
Bien sûr, c'est un art payé par les plus riches au bénéfice des riches, même si les riches qui les détiennent à présent ne sont plus les mêmes que ceux qui les avaient commandé.
Mais je pensais à cet artiste extraordinaire, qui avait eu ======l'opportunité fabuleuse==========, de pouvoir réaliser cette extraordinaire et superbe série d'objets.
Bien sûr, cela va dans le sens du raffinement le plus total et pas vers ce que nous identifions comme de l'art brut.
Mais ne pourrait-on pas imaginer un réalisation d'objets oeufs pas "Fabergé" en art brut, et qui utiliseraient les moyens du bord, comme les plus sophistiqués (si tant est que certains artistes puissent en avoir la possibilité ou la commande).
Une immense déclinaison sur ce type d'objets, qui est tout à voir, tout en étant totalement autre. .

# posted by Danielle Jacqui @ 7:26 PM 0 comments
 


# posted by Danielle Jacqui @ 6:44 PM 0 comments
 

La reprise des hautes températures.




Je suis encore en ligne Marie, je viens, j'arrive, je continue!
Mais c'est difficile, tout est difficile.
Il fallait avoir la réunion de reprise pour la Compagnie d'art singulier.
Nous avons une bonne équipe.
Et des projets.
La semaine prochaine sera encore très chargée pour moi.
Je raconterai au fur et à mesure.
Je suis restée scotchée à la télé ce matin ou hier je ne sais plus en regardant ce reportage d'une dame de 47 ans qui s'est présentée à un concours radio pour chanter.
Une dame dite "ordinaire" et qui d'un coup gagne les coeurs et l'admiration générale.
J'étais si heureuse pour elle.
Et le message était si fort!
Les dernières cuissons sont arrivées très belles, mon système marche en haute température et je vais pouvoir dessiner et faire des tableaux qui résisteront 2000 ans!Tu me diras que dans 2000 ans.............
C'est cela le paradoxe.

# posted by Danielle Jacqui @ 6:26 PM 0 comments

16.4.09

 

la résistance fautive


four toujours en panne.

# posted by Danielle Jacqui @ 7:08 AM 0 comments
 

le "mot" de Lucette. Merci Claudie.

C'est une OGNANuMISTE,
Une ingénieuse en oeuvres pas tristes

De Lucette et Claudie et les fillotes Mona et Leonor
10 et7 ans, Meilleurs souvenirs d'une merveilleuse visitee du 15 avril 09



Merci, mais si j'accepte la déclinaison "singulière" qui est la vôtre, mon mot devrait découler de "ORGANuGAMME", sans doute en "ORGANuGAMMISTE"ou alors il faudrait établir et le rapprochement et la différenciation.
Mais après tout pourquoi donner dans les règles normales et ne pas rester dans "l'anarchécriture" où "ORGANuGAMME" se déclinerait justement en OGNANuMISTE, cela me plaît tellement que j'accepte le "Lucette's terme", sauf qu'il faut vérifier si le mot est neuf ou bien s'il n'existe pas déjà.
L'essence de notre échange, est que vous avez habilement transformé, la notion d'ingénieur en "ingénieuse".......
J'aurais adopté plus facilement le titre des "ingénieux de l'art" et laisser le terme un peu prétentieux de "ingénieur" en corollaire, à celui de "bricoleur".

Pour tout le monde.........;
Toujours sur ma radio préférée.............dans une conversation avec un "trés célèbre et référent et cultivé architecte, tout soudain une allusion à la définition de C-L.S concernant le terme de "bricolage"........ assorti d'une complémentaire:
"ingénieur: Si j'ai bien compris: celui qui ferait des grands chantiers.

# posted by Danielle Jacqui @ 6:51 AM 0 comments

15.4.09

 

La Maison!


Bernard Consoloni est l'auteur de la photo.

