31.8.08

 

l'arbalète

00112 les neuves pistes de Danielle Jacqui en art singulier.

L’arbalète.

Comme si,
et
Pourtant,
Partante,
Arbalète claque,
Tire et atteint la cible.

Les mots sans fleurs,
Les fruits habitacles,
D’un jardin imaginé,
Sur papier vilain vélin,
Paraphrasent.
Prisonnière quand je suis,
des idées fixées,
Des fixations obligées,
Des contraintes créées dans le beau monde.
Il faut prendre un envol.
La tour penchée s’écroule,
Puis, reconstruite à cloche pied,
Brinqueballe.
Mais l’œil des certitudes,
Connaît l’Etoile du Nord, la queue de la comète et les signes du zodiaque.
J’aime quand les convives ronronnent et font des petits ronds bienséants dans l’eau, jeter un pavé dans la mare en espérant choquer.
Ils me croiront bécasse, alors que c’était réfléchi, envisagé jusque dans les plus ultimes conséquences.
Si je vois ce oh! Répulsif sur les faces, devant ce qui paraît inconvenant, je m’amuse.
La flèche a atteint son but!
Oh ! Pardon, if « I disturb you » !

30.8.08

 

les chars de la cavalcade


Les chars de la cavalcade étaient stationnés au marché de gros et tout en travaillant j'ai pu m'en régaler.
Dommage que l'on ne fasse pas la jonction avec le festival d'art singulier.
on pourrait imaginer un char dénommé "Festival d'art singulier pour lequel des artistes se laisseraient aller à la verve qui les caractérise.

29.8.08

 

Grand merci à Durdica et à sa fille.

Danielle,Lors de notre dernière entrevue à Aubagne vous avez souhaité que je vous écrive l'histoire de notre rencontre, afin d'alimenter votre blog...


*Il y a 30 ans : la rencontre avec Danielle Jacqui*Il y a 30 ans, nous vivions à Marseille. Devant le Palais Longchamps il y avait une exposition intitulée "Peinture en liberté". Je m'y suis rendue et ai pu voir une dizaine de peintres qui présentaient dessins et tableaux à même le sol. Le seul travail qui m'a plu et que j'ai trouvé spécial, prometteur fut celui de Danielle Jacqui. Sous le charme j'ai acheté un dessin à la gouache de format A4 pour 10 francs. Puis, nous quittâmes Marseille pour Paris, où nous sommes restés 23 ans. Cela fait maintenant 5 ans que nous sommes de nouveau installés dans le sud de la France à côté d'Avignon. Par la suite, nous avons pu découvrir la grande rétrospective de Danielle Jacqui à Montélimar. C'est à présent une grande artiste dans le monde de l'art singulier et qui organise à Aubagne tous les deux ans un festival d'art. C'est donc avec émotion que je me suis présentée à elle, munie du dessin que j'avais acquis en 1978 et de lui rappeler ses débuts. J'avais décelé, sur cette gouache, un potentiel, un style qui s'exprimerait et murirait. Les prémices... d'une grande peintre. C'est avec une satisfaction, non dissimulée, que je m'aperçois que j'ai su reconnaître à l'époque, une artiste qui allait compter.CordialementDurdicaPeintre singulier.P.S : serait il possible de visiter votre maison, à la date qui vous convient : (De la part de la fille de Durdica)

28.8.08

 

la maquette de la Gare



 

photo Domi



 

ORGANuGAMME

Accueil
Musée International d'Art Naïf, Anatole Jakovsky
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2008
Journées du patrimoine
In situ - Atelier d'artiste : Danièle Jacqui
Animations > Arts plastiques
20/09/2008 > 21/09/2008
Au sein même de l'exposition qui lui est consacrée (Organugamme) Danièle Jacqui s'approprie l'espace et se lance dans une action inédite au musée Anatole Jakovsky : créer, pendant deux jours et en présence du public autour d'une thématique proposée, une oeuvre d'art inspirée par le lieu magique du Château Sainte Hélène. En parallèle, l'artiste se met à la disposition du public entre 15h et 17h pour entreprendre un échange autour de son travail, converser à propos de son oeuvre et ainsi confronter le public à la création vivante singulière.
Horaires :10h-18h
Musée International d'Art Naïf, Anatole JakovskyChâteau Sainte-HélèneAvenue de Fabron06200 Nice
Téléphone04 93 71 78 33Télécopie04 93 72 34 10Site internethttp://www.nice-coteazur.org/mairie_nice_198.htmlCourrielanne.stilz@ville-nice.fr
ConservateurAnne Stilz
(relevé sur internet)

27.8.08

 


 

le chant de solveig


00111les neuves pistes de Danielle Jacqui en art singulier

Quand le vent souffle trop fort dans le sens vers lequel on tentait de se diriger, il faut savoir ne pas se laisser pousser, se retourner et marcher dans une neuve direction.

