31.3.08

 

bonne journée pour tous.


 
neuves pistes de Danielle Jacqui en art singulier .


Quand on a soixante ans et au-delà, on garde un peu, beaucoup, ou pas d’énergie selon les cas.
Il n’y a pas de règle, sauf que l’accomplissement de chacun doit pouvoir s’adapter à chacun.
Il n’y a pas d’égalité en la matière.
Il y a des gens usés par le labeur.
Il y a des gens usés par l’ennui qui a conduit toute leur existence, ou la malchance.
Quand on a soixante ans, ce devrait être l’âge de la liberté assurée matériellement et surtout pas celui du retrait.
Je voudrais militer pour le bonheur.
Le rallongement de la possibilité de vie doit être un bonheur, et pas une malchance à subir pour les plus jeunes.
Logiquement on devrait avoir la liberté de dépenser à son goût l’économie d’énergie que l’on a pu réaliser, et de savoir ou d’expérience, et de chance.
Il y a des gens dont les ressources sont préservées, conduites par la passion de leurs réalisations, ou de l’organisation passionnante de leur existence.
Il s’agit de savoir si l’on est allé au « travail », dirigés par la nécessité seule, ou bien si l’on a trouvé sa joie de vivre, et l’accomplissement dans cette occupation devenue passion.
Il n’y a rien qui dit au départ que le mot « travail » est justifié ou non et surtout obligatoire.
Il y a tout qui conseillerait d’aider les jeunes à trouver plaisir et accomplissement dans une occupation nécessaire à la contribution générale et qui libérerait le mot « travail » de son côté bonne morale et travaux forcés.
Quand je parle de « mon travail » c’est toujours de mon « réalisé » et pas d’une tâche obligée et forcément rétribuée.
Pourtant j’en arrive à être mon propre bourreau pour accomplir ce que j’ai envie de faire.
Ce qui me limite, est seulement « la limite » de mes forces.
Ma passion, emmagasinée, décuplée au fil du temps, louvoyante, mangeuse de temps, est devenue ma FORCE.
Ma boussole « Bonne Etoile » m’a conduite vers l’Eden de la céramique.
Je deviens céramiste, à soixante-quatorze ans!
Je trouve ma voie, au moment ultime, et c’est une chance inestimable.
Et forcément précieuse car je ne connais pas le délai qui m’est imparti.
Et je remercie fortement ceux qui m’ont permis d’obtenir ce bonheur, quel que soit le devenir des choses, même si je tiens à mon projet par-dessus tout.
Ma contribution tient plus dans le message que dans la transmission des recettes de fabrication qui sont aléatoires, vu mon côté choisi, et déterminé : « amateur. »


Ma proposition est comme le rêve de voir Aubagne et l’alentour devenir réellement capitale de la céramique.
Et cela pourrait commencer par ce signal fort du « Colossal de l’art brut ».
Signal à double sens:
-------Et parce que le mot « art brut » est celui qui me paraît le plus fort et le plus significatif dans le sens de «---- art des origines--- » , même si l’on a envie de discuter ou de pinailler sur mon appartenance exacte à cette définition.
------Et parce que aussi, ce type d’art n’a pas vocation absolue pour être enfermé dans les musées, mais doit pouvoir s’exprimer au grand soleil et à la face du monde.
Reste que: en général « les environnementalistes outsider art », exercent leurs errements dans leur champ privé, et que là, je propose avec une incroyable audace dont je m’excuse, une extension de cette opportunité au domaine public.
En quelque sorte, une formule neuve d’envisagement de l’environnement urbanistique.
Une façon, d’ouvrir grand les portes à ceux qui ont été nommés « gens du commun », sur l’architecture ordinaire tout autant que sublime du profane.

Ma proposition c’est aussi de donner l’ouverture vers le temps des neuves et nouvelles cathédrales.
Ajouter ou rénover cette dimension du « Sacré » du dépassement aussi, qui guidait les bâtisseurs de cathédrales pour pointer les flèches de leurs édifices vers un ciel plein de mystère, pour tenter d’atteindre le « divin ».
Transformer une gare, carrefour normal de toutes les destinations et Port naturel de tous les voyageurs « en un mur cathédrale », donc colossal.
Un mur Cathédrale doit être, dans le temps présent et à venir, porteur, d’un message d’espoir.