# posted by Danielle Jacqui @ 7:53 PM 0 comments

13.4.09

 

Le coucou de Marie.


le « coucou » de Marie

Vive les fleurs des champs.
Ça y est je suis revenue, de ma Bourgogne, j'ai revu mes coins d'enfance et d'avant!
bises
marie (moi c'est la Chicorée que j'aime beaucoup , entre autres)

http://le.blog.de.marie.free.fr


réponse de Danielle

La salade de chicorée avec du foie de poulet écrasé avec un peu d'ail, c'était pour ma maman qui aurait 105 ans à présent, une grande classique.
Mais ma maman et moi, allions pendant la guerre, ramasser les feuilles de pissenlits pour la salade dans les champs.
Sauf qu'il n'y avait pas d'huile.
On ramassait bien les olives tombées sur la route, mais cela n’en faisait pas suffisamment pour avoir de l’huile.
On ramassait aussi les fruits des églantiers appelés "gratte poils".
On les évidait de leur barbe irritante et cela faisait de la confiture.
Mais il en fallait énormément pour en faire très peu.
Et puis il eut fallu du sucre.
On ramassait aussi les glands que l'on grillait pour faire le café.
Aussi on faisait bouillir les orties.
Le plus fort qui rebutait mon petit frère c'était les carottes fourragères.
Ah! si tu avais vu ce que l'on appelait du pain!
( Cela se passait à Montauroux dans le Var..
----- Original Message -----

# posted by Danielle Jacqui @ 7:39 PM 1 comments
 
EMPREINTES expose ... Rencontre autour du livre-objet ... Isabelle CRAMPE - Nathalie DUMONTEIL Guy GOBERT – Guy LAFARGUE Du vendredi 22 au dimanche 24 mai 2009 Vernissage vendredi 22 mai à partir de 18H00 Le samedi 23 mai à 17H00 Ballade in Théâtro Philo Poético « La glaneuse et le poète » d’Arlette SARGER Deux voix, deux visions du monde se répondent & se mêlent... avec Lisa PRACHT-TREGAN & Arlette SARGER accompagnées au violoncelle par Marion DELALANDE droit d’entrée pour le spectacle : 5€ le samedi soir, chacun apporte un mets que nous partagerons après le spectacle EMPREINTES lieu-dit Tartas 33350 RUCH – 05 57 40 73 20 - 06 65 06 31 17 –

# posted by Danielle Jacqui @ 7:08 PM 0 comments
 
j’avais relevé cette observation---------- « il n’y a pas de hiérarchie » lors d’une émission sur ma radio préférée avec un philosophe extraordinaire dont malheureusement je n’ai pas relevé le nom.
Il faut dire que mes écoutes se font à la volée, toujours pendant mon travail et les mains pleines de » touille » et parfois interrompues par les aléas de la situation.
J’ai l’esprit lent, et j’aurais toujours besoin de réentendre sans doute, plusieurs fois ce type d’émission, tant c’est riche, tant cela m’intéresse.
J’aurais adoré faire des études de philosophie, même si, je ne puis m’empêcher quelque part de penser que la construction autodidacte en vaut une autre, et que les dommages à la personne sont moins grands lorsque l’on accède un peu plus tard au savoir des penseurs.
J’ai donc « adopté » l’expression qui me convient parfaitement, » il n’y a pas de hiérarchie » entre…………..(pour ce qui me concerne)
Entre les fleurs en serre de l’horticulteur----------je pense aux roses notamment--------------- et les fleurettes du fossé…………..je pense à la plus humble, par exemple le myosotis, ou à la plus banale le pissenlit.
Si j’étais fleuriste, j’adorerais faire des compositions avec les fleurs des fossés.
Si les fleurs des fossés devenaient à la mode, ceux qui tentent plus ou moins bien de cultiver les roses, changeraient de destination en se déguisant en planteurs de fleurs des fossés.
Ce qui complique les choses, c’est qu’il ne serait pas interdit à un fleuriste de mélanger les roses et les fleurs des fossés pour réaliser ses compositions, en pensant que Dieu saurait reconnaître les siens.
Or, par choix, je m’intéresse aux fleurs des fossés, et je trouve que le mélange ne leur réussi pas!
La rose orgueilleuse, » en jette », avec son allure arrogante, ses épines, ses contrastes de couleurs et son parfum.
Si bien que les modestes fleurs des fossés dans un bouquet commun deviennent les substituts des premières.
Et comme l’on a dit : » il n’y a pas de hiérarchie » !



