30.11.08

 

Les srtuctures obliquées en pente douce ......



1er type de structure d'accueil obliquée en pente douce pour recevoir les pièces importantes et leur donner du gite vers l'avant, afin que la vision du haut soit améliorée.
Il est évident qu'il serait mieux d'avoir parlé de cela avec une compétence afin d'aller droit au but.
Mais en même temps le travail mâché d'avance n'est pas mon genre et la recherche fait partie de mon organigramme dans l'ORGANuGAMME.

 

 

La Diva Super Nova suite à l'intention de Mylène.

0030 Les neuves pistes de Danielle jacqui en art singulier.

J’avais choisi de broder avec le fil mouliné de chez DMC.
J’eusse pu prendre le coton perlé plus épais et plus facilement couvrant.
Mais mon choix avait préféré la difficulté de ce fil afin d’avoir un travail plus fin.
Les écheveaux coûtaient entre 7 à 8 francs l’un. Il y avait 8 m de fil dans un.
Si l’on songe que toutefois je doublais le fil de l’aiguillée, d’au moins 0,50 cm de long, j’utilisais 1m de fil par aiguillée.
Ce qui avait pour résultat de rendre l’écheveau très vite utilisé.
Il en fallait un nombre considérable pour faire la broderie entière.
C’était extrêmement onéreux, et ces achats étaient pour moi, le fruit de grands sacrifices.
Heureusement, parfois les gens sur les marchés m’en apportaient et aussi, j’avais eu l’opportunité de faire le vide grenier chez les parents de l’une de mes amies ……..
Ce grenier était rempli de métrage de tissus, de fils et notamment s’y trouvait une véritable réserve de ces fils moulinés.
Mon amie avait gentiment partagé cette aubaine avec moi, et je m’étais trouvée nantie d’un petit trésor en fils.
D’ailleurs à ce point qu’il m’en reste encore, tout au moins pour ce qui concerne les coloris qui n’étaient pas trop dans mes gammes.
J’ai épuisé tous les rouges, les bleus, les jaunes, les verts printemps.
Seuls, demeurent les ocres jaunes, les bruns, les marrons etc…….
Je l’ai déjà expliqué, j’étalais mes fils comme une palette de couleur, et je puisais dans les coloris au fur et à mesure.
Ce travail était impromptu, sans dessin préalable, sans modèle bien entendu.
Ce qui le rendait encore plus excitant, était qu’au final, lorsque l’on retrouvait le travail, si on le mettait à quelque distance avec une peinture, on ne faisait pas la différence.
La palette était la même: la mienne!
Ce qui me fait dire que nous avons tous une palette qui nous est propre, un peu comme nous avons un groupe sanguin.
Ma mère lorsqu’elle brodait ses tapisseries de laine, utilisaient des couleurs sourdes, automnales, avec justement ces ocres, ces verts jaunes, ces bruns et ces marrons qui ne me convenaient pas.
Mais ma mère avait les yeux bleus.
Des yeux très fragiles, qui redoutaient le soleil.
C’était peut-être la raison de cette différence de nos palettes.
Mais ce n’est qu’une hypothèse.
Peut-être avions-nous une différence génétique à ce stade-là.

