29.9.08

 

 

 

 

la dame aux oiseaux

00119Les neuves pistes de danielle jacqui en art singulier.


J’avais pris l’émission en cours et je me trouvais dans l’univers très particulier d’une grande belle vieille dame,
Au cœur généreux et à l’âme noble amoureuse des oiseaux à ce point, qu’elle leur consacrait sa vie.
Elle avait monté, une association pour la protection des oiseaux et avait transformé sa maison toute entière pour les volatiles.
Elle recueillait ceux-ci, chaque fois que l’on demandait son aide.
Elle était sollicitée depuis partout.
Le salon était devenu, volière, et elle était l’amie de tous même et surtout des plus déplumés.
Elle disait dormir au milieu des oiseaux tout juste ayant un lit pour se reposer.
Les gens semble-t-il, cherchaient parfois à la comprendre, et suggéraient que la raison en était la solitude de cette dame.
Ce à quoi elle répondait par une dénégation et répondait que les oiseaux étaient messagers sacrés entre la terre et le ciel.
C’est ici Marie, que nous aurons une pensée, pour notre ami commun « Jonathan ».
Je regardais si belle, cette dame, et je pensais qu’elle était tout simplement en situation d’ORGANuGAMME.
Comme dans une mission qu’elle avait la nécessité d’accomplir.
Ce quelque chose de plus fort que tout, qui implique son auteur en totale aventure, sans savoir, ni pouvoir ni forcément vouloir dévier.
J’ai pu voir ensuite un passage de l’émission consacré aux pigeons, sujet sur lequel, je suis particulièrement sensible, étant donnée la proximité un peu, parfois, discutable avec ces animaux dans l’atelier que j’occupe.

Le dernier morceau de la maquette de la gare est en dernière cuisson depuis ce matin.
Il sera défourné demain matin, et l’on pourra alors s’adonner au montage en présentation de cette maquette en réduction et en céramique.
Comme je l’ai déjà annoncé », j’ai l’intention de présenter pour Noël, une crèche sur fond de gare d’Aubagne revisitée par Danielle Jacqui.

J’ai pu modeler une pièce importante ce matin.
Je pense faire ces grandes pièces en priorité, à cause des temps de séchages qui seront plus importants, dés que la froidure sera là.
C’est toujours un vrai régal de pouvoir réaliser ces pièces-là!
Les instants d’épuisement qui s’en suivent lorsque je rentre à la « Maison », font bizarrement partie de la délectation.
Si ce n’était pas le cas, sans doute trouverais-je insatisfaction.
J’ai ainsi l’impression d’avoir tout donné et d’être en osmose ORGANuGAMMIQUE, avec « l’enfanté du jour ».

28.9.08

 

27.9.08

 

En allant au Musée.


 

les poupées de danielle au Musée


 

les poupées dernière génération...naissances en cours


25.9.08

 

des nouvelles....