Toi, qui hier, découpait ton action, par rapport à tes attributions ou non,
J’ai bien compris ton message et, tu me navres.

Seul (e) un individu, ne peut rien faire.
J’ai besoin de vous tous à présent.

30.3.08

 

C'est grisant!


 

vers un colossal!



 

sortie de four (photo danielle)




29.3.08

 

sans lumière et sans flash (photo danielle)


 

photo Bernard Consoloni "AUBAGNE"


 

les petits carreaux




 
0056 les neuves pistes de Danielle jacqui en art singulier.


Je travaille avec une énergie qui me donne ravissement.
Je m’adonne aux petits carreaux 0,12 de large par 0,10 à 15 de long.
J’ai fait une bonne série hier matin à l’atelier et j’en ai fait 5 ce matin entre 4h et six.
On mettra une planche dans la voiture et on les ramènera à l’atelier afin de ne pas engorger chez moi.
Hier soir en rentrant j’ai « commis » un nouveau dessin noir et blanc.
Je dis commis car même si le sujet change la formule est répétitive.
Mais je trouve qu’en avoir un certain nombre permettrait de tapisser une pièce ou un plafond, encore que je cherche l’endroit de la maison suffisamment vide pour pouvoir opérer de la sorte.
En fait, j’imagine de quitter ma maison, d’une façon ou d’une autre, afin de laisser une situation claire, et de ne pas me retrouver dans un espace qu’à un moment ou à un autre, je ne serai plus capable d’entretenir ou de gérer.
Dans le cas de l’abandon de mon lieu, je me dis qu’il faudra être bien courageuse pour opérer cette coupure et de ma vie et de mon œuvre et de ce site de la cascade cher à mon cœur..
Et donc, je me vois retirée dans un petit espace, bien agencé pour gérer les vieux jours de la personne et les impératifs y afférant.
Je pense à un petit appart centre- ville, rez- de- chaussée à Aubagne, ou bien ailleurs justement loin d’ici afin de couper les amarres savamment et de laisser leur indépendance à mes successeurs.
Je n’ai pas choisi.
Mais en même temps, j’ai du mal à imaginer que je vais me retrancher en attendant que la vieillesse me cloue.
Il me faudra continuer d’évoluer en des lieux, ou en un lieu.
Tout aussi bien que je suis convaincue par la perspective d’un avenir bref, il m’arrive de penser qu’il y a 20.000 centenaires en France et que si le destin me réservait cette farce-là, je me trouverais avec un capital d’années de vingt- cinq ans, et qu’il ne saurait être question de les envisager mollement à la viocque devenue.
J’apprendrai à gérer les aléas, et je continuerai tant que je pourrai.
Mais autrement.
Autrement, parce que je ne veux pas m’empoisonner la vie dans le conflit générationnel.
J’ai une excellente forme, mais je suis émotive, et il m’est parfaitement nécessaire d’exister dans la sérénité.
Ils veulent la place, ils veulent de l’air, c’est difficile à passer mais j’admets.
Pourtant en attendant, je me situe dans un réseau d’amitié, dans lequel n’interviennent pas ces considérations, et j’en profite pour remercier celles et ceux qui s’y trouvent.

28.3.08

 

Le four est reparti.....................

Il y a un couple de pigeons qui roucoulent d'amour tendre dans les hauteurs de mon atelier.
J'espère qu'ils sauront se tenir.
Oui, en Espagne, j'irai bien voir!.........
Oui à Barcelonne j'aimerais aller........
Et si je prenais le train jusque là, un beau matin?
Chiche! danielle.
Merci Jean Claude de m'avoir adressé le projet.
Nous en ferons bon usage!
Tu sais copine, toi avec qui nous parlons touille et recettes, j'aimerais bien te voir!
Mathias est un bien joli bébé Marielle.
Merci d'être venue me le présenter.
L'idée de tous ces petits carreaux qu'il me faut à présent fabriquer!
C'est une vraie folie.
Je suis fracassante ou bien fracassée?
Les deux tour à tour.
Mangeante ou bien mangée.
Les deux aussi.
Banale ou bannie?
Belle ou encore belle?
Sibellesivieillesivieillebellesibellevieille