Claude, voulait toujours regarder les broderies à l’envers, car il trouvait le ressenti du travail encore plus fort.
Au départ je présentais mes grandes poupées sur des mannequins aux yeux de sulfure dont je disposais pour mes présentations de brocante.
Mais chemin faisant, je ne m’en suis plus satisfaite, car cela donnait un air « surréalistique », que je ne cherchais pas vraiment, et j’ai préféré me mettre à broder les têtes;
J’ai aussi réalisé de la même façon les seins, chacun comme des têtes.
La Diva Super Nova, mesure plus de 2m à présent et j’eusse pu la recouvrir de mes broderies réalisées, mais il eut fallu en utiliser une telle surface, qu’il ne me serait pas resté d’autres morceaux.
J’ai donc fractionné mon « capital » broderie, et complété la robe de la « Diva », avec des tissus toujours anciens, et sur brodés et des applications de ma fabrication.
Il ne faut jamais oublié avec moi, que je construis des univers.
Je fais des pièces très élaborées la plupart du temps, mais qui doivent s’imbriquer dans mon univers.
Par conséquent, les broderies et les poupées entrent aussi dans mon espace, soit chez moi, soit dans les expositions.
Aussi, brodant les poupées, je me suis contentée de broder avantageusement les têtes, réalisant les autres vêtements avec des tissus anciens ou des textiles fabriqués main.
La question reste posée.
Eut-il mieux valu, n’avoir que trois ou quatre poupées brodées par moi de la tête aux pieds, ou en avoir un certain nombre pour la mise en scène ici et là, et aussi les placements muséaux, de type:
Collection de l’art brut, Fabuloserie, ou Site de la Création Franche.
On n’a qu’une vie, on a deux mains seulement et je suis bien placée pour savoir à quel point elles sont utiles et aussi précaires.
Je savais aussi, combien le travail de broderie est lent.
Combien il faut s ’appesantir sur une œuvre pour avoir le résultat que j’escomptais.
Une sculpture, peut-être impressionnante pour sa réalisation et pour sa taille, et surtout s’il s’agit d’une sorte de montage est réalisée dans un laps de temps qui n’a rien à voir avec le point à point de la brodeuse.
Pour avoir des tapisseries de 1,20 x 0,70, il me fallait compter 1 ,2 ,et parfois trois ans pour faire une pièce.
Il fallait 3 jours pour réaliser un cercle de 0,3 cm de diamètre.

Texte de danielle jacqui lui appartenant en propre.

 

29.11.08

 

(photo Bernard Consoloni ) "La Diva Super Nova"


 

Come back 2002........ pour Mylène la Canadienne

04 1987 Foire de Printemps Marseille.., celle qui brodait
été 2002
Histoire de la « Diva Super Nova »
Marcher, tant et tant et encore, dehors par tous les temps, tant et tant que l’âme s’entamait, juste assez pour retrouver la faculté de ranimer le courage et de continuer l’œuvre.
Si je disais « veuve » cela faisait triste.
De qui, étais-je la « veuve » à présent?
J’étais « Libre »! et c’était l’avantage de la situation.
Lorsque j’avais monté la grande poupée dite « La Diva Super Nova » j’avais pensé à « La Castafiore ».



05


Mais le nom ne m’appartenait pas et c’est ainsi qu’elle avait trouvé son nom actuel.
Voici très longtemps maintenant, en tout début des années 80, j’avais réalisé cette première grande pièce en broderie, qui constituait la jupe, actuellement de la super Nova.
J’avais commencé à broder des dessins au point de tige, que je réalisais sur des chemises anciennes que je vendais sur mes stands de brocante.
Si l’on cherche l’origine de mon œuvre brodée tout aussi bien que l’origine entière, il faudra remonter aux sources de mon « éducation » à La République des enfants de Moulin Vieux et à la part très large qui était consacrée au folklore notamment russe et espagnol. §§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ (appendice).
Ce morceau important dans mon histoire serait un roman dans le roman ou un roman à part entière, si bien que je m’en attarderai dans un chapitre particulier.
Un jour au lieu de broder sur une chemise, j’avais pris un grand morceau de drap, et au lieu de me suffire d’un tracé, j’avais opéré un remplissage du tissu. Je ne dessinais même pas préalablement, je brodais à l’instinct, réalisant ainsi un tableau en broderie. À cette différence près, qu’un tableau de cette dimension nécessiterait une semaine d’effort alors que cette pièce- là, allait demander plus d’une année d’un travail assidu.
Quand l’œuvre avait été terminée, je l’avais inscrite dans une exposition appelée « B L ».
Il y avait une présélection à Marseille puis une autre à Montpellier et enfin le grand concours à Paris.
Lors de l'exposition à Montpellier, Clo et moi étions en Suisse, pour mon exposition chez M. à Shaffouse, et c'était mes parents qui pour la circonstance, s'étaient déplacés en cette ville.
Une pensée pour eux!
Nous avions fait le voyage retour, Claude et moi, puis celui à Paris..
On ne mesurera jamais, le poids et le prix de tous les efforts consentis durant ces trente dernières années, pour l’accomplissement de cette œuvre en particulier, des œuvres et de l’œuvre.
Cette présentation en fait, n’avait pas donné grand résultat, car je n’avais jamais su si cela avait intéressé qui que ce soit.
Si j’en croyais un reportage à la radio, « le jury » était particulièrement « machiste ».
Je dirais à présent, sans doute traditionnel, malgré les grands noms qui le composait.
Une broderie, un travail de dame.........!
Je ne savais pas encore non plus que le « résultat ne survenait pas ainsi si toutefois il devait survenir un jour.
Il fallait savoir l’attendre longtemps. Et s’il se produisait avant que ce ne soit l’heure, cela pouvait être grave.
Un travail non encore assez élaboré devait savoir attendre! Mais cela on ne sait pas tout de suite.
Pourtant elle était belle cette première pièce brodée.
Elle était célèbre, d’une célébrité à la base, car je l’avais réalisé sous les yeux de tous mes clients de brocante partout et par tous les temps sur les marchés de Provence.
Une vedette de foire, sans tambour ni trompette.
Cet inlassable et inclassable acharnement sur l’ouvrage, était ainsi, et