Je me reproche souvent, de ne pas mesurer assez tous mes bonheurs et de disproportionner mes contrariètés en parfait déséquilibre sur la balance des heurs et malheurs de la vie courante.
Les journées au Musée International d'Art Naïf de Nice furent un grand bonheur et un privilège.
et j'en remercie beaucoup, beaucoup, qui de droit et celles et ceux qui m'entourèrent en la circonstance.
Je me suis sentie bien, heureuse, un peu comme chez moi, entourée de mes oeuvres,
avec le bonheur de pouvoir rencontrer mon public, le public.
J'ai été accueillie avec le plus grand respect et la plus noble gentillesse.
Cela me touche profondément.
J'ai eu le plaisir de travailler sur un socle prévu pour accueillir "Ursule".
Ce socle est important et je l'ai mosaïqué, de façon personnelle, (je l'espère).
Ce n'est pas terminé, mais ce le sera durant les journées du work shop en octobre.
C'est une démarche non démunie d'originalité d'entrer un travail au musée avant qu'il ne soit conçu, et j'espère que je serai jusqu'au bout digne de la situation ainsi créée.
Nice est une ville exceptionnellement belle.
En remontant le chemin qui mène au Musée, je ne pouvais m'empêcher d'admirer les arbres incroyables qui bordaient la route ou s'épanouissaient dans les aires à côté.
J'ai photographié les troncs de ces arbres sans doute centenaires et plus beaux artistiquement parlant les uns que les autres.
En montant dans le wagon du train de départ, "Michèle" mon ange gardien de ces jours bénis, m'avait dit: vous allez être en sens contraire de la marche du train...
Il est vrai, mais quelle chance!
Sans cette opportunité, je n'aurais pas vu ce spectacle grandiose des cîmes rouges dans le massif de l'Esterel, bordées d'arbres vert émeraude.
Cette vision extraordinaire sur fond de ciel bleu me fut comme un choc.
Quel bonheur.
Si je me promène un peu dans la ville me viennent forcément, des réminescences, des flashs, des souvenirs qui remontent au temps de ma prime enfance ou de mon adolescence.
La ville natale, cela compte énormémént.
Je n'aurais jamais pensé comme possible, cette exposition et les évènements qui y participent.
Je suis scotchée, émue.
Je voulais bien avoir travaillé mon art comme je l'ai fait, quarante années durant pour pouvoir avoir, ce bonheur-là!
Merci encore.
depuis mon retour, je travaille à la finition de tous les morceaux de la maquette de la gare.
Je voudrais pour Noël, avoir une crêche à ma façon, sur fond de gare d'Aubagne.
J'en travaille avec ardeur.
Je vais à l'atelier le matin, et je retourne les après-midi pour des enfournements.
C'est de l'attente, des excitations, c'est sans fin.
On attend la fin, la suite et tous les recommencements, on attend sans fin.
On ouvre le four avec crainte, l'on se rassure, et à nouveau on s'inquiète........
Je suis sur la piste d'une nouvelle création, "the dolls"........
Dimanche (jour de couture) puisque je suis en "congé" par la force des choses je vais m'y consacrer......!

23.9.08

 

Nice ma belle, merci!

Bonjour à toutes et tous.
Je suis bien rentrée, et l'après-midi même, j'ai fait un saut à l'atelier pour m'occuper des enfournements.
C'était formidable à Nice.
Je reprends le fil des aventures ce soir en rentrant et je tente de raconter..............
Je vous embrasse tous.
Danielle.

18.9.08

 

photo Bernard Consoloni "Neptune"


 

la poupée photo Bernard Consoloni


 

 

mères vaches et génisses en Bain de bretagne dans le jardin d'hiver

000118LES NEUVES PISTES DE Danielle Jacqui en art singulier

Ils étaient quatre à visiter le jardin d’hiver ce soir avec moi, et nous parlions de cette convivialité extraordinaire qui s’établit avec celles et ceux de tous horizons er de tous les ailleurs qui me rendent ainsi visite.
Et j’expliquais que c’était ma richesse de vie.
Maryvonne et Joseph étaient agriculteurs de Bretagne, à présent à la retraite.
Il disaient et cela m’a beaucoup plu, qu’ils avaient eu un troupeau de 70 mères- vaches et autant de génisses.
Joseph parlait de son rude métier, de ses « cultivations ».
Il disait qu’ils étaient de la forêt de Brocéliande………
Toute une histoire et plein d’histoires que je ne connaîtrai pas, à moins que je n’aille les voir en Bretagne……..
Leurs amis , étaient des chanteurs et ils ont interprété dans le jardin d’hiver « le chant de Véronique »…….. « Vas, chemine, vas trottine, vas petit âne………. »
Au fil du temps qui passe……….
C’était bien.
J’ai préparé mes sacs pour Nice demain.
Ma VP, toujours sympa a nettoyé mes porte-plumes dont je ne pouvais plus retirer les plumes, tant l’encre de Chine s’était accumulée.
J’avais cherché des porte-plumes dans l’après-midi ici et là, mais c’est devenu, chose rare et aussi extrêmement chère.
Porte-faix,
Porte-voix, porte fermée et porte ouverte,
Porté et portée ;
Portant et porteur,
Chaise à porteur…………
Portes de mes fours, qui s’ouvriront demain sans moi, après une cuisson- finition, de plusieurs morceaux de la maquette de la gare.
Je désire présenter une crèche sur fond de gare pour bientôt!
J’ai réalisé encore un carreau en utilisant des boudinages faits avec ma « filière » (merci Domi de m’avoir donné le nom).
J’adore cela.
Bonne soirée à tous. Et à mardi………..

