31.5.08

 

30.5.08

 

Juin




0070
Les neuves pistes de Danielle jacqui en art singulier
(Et les anciennes)………..

Le morceau trognon,
Le morceau quignon,
Le morceau bouchon,
Pâte de coings.
Yeux à yeux, joyeux-joyeux.
À mon espace ouvert,
Juste après l’ondée,
Comme le soleil toujours revenant après l’orage,
Juin a surgi trois jours avant que mai ne dise son dernier mot.
C’était chamarré,
Et boum-boum…………
Plus fort que le tonnerre.
Mais,..............

 

la chemise manif.......




C'était du temps où il n'y avait aucune issue, surtout par chez nous, pour les artistes de mon genre.
Il y avait sacralisation de l'art dit contemporain avec des têtes d'affiches consacrées, et le pèle-mêle condescendant autorisé une fois par an, pour noël des peintres traditionnels.
ORGANuGAMME est comme il se doit réactionnel.
J'avais peint cette chemise "art contemporain moi aussi!", et j'étais arrivée ainsi vêtue au vernissage d'une grande et d'ailleurs belle exposition, à la salle de "l'Isle des Marroniers" d'un artiste de l'art officiel.!!!!!!!!!
Je ne vous dis pas la réaction!

 

ORGANuGAMME vu par Iza.

ORGANuGAMME
-Mai 2008-

Principe créatif combinant les verbes appelant à l'arrachement, au dépouillement, à la transformation, la découverte, la conquête dans un retour à la source originelle des sensations.
Principe réactif allié des énergies mâles et femelles rejetant le neutre, la peur, l'ersatz.
Principe primitif affamé refusant la règle par simple survie et se nourrissant aux trois et seules nécessités lui permettant de subsister :

Nudité, Liberté, Epopée.

Nudité
Du départ, de l'approche, de l'évolution. "Partir sur soi-même et y rester". Creuser au cœur de notre vitalité, au diapason de notre monde originel, renouer avec les forces instinctives puissamment refoulées. Extirper.
Eclosion d'une parcelle microscopique de vie à l'état brut.
S'immerger au plus près de sa volonté, s'engouffrer, s'arracher les tripes pour être fidèle à une créature inventée,
lui donner vie, parfois, c'est un cri,
proche de la vie,
proche de la mort.

Organes mises à nu
Nudité de la vérité
Vérité de la nudité
La femme aux os
La chair sait mémoire
Vibrations et sensations du nouveau monde abordé.
Mangez.

Liberté...
Force et puissance de l'arrachement à une vision établie du monde, l'aventure, la quête sont initialisées.
Force et puissance de l'action, de la perception, le mouvement est engendré.
Force et puissance de l'appel d'air, de l'oeuvre régénérée.
Liberté du jeu
Liberté des créatures inventées
ORGANuGAMME L'art ou le reflet de la manière dont on sent à l'instant « T ».
La créature aux yeux d'Or n'en fait qu'à sa tête,
Sans isme mais avec âme,
en dehors de toutes préoccupations esthétiques et morales, tout le panel de l'orgueil en gorge de blé... Savourez.

Epopée
De notre ressenti embrasé
Véritable exploration de ses forces créatrices, du langage.
"Savoir inventer, et ne pas nous retenir pour inventer en grand"
Rassemblement de foules, de majestés, rêve impérieux d’une Gouire.
Utopie du grand œuvre réalisé. Utopie d’une vie, d’une ville.
ORGANuGAMME.
Esclave à bout de doigts d’un corps consacré, d’une vie avalée jetée à corps perdu dans le monde des bâtisseurs visionnaires.
Combattre pieds et poids liés traîné par la passion ardente le feu gladiateur, un souffle, une buée. Se lever et avancer.
“ Décideur tyrannique, avant tout.
" ORGANuGAMME " !
Porteur de toutes les vraies satisfactions.
(…) et comme miracle mes mains menacées résistent et se battent si bien les chéries.
Et mes yeux aussi, résistent. (…) quelle chance ! quelle vie !”

De l’écheveau sonore des couleurs et des tons pétri par l’aure
ORGANuGAMME, chevauchée d’un mot inventé.

Isa V.



Citations en italique de Danielle Jacqui tirées de son blog « Vers Un colossal de l’Art Brut »

25.5.08

 

cratère caractère

0069 les neuves pistes de Danielle jacqui en art singulier.