06


Mon enfermement et mon repli protégé, et mon ouverture vers les autres, qui ne se privaient pas de venir voir de marché en marché où j’en étais et de retourner le travail pour en voir l’envers.
Alors que mon art était en ce temps, totalement marginal et incompris, le même rendu, passant par le textile parlait à tout un chacun et tout une chacune surtout.
Toutes ces « chacunes » dont les grands-mères avaient brodé ces trousseaux complets, tous sur les mêmes modèles, qui remplissaient les armoires anciennes et qu’en tant que brocanteur-passeuse, je ré distribuais, à longueur de temps.
Reconnue par le Peuple des braves gens du quotidien! Que veut le peuple!.
C'était la reconnaissance, la plus considérable!
C’est grâce à ce travail brodé, que j’avais fait la connaissance par exemple de l’éditeur « R M », ou de l’artiste « L V », et tant d’autres.
Pour avoir une pièce comme la partie brodée de la jupe de « La Diva », de 0,70 x1,20 m, il fallait travailler près de deux ans, en comptant les temps de repos que réclamaient les mains et les yeux.
Je ne quittais que très peu souvent mon ouvrage qui me suivait partout.
Au cours de nos voyages en camion, Claude et moi, je profitais de l’aubaine pour broder.
Claude me le reprochait, car il pensait que je le trahissais en ne regardant pas le paysage, mais il n’en n’était rien, car je levais les yeux chaque fois que je tirais l’aiguille.
Je voulais que mes broderies ne soient pas des échantillons à mettre sous cadre ou sous vitre, je voulais que cela devienne de véritables tissus et des robes.
Souvent les gens demandaient à voir de près et retournaient l’ouvrage, venaient voir de foire en foire où j’en étais.
Comme toujours mon travail était en inter -action avec les gens, et en maints lieux répétitifs et significatifs en Provence, surtout.
Sur une foire de brocante de cinq ou six jours, je travaillais pratiquement d'affilée tout mon temps.
Je l'ai déjà expliqué, mes marchandises populaires étaient accumulées dans des cagettes à marchandise similaire et à prix unique:
cendriers, billes, monte-baisses pour lampe de plafond etc...
Les clients qui me connaissaient le plus souvent, faisaient leur choix et venaient regler leurs achats sans que je me dérange.
Mon travail était réglé en une sorte d’entente cordiale, qui respectait mes deux nécessités: l’alimentaire et la broderie.
J’ai souvent raconté l’histoire de ces 2 robes Afg acquises au cours de mes pérégrinations de brocanteur.
Elles me furent soustraites sans ma permission au cours d’une présentation dans une très grande surface à Paris.
Je ne m’étais remise que très difficilement de cette perte, tant je tenais à ces
robes.
Elles étaient brodées du haut jusqu’au sol.
Le tissu en était si lourd à porter qu’une main de femme ne pouvait pas le soutenir.
Il m’avait été confirmé que ce type de broderie, était réalisé par des hommes.
Dont acte.