Je voudrais dire cela en préambule de notre première rencontre vendredi soir prochain, pour la préparation du 11ème festival d’art singulier à Aubagne.

# posted by Danielle Jacqui @ 6:54 AM 2 comments

12.4.09

 

sujet du jour.



"Diva" détail 2

# posted by Danielle Jacqui @ 8:40 AM 2 comments

11.4.09

 

ORGANuGAMME en saison printemps 2009


# posted by Danielle Jacqui @ 7:33 PM 0 comments
 

Malheureusement four toujours en panne, mais je continue d'avancer..




# posted by Danielle Jacqui @ 7:20 PM 0 comments

10.4.09

 

photo Bernard Consoloni


# posted by Danielle Jacqui @ 9:12 PM 0 comments
 

photo Bernard Consoloni


# posted by Danielle Jacqui @ 7:39 AM 0 comments

9.4.09

 

écriture automatique
éthique-antique sans étiquette,
écriturie magique
menthe menteuse et désopilante, lente et lentement .
citronne et tonne,
la confiture d’oignons cris grisés et striés avec du miel et du vinaigre basalmique et le rôti de veau avec du citron et du miel.
wo !wo !wo !
mawo quaoignons c’st plas génizal
magie apprécie pressante envie d’ignorer la vie, la vue, le décousu trop
cousu et simon virgule
l’aventurier aveugle pressant le bouton Ouest objet des désirs inconsommables,
et boucla ridicule la ceinture des pâturages pour departure
enfêtée et rêvée,
de rêve

lente et lentement l’écriturie magique et automatique pour un œuf cassé,avec du vinaigre balsamique et des oignons,et du veau rôti dans le miel et le citron.
Le décousu trop cousu, trop couru, et l’aveugle de SaintTtitin, Simon Virgule pressant le bouton, et bouclant la ceinture « departure » objet de désirs inconsommables.
danielle à son tour s'en-joue!
A vous.........................
Cruscuitrecuitscuiscruspiaillaitloiseaubleuduconteçdormirdebout!

je dois avoir 150 CARREAUX DE TOUR DE PORTES ENTRE LES CRÜS, LES CUITS ET LES RECUITS!Na.
Le four est de nouveau en panne.
Une résistance dans l'angle du fond s'est coupée.
Pas de chance!



.

# posted by Danielle Jacqui @ 8:13 PM 0 comments
 

Francis de Chassey (suite) écriture automatique

Ecriture automatique


Profusionfusiondepro « devant »pasfacilepass’arreterpannemaisabondanceformesfiguresgrimacespartouttoutelesurfaceaucunvideaucun,trou,pleintroppleinsurpleintournerlapageneplusenfiniralorsrevenirrecommencersurchargerpasdeformemaisçaseformeçaprendformemêmesiçaditrienrienriennéantvideaudelàdupleindésertdésertcricridufameuxportraitdelatêtebarioléeetboucheouvertedesouffranceoudejoiec’estpareilàrireouderictusdedouleurouironiepareil :Vie,yenamarremalàlamainbientôtplusd’encresiplusd’encreplusd’écritureplusdemotsalorssilencedéjàraturebiffur