Le noyau solide et solitaire du cratère caractère,
Sous-tends, la règle du quatre par sept.
Il n’y a rien à comprendre,
Et il ne faut pas s’en méprendre,
L’ineptie fait partie du libre choix de l’artiste.
Mais lorsque le mot s’échappe il prend son sens,
Ses cents sens, et même son non-sens.
Se fait la « Belle » et dire « ORGANuGAMME »
Danielle.

M’a fait rêver l’autre matin cette émission radio qui relatait l’histoire de cette « FEMME »
À la mesure de mes rêves, qui rencontre son romantique à l’âge de quatre ans et le reconduit toute sa vie, tout en étant assez libre d’esprit pour savoir que lorsque l’on voyage il faut partir en solitaire.

« DJ » ma copine, m’a permis de voir « Diamants bruts du Japon » et je l’en remercie infiniment.
C’est une pure merveille.
J’ai surtout été particulièrement intéressée par l’artiste qui réalisait du travail avec de la terre.
J’ai trouvé cela si fort, que j’ai dû ensuite aller sur « mes images » pour tenter de jauger mon propre travail en la matière.
On pourrait ainsi digresser sur ce qui rapproche et sur ce qui différencie.
Ce serait une façon autre d’ »ORGANuGAMMER ».
Le travail sur les trains est magnifique aussi.
Je parle de ce travail-là puisque nous avons incité nos artistes du festival à travailler sur les voyages ferroviaires.
En relation non innocente avec mon propre projet , même si je ne sais plus si je dis toujours « La Gouire » ou si j’ose enfin aborder le mot « Gare ».
D’ailleurs il n’y a pas de mots pour qualifier la qualité de toutes ces productions et de leurs auteurs.
La qualité de ce film aussi.
Merci DJ.
Claire et Iza sont très gentiment venues m’aider pour la « Mariée qui n’a jamais existé » afin que je lui fasse toilette avant son départ pour la grande expo Niçoise.
Elles m’ont aidée à bouger la table à l’entrée de la remise et à dégager le rouleau socle.
Je les remercie bien fort.
Mais quand j’ai vu l’ampleur de la tâche à accomplir sur la robe, j’ai préféré renoncer ce soir- là.
Je suis revenue sur le « tas » le lendemain matin et j’ai essayé de travailler par terre.
Mais je ne savais pas par quel bout commencer et j’ai bien crû que j’allais abandonner.
Mais le cerveau humain est particulier et sait résoudre tous les problèmes.
Le mien en tous cas sans doute.
J’ai tout lâché.
Je suis montée dans mes « arrières encombrées », j’ai ouvert la malle aux fanfreluches et dentelles et j’ai sorti tout ce que mon inspiration a suggéré.

J’ai ramené la petite chaise basse du jardin et tout en étant assise, j’ai remplacé le volant du bas de robe qui avait souffert de la poussière.
J’ai taillé l’ancien volant et je l’ai remplacé par le neuf nouveau et autre.
J’ai enlevé les papiers transparents qui isolaient les boules pelotes blanches et elles sont sorties, toutes blanches comme neuves.
Ce qui paraissait désespéré, a ainsi trouvé sa solution et je suis bien « heureuse ».
Mais à vous le pompon, Messieurs les transporteurs!
Ce fut un dimanche pluvieux et non dénué de soucis.
Mais nous saurons faire pour traverser les bourrasques.

24.5.08

 

portrait de danielle jacqui réalisée par Danielle Jameux


 

 

 

22.5.08

 


 

"Frieda"

0068 les neuves pistes de danielle jacqui en art singulier.


Je reporte ci-dessous le texte que Lucy venue visiter mon atelier avant-hier, avec un atelier Marseillais, m’a adressé comme je le lui avais demandé………………..

Bonjour Danielle, depuis notre visite dans votre atelier, j'essaie de penser à ce fameux lit, mais j'avoue que quelques soucis en tête barrent la route de l'imaginaire, mais je vous donne les quelques idées que j'avais au départ. Donc, quatre colonnes du lit où sur deux colonnes un homme et une femme nus sont face à face. LA FEMME : adossée à la colonne, les bras levés enlaçant la colonne, longue chevelure bouclée, avec diadème ou couronne royale sur la tête. Une jambe légèrement repliée, talons aiguilles aux pieds. L'HOMME : également adossé à la colonne, mains croisées derrière la colonne la jambe opposée à celle de la femme légèrement repliée. Il pourrait être le beau David de la plage du Prado ou bien le loup de Tex Averty (yeux exhorbités et langue pendante!). Sur les deux autres colonnes il pourrait y avoir un dragon (le feu) et sur l'autre des anges qui soufflent (l'air, le vent) ou bien moins classique : les mêmes personnages des nus mais cette fois habillés robe du soir et smoking et haut-de-forme, un verre à la main... Mes idées s'arrêtent là, mais si autre chose me vient, je vous le communique ! En tout cas, je suis sûre que vous piocherez quelques idées en les transformant à votre façon et j'aurai grand plaisir à voir ce fameux lit...
Bon ouvrage et à bientôt. Lucy