 

 

vues d'atelier (photos danielle)



 

Bernard fait des essais pour terminer le montage photographique


 

four toujours en panne


27.3.08

 

 
Toujours des ennuis avec le four.
Il était en panne hier matin et il a été nécessaire de le faire repartir il était monté à 780° lorsque j’ai quitté l’atelier.
Aura-t-il consenti à aller jusqu’à 1265° ou est-il de nouveau en redescente arbitraire.
Je le saurai en arrivant ce matin.
Il semble que tout cela va trouver des solutions.
Chance à nous et merci pour tout.
Je produis des pièces plus étroites et plus courtes dès à présent et des suites de petits carreaux.
Ce sera plus simple à l’enfournement et c’est de toute façon nécessaire pour, la réalisation du « Colossal ».
Les pièces intermédiaires à venir ont besoin que je puisse enfin visionner l’ensemble des pièces produites.
Je ne peux plus attendre.
Danielle jacqui.
.


.

26.3.08

 



 

25.3.08

 
Triste était ma mine ce matin car le four s'est interrompu durant le week end et la cuisson haute température démarrée samedi matin n'a pas eu lieu!Quelle déception!Cela arrive, il faut attendre, pour savoir si cela aura marché aujourd'hui ou bien si c'est à un palier au-dessus de 400° que la panne survient.Ce sont les avatars.

 

mais non danielle ce n'est pas un placard, c'est une oeuvre d'art

Mais non danielle ce n'est pas un placard, c'est une oeuvre d'art.
Tout comme ta maison, même si elle se nomme "La Maison de celle qui peint" est devenue

"une oeuvre d'art"!

24.3.08

 

si vous agrandissez l'image vous verrez comme il est beau! (le placard)


 

Lundi de Pâques.
Il neigeait ce matin lorsque je me suis levée.
Mais déjà le soleil fait risette et cela va s'arranger.
Ce qui ne m'arrange pas, c'est l'idée que ce jour est ferié et que le local dans lequel se trouve mon atelier est fermé.
Je suis déjà retardée par les lenteurs du four, ses pannes et les nombreuses pannes électriques, cela a le don de "me débrancher".
Je suis pressée, parce que mon travail a besoin d'un suivi et s'arrange mal de toutes ces coupures.
Je suis pressée parce que mon temps de durée de vie, ou de validité est incertain, et que j'ai besoin d'aller le plus loin possible dans ma démarche.
J'ai toujours été dans l'urgence.
Lorsque j'ai travaillé ce placard, je préparais "le Salon de la Curiosité à Marseille" en 1986, et je l'avais conçu pour être une pièce essentielle.
J'avais le coeur serré et le stress parfait en cette dure et volontaire préparation.
Il avait figuré aux côtés de "La Mariée qui n'a jamais existé" qui fut un véritable succés d'estime et même un scoop de presse.
Il était ainsi décoré sur toutes les faces même à l'arrière, et j'y avais travaillé plusieurs nuits durant, (en plus de mon travail "alimentaire" le jour), espérant que pendant la journée les couches de vernis allaient sécher.
Ce qui était d'ailleurs très compliqué et malodorant car j'éxecutais cela sur la table de ma cuisine.
Le placard sert actuellement de bibliothèque et fait partie de "La Remise" à la Maison de celle qui peint, après avoir été longtemps face à la porte d'entrée au bas de l'escalier.
C'est ainsi qu'il figure dans maints reportages télévisés et autres.

23.3.08

 

Sauf que,
l'orgasme féminin a quelque chose à voir avec le bien être
reçu par le biais de l'émotion ou de la préhension.
Tandis que "'organigamme"que je tente d'exprimer, a quelque chose à voir avec l'éjaculatoire masculin.
On ne reçoit pas, on extirpe après l'avoir gagné, ressenti, cherché dans ses propres profondeurs.
Pour le féminin, il faut parler d'enfantement.
Encore que, l'enfantement véritable est un acte le plus généralement consenti auquel on participe, mais que l'on subit.
Tant il est vrai, que l'on conseille dans les accouchements sans douleur de se détendre, presque de se laisser faire.
Ici au contraire on produit depuis le cortex.
On se tend parfois des heures durant.
Le coeur se serre.
On ne sait plus distinguer l'effort cérébral du physique.
Lorsque cela semble accompli, on se retrouve sans force, vidé de toute substance.
Le plaisir de type orgasmatique ne survient qu'un bon moment après au vu du résultat, avant toutes les mises en doutes qui s'en suivent avant l'adoption ou non de l'enfant. On a le choix.
Tandis que notre enfant, celui sorti de nos entrailles de mère, on l'intègre immédiatement comme étant le nôtre.
Il est comme il est, et la plupart du temps il est le plus beau.
danielle jacqui.