L’Espace?alorslamêmechosenon ?justementvideouplein?oul’azurdanslequelons’envoleoùs’envolentdesfuséesoùilyadesétoilesetdessystèmessolairesetdesgalaxiesdesmilliardsedegalaxieVertigeDieuoùlàdedans ?plusdepleinetsiDieupas,oùl’hommeoù?l’hommeicimorteldanscepetitespaceinfiniaussicarilyaaussil’espacedel’infinimentpetit,petit,petit,minusculelenanomachinetcetespaceestaussiununiversdesmilliersd’universPascaldéjàCelam’effraie?Vertigeouimaisj’aime

# posted by Danielle Jacqui @ 3:45 PM 0 comments
 

photo Bernard Consoloni



la cible ciblée demeure stable en ORGANuGAMME, car l'édifice en construction bien avancée, n'est pas de sable même s'il est silicé, et n'a pas les pieds d'argile crue, mais passe par deux cuissons dont l'une à haute température.
J'ai mal aux yeux d'avoir pleuré la nuit passée, devant l'intolérable.
A soixante-quinze ans on est plus sensible, bouleversable, déséquilibrable, mais il est jusqu'ici dans ma nature de savoir sortir de l'abîme et des viscissitudes par lesquels on tente de me faire chuter, renforcée, déterminéé, presque sereine.
Je suis loin des aigreurs, enfoncée dans un continuum qui conduit mon oeuvre vers sa destination en forme d'univers.
Le "Colossal d'Art Brut", un doigt toujours pointé vers le grand symbole du "train's station"!

# posted by Danielle Jacqui @ 7:13 AM 0 comments
 

"M%a préférée.(photo Bernard Consoloni)


# posted by Danielle Jacqui @ 7:04 AM 0 comments
 

le texte de Nathalie Voutier (atelier d'écriture)

Chez CELLE QUI PEINT

NEQL en escale chez Danielle Jacqui à Pont de l'Etoile
Dimanche 15 mars 2009 – Nathalie VOUTIER



Des hublots dans les mains…

Des cailloux dans la bouche
que je crache avec fracas,
clous rouillés de désir
et
des mots mordus,
polis,
rongés
dégrossis.

Le regard s'épuise et ricane.
Mots mordus, mots tordus.

Sous la mer,
le regard en pagaille
toutes écailles déployées
les nageoires dérayonnent.

J'ai une boule en pate de verre au fond de la tête
et des rêves qui ricochent
ou dégoulinent
le long de mes joues creusées.

Je suis une propriété privée de peur
que personne ne voit de l'extérieur.

Je décroche les résistances
pour en faire des étagères à mes envies.
Un filet d'or souligne le contour de mes absences,
creuse à même ma peau un chemin qui me happe,
me tend
et me soutend.

Sous mon sein gauche : la nuit.

- des hublots dans les mains et le cœur en pagaille -

Les mots ne savent rien de l'espace du dedans.
Ils récurent les contours,
exaspèrent le trop plein.



J'ai des os dans ma tête,
J'ai des mots dans ma tête.

Me chahute me chuchote

Des fantômes qui radotent
déglinguent le jour
dézinguent les parures.

De guingois le temps s'étend,
- pelote
paupière -
déboutonne mon cœur
déboulonne mes peurs.

Je voudrais défaire le jour de ce que je ne fais pas la nuit.

désapprendre les couleurs et la nacre et le sel

dégrafer la musique du papier,

tomber en poussière de rouille
dans un jardin de céramique
ou sous un chapiteau étiolé.

Je crache des dents de velours,
des agates
et du plomb,
un œil rond écaillé.

Je crache des perles de verre, des colliers de pacotilles
et je jette sans remord tous les dés du destin

toutes les clés

et la main…

# posted by Danielle Jacqui @ 6:58 AM 0 comments

8.4.09

 

a vos plumes et vos crayons en forme d'appel à Claudie Lenzi


Hi Claudie et Eric: A vous, cela me plairait bien un de ces quatre à la maison.