07


C’est par déviance, que notre société a confiné les femmes pour la broderie au coin du feu.
C’est à la suite de cet incident, que l’idée me vint de remplacer ces robes perdues, par des robes faites moi-même.
C’est d’ailleurs le seul rapport avec la Diva Super Nova, dont le travail qui m’est propre ne ressemble en rien aux robes de ce pays, si ce n’est le poids du tissu à porter au fur et à mesure que le travail avançait.
Les yeux et les mains furent mis à rude épreuve.
Je suis d’abord et avant tout une coloriste et le regard chez moi est essentiel.
Mais il est vrai que la broderie est tactile et que l’on pourrait peut-être l’imaginer sans les yeux.
Mon travail n’était pas « canevassé », il était libre de toute préméditation ou


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contrainte et se réalisait au jour le jour.
Réalisé sur du drap, le tissu prenait diverses formes, au fur et à mesure.
Pour garder mon œuvre droite je devais aller dans un sens auquel j’appliquais un contresens afin de le renvoyer dans la position souhaitée.
Le travail très serré et en cercle produisait ce relief sortant qui pouvait conduire à la
« Sculpture broderie ».
Plus tard lorsque la deuxième pièce avait été terminée, je les avais exposées dans ma grande exposition à Aubagne en 1987, ou au Salon de « La Curiosité » à la Foire de Printemps à Marseille en 1986, dont j’étais l’invitée d’honneur.
C’était des travaux bruts et brutaux qui nécessitaient travail et pugnacité extrêmes.
J’avais montré un échantillon de cela à M T à « la C A B ».
De combien de pièces, disposais-je? avait-il demandé, dans le but d’en réaliser une exposition peut-être.
Mais ce travail était si long que je pensais n’avoir jamais suffisamment de pièces pour en faire une exposition complète.
Je pensais mal, puisque depuis j’ai fait une vraie petite collection de poupées brodées et que le tout réuni faisait une exposition possible maintenant.
Et ce d’autant que l’on pouvait ex tendre avec mes autres grandes filles et ma collection de vêtements.
En 1989 ou 90, les pièces brodées présentées comme des tableaux avaient été exposées durant deux mois dans la vitrine du C I de la T à Lausanne.
Suite une autre fois........; texte danielle jacqui.
extrait de danielle outland 2.

 

tandis que minuit sonnait, j'ai pris mon rêve en flagrant délit.

La cheminée de mon voisin est tombée sur mon toit.
Le rocher de mon jardin s'est éboulé,
et mon téléphone s'est mis à grésiller.
La brûme envahissait le Pont,
Et tentait de s'infiltrer dans la Maison de celle qui peint..........

........."Je n'ai plus d'amant comme tu sais" disait ma "lettreuse" préférée,
Et elle disait aussi qu'elle m'aimait toujours!"

Je perds mon LA,
Et cette nostaslgie inguérissable,
s'est lovée au fond de mes rêves.
Je m'y suis réveillée par hasard,
Il était là!.......
toujours vivant, présent, inépuisé, inépuisable,

Mon Poème disait, je viens, Attends-moi!

Je me suis éveillée avec les rimes dans la tête,
Elles couraient, elles chantaient,
Et, tandis que minuit sonnait,
J'ai dû me lever pour les ramasser,
Pour les coucher sur le papier.
Au delà du fa,
par delà le ré,
Le la me rappelait,
................LUI!.

"J'ai perdu mon Eurydice"
Je suis sortie de l'enfer,
et je croyais avoir clos ma traversée.
Mais les braises, dans le brasier,
sont comme un feu d'Art........tifice,
Et s'illuminent dès que l'on croît avoir tout perdu!

Ma lettriste préferée, disait"Qu'il n'y a que les gens malades ou très différents, inadaptés, qui ont une vraie histoire!"

Mais c'est une vue de l'esprit,
la vie est remplie de gens qui ont une histoire,
Mais ceux qui vivent vraiment,
ont un fil d'Ariane,
Qui soutient leur clairvoyance.
Ré fa la! ré fa la!
ré fa la, fa la fa ré!

Bonjour Madame Jacqui.
J'ai découvert votre merveilleuse sculpture DIVA SUPERNOVA l'année dernière lors de l'exposition l'Envers et l'Endroit à Lausanne. J'ai choisi votre oeuvre pour faire un travail dans le cadre de mes études en design textile. Je me demandais si vous pouviez me donner plus d'information à son sujet.
Je cherche entre autre à savoir
-l'année de sa fabrication.
-ses dimensions.
ses matériaux. (Les tissus sont-ils récupérés? En quoi est faite la structure?)
-La technique de fabrication
-Sa valeur.