En fait je dis souvent, que mon héroïne, parfait exemple de ORGANuGAMME,
(vu par moi, et sous réserve de son accord) !........................
Est Frieda Khalo.
Ce pour toutes sortes de raisons et même pour toutes les raisons du monde.
Je dis que mon rêve parallèle au ‘Colossal d’Art Brut’ est de réaliser mon lit à baldaquin.
Ce lit qu’il faudra charger, avec moi, dessus, pour me conduire à mon dernier vernissage.
Et ce lit, je le rêve impérial, tout de céramique rutilante, entouré.
Jr fabrique donc en parallèle de mes fabrications destinées à la Gare, des petites pièces rondes surmontées d’une terrasse pour pouvoir les superposer, et trouées dans le milieu de telle façon qu’elles puissent s’enfiler dans la monture des piliers du lit.
Je ne vois pas la fin car à 0,30….. 0,40 cm de haut qu’elles font il en faut beaucoup pour monter à 2 m. jusqu’au ciel du lit.
Qui plus est comme j’aime beaucoup ce système j’en fabrique pour la Gare en haute température.
(Que l’on ne se tracasse pas, je donnerai, le lit à baldaquin aussi, mais « La Maison de celle qui peint a besoin de pouvoir montrer le lit de la dame, qui, après avoir campé toute sa vie, finirait par s’endormir dans un lit de conte de fée.
(en attendant qu’un Prince Charmant, vienne la réveiller d’un baiser).
C’ est alors, que racontant et mon histoire, et ma fabrication à Lucy, celle-ci est intervenue sans se gêner, dans mon projet, bousculant tout à coup, toutes mes donnes établies.
J’ai trouvé cela génial.
Je vous donne amis lecteurs du blog, s’il s’en trouve, le dilemme dans lequel je me trouve.
Soit pour rester entière et fidèle à moi-même, je continue dans ma ligne obsessionnelle poursuivie depuis un bon bout de temps, soit je prends l’oxygène, apporté par l’imagination débordante et extravertie de Lucy, et quelque part, mon lit devient « le nôtre ».
J’en profite pour ouvrir le rêve à tous ceux qui le désirent.
Le lit à baldaquin pourra ainsi voyager et rejoindre le thème subsidiaire du prochain « Festival International d’Art Singulier à Aubagne, qui s’annonce grand.
J’attends vos propositions, par écrit ou bien par images, ( dessins, peintures etc…. sur mon courriel e Mail par exemple.
Merci.

Ire du fe

21.5.08

 

 

Besoin d'aide un de ces aprèm.............

Des nouvelles ordinaires.

Hello, Claire et Isa.

J'ai besoin d'aide un de ces aprèm...pour installer la mariée qui n'a jamais existé sur la table et arranger son volant.........Merci, sauf jeudi où en principe je travaille dehors sur la jardinière.
Et puis, j'aimerais bien vous voir.
Bises.
Danielle.
J'attends les appréciations de Lucie, venue me rendre visite hier matin...........avec l'animateur et des participants tous sympathiques d'un atelier Marseillais...........
Je m'esclabouffre à vouloir réaliser les photos pour l'expo, ou restaurer ce qui a pu souffrir à la longue ici.
J'ai du mal pour décrocher les oeuvres ou pour les déplacer, Marielle s'il te plaît, peut-on demander à Christophe de venir avec toi une heure ou deux.
Je suis désolée d'appeler ainsi à l'aide mais je ne veux pas risquer de me mettre en difficulté physique en faisant des éfforts inconsidérés.
Ici sur le blog de danielle, mon petit territoire préféré: je viens remercier Bernard pour son extrême gentillesse.
Et sa modestie en sus.
Bernard est un si excellent connaisseur en art que j'aimerais qu'il ait une responsabilité culturelle décisive.
François va un peu mieux.
Merci.
Je n'ai plus de place dans l'atelier.
A l'intention de André: J'ai dû décharger le four sur la croûteuse et je ne sais pas comment faire pour la dégager, car je n'ai pas la force de bouger ces pièces-là.
Merci de venir m'aider un peu.
Je ne sais plus comment faire pour travailler.
Un beau soleil s'est levé ce matin.
Bonne journée. danielle.