17.9.08

 

pour Laurette avec mes félicitations


 

 
Bonsoir Julia


L’œuvre de vous Julia, était une peinture, représentant deux femmes à longue chevelure.
Je ne sais plus dire si j’imaginais, le symbole de la femme à deux têtes, ou Julia et son double, ou elles vont vers le soleil, ou bien encore Jeunes- femmes de tous les pays donnons-nous la main, ou l’envers rejoint l’endroit, les femmes de l’Outsider Art, ou tout simplement il fait bon vivre!
Ou tout à la fois,
Deux à deux ou de deux en deux,
Ou one+ une =2,
C’était rouge, c’était bleu,
C’était attrayant,
C’était fort,
Et le graphisme coloré et surligné, m’enchantait.

16.9.08

 

journées du Patrimoine




Je fun, fun, fun, fun!!!!!!!!!!!! happening au Musée International d'Art Naïf à Nice samedi et dimanche prochain.

15.9.08

 

Pour Yvon.............


14.9.08

 


Réponse à Julia.
"La musique" était en ré fa la,
ré fa la,
ré fa la fa, fala fa ré.
Falbalas!
Depuis que mon orgue a cessé de m'inspirer,
je tape sur le clavier de l'ordinateur.
Je lis les mots qui viennent,
mais cela n'est pas vibratoire.
J'ai perdu les bruits enchanteurs et passionnés,
Mais pas la FOI!.
Ce sera bientôt OCTOBRE!
Mes terres se sont faites terre à terre et très en travail de la terre, et non pas atterrées,
ni déjà éthérées.
Je suis toujours dans la réalité, et cette adhérence pour poursuivre ce destin qui semble être le mien, me force!
et je m'éfforce.
pour persévérer.

 

 

12.9.08

 


Il est des moments où je me demande si quelqu'un peut mesurer l'importance de mon acharnement à la tâche, sur cette aventure du Colossal d'Art brut.
Il y aura bientôt deux ans, que je résiste à tout, sans jamais avoir lâché prise.
Je suis constante au labeur (labeur-plaisir, mais labeur tout de même), tous les jours.
Je regarde sur le sol triste de cette salle, la surface se remplir.
On dirait une broderie géante.
Cela fait des bosses et des creux,des déliés, des vagues.
Cela se couche, s'écrase et se relève.
Cette pièce est bien obscure, j'ai besoin d'avoir de la lumière pour pouvoir apprécier les couleurs.
Qui plus est je suis dans l'inconnue du développement possible des choses.
La réussite de l'entreprise est au bout du chemin, c'est sûr.
Il ne peut pas en être autrement, et pourtant tous les doutes sont permis.
S'entêter ainsi, tenir bon, ne pas écouter le négatif, se persuader qu'il faudra bien que l'issue soit positive, ce n'est pas facile.
J'ai vraiment envie de lancer un appel à soutien.
Vous tous et toutes qui êtes venus me saluer, m'embrasser, me témoigner votre amitié, lors du vernissage du Festival international d'Art Singulier, je vous remercie.

 

11.9.08

 
00118Les neuves pistes de Danielle Jacqui en art singulier.