# posted by Danielle Jacqui @ 7:54 AM 0 comments
 

texte de Marie Tomasi (atelier d'écriture)



Texte de Marie Tomasi


Dans l'atelier de Celle qui peint

1. Dans la pénombre de l'atelier, une scintillante sirène au visage bariolé semble vous contempler de toutes les taches de sa face, de tous les cotés à la fois et son sourire monte et descend parce qu'elle est gaie et triste, encourageante et suspicieuse, amusée ou ironique, après tout c'est à vous de voir. A vous de voir qui regardent ces myriades d'yeux. Vous les voyez, mais que voient-ils, eux ? Vous vous interrogez sans trop chercher de réponses, en laissant les questions déambuler avec vous mais quelles questions se posent-ils, eux, les sirènes, les poupées et les monstres javanais ? Derrière leurs billes de verre, leur bouille de fer, leur rondeur de poupon déglingué, leurs yeux cernés de bleu, de vert et de paillettes ? Ecoutez les, ils sont perplexes : « Pourquoi n'etes vous pas aussi chamarrés et pailletés, vous ? Vous avez l'air inquiet ? Nos membres de tissu vous chiffonnent ? Vous voudriez les memes, allez y, servez-vous... Comment voulez-vous que nous soyons amis ? Voulez vous danser dans notre théatre, vous, là, qui souriez ? Croyez-vous seulement que vous y arriveriez ? »
2. Cet empilement de nécessités me donne la nausée.
Tous ces vieux clous tordus, ces bouteilles vides, cette paire de ciseaux là par terre, presque fondue dans la rouille qui vous contemple elle aussi depuis son immobile absurdité et semble vous dire : « Oui, je suis là, et pourquoi pas ? C'est aussi une nécessité que je sois là. » Ces lambeaux de tissus, ces colliers de pacotille, ces cailloux, ces carreaux, ces tetes de poupons en pupille, cette verroterie, ces étoiles en sautoir, ces bouchons de bière en étoile de mer et vous savez que, là, tout ce monstrueux est nécessaire, tout est à sa place, mais ça ne vous laisse pas tranquille, ça part au milieu de l'estomac et ça déborde, ça coupe le souffle. C'est beau mais c'est pas ça qui empeche de respirer. Comme un plat indigeste, comme des amis qui vous racontent des blagues et on rit et on sait au fond qu'on n'en retiendra aucune. C'est ça qui est terrifiant. On voudrait tout absorber mais c'est indigeste et votre estomac vide se convulse en vain.
Envie de vomir au milieu du trajet, ça arrive. Faut s'arrter. Prendre l'air frais, calmer l'emballement. Va te promener. Va les voir de près. Prends ce petit estomac palpitant dans tes mains, caresse le, réconforte le et il va déployer ses ailes, tu verras.
3. NU en capitales bleues pour apprendre à lire, démesurées, énormes. Mais il ne s'agit plus là d'apprendre mademoiselle. On marche comme un chat précautionneux. S'adapter aux bizarreries, glisser entre les totems, lentement, pour s'y fondre. Si je me pose là, devant ces toiles tortueuses, devant ces chemins chamboulés où d'inconnus soleils éclatent parfois, peut-etre finira-t-on par voir à travers moi mes entrzilles tourneboulées, à nu. Voyez-vous ces dégoulinements, ces gluances, ces agglomérations de rouge sang et de perles sur les murs ? Savez-vous que vous vous promenez là au sein de mes intestins ?
Comme un chat, on vous l'a dit, à pas feutrés. Vous pouvez etre émerveillés, vous y etes, touchez le du doigt, c'est là. Et c'est beau. Vous ne le saviez pas ?
NU. Et il y a un gros O. O NU, comme le début d'un ode, d'un chant. La sirène au nez doré me sourit. Oui, je veux bien danser.


Ecriture automatique
Les oiseaux qui y boivent ont des maladies bizarres
Comme un soleil sur la joue
on s'y enfoncerait jusqu'aux coudes
dans un grand pépiement strident
Et cette femme aux bijoux bigarrés sur mon chemin ne m'empêchera pas
de découvrir ces mondes dominés par des crabes et d'autres crustacés aux carapaces couvertes d'algues mauves
comme en récompense d'une danse envoilée.