Je fredonne toujours le chant de Solveig, mais si j’en conserve les paroles, ma voix s’éraille…..
Et le refrain dans ma bouche, finit par perdre le la….
Septembre es-tu là ?
Ré fa la, ré fa la, ré fa la, fa la fa ré.
….S’éraille, s’étraille, oublie de « s’poumonner », de s’époustoufler, de s’égosiller.
Je m’égodille, je m’engogille, heureusement il y a la Gouire.
La Gouire et non pas la guerre même si ce n’est pas vraiment la gare encore.
Des moments intenses, de grands débats devant les simulations en images de mon projet, au Festival.
Mon plus sérieux adversaire était là.
Je l’aime bien, parce que plus il s’oppose et plus il permet aux réponses de fuser.
Au débat d’avancer.
Ce, parce que ses oppositions sont argumentées.
Il voudrait faire avancer les explications et les éclairements, qu’il ne s’y prendrait pas mieux.
Son argument principal, était………… Pourquoi la gare?
Et ma réponse ainsi que celles de mes partisans était pourquoi pas la gare?
Cela faisait cercle, et je me « régalais ».
Une sorte de café philosophique, avec des gens d’ici et d’un peu partout.
On soulevait les questions, les esprits s’en déliaient, et si ce n’était que le seul bénéfice de l’entreprise, ce serait déjà parfait.

J’ai une parution dans le journal « L’Express » que je remercie, une très belle double page intitulée «
La Provence »( DES MUSEES EXTRAORDINAIRES)………. ce qui me plaît ! + un article et aux côtés de Alexandra David Néel,entre autres, qui pourrait bien être si elle en acceptait l’idée » « ORGANuGAMME »
Vive Marie qui me donne le coeur léger, et toutes mes Marie amies, et les "Claude" aussi .

25.8.08

 

24.8.08

 

23.8.08

 

Un artiste de légende.

J'ai rencontré hier un artiste venu de tous les ailleurs ou de plusieurs ailleurs à la fois.
De toutes les techniques aussi.
Il parlait de céramiques géantes de ses créations.
Il racontait qu'il réalisait ses oeuvres directement sur leur emplacement en les fabriquant sur un parterre réfractaire et construisait le four tout autour au fur et à mesure,
en installant au moins quatre brûleurs à des hauteurs différentes.
Il parlait des terres qu'il utilisait à la base de son oeuvre et qu'il allègeait au fur et à mesure que les pièces prenaient de la hauteur.
J'étais fascinée.
Ghi des C....... était là, aussi, et elle aura compris mieux que moi, il me faudra aller la voir, pour qu'elle m'explique les choses que la néophite que je suis encore, malgré toute ma belle expérience ne peut enregistrer d'un coup.
Nous avions encore 150 visiteurs, hier au Festival International d'Art Singulier à Aubagne, hier.
Le public, reste longtemps dans l'exposition, revient souvent une deuxième fois, tant il est impossibler de tout voir d'un coup.
C'est beau! disent-ils tous, les enfants y compris et surtout.
J'aimerais que ce public soit plus attiré pour les expressions premières que j'affectionne le plus.
Mais il semble que lorsque cela paraît trop simple, cela fixe moins l'attention ou l'admiration.
Pourtant je sais par expérience, qu'il est plus difficile, d'aller au directement simple.
J'aimerais faire une sélection à l'envers et garder en exposition en un lieu plus petit, ces oeuvres dont nous sommes plus spécialement les défenseurs, et qui semblent souffrir de la proximité avec des expressions plus sophistiquées ou qui correspondent mieux à l'attente des gens.
Ce n'est que mon avis.
J'aimerais que des amateurs- collectionneurs à l'envers se lèvent enfin, par ici.
................................Me contacter pour s'occuper directement de la chose!....................
danielle.

 

mes copines de l'heure du café, Karine, Marie France et Domi................



22.8.08

 

Vendredi 22 Août





21.8.08

 

Anthony mon petit fils en visite dans mon atelier.