Mais je souhaiterais surtout que vous me parliez de votre source d'inspiration pour cette sculpture.
Est-ce qu'elle a une signification particulière pour vous?
Aussi pouvez-vous me dire comment vous procedez pour la mise en marché de vos oeuvres ou ce sont plutôt des collectionneurs qui vous approchent?
Félicitations pour votre superbe travail et bonne continuation.

...........J'ai reçu ce courrier par e.mail hier, de la part de M.M..étudiante Canadienne.
Je vais donc lui répondre point par point,.
Ce travail me plaîra et mettra un peu de diversité dans mon labeur quotidien.
Je n'abandonne pas la céramique qui continue, mais je m'offre quelque récréation ici.
Ce travail sera facile, puisque l'histoire de "la Diva Super Nova" est très relatée dans ce roman mien, qui n'a pas trouvé éditeur jusqu'ici.

28.11.08

 

27.11.08

 

 

 

26.11.08

 
Je voulais réaliser cette seconde pièce en confirmation de la précédente.
Je trouve qu’elle est époustouflante!
Epoustouflante mais pas forcément pratique!
Être certaine que ma construction n’était pas le fruit d’un pur hasard mais bien l’ébauche d’une technique tout à fait personnelle, qui doive devenir usuelle..
Et, je pense avoir transformé l’essai!
Le seul souci, dans la perspective d’un accrochage en mural, ces positionnements en terrasse.
J’ai donc réfléchi cet après-midi aux meilleurs façons des les envisager positionnés.
Pensant que je devais réaliser des sortes de triangles muraux en terrasses comme des étagères de soutien.
A savoir, qu’un panneau mural perforé pour l’accrochage serait associé avec une plaque de contrefort en triangle et surmonté d’une terrasse susceptible de recevoir la pièce en volume.
Réfléchissant encore et réalisant que si l’on mettait ces pièces- là en position verticale et en hauteur on les verrait difficilement de loin.
J’ai donc pensé à réaliser des sabots.
Des plaques triangulaires qui iraient s’épaississants en se rapprochant du mur d’ancrage, afin de prêter aux pièces, une position penchée qui permettrait de les pencher et de laisser ce faisant, découvrir la vision généreuse, et tous les mystères de la création, depuis le bas.
J’ai ainsi pensé que le sabot devrait passer sous la pièce et qu’il serait terminé par une lame d’arrêt contre laquelle la pièce viendrait buter.
Cela est dans mon esprit.
Il faudra dès demain que je passe à l’application qui sans doute apportera d’autres éléments de réflexion.
Je suis toujours meilleure dans le concret que dans l’abstraction.

Réponse à Marie.
Dans le mode créatif, la solitude est complémentaire.
Aucun moyen d’en échapper.
L’artiste est fragile!
Certaines et certains d’ailleurs n’y résistent pas.
D’une part, on a tendance à se prendre pour le nombril du monde alors que les autres trop occupés, dans leurs propres activités ne se doutent absolument pas de ces détails auxquels nous nous accrochons.
Il faut toujours se mettre à réaliser combien notre univers est particulier.
Même si nous savons que nos réalisations tiennent de l’enfantement.
Et en même temps, nous sommes bien obligés de défendre nos terres et nos œuvres pied à pied, car si nous ne le faisons pas, personne ne le fera à notre place.
Je m’accuserais volontiers de ne pas savoir y faire.
Tout réside dans l’explication plus que dans la revendication.
Je me le dis tout le temps, après, quand c’est déjà trop tard!
Mais lorsque je regarde ta "Mémère", Marie, je reçois des ondes de douceur, de joie de vivre, et je vais mieux!

 

Tous les contre sens Possible(s) Pardon.


25.11.08

 

morceau d'humeur.