 
Lorsque je parle d'organigamme, je ne me trompe pas de terme.
Je suis en phase de gamme et non de programme.
L'organigamme a pour moi plus à voir avec l'orgasme tout court, qu'avec un quelconque organigramme possible, incontournable, mais qui n'est pas pour l'instant à l'ordre du jour.
Même si j'espère de tout coeur que cela le devienne enfin.

 

Mise en couleur avant émaillage.
Sortie de four: lundi.
Joyeuses Pâques pour tous.

 

Les gens qui osent s'exprimer en art, ont déjà un grand mérite, c'est celui d'oser le faire parce que la démarche est à elle seule un acte politique quant à soi-même.
Le début d'une aventure, le fil conducteur sur toutes les avancées possibles.
Cette décision prise, reste qu'il y a mille façons d'aborder la chose.
Le plus difficile est de partir sur soi-même, et d'y rester.
Car, obtenir un résultat à 10/10, selon
les normes académiques ou non
d'ailleurs aussi, conduit au remake de
choses connues et sans intérêt.
Si l'on se tenait à une oeuvre unique,
réalisée une seule fois dans sa vie, on serait probablement capable de produire son empreinte, la difficulté, est, que si l'on continue, on devient son propre artisan, ce qui n'est déjà pas si mal.
Mais surtout, on est toujours menacé d'être celui des autres.
Ce faisant, mettre ses mains dans la terre et y évoluer plusieurs mois durant peut faire que sans
s'attacher, à décortiquer, à opérer des rapprochements inévitables, on peut aboutir à trouver et l'empreinte mentale et celle des mains-mêmes de l'artiste, le tout assez débarrassé des influences.
Je laisse libre cours à mon imagination et à mon plaisir sensuel, ce qui me paraît aussi libérateur
qu'un plaisir sexuel.
Viendront ensuite, les émotions et tous les grands risques, de la proposition et de la réalisation du montage, et de l'installation.
Comment faire à ce stade-là, pour être aussi libre, que si j'opèrais sur mon propre mur, si toutefois, mon projet jusque-là utopique prenait corps.
C'est là,
l'enjeu.
danielle jacqui.
Et à ce moment-là, si l'on ne se voit pas soi-même, le regard des autres , est et sera impitoyable.
Cela vaut pour moi-même comme pour tout un chacun.
danielle Jacqui.

 

the last!

22.3.08

 

Vue d'atelier!

 

Je me cache singulièrement dans les entrailles d'un four.
Mais une fournée magique attend que je la dévoile et un orange-mandarine qui devrait me faire mourir de bonheur.
Je cours, je vole jusqu'à mon antre de création et je rends compte
c't-aprèm..............!

20.3.08

 


 
7ème anniversaire pour "danielle outland".

Remember me, please.
I don't forget.

La tâche comble les vides.
J'ai dû travailler hier après-midi, pour terminer la mise en couleur.
Afin que démarre une haute température.
J'ai un printemps calin-coquin, gage indispensable de bonne forme.
_____________Cette dame et son acte politique, ultime, m'a remué le coeur. Je lui rend hommage.____________

La malédiction pour un artiste n'est pas d'être compris ou incompris, de vendre ou de ne rien vendre.
La mAlédiction serait de n'avoir plus la capacité de créer.
Les maudits ne sont pas ceux qui souffrent dans leur "isolitude" d'incompris, et j'en connais.
(je n'en suis pas, même si ce n'est pas toujours évident).
Le maudit est celui qui se croît malin (e) en puisant ses expressions dans celle des autres;
C'est là, notre plus grand piège.
On peut très bien yè perdre son âme.
J'ai trouvé je crois comment je vais organigammer mon intervention à l'école de céramique, afin de ne pas trahir mon éthique propre.
Je m'en réjouis et nous verrons bien.
J'étais contente de revoir les amis l'autre jour, mais tout de même cela m'a fait bizarre, après tant de solitude.!!!!!!!!!!!!!!