20.8.08

 

préface

Préface.
Mon esprit détricote plus vite que je ne tricote.
Et quand je suis en fa, il chante le dièse et me ramène en sol.
Cela m’empêche de dormir la nuit en ce moment.
Et je me sens désespérée.
Pourtant j’adopte assez facilement ce lppk de vie sur la déovi.
Je parle sensée, mais je connais mon discours, c’est « fastoch ».
Il faut pourtant que je travaille ce discours pour mon intervention à Nice en Octobre.
Je suis enrouée comme un crapaud mais je n’ai pas l’air d’être au fond de la mare.
Ni au fond du puits même si j’en pleure.
Les oiseaux bien sages demeurent sur la branche en attendant la becquée tandis que je « m’envrille » en vrillant, pour mieux me rattraper en créant.
La console et le collectionneur soliloquent.
La console consolée, consent ;
Sans que pour autant la consoeur lui agrée.
Histoire de tempo.
Problème de la béquille qui rend boîteux l’emboîtager.
Pardon l’emboîtageur,
Pardon, l’emboîtageuse.
L’emboîtage est trop conforme et se veut bien obéissant.
Un fil à l’endroit et un fil à l’envers.
Marions-les! marions-les.
Et centrifugeons-les.
Un petit coup de shaker.
Et mixe, mixe, mixe.
Plus personne ne saura se retrouver.
On aura mis tant d’années pour filtrer l’eau,
Et on se retrouve au fond d ‘une bouteille , perdue au milieu des papillons.
Pas même la consoeur qui « s-imbrogliera » dans tous ces imbroglios,
Et perdra la boutonnière dont elle voulait se parer.
Heureusement il y a ma copine Domi, et les jolies poupées en porcelaine qui chauffent en se collant, dans l’ émail.
Il y a aussi cette maquette de « la gare » que nous avons réalisé avec passion à l’aide du dessin d’Elise.
Cela mesure 2m60 de long.
Nous devons aller mesurer sur place pour voir si nous disposons d’une longueur pareille……………..
Quelle angoisse lorsqu’il faudra enfourner cela..
danielle

 

Celle-ci...............;;



 


 


 

L'isolitude de l'artiste



 


19.8.08

 


 


17.8.08

 

Les trains de Rémy Gaillard



 

samedi glorieux au Festival International d'Art Singulier

Samedi glorieux en fréquentation au Festival International d'Art Singulier, malgré , je le déplore avec les visiteurs qui ne manquent pas de le signaler, un déficit de signalètique, impensable.
"Les médiatiques glorieuses" pour la ville, ne devraient pas pour autant, supplanter les 70 artistes glorieux autrement, qui honorent la ville de leur présence.
Je trouve notamment qu'à La Tourtelle, Le Charrel, mon quartier d'adoption............
Il n'y a rien qui indique l'exposition, et que c'est dommage.
C'est mon sentiment.
Je suis là, encore un petit moment, pour être du côté des braves.
Je m'explique.
Le festival International d'Art Singulier, n'a pas à proprement parlé de "Comité de sélection",
qui s'en affirme, n'a rien compris.
Il n'est pas question de sélectionner, ni de poser des jugements de valeurs par rapport à des artistes ou à leurs oeuvres.
Si nous le faisions nous rejoindrions l'innombrable cohorte de ceux qui s'adonnent à ce plaisir le plus souvent discutable.
La Compagnie d'Art Singulier en Méditerranée fonctionne avec un relai de 4 amis plus précisément dénommé "comité artistique", qui a pour fonction de préparer et de choisir les participants à l'exposition, en fonction de quelques critères précis.
Nous désirons que notre exposition soit variée, non répétitive, qu'elle laisse prédominer ce
pourquoi nous sommes faits: aider, encourager des artistes "singuliers" au vrai sens du terme.
Si possible donner au public une lecture générale dans le sens où nous sommes censés nous placer.
Non pas, dans la direction générale actuelle de l'art singulier sophistiqué, auquel le public cultivé est forcément attiré, mais vers une démarche toujours à rebrousse poils.
Vers l'art vrai, pur, natif. Ce qui ne veut pas forcément dire: agressif, tourmenté.
Je préfère inclure cela et aussi le natif, le créatif sous toutes ses formes, voir le naïf.
Qu'est-ce que ce préjugé envers l'art dit naïf?
Il ya du naïf fabriqué, et aussi bien du singulier on le sait.......Tâchons d'éviter les écueils.
Comme nous n'avons pas de démarche à l'envers discriminatoire, vers ce qui devient "tendance", nous sommes obligés de doser en concevant une exposition , qui, par sa diversité
entraîne l'adhésion de tous et mette la barre haute.
Comment avez-vous fait, pour avoir Taillandier, m'a-t-o,n demandé?
Je pense que le sérieux de notre travail avec l'aide des instances culturelles de la ville d'Aubagne, et de La Communauté d'Agglomération,
a assuré la renommée de notre Festival au point de nous rendre dignes de pouvoir compter Taillandier parmi nous.
Aussi c'était bien de rendre cet "Hommage" à cet artiste de talent et de renom.
Ceci dit, je pense que nous devons faire plus pour pointer notre doigt vers nos élus de coeur, un peu distancés, dans l'ensemble, par le plus frappant, le plus visible.
J'aimerais que par voie de souscription ou de subvention, ou tout autre moyen, nous puissions nous rendre acquéreurs de certaines oeuvres d'artistes qui méritent d'être soulignés à l'attention du public et encouragés.
Je pense à Marie France Bringues, par exemple, notre "grande artiste" Roquevairoise.
Aidons-là, elle en vaut la peine, je sais trop ce que veut dire: traversée du désert............Tâchons de lui éviter un peu cela.
Je pense à Monique, Le Chapelain Muel, je pense à Nicole Décory, quelle merveille son travail.
A Maryvonne Lambert............... Son couple de voyageurs, mériterait d'être repris en céramique et acheté pour la Gare d'Aubagne ou pour ailleurs.
Je pense à jean Piron pour ne pas parler de Dorigny, Rémy Gaillard et notre "Katia".......
J'en oublie....pardon, pas tout le même jour.
Ah! si, j'insiste encore un peu.