"Elle".........(une amie) m'a téléphoné en me demandant pourquoi l'on m'avait installée là, toute seule, au lieu de m'avoir intègrée, avec les autres, de l'argile.....).
Je ne me plains pas d'être seule, j'ai l'habitude.
J'ai tout d'abord pensé que l'on aurait pu au moins dégager la vitrine, les jours de marché pour que l'on puisse voir ma crèche.
Mon travail. Et j'ai travaillé intensément, pour réaliser tout cela en plus de mes créations journalières.
Mais bast, même si à présent on a coutume de dire que mon travail a réputation internationale, j'ai tellement eu l'habitude des hauts et des bas, au cours de ma longue vie d'artiste.........Et des installations sur les marchés........ y compris, celui de gros....... que, j'en passe.
Que mon travail ne soit pas cité" dans les programmes, bast aussi.........
On pensera, et moi aussi, qu'il s'agit d'un oubli, plutôt que de mépris.
je ne veux pas imaginer tous les contre-sens possible.
Mais qu'il n'y ait pas d'éclairage, et que mon installation ressemble la nuit qui tombe tôt, à un "entreposage", cela "me fend le coeur!
Je suis désolée, ce n'est qu'un qu'un mouvement d'humeur, cela me passera, mais l'"isolitude", le désespoir de l'artiste face à l'incompréhension, font partie de l'aventure et ce blog a pour but d'être épidermique et en phase avec toutes les réalités.
Mais ce blog est un grand plaisir dans ma vie.
Il est question

 

le mot de Christiane

Bonjour danielle,c'est Christiane Laporte,peintre de l'estaque qui est venu vous voir hier avec "mon amour" Jean michel .Je vous remercie pour votre gentillesse,votre simplicite et votre acceuil si chaleureux,j'espere que le gateau etait bon et que je pourrais vous revoir bientot.Je vous souhaite une bonne journee et je vous embrasse chaleureusement.A bientot,chris.

 

le mot de MARIE

tu dois être drôlement contente de voir ton installation de la crêche terminée ! Je n'ai pas vu si tu as mis un fond pour que tes détails ressortent!? C'est un énorme travail.. J'admire ...je trouve que tu arrives à une quantité de production créative de folie! je te dis ça parce que je n'ai pas l'impression de "perdre" mon temps et je ne suis pas mais loin loin de là à ton rythme. je trouve que c'est super riche et varié (en agrandissant les photos je vois mieux)
Je dépose demain et après demain matin les mémères à la Galerie et j'ai toujours aussi peur de ne pas être à la hauteur!?
mes filles en terre seront là aussi et c'est la première fois que je le montrerais puisque je ne les ai pas montré sauf à ceux qui sont passés à la maison, peu de monde en fait! j'aurais aimé que ce soit toi qui les vois dans les premiers en fait.
J'ai pas fait cuir encore! j'ai renforcé avec des papiers de la peinture ! J'apréhende de les montrer! On verra elles me tiennent à coeur !
Bon peut être te reposes tu un peu ?
bises
marie

http://le.blog.de.marie.free.fr

24.11.08

 

la lettre de Claire

My dear, dare,

Je ne vois plus le temps, ni le prends, il est fluide tout comme la brume matinale et le blanc de meudon... Les gouges de coté le temps d'une initiation à la dorure à la feuille d'or, reparure, gravure et c'est un enchantement! Je dois avouer que la sculpture sur bois n'est point mon fort, bien que cela me plait et qui sait avec le temps... Par contre nous avons sculpté notre coquille dans la terre et ce matériau m'a immédiatement séduite... Quelle sensualité! Oui, la terre est femme et le bois est mâle, dumoins c'est ainsi que je le ressent.

Tous ces intervalles et spirales, chemins de no vies respectives qui s'enchainent, il me tarde de te rencontrer au prochain rond-point et que nous fassions un petit bout de chemin ensemble... Je pense souvent à toi et me tiens au courant grace au blog... Que de projets! Quelle merveilleuse crêche, et toutes ces poupées coquettes et animées.... Ces poèmes, aventures, OUI, Danielle va bien! OUI, Danielle inspire! Tu ne le sais peut-être pas, mais je t'observe avec les yeux du coeur et puisse ton énergie à travers tes branches créatives! Je me dis : OK, mon estagné Louis XV n'est pas parfait, je suis gourde avec la scie à ruban... Et alors! J'avance, je nage, je respire et hume les effluves à venir!

Je t'embrasse bien fort, est-ce que 20H30 est une heure trop tardive pour te passer un petit coup de tel?

Bises à toute l'équipe et ton armée!

A+ :) Clair


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22.11.08

 

l'installation est terminée.