 


18.3.08

 

mardi 18 mars 2008 VERS UN COLOSSAL D'ART BRUT!!!


Je travaille la terre, je dessine, j'écris et je regarde les images des artistes au sujet du prochain festival, enfin sur les rails.
Tout d'un coup, les choses sont redevenues normales.
Les amis sont revenus et pour un peu les rencontres du mardi.
JM. est arrivé en surprise avec mes oeuvres en retour.
La vie m'arrive en plein coeur, et c'est comme de l'oxygène qui me régénère.

 


 


16.3.08

 

 

peinture de mon amie DANIELLE JAMEUX


Pour mon anniverqaire, Danielle Jameux m'a offert une peinture réalisée par elle en apprenant ma chute dans l'escalier, l'automne dernier.
Appliquant mon principe semble-t-il Socratien, nous avons procedé par échange.
Ce qui entre artiste est la plus noble des choses. Et la meilleure façon d'aborder nos créations, et de nous témùoigner le respect réciproque.
Je trouve cette peinture fort intéressante, et l'intention me touche beaucoup.
Merci Danielle.

 

La Dame du Lac
Huile sur toile.
(collection du Musée International d'Art Naïf de Nice)
exposée en ce moment, dans une belle exposition.

 
52 neuves pistes de Danielle Jacqu

_______________________________________________(Haute température, et durant tout le week end.
J’expérimente la nouvelle formule pour le rouge, l’orange et le jaune.
Un émail direct sans couverte.
Le rendu sur échantillon est très satisfaisant.
Essai sur la couronne comtale.
Deux pièces biscuit, impressionnantes sont prêtes pour la mise en couleur..
Je voudrais aller plus vite que le vent, mais je m’arrange des lenteurs obligées du four.
J’ai réalisé une pièce longitudinale par adjonction de petits morceaux,
peu larges, mais suffisamment en volume.
Il s’agit d’un corps de femme parturiente.
J’ai prévu de faire, un encadrement de petits carreaux.
Cela pourra être utilisé en poteau étroit ou en fresque à volonté.
Il me faut nécessairement à présent avoir un visuel, pour exécuter exactement des structures en norme du lieu d’installation.__________________________________________)

_____________________________J’apprends que quelqu’un est intéressé pour installer mon travail en Hollande aussi………….. ! ( travail en céramique actuel)…………..__________________________

____________________________________J’écoutais une émission à thème philosophique dont le sujet était la reconnaissance que nous chercherions tous quelque part.
Je pense d’une façon ou d’une autre car je connais beaucoup de gens qui n’attendent rien de plus que de vivre heureux.
Je trouvais là, expliqué en termes savants, ce qui en fait procède du fond de mon itinéraire de pensée.
Aussi bien, j’ai besoin de la « reconnaissance », aussi bien je pense le plus souvent que la collusion de l’argent avec l’art a quelque chose d’impossible.
Même si contradictoirement, cette optique mise en application me fait souffrir.
Mais je sais que cette souffrance procède du décalage entre mes idées et le système.

-________________Puisque aussi bien, je ne sors plus depuis longtemps avec mon travail, les gens ne me reconnaissent pas entre mes époques et mes différentes trajectoires.
Ce qui fait que je me trouve décevoir une de mes copines, avec l’image de l’œuvre très importante et belle (je le soutiens) qui se trouve exposée en ce moment au Musée International d’Art Naïf de Nice, dans une sélection prestigieuse.
Comble de la satisfaction en ce qui concerne mon désir de reconnaissance.________________


_____________________Il y a au moins une année que cette œuvre mienne, (une autre), est arrivée par hasard dans cette galerie.
Cela me conforte de me trouver là, sans l’avoir cherché, en si imposante et bonne compagnie.
Et il est bien agréable de se promener dans les petites ruelles de cette ville-là, et de trouver une échoppe magnifique, dans laquelle on présente de si belles pièces d’art!


