28.9.07

 

Vendredi 28 Septembre




























Joyeux Noël en Septembre












Original Message -----

From: " Rebecca Campeau"
To: " daniellejacqui"
Sent: Thursday, September 27, 2007 12:06 AM
Subject: REBECCA CAMPEAU= ton blog= MR SNCF


Bonsoir DANIELLE ,
A propos de ce Mr de la SNCF
je voulais vous dire , que il faut du recul , pour voir ton travail,
sur la façade de la gare, donc il faut le mètre cote rue .
Et cote gare on ne verra rien, car une fois que le train est en gare ou
pas , on aura a pas assez de recule
amicalement Rébécca campeau


27.9.07

 

Jeudi 27 Septembre




J’ai été émotionnée.

Lorsqu’ils ont « les chéris »,

Installé « Monumental de l’Amour ».

Je suis « enjoyée », enthousiasmée!

Le bonheur est intense!

Et c’était bon de le partager avec l’équipe des ATN.

Chaque pièce du puzzle s’imbrique, s’emboîte, comme prévu.

C’est excellent.

Rouge orange et jaune pour le Yang,

Violet, indigo, bleu-vert, pour le Ying.

C’est le cœur d’un volcan, avec ses laves en flamme et ses strates de coulées refroidies.

Les tons froids et les tons chauds s’interpellent, et s’entrecroisent vers les destinations profondes et chaudes du centre de la terre, tandis que les autres tentent leurs appels célestes et nocturnes.

Et ces oppositions de teintes et de destinations me semblent parfaitement réussies.

N’était, l’impression narcissique que cela pouvait donner, je serais restée un grand moment de plus à regarder!

(Les photos demain sans doute……….)

Je crois qu’il s’agit d’une pièce incontournable.

Puis-je aller au-delà?

Je pense que oui à priori, car l’expérience agrandit le champ de la découverte et des plus, encore plus, de la création.

Mais c’est toujours risqué d’en être trop assuré (e), car être trop sûr (e) de soi nuit.

Nous n’avons pas osé, percher la dernière partie sur l’édifice déjà important.

Il sera nécessaire pour faire ce dernier essai de prendre des précautions d’attachement.

Je suis ici en sixième dimension!

Reste qu’il me faut à présent procéder à un pré montage de la deuxième grande pièce, fabriquée durant cette première partie de la Résidence.

Et pour cela, concevoir sans doute quelques éléments subsidiaires.

Si vous vouliez bien m’aider encore un peu les amis, nous regarderions cela ensemble.

Ma vie privée m’accompagne si gentiment dans ce cheminement, Si tant et tant merci!

Et plein vent, Septembre aussi, quelle joie et quelle tristesse.

L’émotion cramoisie,

Rugit à mon oreille,

Et ranime les amoindries.

Si Si Si……….. !

J’ai dormi excellemment, mais je me suis éveillée ivre dans la tête.

Ivre de ce grand bonheur d’instant ultime de l’installation.

Cette pièce, tous les morceaux, en fabrication et les cuissons confondues, représente plusieurs mois de labeur attentif, d’attentes, de questionnements.

Les gens quantifient toujours et veulent savoir combien de temps?

Alors que l’on ne saurait répondre.

Les gens ignorent le plus souvent, que les artistes et artisans du XVIII ème siècle, lorsqu’ils réalisaient les merveilles qui perdurent et font notre gloire partout, ne comptaient pas le temps.

J’ai d’abord construit une tour.

Emerveillée au fur et à mesure par le fait que cette construction déraisonnable tenait debout.

Il a fallu qu’avec le conseil de Pierre Architta, j’apprenne à ouvrir les possibilités d’emboîtements successifs.

Que j’apprenne, les principes de fabrication des couleurs, jusqu’à mettre mon propre grain d’oxyde dans la crème, jusqu’à posséder les limites possibles.