19.5.08

 

18.5.08

 

vers un colossal d'Art Brut

Je me décide, après plusieurs longs mois de silence et de discrétion, effacée mais toujours vivante, sur occupée, dans un labeur quotidien qui ne se dément pas, à reparler directement de ce qui est devenu au fil du temps mon parcours présent et je l’espère pour un long temps encore: le seul, le vrai, celui qui vaut la peine d’être vécu.
La réalisation du colossal d’art brut, que je propose adaptable ou non, la décision ne m ’appartenant pas, en réplique de la façade de la gare d’Aubagne.
J’ai trouvé écho, auprès de notre ami Gérard Sendrey, fondateur du Site de La Création Franche qui a réuni au fil du temps plus de 12.000 œuvres d’artistes d’art brut ou singulier
Gerard Sendrey qui est un artiste internationalement reconnu lui-même, et un penseur.
J’ai souvent fait appel à ses connaissances, à ses conseils et il est dans ce qui est devenu un véritable courant artistique, l’un de ceux que je respecte le plus.
Je le remercie ici, d’avoir bien voulu écrire pour moi, ce qu’il pensait de mon projet.
Je le remercie et apprécie à sa juste valeur, cette capacité qui est la sienne, de savoir s’engager généreusement pour une cause qui lui semble défendable, dès lors qu’un artiste lui demande aide comme je l’ai fait.



Danielle Jacqui en gare d’Aubagne

Un projet farfelu comme il y en eut qui ne cessent de réjouir les visiteurs depuis leur conception par des bâtisseurs inspirés. Danielle Jacqui est la descendante du Facteur Cheval, de Robert Tatin, Adolphe -Julien Fouré et autres hauts décorateurs paysagistes qui ont offert à tout venant les produits d’un labeur acharné au service d’une créativité majuscule.

Non contente d’avoir fait de sa propre demeure une œuvre d’art multiple emplie de créations sur lesquelles on s’assoit, dans lesquelles on mange et tant d’autres qui font partie du quotidien à regarder, à manipuler, Danielle a imaginé d’investir la gare d’Aubagne pour l’élever au rang de lieu à classer dans le patrimoine culturel national. Elle lui offre de la sorte une double appartenance compte-tenu de celle restant incontournable de rendez-vous de voyageurs ayant le sentiment de fréquenter la dépendance d’un Louvre singulier et de s’y sentir à la longue comme chez eux. Fabuleux privilège inclus dans le prix du billet délivré par la SNCF, toujours omniprésente dans ces allées et venues.

Donc, Danielle Jacqui, à l’instar de ses prédécesseurs en d’autres chantiers, ne craignant pas l’ampleur de la tâche, s’est investie courageusement dans la mise en œuvre de sa créativité pour la transformation de cet élément du service public en véritable monument. Grâce à quoi de nombreuses générations, présentes et à venir, d’usagers ou de visiteurs, auront le privilège de pouvoir jouir d’un étonnant spectacle.