Et de m’y retrouver moi-même.


Vouloir être reconnue n’est- t-il pas voué à cet aboutissement-là?
Je ne sais pas. J’ai toujours fait des croque- en- jambes à ce système, inévitable, si l’on ne veut pas finir à la benne.
Par mille et uns moyens.
Et ce, pour plein de raisons.
J’en suis toujours marginale, ou protégée.
L’œuvre avait fini par être achetée semble-t-il, puis les « amateurs » se sont désistés et l’ont retournée pour prendre une pièce plus grande.
En l’occurrence l’œuvre devient un « truc » pour décorer un mur, et perd de sa relation, entre l’amateur et l’artiste.
L’acte d’amour, est dilué.
L’artiste quand il apprend cela, se sent rejeté et non « reconnu » en tant que tel.
Cette pièce-là, fut en son temps, le fruit d’un effort, de ténacité, de recherche, d’amour, de doute et de certitude aussi, pourquoi non?
Cette pièce-là a une histoire et son auteur aussi.
Cette pièce-là a une âme.
Pour arriver à la maîtrise de cette réalisation il y a eu tant d’années de travail, de galère……..
_____________ Au final, (mais c’est le deal), les gens jouent à les vendre, à les acheter, pour décorer leurs murs tout en calculant qu’il font ou non un bon placement, sans doute et pourquoi non?
Lorsque j’ai commencé d’investir ma Maison avec mon œuvre, c’était parce que mon travail n’intéressait personne.
Ce type d’art était rejeté, et le mien plus particulièrement.
On me disait c’est bien, mais ce n’est pas commercial!
Et lorsque des commerçants ont commencé de s’en intéresser, ils prétendaient utiliser une série, qui paraissait plus commerciale, tentant de me soumettre à cette production en exclusivité dans mon travail et pour eux-mêmes.
Si je les avais écoutés, à l’heure actuelle, je n’existerais pas dans toute l’ampleur de mon univers.
J’ai résisté, quarante années durant.
Ce n’est pas rien.
Danielle jacqui.
A suivre.

15.3.08

 

le baldaquin 3

 

Eveline Rose, ma dernière fille.

14.3.08

 

Les petits carreaux.
Il en faudra beaucoup pour faire liant entre les pièces au cours du montage du "Colossal".

 

Il s'agit ici, d'une oeuvre en terre crue, réalisée dans le cours des années 80.
Il y a beaucoup de pièces de ce type-là à la "Maison".
Elles se sont très bien conservées.
Je pense que à condition d'observer un certain nombre de précautions, elles peuvent avoir la vie éternelle.
Ce travail qui peut sembler précaire, en fait est plus libre, et permet des fantaisies extraordinaires.
Il permet notamment, l'incrustation de perles de yeux de coquillages et de tout ce que l'on veut.

 


13.3.08

 


 


12.3.08

 
Le four est reparti. Il s'agissait d'un problème de "résistance.
Les résistances de l'appareil ou de la résistance envers "La Gran-Ma" de l'art singulier
C'
???????????????????????????????

Une cuisson haute température sera sortie d'ici une demi-heure!!!!!!!!!!!!

"Ô temps suspends ton vol!
Comme l'oiseau,
la partition, les orages, et les chagrins d'amour,
s'envolent.
Mais le dessin tracé dans les terres de grés est fait pour durer.


L'art singulier n'est pas né dans une pochette surprise, dans laquelle on trouverait toutes les sucettes, même s'il en existe plusieurs différences.


Il n'est pas à brader.

 