# posted by Danielle Jacqui @ 7:49 AM 0 comments
 

les unes et les autres





Tu me vois, je te vois, cela se voit, nous nous voyons et puis quoi?
Pour qui? Pour quand, pour où, et le pourquoi et le comment?
J'y cours, j'y vole, j'en continue................
Me suis souvenu des paroles de la chanson............
"Elle attendit tant,
filant son fuseau seulette
elle attendit tant,
qu'elle mourut finalement."
Lorsque j'en parle, les gens disent non, tout en pensant oui! dans leurs têtes.
Question de probabilités qui ne s'avouent pas, tandis que je suis lucide.
Je vais bien, bien!
A condition de ne pas avoir trop de contrariètés, de bousculades mentales.
et même là, puisque rien ne m'est épargné, je trouve que je résiste bien.

Question céramique, Ghi number two, trouvait les couleurs hautes températures très superbes et convenanit que la multiplicité des expériences favorisait les avancées.
Oui, c'est sûr, à condition d'avoir l'esprit entreprenant et créatif!
A propos Ghi number one, comment vas-tu?

# posted by Danielle Jacqui @ 7:26 AM 0 comments

7.4.09

 

texte de Dany Schinzel (atelier d'écriture)




Texte de Dany Schinzel


Respire


Je suis d'abord sans voix : toutes ces créatures me regardent effrontément, elles se taisent, elles semblent m'interroger, quelques autres détournent le regard. Mon coeur s'emballe, ma respiration se fait plus haletante, comment soutenir ces regards ? Elles semblent avoir traversé des millénaires, parcouru la terre entière, avoir fait toutes les guerres et vécu les plus belles histoires d'amour aussi. Moi, je n'ai qu'un demi-siècle. Qu'ai-je vu ? Qu'ai-je vécu ?
Respire s'il te plaît respire
Cet instant unique, magique, poétique, cette grandeur, cette autorité, cette richesse, cette atmosphère ajoute encore à mon humilité, seule qualité qui me paraisse incontournable encore et toujours et absolument nécessaire.
Je t'en supplie respire
Vois ces carafes en rideau de douche... Toi qui ne sais comment disposer les tiennes et qui les ranges sagement ordonnées sur une vulgaire étagère. Ca fait longtemps que tu dis qu'elles ont l'air bête et emprunté ! D'ailleurs tu n'aimes pas le sage, le raisonnable, le rationnel.
Alors respire laisse-toi happer
Le foisonnement le chaos coup à l'estomac uppercut en plein coeur, oui je veux de la couleur de la profusion de la forme du rythme, je veux me laisser submerger jusqu'à me noyer, je veux tout avaler jusqu'à m'en étrangler, je veux regarder goulûment à en devenir aveugle, écouter à en devenir sourde, je veux m'en habiller m'en faire une nouvelle peau moins sèche moins égoïste. Je veux... je veux... je veux oser risquer me risquer, je veux que cette liberté m'atteigne au plus profond, je veux la faire mienne.
Respire et tend tes sens
Casse et assume ta solitude chante ton âme chante tes tripes libère ton chemin libère des chemins libère les chemins





un ciel trop grand une maison trop petite des idées noires saugrenues des grenouilles à décérébrer ton sourire en coin l'air affable boucher charcutier écrivain artiste artisan coupler la Somme et le Pas de calais Méphisto y est né Méphisto le gros Méphisto le poilu moins poilu que le dentiste de Nathalie une dent dans l'espace l'espace comme lieu à découvrir vierge de tout signe comme véhicule rencontrer ceux qui ont des ailes à la place des oreilles des mouches se mouchent dans les mouchoirs noués de mes tiroirs turbans blancs se tortillant sur le parquet ciré

# posted by Danielle Jacqui @ 6:52 PM 0 comments

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