31.3.08

 
neuves pistes de Danielle Jacqui en art singulier .


Quand on a soixante ans et au-delà, on garde un peu, beaucoup, ou pas d’énergie selon les cas.
Il n’y a pas de règle, sauf que l’accomplissement de chacun doit pouvoir s’adapter à chacun.
Il n’y a pas d’égalité en la matière.
Il y a des gens usés par le labeur.
Il y a des gens usés par l’ennui qui a conduit toute leur existence, ou la malchance.
Quand on a soixante ans, ce devrait être l’âge de la liberté assurée matériellement et surtout pas celui du retrait.
Je voudrais militer pour le bonheur.
Le rallongement de la possibilité de vie doit être un bonheur, et pas une malchance à subir pour les plus jeunes.
Logiquement on devrait avoir la liberté de dépenser à son goût l’économie d’énergie que l’on a pu réaliser, et de savoir ou d’expérience, et de chance.
Il y a des gens dont les ressources sont préservées, conduites par la passion de leurs réalisations, ou de l’organisation passionnante de leur existence.
Il s’agit de savoir si l’on est allé au « travail », dirigés par la nécessité seule, ou bien si l’on a trouvé sa joie de vivre, et l’accomplissement dans cette occupation devenue passion.
Il n’y a rien qui dit au départ que le mot « travail » est justifié ou non et surtout obligatoire.
Il y a tout qui conseillerait d’aider les jeunes à trouver plaisir et accomplissement dans une occupation nécessaire à la contribution générale et qui libérerait le mot « travail » de son côté bonne morale et travaux forcés.
Quand je parle de « mon travail » c’est toujours de mon « réalisé » et pas d’une tâche obligée et forcément rétribuée.
Pourtant j’en arrive à être mon propre bourreau pour accomplir ce que j’ai envie de faire.
Ce qui me limite, est seulement « la limite » de mes forces.
Ma passion, emmagasinée, décuplée au fil du temps, louvoyante, mangeuse de temps, est devenue ma FORCE.
Ma boussole « Bonne Etoile » m’a conduite vers l’Eden de la céramique.
Je deviens céramiste, à soixante-quatorze ans!
Je trouve ma voie, au moment ultime, et c’est une chance inestimable.
Et forcément précieuse car je ne connais pas le délai qui m’est imparti.
Et je remercie fortement ceux qui m’ont permis d’obtenir ce bonheur, quel que soit le devenir des choses, même si je tiens à mon projet par-dessus tout.
Ma contribution tient plus dans le message que dans la transmission des recettes de fabrication qui sont aléatoires, vu mon côté choisi, et déterminé : « amateur. »


Ma proposition est comme le rêve de voir Aubagne et l’alentour devenir réellement capitale de la céramique.
Et cela pourrait commencer par ce signal fort du « Colossal de l’art brut ».
Signal à double sens:
-------Et parce que le mot « art brut » est celui qui me paraît le plus fort et le plus significatif dans le sens de «---- art des origines--- » , même si l’on a envie de discuter ou de pinailler sur mon appartenance exacte à cette définition.
------Et parce que aussi, ce type d’art n’a pas vocation absolue pour être enfermé dans les musées, mais doit pouvoir s’exprimer au grand soleil et à la face du monde.
Reste que: en général « les environnementalistes outsider art », exercent leurs errements dans leur champ privé, et que là, je propose avec une incroyable audace dont je m’excuse, une extension de cette opportunité au domaine public.
En quelque sorte, une formule neuve d’envisagement de l’environnement urbanistique.
Une façon, d’ouvrir grand les portes à ceux qui ont été nommés « gens du commun », sur l’architecture ordinaire tout autant que sublime du profane.

Ma proposition c’est aussi de donner l’ouverture vers le temps des neuves et nouvelles cathédrales.
Ajouter ou rénover cette dimension du « Sacré » du dépassement aussi, qui guidait les bâtisseurs de cathédrales pour pointer les flèches de leurs édifices vers un ciel plein de mystère, pour tenter d’atteindre le « divin ».
Transformer une gare, carrefour normal de toutes les destinations et Port naturel de tous les voyageurs « en un mur cathédrale », donc colossal.
Un mur Cathédrale doit être, dans le temps présent et à venir, porteur, d’un message d’espoir.


Toi, qui hier, découpait ton action, par rapport à tes attributions ou non,
J’ai bien compris ton message et, tu me navres.

Seul (e) un individu, ne peut rien faire.
J’ai besoin de vous tous à présent.

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