Septembre 2008 le 11…………………………
Les passe-muraille,
les « fausseurs » de semblants- semblables
et de ble bli blo falbalas,
s’en sont allés danser
sur le pont de la rivière
qui avait perdu son eau.
Toutes les suffocations,
Et les sensations,
Malgré les floraisons tapageuses,
Soufflaient un si, tant chaud, après-midi.
Mais lire lon- lyre- lère- l’ère,
J’ai colombiné ce matin
avec un tel bonheur
que rien ne saurait me décourager.
OH ! ce sentiment d’euphorie était si fort,
que je suis retournée à l’atelier juste presque,
pour voir et revoir ces pièces
à l’apparence neuve et ragaillardie.
Juste presque, parce que j’en ai profité pour faire partir le 980°

 

 

 

les cigarettes, les cigarés


00117Les neuves pistes de Danielle jacqui en art singulier
Les allumettes ;
Les cigarettes,
Les » cigarés » égarés!
Et je viens et je pars,
Et je travaille,
Et j’en travaille,
Et j’y travaille.
Et la vie continue.
Sur mon blog est apparue une proposition de lien: « SOS TERMINUS ».………
C’était quoi?
c était qui?
Pas trouvé.
S’il s’agit d’un lien de soutien à Terminus 4 je suis d’accord.
Sauf qu’à tout prendre, il faut bien réfléchir, le « colossal d’art brut » continue et s’il ne trouve pas place là, il ira ailleurs.

10.9.08

 

 

 

 

 

Les trains qui arrivent en gare d'Aubagne!

Les trains qui arrivent en gare d'Aubagne, n'ont vraiment plus rien à voir avec les trains qui arrivèrent il y a 150 ans.
Nos vielles locomotives patrimoniales chères à nos coeurs, se trouvent à présent dans les musées des trains, et dans les dictionnaires.
L'Histoire des hommes ne cesse d'avancer avec leurs inventions.
Il y avait une vraie réponse au thème du train au dernier Festival International d'Art Singulier d'Aubagne.
Il y avait le train joyeux de notre ami Baudouin, et les trains de Thomassin, et le superbe train de Rémy Gaillard, et la gare de Danielle Jameux, et d'autres encore.
Et puis il y avait le train, très inspiré et regardé de Véronique Dominici, rappel fort, pour interpeller, pour ne pas oublier.

Danielle jacqui prendra le train depuis la Gare d'Aubagne pour se rendre à Nice ou je le rappelle, nous faisons une sorte de "happening", à l'occasion des journées du patrimoine les 20 et 21 septembre, au Musée International d'Art NaÏF.
Il semble que de nombreuses personnes, soient intéréssées.

9.9.08

 

Le Monumental de l'amour est rentré à la base.
Merci Daniel et Karine, mes très chers.

 

la boudinette n'était qu'une colombette!


Merci les amis de danielle jacqui, pour la machine!.
Pour moi, il y a la touille; la boudinette et la colombette et le 3,7 et le 5,8
Mais finalement au bout du rouleau, c'est comme en anglais, je me fais comprendre.
J'ai fait un essai ce matin avec cette machine à faire les colombins et je me suis régalée.
Mais il faudra la fixer.
Péripéties d'atelier!
J'ai fabriqué ainsi un colombin de, à peu près 1m de long, que j'ai laissé s'entasser, et je l'ai fixé ainsi sur ma pièce d'hier encore fraîche.
Heureusement et bien m'en a pris, car je me suis ainsi aperçue qu'à vouloir la sortir trop vite de son berceau elle s'était affaissée côté gauche et qu'une large fente s'était opérée.
Je pense avoir remédié à tous les dégats.

Quelle belle vie!
J'ai eu quelque émotion, ce matin car le four avec un bruit s'&tait mis en EA4 à 1200°.
Misère, me suis-je dit!
Mais il est reparti et a fait sa montée jusqu'à 1265° et a entrepris sa redescente tout naturellement.
Cet émail acier est magnifique....................
Sur le 5,8 on dirait de la houille.
Malheureusement, il ne s'utilise qu'à basse température.
Il va falloir utiliser le stratagème de recuisson.
Je suis en intervention au Musée International d'Art Naîf à Nice, à l'occasion des journées du Patrimoine les 20 et 21 septembre!
Nous devons placer Ursule sur son socle!
Les fleurs c'était Marie des poupées.......... Merci Marie.
Pas de nouvelles de Ghi.........?
Marie de M, a appelé hier soir.
Marie France continue de dessiner et de peindre et elle m'époustouffle.
Marie du matin était pressée, mais nous avons tout de même pris un café ensemble, comme au bon vieux temps, l'autre matin.
Anne- marie est venue voir le Festival International d'Art Singulier.
Et il y a bien longtemps que je suis sans nouvelles de Blanche Marie.
Toutes mes Marie, vous êtes belles et je vous aime.