Pierre Architta a réalisé cette installation et sa scénographie et je l'en remercie.
Je remercioe la Ville d'Aubagne et la Communauté d'Agglomération qui me permettent d'avoir réalisé ce travail entre' autres.......... et de le voir ainsi installé dans la ville, ce qui est un baptême:
L'entrée de danielle Jacqui dans le bastion pur et dur du monde des santons, et des santonniers, avec la vision d'une autodidacte imaginative, qui je le souhaite sera passeuse de l'ouverture pour des champs de visions et des réalisations sans limites.
Ce qui, n'a absolument rien d'antagoniste avec la tradition que je le déclare: j'honore!
De la même façon que je respecte les adversa&ires de mes propositions et utopies (ou non).
Il fallait un contre- discours, cela permet aux idées d'avancer.
Je tiens donc ici, mon contre-discours d'artiste pensante, en installant une crêche singulière devant façade de gare revisitée par "danielle jacqui" avec la collaboration de Dominique Vialle et de Elise.
Le contre-discours avancera je le souhaite mais même si ce n'était pas le cas, cela permet à la "Gare" d'être présente, vivante, d'exister, comme outil de reflexion, et non pas de rester immuable et statique.
Je remercie aussi mes collaborateurs et responsables ordinaires et extraordinaires:
Thierry Angles, André Ruffier et le SPL.... et Les irremplaçables Daniel et Karine.
Ainsi que Antoine, Fred et François, pour l'association des amis de danielle jacqui.
J'ai aussi une infinie gratitude pour la dame des tissus.
ce jour 22 novembre 2008
danielle jacqui

21.11.08

 

l'installation de la crèche singulière est terminée.


 

installation 4


 

Merci Pierre. Mathieu a dit..........

Merci Pierre pour ce magnifique travail d'installation.
Cette collaboration est pour moi un plaisir.

Mathieu............Je le connais depuis des lustres.
Ce qui ne nous rajeunit pas, ni l'un, ni l'autre.
Il a dit en voyant l'installation:--Finalement, c'est beau!.
J'ai répondu que --c'était le "finalement".......qui me faisait sourire.......
Il a alors ajouté;'Il faut du temps pour devenir poète'.

Autant j'aimais cela hier matin au soleil, autant devant les images je suis en doute et en questionnement.
Je pense que la difficulté vient de la vitre devant l'installation qui est en écran pour l'appareil photo.
Et puis je ne suis qu'un piètre photographe amateur.
Mais il est vrai que la surabondance rend la lecture picturale difficile.

Mais, c'est du "jacqui"!
J'aime beaucoup, le savoir s'adapter de Pierre et sa capacité d'assimilation et d'anticipation dans la collaboration.

Les passants ne faisaient qu'une bouchée de danielle jacqui.......Il n'y avait pas besoin de donner le nom de l'artiste.
On ne pouvait pas se tromper, ils reconnaissaient le style et son auteur, tout de suite.
J'ai eu le plaisir de voir les enfants épanouis et les gens solidaires avec l'idée de mon projet.
Il y avait longtemps que je n'avais pas rencontré mon public chaleureux.
Un vieux monsieur passant, hier soir m'a demandé, si c'était la crèche ou le carnaval.
J'ai répondu que c'était à lui de trancher!
Il a opiné de la tête, et a semblé accepter et apprécier le côté insolite de la chose!
J'étais sauvée.
Je regarde tout cela, et je sais, la somme considérable de travail et d'effort soutenu, que cela a représenté pour moi.
Mais je me dis que cela valait la peine!

20.11.08

 

installation 3


 

installation 2


 

installation Cours Voltaire


19.11.08

 

le rémouleur


18.11.08

 

Ne me faites pas pleurer je vous aime!

Ne me faites pas pleurer…. je vous aime !

Une souris au ventre bleu,
une colline mauve couverte de nuages et de coulée de lave.
Une rivière dans laquelle jaillissent, des poissons étranges et des libellules.
Ronde, lisse, et soudain illuminée, la pente se couvre d’herbe.
Dans la musique des sonnailles, paraissent les troupeaux qui paissent..
Un ciel profond et bleu.
Une carrière de marbre vert, les grands sapins et un château imaginaire.
Le ruisseau court, le torrent gronde, la pierre roule, la maison nage, le pont vole.
A l’endroit et à l’envers le monde est beau.
Ne me faites plus pleurer…Je vous aime!