Que j’élabore en tenant compte des réalités, et des recommandations, les passages de couleurs complémentaires et de cuissons successives.

Que nous nous réglions François et moi, pour trouver le tempo des passages de couverte.

Trop liquides, les cernes coulent et se diluent, surtout si la sous-couche est blanche, car on obtient alors un panachage souvent d’un heureux effet, mais qui n’est pas forcément, ce que l’on attendait.

J’ai construit ensuite une seconde tour puis une troisième.

Cela mettait le public en admiration, certes, mais aussi en questionnement.

Et pas seulement le public, mais moi aussi sans oser l’avouer.

Comment pouvait-on concevoir l’application sur le mur de la gare?

De toute façon j’ai toujours ressenti le mur de la gare comme une utopie.

Après tout, à propos de gare il y a eu, une utopie célèbre qui perdure et peu de gens savent que ce ne fut qu’une utopie.

Sauf qu’ici, et grâce au courage des décideurs politiques, à un moment, il faut bien le dire,

L’utopie prend corps et va plus loin qu’une supercherie surréaliste.

Mais je le répète il y a dans ma tête un Grand Anarchitecte qui sait mieux que moi qui ne suis que son interprète.

Une nuit je ne sais plus laquelle il m’a soufflé la vision de la grande sculpture telle que nous l’avons vue s’élever hier soir.

À partir, de ce moment-là, j’ai su où j’allais exactement.

Maintenant on peut voir!

On peut imaginer jusqu’où nous pouvons réaliser!

Jusqu’où, le rêve pourrait conduire si l’on acceptait son éventualité.

Beaucoup de gens, viennent voir, plusieurs fois et en réfléchissent en même temps que nous.

C’est là, le bénéfice de cet atelier ouvert.

De cette interaction, amateurs, gens de la ville, partisans et adversaires confondus, et ceux d’ailleurs aussi.

Ce serait une erreur de se déterminer, par principe d’opposition pure.

J’en suis sûre.

Tous mes amis, de quelques opinions qu’ils puissent être, disent qu’il ne faut absolument pas, entrer cette vision d’avenir dans un combat oppositionnel.

Mon travail ne peut pas être quantifié en temps, il serait dommage qu’il le fût en nombre de voix aux élections.

Je maintiens mes idées.

En la situation, il ne peut pas y avoir de plan B.

Les pièces ne doivent pas être enfermées et le public doit pouvoir continuer de suivre le déroulement de la continuation, si cela doit continuer.


26.9.07

 

Mercredi 26 Septembre


Entrelacs des laques,

Entrefilet des fils,

Entre temps et entre autres choses,

Je jette et je surjette sur les jetés.

Et je croise,

Et je toise,

Sans voir vraiment,

Ces vieux hommes,

Qui devaient être d’espiègles petits garçons,

Quand ils jouaient aux billes,

Et se faisaient les griffes en déchirant nos jupes,

Que je rencontre trop tard, si tard.

Quand ils n’ont plus l’air de rien, les pauvres,

Même si l’on suppose que leurs têtes sont riches,

Et enfin raisonnables, peut-être;

Je ne puis que compatir et leur offrir,

La tendresse, et mes regrets.

Je hais le temps perdu!

Si j’avais su, j’eusse été futée, fêtée,

En fête tous les soirs de ma vie.

Mais il est vrai, je reste riche d’un

LUI,

Survivant de fiction,

Qui ne saurait plus décevoir.

Victorieux dans mon cœur,

Le Preux chevalier qui a vaincu tous les autres,

Le ciel de mon paradis,

L’occupant de la rivière de mon lit,

Qui a fait de moi l’héroïne de mon roman.

Le Vaillant qui ne mourra qu’à mon dernier instant.

Je l’ai habillé de beau, une fois parmi toutes les fois.

Il est le sésame ouvre-moi,

La boîte des rêves perdus qui perdurent.

Que j’aime tel quels.