 
0051 les neuves pistes de Danielle Jacqui en art singulier
Je me prononçais hier sur l’art qui même lorsqu’il ne s’engage pas, dans la politique politicienne est une forme de politique.
Même et surtout, lorsqu’il est pratiqué par des gens, être humains à part entière, que l’on dit « fous ».
Chaque forme d’expression lorsqu’elle est créative, à fortiori si elle est dérangeante mérite l’intérêt.
Le rejet des artistes dits fous, et de leurs œuvres est une forme absolue de racisme.
C’est en différé et parallèlement de mes prédilections artistiques la raison qui me fait adhérer au « Parti de l’Art Brut ».
C’est la raison pour laquelle j’ai intégré le terme dans l’intitulé de mon message en Résidence d’artiste, « VERS UN COLOSSAL D’ART BRUT ».
Il en va me semble-il, de la priorité du langage politique d’exprimer cette idée et de la défendre.
Vu le contexte, je remercie l’équipe qui suscite les suffrages ici, à Roquevaire, d’avoir l’honnêteté et le courage d’affirmer un choix envers l’art singulier.
Je n’exclus pas, l’expression académique, même si elle n’est pas de mon obédience générale, lorsqu’elle a une personnalité, voir un savoir-faire pourquoi non?
Parce que je sais que ce savoir, même s’il manque d’originalité fait partie de la « transmission ».
Et, que refuser la transmission serait reculer.
De même que tout rejet à courte vue sur ce qui bouge ou dérange signifie un possible empêchement d’avancer.
Je demande le respect.
Seulement le respect, de la part des gens qui pour diverses raisons n’aiment pas ce que je fais.
Les lettres d’insultes le plus souvent à moi adressées ou adressées à des élus, les passages devant ma maison avec cris d’insultes, me paraissent non admissibles.
Et j’ai bien l’intention de ne pas l’accepter davantage.
Non seulement à cause de moi en propre, et des effets nocifs sur mon avancée d’artiste,
Mais plus généralement parce que c’est dangereux.
C’est ainsi qu’ici ou là, l’ « Histoire » a permis des glissements inadmissibles.
Et je considère, qu’il en va de ma responsabilité de m’en exprimer.
Danielle Jacqui.

11.3.08

 

photo Monick



 

0050 Les neuves pistes de Danielle Jacqui en art singulier.
« Il » disait en quelque sorte, que l’artiste qui prétendrait ne pas s’occuper de la politique fait de la politique car le geste de l’art est politique.
Sauf qu’à tout bien considérer, il y a plusieurs façons de faire cette politique-là, sérieusement et généreusement, ou autrement.
J’ai toujours pensé que mon geste était politique, parce que, engagé dans une grande part d’audace, et porteur d’une certaine exemplarité qui pouvait susciter l’envie et le bonheur d’exister chez d’autres.
Il faut pouvoir se situer dans la vie, dans sa vie, et par rapport et avec les autres.
Toute une histoire.
C’est la raison pour laquelle me semble-t-il on ne pourra jamais se passer des « anciens » et de leur expérience.
Il faut pouvoir distinguer, ses propres exagérations de la part de notre logique utile, à nous-mêmes et peut-être aux autres.
Quand suis-je déraisonnable et quand suis-je laxiste?
Après en avoir réfléchi, j’ai décidé que si je ne réagissais pas quant à l’atteinte passée et actuelle, à mon environnement, j’étais laxiste.
Je me dois de faire remarquer que notamment des groupes d’enfants viennent pour voir et visiter ma maison et que lorsque l’on a fait les travaux sur le CD 45 en face de chez moi, on n’a pas tenu compte de ce paramètre.
Je garde par devers moi des multiples photos qui en témoignent.
J’ajouterai, qu’il y a eu une vision utilitaire et technique plus que sans doute, appréciation paysagère, ou de caractère de qualité de vie.
On nous a enlevé notre paysage, notre lavoir, et l’accès à la rivière.
Des riverains du lieu, n’hésitent pas à faire en passant, des comparaisons osées, mais bien imagées, devant le grillage tendu là.
J’avais dû en son temps protester fortement pour que l’on n’érige pas en face de la « Maison » un mur d’une hauteur suffisante pour en bloquer la vue.
Et pour bloquer l’accès aux caméras en tout genre qui filmaient depuis l’autre côté du pont et de l’autre côté du muret qui donnait accès au lavoir.
Cela faisait arrêter les touristes dans le village.
Et cet argument à lui seul aurait dû conduire à la réflexion, me semble-t-il.
Lorsque l’on entreprendra un historique de la façade de ma « Maison », on n’en finira pas de découvrir que ce fut une véritable épopée!.
Et j’ai réagi en adressant une lettre explicative à ces gens qui demandent mon suffrage.
Je l’ai fait seule, alors que je pense cela n’aurait peut-être pas été à moi de le faire.
Dimanche avec Rémy via la si gentille Ghigi,( ô! combien merci!) accompagnée de Monick.
Ce fut bien agréable!
Je ne t’ai pas répondu Ghigi, l’autre soir, mais mon idée est qu’il faut toujours veiller à ce qu’il reste un chemin de traverse, même si l’on sait qu’il ne conduit pas exactement au résultat.
Parce que lorsqu’il n’y a plus que oui ou non, blanc ou noir, seulement deux possibilités, c’est anormal, voir risqué, pour les singuliers.
J’ai bien aimé vous voir apprécier les peintures de ma copine Marie France.
Hier soir l’un de ces habitués de l’insulte est passé en voiture tandis que je fermais mes volets et a crié « La Fondue »!.....................
C’est très agréable!
Ce n’est pourtant pas cela qui fait que j’ai besoin de compenser une carence en vitamine D.