Il faisait froid l'autre jour dans la salle, j'avais dû mettre mon manteau sur mes épaules.....
Drôle de mois d'Août!
Je voudrais aussi signaler l'importance de l'exposition des photos de Mario del Curto à la Galerie des Pénitents Noirs.
Il y un effort considérable fait par la ville d'Aubagne et la Compagnie d'Art Singulier, pour donner à voir ces visions hors les Normes.
Il ne faut surtout pas les manquer.
Je l'ai déjà exprimé parce que ces photos et leur présentation sont superbes, et inédites, mais aussi parce que cela doit ouvrir les regards vers des formes neuves d'expressions anarchitecturales.
Nos regards et aussi nos esprits.

15.8.08

 



 

Ma robe sera vert bleu horizon, même si le ciel devient laiteux sur le coup de midi.
Philippe Lespinasse est venu visiter le Festival International d'Art Singulier, et la Maison de......... et le Colossal d'Art Brut.........Il a dédicacé pour moi, le livre : "Le Royaume de Neck Chand", qu'il a réalisé avec Lucienne Peiry, Conservateur de "la Collection de l'Art Brut" sur le "colossal" de Neck Chand, à Chandigarh.
Il semblerait, qu'en ce lieu célèbre par ailleurs Neck Chand soit entrain de réaliser aussi le mur de la Gare!.................( en savoir plus)(à suivre).

13.8.08

 

La belle bleuette.

 
Un livre et une lèvre,
un lièvre et un levier,
un lèvrier et un bergier, erreur: berger.
Lise, Lisa, Lisette,
liront,
le conte de l'oiseau lyre.
Ce gâteau est fait d'une pomme chargée de miel et recouverte de pâte feuilletée.
Les courgettes de José sont bio, (merci), et son fauteuil est une pièce à soi seul.
Je lui ai donc proposé de séparer "le roi nain" de son siège.
Des amis venus directement du Japon, ont visité le Festival International d'Art Singulier en tous ses lieux, y compris La maison de....... et l'Atelier de la Tourtelle.
J'aime bien tes poupées, Marie.
Il en est une, que je regarde tout le temps: c'est une grosse mémère à robe verte.
Mais tu sais je suis dans le vert en ce moment;
As-tu regardé mon sac vert pomme?.
Curieusement la couverture du livre du Japon est dans le même vert.
Merci de ton "comment" sur le blog.
Merci pour ta belle enveloppe et ta lettre ma chère GHI.
A l'atelier j'ai fini le deuxième morceau de la maquette de la gare, et j'ai engobée la pièce superbe réalisée hier.
C'est excitant.

12.8.08

 

Merci notre karine pour les images

Merci Karine pour les images.
Finalement, nous avons décidé de laisser "les ouvertures ouvertes", afin que le bâtiment demeure reconnaissable.
Cet après-midi, une pièce de folie!
Je suis partie à regret, pour aller au Festival où beaucoup de monde m'attendait.
Notre festival a bien une renommée internationale!
Il y a des moments où je voudrais que la pendule s'arrête afin de pouvoir me reposer un peu, mais non, c'est le mouvement perpetuel!
C'est passion, raison, déraison presque, c'est tout. jamais trop, mais pourvu que je garde le souffle.