 

bonne journée, belle journée

Bonne journée et merci pour les fleurs.

 

 

 

l'horloge!


 

Méthodes nouvelles (suite)

00116Les neuves pistes de Danielle Jacqui en art singulier.



Pour reprendre mon expression y concernant « les méthodes dites nouvelles ou de type « école Freinet », je disais que j’étais particulièrement sensible pour ne pas dire avertie sur le sujet.
Et parce que j’ai passé plusieurs années après une pré- scolarité manquée, du fait des évènements de la guerre, en une forme d’expérience totale.
J’étais interne dans la maison d’enfants, et il n’y avait pas de retour au foyer tous les soirs comme ce peut l’être, pour des enfants des classes d’école primaire de ce type de méthode pédagogique, comme celles dans lesquelles il m’a été donné d’intervenir de par mes activités artistiques, depuis.
Et parce qu’il m’a été donné dans mes études en dents-de-scie de suivre un début de classe de quatrième dans un grand collège à Marseille qui avait deux classes expérimentales en la matière, juste avant les années 50..
Le problème pour moi, est que le sujet est vaste, et que concernant ma première expérience, cela mériterait un livre voir une thèse, voir un film.(quel sujet!)
Que cela pourrait m’entraîner dans des débordements qui me sortiraient hors du cadre que je me suis fixé.
En effet, les temps ont beaucoup changé, tout est codifié et cadré, (ce qui a des avantages aussi bien que des désavantages, car cela bride les expériences) et certaines formes d’organisation de l’époque, ne pourraient plus se justifier.
J’aurais donc l’occasion au cours des jours à venir de parler de telle ou telle partie de l’expérience vécue, qui a participé de façon bénéfique de ma construction, sans pour autant entamer un débat de fond dont je souhaite m’abstraire pour l’instant.
Mon engagement actuel sur un projet difficile et surtout le fil conducteur qui m’y engage est suffisamment important, pour que je ne m’éparpille pas.
J’expliquais seulement que cette « opportunité-difficulté » de mon éducation, s’était avérée, être un bénéfice pour moi, après toutefois de nombreuses années de galère, pour savoir apprécier, et retourner à mon profit, cette expérience.
Reste que,
Je continue mon acharnement sur le « colossal d’art brut » que j’ai suggéré pouvoir être installé sur la façade de la gare d’Aubagne.
Le colossal, « Lui », se construit en pièces constitutives, jour après jour.
Les images que j’en propose avec l’aide de deux ou trois amis photographes, ont été affichées durant tout le festival d’art singulier.
Elles sont à la disposition de celles et ceux qui souhaitent les regarder en « La Maison de celle qui peint » à Pont de l’Etoile, et l’on peut venir les consulter.

7.9.08

 

réninescences!

00115 les neuves pistes de Danielle Jacqui en art singulier
Réminescences.