Vous êtes si, tant ma rivale grande,

Vous êtes si, illuminée, toute belle,

De votre bois blanc lustré,

Si, tellement, merveilleuse en tout,

Et cadenassée,

Que je voudrais vous ressembler,

Mais je ne puis.

Mon territoire,

Est imparfait,

Mais il me plaît.

J’en suis ailleurs, et ici aussi.

Mais vous n’êtes qu’une caisse, sans raisonnante résonance,

Et je ne veux pas que vous deveniez le tombeau de mes céramiques.


25.9.07

 

Mardi 25 Septembre


Il y avait une panne de courant dans mon, village hier soir et j’ai trouvé bien NOIR.

Noir permet de se déshabiller sans gêne,

Et d’oublier la réalité.

Noire est la vie du Loir.

Et noires sont les pensées non formulées.

Pour se sauver, dans le Noir,

Il faut user de son radar!

L’Oser!

Le patinage est toujours artistique,

Même lorsque l’on chute,

Mais le patinage sur des idées fixes ne l’est plus!

Il faut savoir garder la roue libre!

Trouver ce chemin neuf.

Mais comment faire?

Est-ce un délire?

Ne doit-on pas suivre ses délires?......................

Y a-t-il un moment fin…..

…………Pour délirer?

Dois-je me contenter des envoûtantes surprises enfournées,

Et renoncer à l’alchimie des nécessaires stimulations de mes avancées créatives?

C’est de la triche!

Friche riche,

Friche risque, et lorgne.

Joueur « Entraperçu » le Roi du cirque,

Dans le cercle magique,

Quel pied ce serait!

Hors toute réalité,

La Reine boit, et sans boiter sort du boîtier,

Dans un poème sans logique,

Et jette la bouteille à la mer.


24.9.07

 

Lundi 24 Septembre


Puisque aussi bien notre séjour laborieux aux ATN prend fin bientôt, et que les horaires d’hiver, pour l’heure me renvoient à mes foyers durant le week end, j’ai pris ce dernier en dilettante pour la première fois depuis beaucoup de mois.

Nos amis Michèle et Jean-Christophe, se sont chargés et de transporter quelques-unes de mes œuvres en céramique, et de nous conduire jusqu’au lieu magique de cette belle exposition, merci d’une généreuse fidélité et d’un grand dévouement.

Je parlerai plus en détail de cette excellente présentation ultérieurement.

Tout aussi bien, peut-être que de l’exposition de Nîmes à laquelle j’ai eu avec mes amis l’opportunité de faire une incursion.

Merci aussi, aux organisateurs de l’exposition Arlésienne.

Qui mieux que moi, peut savoir, combien, au-delà de la présentation même, cela représente d’investissement généreux et de dévouement.

Elémenterre Association Originart 19 septembre-20 octobre

Eglise desFréres Prêcehrs Arles.

Le dimanche a été consacré au repos.

Pour ce qui me concerne, j’ai passé une grande partie de l’après-midi en haut, isolée, dans la colline, derrière la Maison.

Je ne peux plus me consacrer à ma deuxième passion: le jardinage en forêt.

Mes mains refusent l’effort du sécateur.

J’espère pouvoir organiser, un après-midi amical, où mes amis viendraient pallier cette difficulté en m’aidant à éradiquer les ronces et la broussaille.

Nous pourrions faire un repas pique-nique sur les hauteurs avant ou après, selon l’air du temps.

Merci.


21.9.07

 

Vendredi 21 Septembre


Si profonds,

Si insensés,

Si mystérieux,

Les quatre éléments amalgamés,

Le monde originel,

L’élégie,

Le temple enfoui,

Le Pentacle de la femme polyandre,

Sont la source de

Mes abysses créatifs.

Toutes mes créatures,

N’ont jamais existé,

Et pourtant……….

Lorsqu’elles sont enfantées,

Elles s’inscrivent dans une sorte d’Eternité.