On pourrait en venir à se demander si cette personne qui fait preuve depuis ses plus jeunes années d’une farouche originalité n’inscrit pas en son for intérieur cette réalisation comme un hommage à une civilisation dont elle a su vivre ardemment les potentialités offertes mais qui montre quelques signes de retard par rapport aux fulgurantes avancées d’un progrès trop systématiquement livré aux mains de la technocratie. La gare d’Aubagne, comme tout un passé alors devenu encombrant d’édifices plus ou moins uniformes et seulement empêcheurs d’adaptation au temps venu, serait un jour ou l’autre, dans un futur rationnel, vouée à la démolition. Il est permis de penser que Danielle Jacqui veut lui donner longue vie en l’enrichissant d’un particularisme profondément lié à l’environnement artistique dans lequel cette artiste exerce ses talents singuliers. Son œuvre agira par ses vertus salvatrices sur cet immeuble banal dans son genre pour lui valoir l’intérêt d’une société toujours plus préoccupée de protection du patrimoine. Elle mettra aussi pour longtemps l’accent sur la production d’individus comme elle revendiquant une liberté puisée aux origines de l’expression dite artistique mais inspirée par les pulsions créatives qui ont accompagné, voire généré, l’évolution de l’humanité. Combien de conquêtes en tous les domaines, de modes, de comportements, trouvant leurs origines dans les œuvres d’artistes précurseurs ! Pour peu qu’on y consacre l’attention nécessaire, on trouve les influences de ces créateurs tout au long de notre histoire. Ils ont provoqué des réactions de la part des pouvoirs en place qui se sentent toujours menacés par toute novation. La véritable création est toujours subversive. Elle constitue souvent, même inconsciemment de la part de l’auteur, un refus de l’existant ou de ce qui pourrait lui advenir. Les exemples sont multiples mais le propos n’est pas ici de les énumérer. Il convient seulement de souligner combien l’entreprise de Danielle Jacqui s’inscrit, peut-être à son insu, dans cette dynamique. Il s’agit, pour une large part, de la sauvegarde d’un témoignage du passé en lui assurant un avenir. La qualité de la réalisation, son inventivité, la considération à laquelle elle obligera les décideurs du futur, tout cela constituera une barrière que les plus hardis dévastateurs n’oseront probablement pas franchir. Ainsi, notre amie, par la dimension hors du commun de son entreprise, dote d’une assurance tous risques ce bâtiment pourtant déjà désuet face aux architectures répondant aux principes actuels de modernité. Lesquelles seront plus tard revues et corrigées selon d’autres critères, puis bonnes à raser comme de vieilles barbes. Voilà ce que peut conjurer l’investissement de cette novatrice sur ce qui n’était pas avant son intervention un chef d’œuvre mais ne sera plus après en péril.

On peut considérer que pour ce qui la concerne personnellement, par rapport à sa carrière haut de gamme dans le milieu où elle s’inscrit, il s’agit d’un acte gratuit. C’est la gare d’Aubagne qui avait besoin d’une consécration. Pas Danielle dont les travaux sont exposés à travers le monde en des lieux réputés où ils attirent grande attention. C’est la gare d’Aubagne qui, pour sa protection, a besoin d’une reconnaissance de type artistique. Pas elle qui a déjà reçu maintes preuves de l’intérêt suscité par les dessins, les toiles, les sculptures qu’elle a conçus et qui ont parcouru les continents en recueillant les assentiments des amateurs les plus avertis.

Alors quoi ? Un coup pour le fun ? On s’amuse comme on peut. Danielle Jacqui nous montre qu’elle peut vraiment beaucoup. Bravo !

Gérard Sendrey

17.5.08

 

L'ORGANuGAMME


16.5.08

 

la belle endormie


 

ORGANuGAMME

0067 les neuves de Danielle jacqui en art singulier
Un champ de réflexion est toujours contestable et cela tient de la fantasmagorie permise à l’artiste.
Il ne faudra donc pas me tenir rigueur de mes possibles erreurs.
Il appartiendra au contraire à mes lecteurs de me contredire, de me contester ou je l’espère d’adhérer un peu beaucoup ou pas du tout.


ORGANuGAMME ouvre un champ sur des engagements passionnels à long terme, et « jusqu’au-boutistes », et le plus souvent utopistes, qui pour ce qui m’intéresse concerne des peintres, des sculpteurs, des anarchitectes.
ORGANuGAMME, pourrait aussi bien s’intéresser parallèlement à Diane Fossey, Roger Lhornoy, ou le Facteur Cheval, ou Bernard Palissy.
En créant (j’ose l’espérer) le principe ORGANuGAMME je fais action et réaction.
En inscrivant ma démarche en ce chemin volontairement buissonier, je crée pour moi une définition où le frontiérisme, distribué par des créateurs de frontières et élevé au rang de stratégie par leurs successeurs ne saurait m’exclure.
Je trouve moi-même, «une place » dans cette petite portion d’univers où je serai passée.
ORGANuGAMME ne peut être déterminé à priori, et ne saurait être carriériste au sens consensuel des choses.
Un grand site que j’imagine très volontiers, ORGANuGAMME, pourrait ainsi réaliser des animations autour de ces types d’aventures, conserver des œuvres, des documents filmés, des conférences, et des spectacles,
Il serait impossible à des opportunismes de s’y déclarer avant que de n’avoir parcouru l’espace- temps nécessaire pour y accéder, et démontrer la force de leurs engagements et de leurs réalisations.
Normalement, on ne saurait se titrer –ORGANuGAMME- à l’avance, (mais toutes les contradictions sont envisageables) puisque la passion vous prend « au ventre », souvent de façon fortuite, à ce point que l’on ne sait pas le plus souvent reconnaître la force qui nous pousse. C’est elle qui conduit le navire.
Ce serait parfaitement démocratique puisque tout un chacun, aurait la possibilité d’y accéder, à condition qu’il ait tenté de faire l’ascension, et qu’il y soit parvenu.
En fait, l’activité créatrice ou la recherche initiale fondatrice sert de serrure à l’aventure de vie qui fait l’ ORGANUGAMMIE.