 




11.8.08

 

 

Les fleurs coupées,
Les araignées,
Les ruisselets,
les onomatopées,
les citrouilles glacées,
Même sans Swing,
C'est l'été,
et nul n'y peut rien changer................;;

Domi et moi, ce matin nous avons commencé notre maquette de la "gouire".
cette gouire gentillette et tristounette, si en ligne.
Des droites, des verticales, et des bordures qui bordent trop bien et que l'on doit faire déborder.
C'est gentil à faire, mais surtout, cela nous permet de bien posseder notre sujet.
Au lieu d'avoir le compas dans l'oeil à force de mensurations, (que d'ailleurs nous n'avons toujours pas) nous apprenons à la posséder de façon concrète et absolue.
Nous saurons à l'oeil si nos proportions, nos prévisions sont bonnes.
Il faudrait vraiment un mur double pour que l'on puisse s'offrir des fantaisies.
Comme des bosses, comme des trous, un mur qui puisse engraisser, bondir, se rétracter, disparaître pour ressurgir comme par magie.
Nous avons joué sur les portes avec la céramique, mais j'ai préferé arrêter.
Tout d'un coup, on se serait crû chez "Gaudi".
On reprendra cela au calme demain.

J'ai pensé pour notre projet de maquette, réaliser des arcs- boutants au nombre de 4, qui iraient eux vers l'avant.
Deux sur toute la hauteur du mur, et deux jusqu'au 1er étage.
J'avais toujours pensé cela à cause des grands volumes de type "monumental de l'Amour", qu'il faudra obligatoirement integré.
Sauf, que je le sais bien cette décision serait déraisonnable.
Comment concilier l'esthétique que j'envisage, et les impératifs les plus ordinaires.

Un architecte ami, venu visiter le festival, et la Maison ensuite, avait pensé,
qu'il serait peut-être bien de faire des coulages en creux et pâte à papier, des envers des volumes afin de repérer les trous de fixation pour établir exactement les correspondances au moment de la pose.
Toutes ces observations propositions sont bonnes à noter.

Bien sûr prenant le temps de le faire avec des collaborations, j'aurais trouvé bon, moi-même de faire des empreintes à l'endroit en papier mâché ou autre, afin de pouvoir présenter le mur en factice ailleurs et de pouvoir garder les modèles.
C'est sans doute l'avantage qu'aurait sur moi, une "quelqu'une" qui aurait fait les beaux arts et serait rompue à toutes les techniques.
Elle y aurait songé, et l'aurait fait depuis le départ.

Belles sont les dernières sorties de four!

 

10.8.08

 

ressurgirant

Long, long, long, ces jours.
Quand « Septembre » sera-t-Il là?.........................

Eh! oui! Fred, cher Fred, je vais improviser.
Ce temps fut long, passé ici.
Et quoi qu’il puisse m’en coûter, je crois sérieusement qu’il est pour moi l’heure d’apprendre à conduire le navire, de ce formidable tout que j’ai fini par baptiser : « ORGANuGAMME », un peu différemment.
J’ai le 80 -6 et pas encore 4, (comme il en sera lors du festival 2010) tellement magnifique, que j’ai tendance à l’oublier.
Je suis dans mon atelier à faire ces choses en terre, entre eau et feu, et la passion me dévore, comme si cela devait durer toujours.
J’ai fini par me sentir à l’abri de tous les dangers en ce lieu, auquel les circonstances m’avaient habituée autrement naguère.
Ce lieu dans lequel, je suis entourée d’une poignée d’amis jeunes et sympathiques. Ce lieu où peuvent naître ces choses non séparables, qui je l’espère, seront belles ensemble toutes rutilant, sous le soleil et par tous les temps.
Ces choses que je voudrais porteuses de tous ces messages d’espoir que je tente de lancer comme des bouteilles à la mer.
Je me sens bien, comme invincible, alors que je sais que le bâtiment est submersible à tout instant.

