10.8.08

 

ressurgirant

Long, long, long, ces jours.
Quand « Septembre » sera-t-Il là?.........................

Eh! oui! Fred, cher Fred, je vais improviser.
Ce temps fut long, passé ici.
Et quoi qu’il puisse m’en coûter, je crois sérieusement qu’il est pour moi l’heure d’apprendre à conduire le navire, de ce formidable tout que j’ai fini par baptiser : « ORGANuGAMME », un peu différemment.
J’ai le 80 -6 et pas encore 4, (comme il en sera lors du festival 2010) tellement magnifique, que j’ai tendance à l’oublier.
Je suis dans mon atelier à faire ces choses en terre, entre eau et feu, et la passion me dévore, comme si cela devait durer toujours.
J’ai fini par me sentir à l’abri de tous les dangers en ce lieu, auquel les circonstances m’avaient habituée autrement naguère.
Ce lieu dans lequel, je suis entourée d’une poignée d’amis jeunes et sympathiques. Ce lieu où peuvent naître ces choses non séparables, qui je l’espère, seront belles ensemble toutes rutilant, sous le soleil et par tous les temps.
Ces choses que je voudrais porteuses de tous ces messages d’espoir que je tente de lancer comme des bouteilles à la mer.
Je me sens bien, comme invincible, alors que je sais que le bâtiment est submersible à tout instant.

Et avant que je ne sois submergée, j’ai encore mon « Everest à gravir ».
Tu sais bien : le mont de la Sagesse……………..
Je commence à m’y résoudre,
j’avais décidé de ne pas, à proprement parler prendre de mur « d’expo », dans le festival, même si, à la fin du compte une petite entorse à propos du projet de la gare est faite.
J’ai fait ce pas en retraite, et cela se passe très bien pour moi. Je suis heureuse de voir les visiteurs trouver l’expo si belle, et presque sans que j’en participe, tout au moins en tant qu’exposante.
J’ai ce bonheur d’avoir laissé mon espace à tous ces magnifiques céramistes et à Ghi, à Marie France, à Rémy, à Katia, à Serge D, à Pelligand, à Maryvonne et son copain, à Jean à José, à Yvette, à Valérie, à Dédé, à Rodia.
A Ross, à Jim, à Candy et Donna, et Susan,et julia, à Léon, à Roger, et à Yvon aussi, merci à lui d’être ici, ce m’est bonheur.
A Monsieur Charles, le très cher, à Jean-Paul.
A Monsieur l’Abbé que nous désirions tant montrer à tous et auquel en ce jour de regret je rends hommage tout particulièrement.
A Monique, et Jacqueline et Nicole, et Claude sans oublier Chris et Danielle.
J’en oublie, pardon, je vous aime tous.
A tous ceux qui méritent si fort ces cimaises glorieuses, dans cette salle au nom de conte de fée, dans notre jolie ville d’Aubagne.

Je tiens à me concentrer dans les deux ou trois ans qui viennent sur ce projet qui me tient à cœur.
Mener ce navire au port.
Il fa it si chaud ici en été que j’imagine des chutes d’eau qui dévaleraient le colossal d’art brut en été, comme des ruisseaux, comme des rivières, comme des torrents jaillissants, se cachant et ressurgirant…………..

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