On peut très bien se croire en définition, alors que l’on est dans l’erreur par rapport à un concept, du moment que l’on conduit l’utopie jusqu’au Grand-œuvre, on est ORGANuGAMME.

15.5.08

 

les belles d'aujourd'hui!


 

 
Je m'étais levée l'humeur poète, et j'avais plié le ciel pleureur dans son gris teinté de fraîcheur humide.
Au fond du carton gisait mon poème déchiré:
Ô vous,
les rois, les reines, les valets en forme de cartes à jouer,
La rosée du matin est mieux qu'un quartier de lune!
Depuis la frêle embarcation,
Six pieds, trois doigts et cinq sous,
jetaient par dessus bord,
les épuisettes et les cacarinettes...............
Ne restait plus qu'un papier rabouillu, dechiru, recousu.
Et je suis partie sur mon chantier en chantant la chanson de celle qui céramique
entre huit heure et midi.........

 

ROMEO


 

la cuisson était accomplie juste avant la panne!


 

starting gate


12.5.08

 

le plafond plafonne mais j'ai des ailes.




J'ai travaillé à la mise en couleur de plusieurs pièces ce matin à l'atelier.
Heureusement ma VP. m'avait accompagnée, car toute seule, je serais angoissée par la solitude extrême de ce lieu les jours feriés.
Il y a pourtant les pigeons très roucouleurs et des nids un peu partout avec des tous jeunes qui piaillent.

J'ai voulu couler en ciment une pièce pour remplacer celles de mon jardin, qui ont été choisies pour être exposées à Nice.
L'idée de voir mon jardin déplumé me gêne un peu, bien que je suis complètement ravie de cette envolée Niçoise.
Je me suis donc mis dans la tête l'idée de fabriquer des pièces de remplacement.
Quand je me fixe un objectif rien ne saurait m'en arrêter.
Je suis allée chercher le sac de mortier dans ma voiture bien trop lourd pour moi.
J'ai dû faire une halte et repartir ensuite jusqu'au jardin sans m'arrêter.
C'était juste, mais j'ai pu faire.
J'ai réalisé 3 petites gâchées et couler ma pièce.
Je n'avais pas assez de mortier et je devrai faire un rajout.
Mais je me suis promis d'acheter le ciment par petits contingentements.
Je l'ai fait.
J'ai ainsi gagné sur moi, sur mon âge, sur toutes ces petites difficultés qui me rendent plus fragile et voudraient m'anéantir.
Je suis sans nouvelles de mon épistolière favorite?
Est-elle en désamour à mon égard?
Je m'en chagrine.
Le premier chapître de mon nouveau roman commence ce soir. (affaire à suivre).

 

l'art est constructif



Une visiteuse dans ma maison hier émettait l'idée tout en sollicitant mon approbation que l'art pouvait être ou bien était, une thérapie.
Je pense quant à moi que si c'était réellement une thérapie, une fois guéri on arrêterait.
Je pense aussi que la démesure en la matière peut devenir une maladie à contrario.
à partir du moment où, cela se transforme en addiction.
Je pense quant à moi qu'il s'agit d'un dérivatif puissant qui aide à la construction.
Qui sert de rempart à l'ennui, et aux angoisses passées, présentes et futures.
l'application d'une formule de travail, de recherche, d'entrée en communication avec les autres tout autant qu'avec les grandes questions universelles.
Je pense que nous naissons avec des fractures ou que nous abordons des fractures dans le courant de notre vie qui nous laissent désemparés et auxquelles il nous faut trouver remède.
D'aucuns, très nombreux s'adonnent au tabac, ou à l'alcoolisme ou à d'autres dérivatifs, qui leur donnent l'illusion de panser les plaies.
Mais ces dérivatifs sont destructeurs.
Il y a sans doute bien d'autres formules d'addictions constructives que l'art: le sport par exemple, ou l'écriture, mais pourquoi non la couture ou le tricot, ou les voyages, que sais-je?........
Mais doubler sa vie d'une passion forte c'est l'entrée en 6ème dimension, c'est sûr.
Je n'ai jamais fait "d'analyse" et je ne veux pas en faire.
J'ai toujours eu le sentiment que ce serait comme un viol qui entamerait toute cette inépuisable envie de m'exprimer.
Mais je sais qu'il y a eu une première fracture, même si je ne la distingue pas.
C'est la raison pour laquelle la devise au fronton de ma "Maison" est:
Dominant mes peurs: j'avance dans la vie!