Et avant que je ne sois submergée, j’ai encore mon « Everest à gravir ».
Tu sais bien : le mont de la Sagesse……………..
Je commence à m’y résoudre,
j’avais décidé de ne pas, à proprement parler prendre de mur « d’expo », dans le festival, même si, à la fin du compte une petite entorse à propos du projet de la gare est faite.
J’ai fait ce pas en retraite, et cela se passe très bien pour moi. Je suis heureuse de voir les visiteurs trouver l’expo si belle, et presque sans que j’en participe, tout au moins en tant qu’exposante.
J’ai ce bonheur d’avoir laissé mon espace à tous ces magnifiques céramistes et à Ghi, à Marie France, à Rémy, à Katia, à Serge D, à Pelligand, à Maryvonne et son copain, à Jean à José, à Yvette, à Valérie, à Dédé, à Rodia.
A Ross, à Jim, à Candy et Donna, et Susan,et julia, à Léon, à Roger, et à Yvon aussi, merci à lui d’être ici, ce m’est bonheur.
A Monsieur Charles, le très cher, à Jean-Paul.
A Monsieur l’Abbé que nous désirions tant montrer à tous et auquel en ce jour de regret je rends hommage tout particulièrement.
A Monique, et Jacqueline et Nicole, et Claude sans oublier Chris et Danielle.
J’en oublie, pardon, je vous aime tous.
A tous ceux qui méritent si fort ces cimaises glorieuses, dans cette salle au nom de conte de fée, dans notre jolie ville d’Aubagne.

Je tiens à me concentrer dans les deux ou trois ans qui viennent sur ce projet qui me tient à cœur.
Mener ce navire au port.
Il fa it si chaud ici en été que j’imagine des chutes d’eau qui dévaleraient le colossal d’art brut en été, comme des ruisseaux, comme des rivières, comme des torrents jaillissants, se cachant et ressurgirant…………..

 

 

le "colossal" s'affirme!


 

 

Sur une idée de Paco.

Tous ceux qui me connaissent un peu, savent que j'ai fait mienne, une certaine "cascade" chère à mon coeur, quelque part en montagne.
C'est en quelque sorte mon jardin secret, mon Eden.
Paco suggère que nous y déposions une pièce en céramique, peut-être discrètement entre la roche et l'eau.
Une utopie de plus.
Mais cela plaît à ma fantaisie.
Mes parents avaient divorcé, j'étais une toute petite fille, et j'ai perdu mon père......Non pas qu'il soit mort, mais il n'était plus présent...
Et il m'est toujours resté ce souvenir de l'homme qui chantait en se rasant le matin la chanson de la "cascade" au chant si doux..........OU........OU!
Mais en fait j'ai deux autres cascades......
Celle que je chéri, en face de chez moi.
Et celle de Guérault(pardon pour l'orthographe), devant laquelle nous passions mes parents et moi en rentrant des promenades dominicales, moi, juchée sur les épaules de mon père..
J'ai l'habitude de penser, que j'ai toujours cherché ce père idéal, qui m'avait manqué.
Mais il était si idéal, que je savais d'avance que je ne pouvais pas le trouver.

 

Festival International d'Art singulier Aubagne

106 les neuves pistes de Danielle jacqui en art singulier.

Les visiteurs du Festival International d’Art singulier en Aubagne disent qu’ils aimeraient en savoir plus sur les artistes.
Et je comprends.
Nous nous sommes attachés à réunir des expressions produites par des artistes qui sont ou non, dans des situations particulières.
Leurs démarches seraient plus compréhensives, si nous étions plus explicites.
C’est sûr.
Mais en même temps, cela va un peu à l’encontre de mes idées.
Je pense que la capacité créatrice est innée et que ce n’est pas forcément la complication mentale ou la difficulté de situation sociale qui en rajoute, même si parfois le résultat tient de l’imbrication de tous ces éléments.
Les difficultés épurent souvent les créations qui deviennent plus directes, plus issues de l’inconscient, que lorsqu’elles passent par le savoir faire.
Cela me gêne profondément d’avoir à souligner telle ou telle particularité de situation, même si je la connais et le reconnais.
C’est sans doute au public heureusement curieux, qui dispose d’un catalogue toujours consultable, de relever les coordonnées des artistes et de les joindre et d’en faire la connaissance.
Par le biais de cette exposition qui se répète tous les deux ans depuis bientôt deux décades, le public peut affiner son approche et aborder certaines expressions non pas comme naïves,
Mais comme d’art brut ou d’art inné.
Nous sommes également à la disposition de notre public, pour répondre aux questions posées, chaque fois que possible.

7.8.08

 

 

 

Si j'étais bob!

00104 L es neuves pistes de Danielle jacqui en art singulier :
ORGANuGAMME, et colossal d’art brut!

Le blog s'adresse aux autres mais aussi souvent à soi-même, c'est ce qui peut le rendre ordinaire, les jours où semble-t-il il fait trop chaud, même quand à l'encontre de tout, les journées et les rencontre sont palpitantes, presque hors le commun, comme ce fut le cas hier!
Si j'étais bob! (bobo)..........
Il y aurait beau temps que j’aurais un chalet à la montagne pour passer les grandes journées de la canicule.
Ne serait-ce que pour avoir des nuits fraîches.
J’vais m’offrir deux jours à Moulin Vieux, c’est sûr!
(La République des enfants de Moulin Vieux, qui s’en souvient?)
Qui ?
me retrouverait l’exemplaire de ce Paris Match qui en avait fait reportage en 48 ou 49 ?)

