17.9.07

 

Lundi 17 Septembre

Poème dédié à Muriel.


Si je trouvais,

Si je savais,

Mais je ne possède qu’une tête chercheuse.

On dit couramment:

Qui cherche trouve!

Cependant en regardant l’herbe des fossés,

Je n’ai jamais trouvé le trèfle à quatre pétales;

Celui qui distribue le bonheur intégral, modèle du genre!.

Des morceaux de petits bonheurs,

Mis bout à bout, font que je me suis arrangée,

Et que je m’arrange des volutes de fumée,

Des rencontres printanières,

De mes derniers printemps!

Du meilleur et du reste,

Des étapes de la vie.

« Ne me faites plus pleurer je vous aime ».(1)

Il faut durer,

S’accrocher,

Lutter, encor et encore,

Et tenter de présenter,

Par-delà les rides,

Un visage d’espérance.

Le pire est encore à venir,

Et je dois louvoyer,

Pour tenter d’accéder,

Là, où me semble-t-il je dois aller.

Je dis merci à la vie,

Merci à ceux qui m’ont donné la matière,

Et merci à ceux qui ont la générosité de m’aider encore un peu.

Je suis née volontiers énamourée, illusionnée,

« Une dame verte, avec deux bouches pour dévorer un cœur.»(1)

Avec un ventre prolixe,

Je suis une éternelle accouchée.

Comprendre?

Comprendre!

Les raisons, les pourquoi.

Suis-je encore un ventre à venir?

Ou bien suis-je déjà, même si je réponds non,

Un ventre qui va mourir?

Meurt, mort, mourante,

J’ai adoré être enceinte vraiment,

C’était mystérieux et doux dans le ventre.

Un jeu de hasard, aussi,

L’accomplissement de cette chimie intérieure,

Fabriquée par tous ceux qui m’avaient précédée.

Traversée, sans que je sois celle qui touillait les couleurs.

Heureuse en cette mission, j’ai vécu ce temps.

Avec l’argile aujourd’hui,

Au gré des grés,

Les formes que l’on pétrit, les déformées, les magiques, les enflées,

Les détournées, les renversées.

Les rondes « encourbées », les pointues, les carrées, les consolidées,

Les engobées, les réussies, les ratées,

Les si belles réussies,

Les nanties d’or et d’argent,

Les ruisselantes flashies, flasheuses et flashées,

Je conduis une embarcation de folie,

Vers la Gare d’Aubagne, peut-être ou pas!

Qu’importe, le voyage continuera,

Si vous m’aidez encore. Danielle jACQUI

On dit que l’on va « me déménager » vers un « ailleurs »

Ô bonheur!

Je planterai des fanions pour que tout le monde me trouve.

(1) (1)poèmes danielle jacqui : La Dame verte. Ne me faites plus pleurer je vous aime!

(2) A signaler l’exposition à Arles à laquelle mon œuvre participe, vernissage le 22 à midi.

(3) A signaler aussi l’article de Jean Claude Caire dans le livre « Verdons » avril 2007 n°22 :

L’autre face de l’art, dans lequel, un excellent texte est consacré en partie à mon travail.




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