10.3.08

 

la dernière sortie de four avant la panne.


Le four est toujours en panne.
Et c'est éprouvant.
J'ai fait une pièce en trois partie.
Une sorte de cheval en terrasse.
Je m'y suis attachée, passionnée.
J'ai conduit le travail tout à fait comme j'avais envisagé de le faire.
Tout m'obeissait, c'était magnifique.
J'ai réalisé une pièce chez moi dans la nuit tandis que je ragardais une émission très interéssante sur la haute couture.
J'aime ces émissions dans les lieux où
se pratiquent les vieux métiers et où
seuls demeurent encore et le savoir faire et les moules anciens.
Ce sont les antres du précieux.
J'ai vu un atelier de plissage, et j'ai pu assister à la conception d'une robe du commencement jusqu'à la fin.
Mais j'en reviens au problème que j'évoquais l'autre jour.
La réalisation est faite par d'autres mains que celle du concepteur même.
La robe est parfaite mais peut-être trop, justement.
Il n'y a pas l'empreinte directe du créateur sue le tissu.
"Ils" se réclament de la perfection, tandis que je réclame l'imperfection, l'erreur triomphale et singulière qui conduit au singulier..
Bonsoir.

8.3.08

 

Ce n'était pas le bon jour?

Le four est tombé en panne E4A il parait que c'est quelque chose derrière qu'il faut rebranché.
Du coup, pas de cuisson durant le week end.
J'ai voulu monter une pièce qui s'est affaissée et plutôt que de ne pas faire ce que j'avais décidé, j'ai tout recommencé.
J'ai oublié ma carte vitale chez le toubib.
Ce n'était pas le bon jour.
Pourtant cela avait bien commencé avec un message très sympathique de Pierre Architta.
Merci.
J'ai toutefois envoyé mes courriers engagés pour tenter de faire entendre ma voix quant à l'environnement en face de chez moi.
Cela m'a fait bien réfléchir.
Je finis par me demander si je dois fermer les yeux sur tout.
Mais je ne le crois pas.
S'exprimer, s'en exprimer est bien la meilleure façon d'exister.
Donner son opinion ouvertement est normal.
Même si tout n'est pas ou ne peut pas être entendu, ouvrir sa pensée propre, peut faire réfléchir autrement.
Tandis que s'en taire ne mène à rien.
Me taire est comme le renoncement et si je renonce, à présent, c'est comme le début de la chute.

 

les pièces sorties de haute température sont très belles de rendu.
L'émail en est beau. Brillant à souhait.
Ces pièces nécessiteront d'être mise en hauteur afin que le regard par en dessous donne la vision des "motifs sous terrasse".
Mais c'est le jeu habituel dans ma démarche environnementale de placer des choses importantes, comme des secrets que l'on doit découvrir en fouillant l'oeuvre.
La série des sobres doit maintenant s'arrêter et je dois arriver à un autre registre de couleurs.
C'est mon challenge ce mois-ci.
Hier j'ai produit un mauve clair avec la volonté qu'il reste clair.
Car mes pièces actuelles jouent les reliefs en clair sur des fonds sombres.
Mais en l'occurence si je suis trahie durant la cuisson et que le mauve clair sort violet foncé, cela sera un problème car il ne tranchera pas sur le fond sombre.
Résultat lundi.

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