Et ensuite je ferai une ode à ma cascade.
Cette journée d’hier assurée dans toutes mes tâches, malgré une chaleur indescriptible fut très dure.
Mais il y a longtemps que ces premiers jours d’août ici, me sont difficiles
Heureusement, François m’avait offert une tranche de pastèque que j’ai consommée très glacée, cela a fait merveille sur mon métabolisme.
C’est ce ‘rouge pastèque’ que,
j’obtiens facilement avec les oxydes à ma disposition et qu’il est difficile de faire virer au vermillon, tout au moins en haute température.
En touillant avec de l’orange ou du mandarine ou du jaune je vire à l’orange et pas forcément au vermillon.
Dire à Elise si vous la voyez………………………………………………………………………… qu’à partir de lundi Domi et moi nous travaillons sur son dessin pour faire à notre façon, une maquette de la façade de la gare.
Ré fa la fa la fa ré……….où es-tu encore passé ?
Pourtant je ne perds pas le la !
Je le garde en moi comme le suave parfum de mes mondes imaginés, comme tous ces possibles à l’allure des tournés vinaigre.
Mais le vinaigre enjolivé, peut se retourner et finit par faire le bon vin!
Aussi bien, j'en doute tout autant que j'en demeure persuadée.!!!!!!!!!!!!
A l’atelier cela avance fort en ce moment et les pièces se succèdent les unes aux autres.
Cette installation au parterre qui recouvre le sol, augmente chaque jour d’une pièce au moins et l’on ne pourra plus bientôt, rentrer à l’intérieur.

5.8.08

 

4.8.08

 
103 les neuves pistes de Danielle jacqui en art singulier.

Tire- lire et tire-toi,
Toi- toit, le roi,
et moi en robe à pois!
J’le dis pas,
Même si, parfois,
je vois, Toi!
Toi, et Lui,
Lui qui luit,
Lune bleue,
En ciel frileux,
Sur chemin abandonné.
Passages interdits,
Des nostalgies,
Des rochers escarpés,
Des montagnes d’antan,
Qu’en fraudant je revisite.

Festival international d’Art Singulier Aubagne;

Dés que l’on s’applique, on fait de l’art.
Cela plaît.
C’est alors qu’il faut savoir marcher à l’envers du formatage.
Et se dire que si c’est trop évident, c’est déjà suspect.
Se faire plaisir, c’est agréable et c’est bien!
Comme c’est beau tout cela!
Mais n’est-ce pas justement trop beau?

J’ai passé des longs moments à regarder les fabrications quasi spontanées des stagiaires de l’école de céramique.
J’y ai trouvé mon point d’orgue.
Je m’y suis personnellement remise en question.
J’y ai trouvé la voie lactée.

Isa est venue hier.
Nous en sommes d’accord:
Marie-France est une « grande »!

 

 

3.8.08

 

La Double Face oeuvre de Ghislaine Teyssier


 

ORGANuGAMME

00102 les neuves pistes de Danielle jacqui en art singulier.


« ENTERTAINMENT »
Au début c’est l ’art pour l’art.
Puis lorsque cela devient mouvement évident, obligatoirement, l’économie s’en mêle.
Et les rameurs se font bouffer par les ramiers.
C’est normal.
Sauf, si l’économie se casse la figure.
Alors normalement tout, doit rentrer dans l’ordre.
Seuls subsistent ceux qui ont la foi! Le feu sacré!
Il me souvient d’un temps sur les brocantes où la peinture ne se vendait pas ou très mal et où les marchands spécialisés tenaient du genre héroïque.
C’est la raison pour laquelle j’ai pu œuvrer si longtemps sans que grand monde ne s’en intéresse.
Je ramais seule et cela ne dérangeait personne.
Pourtant, ce qui m’étonne, c’est que les brocanteurs soient si longs à suivre, à présent que l’art dit « singulier est si « en vogue ».
Les foires à la brocante que je visite sont toujours chargées des mêmes vieux produits et n’ont guère avancées.
Comme si les années soixante oubliaient dans leur nomenclature, le monde des singuliers de l’art, pionniers en la matière.