J’aime bien Marie des poupées, cette correspondance quasi journalière, qui est la nôtre.
Je crois que le plus difficile dans la vie est justement de se nourrir pour et par la création, de nos déboires antérieurs et des plus anciens, d’abord, parce que les plus profonds.
Ce que nous avons ressenti comme des blessures, doit pouvoir devenir notre bras armé,
Notre défense et notre victoire sur nous-même.
J’ai moi-même nourri et reconduis, mes conflits intérieurs, dus à l’enfance notamment.
Mais j’ai compris à un certain moment, que ces fixations venaient de l’organisation insuffisante de mon existence.
Du manque.
Du ratage.
J’ai eu cette opportunité, de vivre au travers de l’aventure artistique, un tel rattrapage, que je me sens capable de faire cette prise de hauteur que me conseillait JL.F.
(Et la vieillesse aidant, je sais combien je vais avoir besoin, au fur et à mesure, de savoir prendre cette prise de distance.)
Je crois que l’histoire que je préfère parmi toutes celles que je connais, c’est celle de « Jonathan le Goëlland! »
Ce n’est pas par suffisance, mais au contraire en toute modestie (bien que je n’aime pas ce terme, qui n’existe pas, tant il est généralement bourré de faux semblants).
En fait, j’avais appris très tôt à m’envoler très haut.
Lorsque j’étais dans cette école très particulière et dont je vais me mettre à parler incessamment sous peu, depuis ma salle de classe, je pouvais voir un pic, très, très haut, quelque chose comme 2.000m.
C’était un émerveillement constant, il savait changer de couleur avec les saisons, avec le temps.
J’étais ici, dans cette salle de classe particulière, et aussi là-haut, tout le temps!
Avec les sapins, avec la neige rose, bleue, grise aussi ou très blanche selon les instants, avec les chamois, avec les cascades, avec les fayards devenus flamboyants en automne, avec les fleurs et les fruits de l’altitude que je voyais en fermant les yeux.
Avec le vert intense des prés, (celui que je cherche en vain dans mes cuissons,haute température !)
Il y a une petite montagne toute belle, et toute ronde devant ma fenêtre, qui limite l’horizon.
Mais je sais que derrière plus loin, se trouve ma montagne,
Celle où je suis censée devoir monter pour me perdre, quand j’aurai perdu toutes mes dents.
(allusion à un film japonais que je n’oublierai jamais).
à suivre. danielle.

6.9.08

 

5.9.08

 

Les mises en couleur

Mises en couleur ce matin, et émaillage pour la cuisson du week end.
..................................................................................

A propos de cet article sur la mise en place de classes de type "école Freinet"!
Question?
Pourquoi utiliser une méthode pédagogique hors les normes, pour faire entrer les lycéens dans le cadre prévu par la norme.
Quel détour!
Utilisons cette méthode pour ouvrir d'autres champs, pour laisser accéder à l'accomplissement des gens qui n'avancent pas parce qu'ils sont tout simplement bloqués par les paramètres de la culture dominante.
Et dont les nécessités sont autres. Ailleurs.
Pourquoi vouloir tenter de soumettre par contre, au programme hors la norme quelqu'un qui n'est pas fait pour cela et qui forcément se trouvera décyclé au bout du rouleau.
On voudrait semble-t-il, mesurer les résultats des élèves par rapport à l'acquisition des programmes de la culture dominante.
Sans songer qu'il existe justement, d'autres façons de réaliser, de se réaliser, qui peuvent conduire à une parfaite réussite de vie et même et surtout à un accomplissement.
Si on ouvre certaines portes pédagogiques il faut aussi ouvrir la socièté à d'autres valeurs, et à des portes d'entrées neuves.
( des colossaux d'art brut par exemple)!
Je l'ai toujours dit, faut-il vraiment avoir un CAP pour coudre?
La mode a heureusement pris beaucoup de liberté avec la couture par exemple.
Faut-il avoir son "bac" pour devenir écrivain ou poète?
Le tout est de réapprendre à utiliser les contre-règles.
Les compagnons du devoir sont irremplaçables et leur merveilleux savoir faire.
( Comment vas-tu, ma Claire dans ton école de sculpture sur bois, toute seule au loin?)
Mais en même temps les constructions de H R Giger ou les constructions anarchitecturales de Richard Dreaves (merci Mario Del Curto, d'être venus nous montrer tout cela, ici à Aubagne durant le festival International d'art Singulier) sont si extraordinaires malgré la contre-règle évidente.
Ce qui ne veut pas dire semer la perturbation, mais seulement ouvrir des champs nouveaux.
Je parle en connaissance de cause, pour avoir fait l'expérience des méthodes de type Freinet, pendant mes années d'adolescence.
(même si mes enseignants bien que très existants et représentatifs ne se réclamaient pas de Freinet.)
Je sais que j'ai mis très longtemps avant d'avoir compris que j'avais reçu, beaucoup plus et beaucoup mieux qu'un enseignement normal.
Avant d'avoir compris que mon chemin d'aventure ne passait pas par les savoir faire normaux.
J'ai appris à inventer chacun de mes savoirs faire et à les désapprendre au fur et à mesure que je les inventais.
J'avais appris à être libre, et aussi à "résister" par le biais d'une certaine forme de construction mentale, acquise lors des débats ouverts.
et des façons de s'exprimer en journal, et de toutes les ouvertures reçues qui étaient autres.
Pas forcément tous mes compagnons de l'époque, ont apprécié au final, ce passage buissonnier. Certains qui auraient eu besoin de plus de rigueur et d'apprentissage normal, se sont trouvés déracinés à la sortie.
J'ai beaucoup à dire sur ce sujet, non pas de façon savantissime, (ce que je ne serai Dieu merci, jamais), mais parce que j'ai traversé cette expérience et qu'elle m'a traversée.