Un four est à la Haute température avec le plateau socle et le cou de la Grosse Sculpture :

« Monumental de l’Amour ».

J’ai fait hier, beaucoup de « mise en couleurs », afin de pouvoir distinguer les cuissons biscuit déjà réalisées de ce qui reste à accomplir.

Il y a au moins quinze jours de cuisson biscuit à accomplir pour rendre tout transportable.

Nous en sommes à « -29 »

Aujourd’hui :

Mise en place sur une jardinière de la ville de Roquevaire, en proximité de « La Maison de celle qui peint », et devant « le Pont » de L’ETOILE, de la sculpture en céramique : « Julie, dite aussi « Le Petit Chaperon Rouge ».

Cette donation, avec l’assentiment de mes Partenaires et décideurs de « la Résidence d’Artiste aux Ateliers Thérèse Neveu », sera expérimentale des idées que nous partageons, au sujet du musée dans la rue.

C’est une forme de grand respect offert à tous,

Un si possible démenti à la méfiance, une ouverture de confiance.

Nous espérons tous,

que ce respect nous sera rendu.

Ceci était la première bonne nouvelle annoncée voici deux jours.

La deuxième bonne nouvelle, concernait la visite que nous avons faite avec Antoine dans le lieu éventuel de l’installation de l’éventuelle « Résidence n°2 ».

J’en suis très satisfaite, mais je n’en dirai pas plus pour l’instant.


20.9.07

 

Jeudi 20 Septembre


Bonjour Gigi ma belle.

J’ai trouvé ton message sur mon téléphone et je te remercie.

Je n’étais pas au courant. J’espère que tu vas bien.

Danielle .

Ma réponse est:

Come back bulletin de celle qui peint printemps été 1994…………

enopsrepa’n eivre siam sel scucrne tnernoc sel seur………….. !

Il se mit sidain à piertrans si ben qu’aussotôt,

Il fut dans l’obigution de se tirdeve

Tant et tante

Que l’on se mit à vir ses sesfes

Ô la leun de repier!

Comme elle était blache!

Deppis on l’appela Blachette…..

Comme la petite chuvre!

Divaguer, divagation, la maille d’émail.

Il y a des sous-marins dans mon encrier,

Qui s’accrochent à ma plume et font dériver mon dessin.

Il a des sous-marins et des torpilleurs partout.

La plume s’use et suce l’encre dans l’encrier.

Alors elle s’épuise à racler.

Au fond la dernière goutte noire.

Et si j’appuie pour faire le plein.

Ça fait un vide assoiffé entre les deux becs.


19.9.07

 

Mercredi 19 Septembre


Les drapeaux- fanions du magasin, passés, salis, déchirés, décolorés, claquent ce soir, agités par le premier vent froid de la nouvelle saison.

Les ATN ont repris le calme des jours tristes de l’hiver, et des horaires rétrécis.

J’ai été seule, et bien, comme recueillie tout l’après midi. J’ai fort travaillé et j’étais épuisée en repartant, mais contente.

Une dizaine de personnes sont entrées sorties, cependant.

Ce Monsieur, je ne sais pourquoi, j’ai tout de suite pensé sans me tromper, qu’il était de la SNCF.

Il m’a demandé des précisions sur mon projet de la Gare.

Il aurait préféré, Lui, que l’intervention se fasse « côté quai ».

Il disait qu’avec tous les voyageurs il y aurait beaucoup plus de spectateurs de ce côté-là.

Je lui disais que la notoriété aidant les voyageurs descendraient des trains et s ’arrêteraient à Aubagne si la « monumentale » était côté ville.

Mais pour lui et je le comprends le côté vivant c’est celui de son lieu de travail: le quai!

Mais qu’il se rassure, la modernité est en marche pour tous les côtés.

La douleur physique est une chose.

Je suis bien placée pour en parler.

Je suis passée par là « en enfer » en 2006.

Cela atteint des moments où vivre ou mourir n’existent plus, on est tout simplement dans une autre dimension.