ORGANuGAMME
En dernier à l’exposition cet après-midi, j’étais au milieu d’une conversation passionnée.
Une dame avec moi en conversation me demandait des nouvelles du projet de la Gare. 2 dames à côté, ont exprimé fortement alors, leur désaccord pour le projet, tandis que deux autres au contraire le défendait.
Débat ressurgissant.
Le colossal d’art brut, lui, est réalisé.
Pas terminé, loin s’en faut, mais suffisamment avancé pour que cela soit une œuvre conséquente à soi seule.
La question à présent semble mal posée.
La réponse est:
Veut-on garder le « colossal » chez nous » ou le perdre?...................


FESTIVAL INTERNATIONAL D’ART SINGULIER…AUBAGNE.
Je continue de parcourir.
Bien que connaissant parfaitement l’œuvre de notre Ghislaine Teyssier, j’ai stationné avec plaisir devant son installation.
Cette œuvre est forte, attachante, traversée de toute la sensibilité, la sincérité, l’émotion et le grand talent de notre amie.
La notion de singulier n’a pas un sens unique, (voyez dans quelle direction je pointe le doigt) sans cela on s’y ennuierait.
L’artiste, le personnage, l’expression, l’écriture qui est essentielle chez Ghi, le chemin de vie,
font le tout singulier.
C’est la raison pour laquelle nous avons choisi de donner l’image de l’une de ses œuvres pour l’affiche du Festival.

 

2.8.08

 

1.8.08

 

photos prises par mes amis Alexander


 

"maison de celle qui peint" SOS SOS SOS



Les gens ont souvent peur, de voir mes oeuvres "outside" entreprises et dégradées par des supposés voyous, appelés vandales, ceux qui sont censés ne rien respecter.
Je dis lorsque l'on me parle des possibles atteintes sur le "futur mur en céramique" qu'il faut faire confiance et justement offrir le plus beau, en signe de respect, en don total.
Le respect donné suscite le respect rendu!
Il se trouve d'ailleurs, que l'on n'a jamais vu aucune dégradation de ce type sur mes oeuvres offertes à tous, car sans doute ce type d'adversaires supposés ne s'en prend pas à l'art.
Ils ont semble-t-il intrinséquement le respect.
Et encore moins à ce qui est rapprochable de l'art brut ou de l'art graph.
Sans doute s'y reconnaissent-ils et cela m'est bonheur et cela leur est "Honneur".
On peut porter atteinte de façon plus subtile, et civilisée, par contre, et je suis seule en face de "la subtilité établie".

 

 

le colossal d'art brut en marche et en action


Je n'ai que mes mains............et ce "Terrible" en moi, qui ne cesse de me dire: continues! encore et encore!

 
Les neuves pistes de Danielle Jacqui en art singulier.

Sous les rocailles du temps enfermé,
Surgissent,
Les « Inoubliables ».
Ce sont les envers ragaillardis,
Et dissimulés.

L’émail est sorti si beau!
J’ai voulu lui redonner un sur lignage à l’or, et j’ai renvoyé la pièce pour un 770°.
Surprise en début d'après-midi.

======Transcription de la lettre de Jean-Claude « Léon »=========………….

Chère Danielle.
Comme je te l’avais dit, nous sommes allés au musée d’Art Naïf de Nice; bel endroit, calme, reposant. Compte tenu des travaux, c’est l’ascenseur qui nous a déposé à l’entrée de ton exposition.
De toute beauté!!!, la disposition de tes œuvres n’est pas courante, plus espacées mais quand même regroupées par famille de travail.
J’ai beaucoup aimé les travaux de broderie avec des têtes et animaux en relief. Tes grands personnages sont imposants et mis en valeur. Les robes jalonnent les moments où l’on te croisait avec, (moment émotion). En définitive, si la peinture à l’huile a occupé plus de temps que les autres disciplines, elle ne déborde pas sur elles, c’est ce que j’ai ressenti. Tes œuvres sont là pour témoigner, on se promène dans une œuvre globale sans référence au temps et lorsque l’on butte sur la céramique, c’est normal, et l’on se dit : mais c’était à quelle période ?
Ce que tu nous montres est beau et impressionnant ce qui implique que pour ce qui suit, il va falloir,inventer des adjectifs (organesques…) . Quand je te voyais dans ton atelier de céramique, je me demandais où tu trouves cette énergie et cette volonté de faire.
Sache que je fais partie de tes inconditionnels.
J’ai suivi tes conseils et tu trouveras, trois catalogues que je récupérerai le dernier jour du festival pour te laisser le temps de les dédicacer. Il y en a un à Guiguitte et Raymond (cousin d’Elisabeth) un autre pour Elisabeth et le dernier pour moi.
Je te remercie pour tous ces instants de bonheur et de convivialité passés en ta compagnie.
Grosses bises.
Jean-claude.

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