 

le plafond de ma salle de bain


Pour regarder à l'aise le plafond de ma salle de bain, il faut être couché dans la baignoire.
Or, je ne peux plus faire cette démarche là, par peur de ne pas savoir m'en relever.
Cela me gêne aussi dans ma démarche créative et surtout poètique, car l'immersion dans l'eau chaude favorise mes muses!
Aussi, ai-je décidé d'aller voir si je pourrais trouver une baignoire en résine moins profonde et légère que ma vieille et belle "ancienne" en fonte verte des années 50, que je pourrais poser par-dessus!

11.5.08

 

quand le four est en parfait état de marche les cuissons sont hyper réussies.


 

le dernier enfantement.


 

souvenirs Niçois

66 les neuves pistes de Danielle jacqui en art singulier.

J’avais dix ou onze ans.
………………….. C’était après la guerre et je revenais à Nice, pour un séjour chez mon père.
J’avais voulu retrouver une amie quittée depuis l’âge de six ans.
Je l’avais conservée intacte et semblable à ce qu’elle était lorsque nous voisinions et grandissions ensemble.
Je ne savais pas que lorsque le destin sépare les gens, le vécu accapare chacun et bifurque si différemment les chemins, que celle, ou celui que l’on croyait très proche s’est involontairement éloigné, de telle façon qu’il est difficile de renouer relation.
J’avais pourtant essayé et nous nous étions retrouvées en présence de la mère de la fillette, sur la plage.
C’était une journée très ensoleillée, mais avec un vent très fort et la mer était si agitée que les gens restaient sur les galets.
J’avais dû vouloir faire la « belle » et montrer (quelle idée ?) que je savais nager!
J’étais entrée dans l’eau inconsidérément et j’avais tout de suite été happée par une méchante vague qui m’avait ensevelie et qui m’avait jeté la tête violemment contre l’un des piliers en fer du Palais sur pilotis qui avançait dans la Méditerranée.
J’avais accroché mes doigts dans les graviers et plus je tentais de les enfoncer pour me retenir, plus l’eau jaillissante les faisait glisser sous mes doigts.
Je ne sais combien de vagues s’étaient jetées sur moi avant que je n’ai pu réussir à me relever et à sortir de ce piège.
Lorsque j’étais sortie de l’eau, j’avais eu le sentiment que personne ne s’était aperçu du problème qui avait été le mien.
Mes cheveux dégoulinaient et j’avais sur le front une énorme bosse.
La maman de mon amie avait alors sorti une pièce de monnaie-miracle, qu’elle avait aplatie sur la bosse en appuyant fortement, et la bosse avait disparu.
Je n’ai jamais revu cette amie de la petite enfance, j’espère qu’elle aura eu une vie heureuse.
Quand je regarde les images de ce monument aujourd’hui disparu, qui avançait glorieusement dans la mer, sur fond d’un bleu très soutenu, je superpose automatiquement ce lointain souvenir.

 

 

le plafond plafonne car il fait partie du décor.


le plafond plafonne car il fait partie du décor et il serait temps de le positionner autrement afin que l'on puisse le regarder.
Un monde fou à la Maison hier.
C'était plein de vie.
Et il faisait bon.

10.5.08

 

 

à partir du 20 juin.............




Ces trois toiles font partie de la sélection opérée par l'équipe du Musée International d'Art Naïf Anatole Jakovsky à Nice, pour faire partie de mon exposition
qui se déroulera du 20 juin au 4 novembre en ce lieu.

 

le four est reparti! Merci!


 

9.5.08

 