Sauf que, la médecine nous aide, et « qu’ils sont fabuleux ».

La douleur morale est d’un autre genre, elle est vécue dans la solitude de l’âme.

Il y a la grande, l’inépuisable douleur des deuils par exemple.

Ces deuils qu’il faut savoir accomplir pour avancer……..

Et aussi les atteintes, du genre que subissent les artistes, parce qu’ils se mettent en jeu en s’exposant, ou en entrant dans une sorte de compétition avec autrui, parfois même sans le chercher.

On aimerait être dans le calme, et pouvoir s’adonner à sa recherche avec pour seule exigence, la sienne propre, ou en restant en état d’échange d’avis avec ses partenaires normaux.

Je n’apprécie pas les attaques sournoises.

Je ne me soucie guère des avis pseudos intellectuels sur mon pseudo littérature, ou sur mon art!

Je suis un sans grade, une sans diplôme, et une marginale, qui a besoin de trouver ses chemins buissonniers.

Je dirais presque, qui a besoin de retrouver la dimension vraie de ce que l’on nommait autrefois: singulier de l’art.

Je m’exprime comme je sais!

Je suis La Petite Fadette, et La Mare au Diable !

OK ?!

Je suis peut-être là, seulement pour dire que tous les sans diplômes, les sans grades existent et que cela ne fait pas d’eux des sans papiers.

Et que, surtout, il n’appartient pas forcément à ceux qui détiennent tous les avantages de ces certificats de bonne conduite de chercher à exclure de nouveau, par des avis exprimés, d’autant que l’on ne saurait être juge et partie.

C’est une proclamation en forme de réponse à qui de non droit.

J’ai le bonheur d’avoir trouvé, tranchée, abri, rocher magnifique lieu.

Planquée, malgré toute la médiatisation et les dix mille visiteurs, sur et dans un travail monumental.

Mon blog, c’est l’expression pure et simple et sans prétention, au jour le jour, d’une aventure artistique belle, mais harassante.

Ce matin, j’ai deux évènements formidables au programme, je m’en régale à l’avance……………….Le récit demain…………….


18.9.07

 

Mardi 18 Septembre


Bonjour Stéphanie.

Je garde par devers moi, ta belle et magnifique et bénéfique lettre.

Merci.

Tout ce travail accompli depuis si longtemps a forgé en moi, la conscience, que le seul but à atteindre, c’est la Sagesse.

Ce n’est ni simple, ni facile.

Bonjour Ghislaine.

Ta dernière enveloppe est encore plus belle, elle est le comble de l’émotion.

Merci.

Bonjour Karine.

Les photos que tu as mises sur le blog hier sont MAGNIFIQUES!

Merci.

Bonjour Marie France.

Merci de ta constance.

Je suis heureuse d’avoir ton amitié.

Tu sais que j’aime beaucoup tes peintures.

Je regardais les œuvres de mes amis l’autre jour dans ma chambre.

Et je me confortais dans mes choix picturaux.

J’aime l’art propre, si nature qu’il pourrait sembler non abouti, dépourvu des fioritures de ceux qui ont le savoir.

Avec l’art singulier, on nous a tout mélangé.

J’adore le tableau aux chats de notre regrettée Bernadette que je n’oublierai jamais.

Je suis inconditionnelle des peintures et des sculptures de Francis Conessa.

J’ai une affection et une admiration toute particulière, pour les peintures de mon fils Maxime qui entourent mon lit.

J’adore les peintures de Laure Boujarel.

J’ai une tendresse toute particulière pour une œuvre de Dominique >Mahé Des Portes, installée en face de mon lit.

Chaque fois que je regarde cette œuvre, je sens mon cœur fondre de tendresse, et, d’admiration pour une artiste qui est capable de faire passer une telle intensité de message en une expression aussi épurée.

Il s’agit d’un personnage à la fois Dieu et enfant porteur d’un gros cœur, au milieu d’un champ de fleurs.