 

4.9.08

 


Les codes et les côtes.
Les petits côtés,
Et le carré d'as.
J'étais repartie à l'atelier cet après-midi,
happée par le désir de poursuivre cette pièce commencée au matin.
Et ce monsieur est venu me voir, là, au milieu de ma terre et du new berceau.
Vous savez ce monsieur qui fabrique des robots.
Il m'a raconté comment sa prochaine oeuvre aura des bras qui bougent, et aussi comment elle va parler...
Je lui ai donné un bout de terre et il a fait un bougeoir à sa façon.
Puis il est parti.
J'ai donc fini ma pièce.
Je veux faire un max. de pièces plus lourdes afin qu'elle sèchent avant les jours humides et froids.
Ce matin, j'avais fait des mises en couleur et émaillé, puis enfourné une haute température.
Parmi les pièces enfournées se trouvent les premiers éléments de la maquette de la gare!!!!!!!!!
Ce m'est souci.
J'avais fait un grand bout de ménage aussi pour nettoyer toutes les tables, mais au fur et à mesure cela coule, il y a de la poussière et c'est un éternel recommencement.
Les grands mots, les grandes idées, pour demain...........

3.9.08

 

Le palais Longchamp est un lieu mythique pour moi.


Le palais Longchamp est un lieu mythique pour moi, un jour je t'expliquerai cela ma GHI.
Si ton amie Andrée retrouve ce dessin qu'elle aussi semble m'avoir acheté ce jour-là, j'aimerais qu'elle me le montre.
Demande-lui, si elle se souvient de ce Monsieur à côté de moi qui faisait des peinture naïves absolument flamboyantes. Il était de Cadenet.
Ses oeuvres me fascinaient.
Merci pour ton courrier.
Les Ukrainiennes,Dis-moi, si c'est pour le 5 le 6 ou le 7. quand.
Mes amis B. venus me voir cet après-midi ont décidé d'adhérer à mon association, car disent-ils j'ai besoin de gens autour de moi, qui comprennent ma démarche.
Merci.
C'est vrai j'ai besoin de cela.
Et vous Durdica, vous souvenez-vous de ce peintre?
Marie jolie, marie des poupées, je ne t'oublie pas.
Et je pense à Claude aussi.
grosses bises à tout le monde.
Danielle.

1.9.08

 

 

plus rouge que toi, dis le dindon!


<

Il est sorti aussi rouge que cela de haute température.
Les petrits morceaux de la maquette de la gare ont cuit à 980° sans problème.
Mercredi je mettrai des morceaux plus importants.
Mes amis disent que je ne dois pas me tromper d'objectif, et ne pas m'arrêter en cours de route sur des obstacles mineurs, et que seul, le colossal d'art brut est important;
je tâche de les écouter.
Tout de même, j'aimerais bien savoir si mes poèmes ..............
J'ai enfourné une cuisson haute température, sortie de four mercredi matin, j'ai fait deux pièces plates et sages ce matin.

 

A tire d'ailes vers le colossal d'art brut!



 

A trois cloche-pieds.............


A cloche trois pieds et cloche image, clopin-clopant, pomme d'Api et happy new september.

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