TERMINUS 4 et ORGANuGAMME

0065Les neuves pistes de Danielle Jacqui en art singulier

(…) Je travaille par amour du travail, je veux dire de ce travail qui est un tout.
Je va is au bout de ce que j’entreprends .
Je sais ne pas m’éparpiller, ni sacrifier l’essentiel au secondaire. Dès que j’ai eu conscience de ma potentielle capacité artistique, je me suis projetée dans le temps, sur un chemin à longue distance.
Et même si j’ai manifesté quelque impatience ici ou là je me suis
toujours aperçue que le temps seul peut forger l’œuvre-ŒUVRE.
Donc je peux travailler trois ans sur une pièce (broderie par exemple), chaque pièce entrant ensuite dans le TOUT et participant de l’ensemble.
Lorsque j’ai enclenché une œuvre ou un projet, je me sens responsable quelque part et j’aurais honte de m’en démettre, ou de bâcler.
Le problème vient de mon imaginatif qui construit des projets qui tiennent le plus souvent de l’utopie,surtout lorsque ce projet,implique le collectif : participation à une exposition, réalisation renouvelée de la façade de « la Maison », ou festival d’art singulier.
La décision première, le rêve, ou la volonté cachée en moi, présument de mes forces, mais lorsque je suis engagée, je ne peux plus reculer, et je deviens mon propre bourreau.
Mais la capacité de former ces projets et de les réaliser est directement liée au lent travail sur moi-même et dans la durée de l’aventure artistique.
(…)
Je me voudrais souvent ailleurs, plus dans le savoir faire et dans la perfection de ce savoir-faire.
Mais en même temps je me rends très bien compte de la qualité même de mon travail né de ce non-savoir-faire, de l’imperfection et de l’appesantissement sur l’imperfection.

Je reconduis ici un texte déjà ancien qui se trouve conforté par cet engagement qui dure à présent depuis novembre 2006 :
Vers un colossal d’Art Brut, qui m’a mise sur un labeur créatif « colossal » interminable tout autant que passionnant, et sur une utopie dont je ne me démets pas malgré les embûches.
Je pense qu’ici on peut déjà trouver matière à définition pour cette station « ORGANuGAMME » vers laquelle je suis embarquée.

 

TERMINUS 4 ou vers un colossal d'art brut


 

 

6.5.08

 

 

 

celle dont le four est en panne depuis dix jours!


Celle dont le four est en panne depuis dix jours continue ses modelages.
Anne ma soeur Anne ne vois-tu rien venir?

3.5.08

 

Définir "ORGANuGAMME"????????????!!!!!!!!!!!!!


2.5.08

 

ORGANuGAMMEest un rebelle constructif et objectif


Cette peinture ne voulait pas se terminer, et restait en panne depuis plusieurs mois.
C'est ainsi, que j'ai décidé de lui administrer un fond noir.
Au premier regard, le résultat était piètre et désagréable même.
Mais, mis en situation sur fond de la bibliothèque rouge, il change d'allure, et devient partie prenante de l'univers.
En regardant de plus près,le sujet prend de l'ampleur.
On dirait un personnage entouré des flammes de l'enfer, une main appuyée sur le soleil, et duquel, s'échappe un enfant bleu couleur de lumière et d'espoir.

 

Merci à celui qui m'a offert le brin de muguet


1.5.08

 

a propos des...............


A propos des reportages télé, qui se font par le biais des émissions spécialisées sur les agencements des maisons, dans le cadre d'émission "déco" ou la recherche de cadres de vie insolites.
Mon travail passe par là et je prends.
Et même en ce qui concerne cette série, amie, jusque,.à présent., je dois dire je n'ai pas été déçue.
Le reportage antérieur était magnifique, et il avait eu un superbe rebondissement dans un très beau livre.
C'est la raison pour laquelle, j'ai accepté, d'ouvrir ma porte, malgré le fait que ce genre d'exercice me fatigue terriblement maintenant.
En effet, dès lors que je travaille dans un atelier à l'extérieur en véritable
ORGANuGAMME pour la réalisation d'un Colossal d'Art Brut, je n'ai guère le temps de

m'occuper de la mise en ordre de la Maison et j'ai dû faire des efforts géants pour
tout mettre "clean" tant je sais que la "caméra" est impitoyable, et voit tout même
ce qui dérange.
Ce faisant j'ai dû déranger un peu, car je le suppose on aurait aimé voir traîner
mes tubes, mes truelles et mes pinceaux.........
Mais je le répète actuellement mon atelier est à l'extérieur.
J'ai été heureuse d'accueillir ces deux reporters sympathiques, et je les remercie
pour leur gentillesse.
Peu importe si je n'ai pas accès à la reconnaissance des émissions réservées à
l'art.
J'ai même accepté un distractif, dans "ma cuisine" afin de mettre à l'honneur cet ami de l'association des "amis" qui apprécie mon travail et m'apporte son soutien et souvent son aide.
C'est ainsi que l'on pourra trouver une façon de faire "la tortilla" dans une cuisine où les préparations avec des oeufs sont plus souvent mélangées avec des vernis ou du cirage qu'avec des oignons.

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