Au fond à l’arrière il y a un train qui passe joyeusement.

J’ai aussi un « quelque chose » d’Elisabeth Vila Basset que j’aime beaucoup.

Le socle de la grosse sculpture…..Le monumental de l’Amour » aura fini son biscuitage et nous le sortirons du four tout à l’heure.

Je le mets en couleur et nous repartons à haute température tout de suite après, pour quarante-huit heures d’attente supplémentaire.

Pour cette pièce d’exception, il y aura encore quarante-huit heures pou l’or.

Cela fait donc quatre jours.

Ensuite je pourrai m’adonner à la cuisson généralisée de tous les modelages en crû afin de les rendre transportables, à compter du 20 octobre. C’est le planning.


17.9.07

 

Lundi 17 Septembre

Poème dédié à Muriel.


Si je trouvais,

Si je savais,

Mais je ne possède qu’une tête chercheuse.

On dit couramment:

Qui cherche trouve!

Cependant en regardant l’herbe des fossés,

Je n’ai jamais trouvé le trèfle à quatre pétales;

Celui qui distribue le bonheur intégral, modèle du genre!.

Des morceaux de petits bonheurs,

Mis bout à bout, font que je me suis arrangée,

Et que je m’arrange des volutes de fumée,

Des rencontres printanières,

De mes derniers printemps!

Du meilleur et du reste,

Des étapes de la vie.

« Ne me faites plus pleurer je vous aime ».(1)

Il faut durer,

S’accrocher,

Lutter, encor et encore,

Et tenter de présenter,

Par-delà les rides,

Un visage d’espérance.

Le pire est encore à venir,

Et je dois louvoyer,

Pour tenter d’accéder,

Là, où me semble-t-il je dois aller.

Je dis merci à la vie,

Merci à ceux qui m’ont donné la matière,

Et merci à ceux qui ont la générosité de m’aider encore un peu.

Je suis née volontiers énamourée, illusionnée,

« Une dame verte, avec deux bouches pour dévorer un cœur.»(1)

Avec un ventre prolixe,

Je suis une éternelle accouchée.

Comprendre?

Comprendre!

Les raisons, les pourquoi.

Suis-je encore un ventre à venir?

Ou bien suis-je déjà, même si je réponds non,

Un ventre qui va mourir?

Meurt, mort, mourante,

J’ai adoré être enceinte vraiment,

C’était mystérieux et doux dans le ventre.

Un jeu de hasard, aussi,

L’accomplissement de cette chimie intérieure,

Fabriquée par tous ceux qui m’avaient précédée.

Traversée, sans que je sois celle qui touillait les couleurs.

Heureuse en cette mission, j’ai vécu ce temps.

Avec l’argile aujourd’hui,

Au gré des grés,

Les formes que l’on pétrit, les déformées, les magiques, les enflées,

Les détournées, les renversées.

Les rondes « encourbées », les pointues, les carrées, les consolidées,

Les engobées, les réussies, les ratées,

Les si belles réussies,

Les nanties d’or et d’argent,

Les ruisselantes flashies, flasheuses et flashées,

Je conduis une embarcation de folie,

Vers la Gare d’Aubagne, peut-être ou pas!

Qu’importe, le voyage continuera,

Si vous m’aidez encore. Danielle jACQUI

On dit que l’on va « me déménager » vers un « ailleurs »

Ô bonheur!

Je planterai des fanions pour que tout le monde me trouve.

(1) (1)poèmes danielle jacqui : La Dame verte. Ne me faites plus pleurer je vous aime!

(2) A signaler l’exposition à Arles à laquelle mon œuvre participe, vernissage le 22 à midi.

(3) A signaler aussi l’article de Jean Claude Caire dans le livre « Verdons » avril 2007 n°22 :

L’autre face de l’art, dans lequel, un excellent texte est consacré en partie à mon travail.




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