Un fil d’or et d’argent, un fil d’ambre, une aiguille et la Belle au Bois Dormant.
La Belle a les joues rebondies et trente- six mille yeux.
Elle a toujours un grand chapeau pointu, brodé et bordé de perles.
Sa robe est immense autour d’elle.
C’est la Reine aux couleurs de bonbon.
Elle est si fragile qu’au soleil son cœur fond en larmes de sucre.
Ne me faites plus pleurer…..Je vous aime!
L’irréalité dans la réalité.
Le Lapin d’Alice et le Renard du Petit Prince et vous et nous et moi…
Le songe d’une nuit d’été…
Et mon enfant recroquevillé….
Sur fond indigo, couleur du soir, sur les sentiers des cimes,
parmi les arbres et la paix du ciel.
Les fils courent, les fils pleurent, les fils rient, et se marient, tant et si longtemps qu’un jour finit….
La tapisserie.
Passe la vie et la tapisserie.

Ne me faites plus pleurer… Je vous aime!



Danielle jacqui

 

Suis-je la bienvenue ?


photo Bernard Consoloni.

Suis-je la bienvenue?
Où suis-je?
Qui suis-je?
J'en pleure. Mais oui, j'en pleure!
Ne me faites plus pleurer, je vous aime!

 

Il manque le tambourin


 

pour les besoins de la cause


Pour les besoins de la cause, Tatiana devient Balthazar.

15.11.08

 

14.11.08

 

Les oeuvres en villègiature à Nice sont rentrées en la"Maison"



J'ai eu deux jours d'arrêt d'atelier, pour cause de réception de mes oeuvres en retour de l'exposition au Musée International d'Art Naïf de Nice.
Ce grand déménagement s'est éffectué dans la bonne humeur et la simplicité avec les préposés de la Ville de Nice, pour cette tâche.
Tout a été retourné sans aucun problème.
Tout ainsi, aura été parfait du commencement jusqu'à la fin, et je remercie tout le monde, infiniment.
En même temps, se trouvait là, Monsieur l'adjoint au Maire, délégué au tourisme et à la culture d'une ville m&diatique et bien connue de la même région, qui ayant vu l'exposition à Nice désirait visiter la maison et en savoir un peu plus.
Une peut-être, future aventure, en cette ville-là a été envisagée.
Ce matin, retour à l'atelier, et réalisation de deux pièces en terrasse.
Enfournement des pièces pour le "toit de la gare" en pré-cuisson.
A partir de demain, montage de la crêche, par Pierre Architta.
Ce sera un grand plaisir de retrouver Pierre.
Merci Monsieur Dalban, pour votre proposition de courrier.
Merci Marie pour ton adhésion à l'association des amis de Danielle jacqui.

 

"La Provençale dernière version"


 

photo Bernard Consoloni



Ceci est l'avant dernière version de "La Provençale".
(merci Bernard, pour la belle photo).

 

le mot de PIERRE;

Bonsoir, Danielle, je suis passé à l'atelier cet après midi pour prendre les
mesures des découpes des pièces de la gare, j'ai un peu désordonné ton
rangement des pièces, j'espère que tu m'en voudras pas. Je te propose de
travailler samedi toute la journée, moi j'y serais à partir de 9 heures.
Je te propose que nous rangions certaines pièces dans des boites que
j'amènerai, de façon à limiter le poids des différentes parties de la
crèche, ainsi, nous pourrons reconstituer sur place le puzzle, et rajouter
des éléments à foison. Daniel viendra jeudi matin à 9 heures avec le camion
pour tout transporter. Après nous avons la journée pour jouer aux
créchistes. Je prends beaucoup de plaisir à travailler pour ton
installation, tes personnages touchent au cœur par leur regard, ceux qui
veulent y prêter une attention délicate. Merci pour ces instants de plaisir.
Pierre Architta.

11.11.08

 

 

Come back en novembre 2008.

Ô vous statues figées,
Dans la pierre,
Sachez que la vie
Vibre, vibre, vibre
En moi.
Sachez qu'elle me fait pleurer
Mais aussi qu'elle m'arrache
Des gémissements
Et des émerveillements.
Vivre, c'est être une source capteuse
Et ressembler à l'eau limpide
De la rivière
Dans laquelle on peut se mirer
Sans se laisser enliser.
Ô vous, géants
écroulez-vous!
Devenez l'eau du torrent
et courez.
Ecoulez-vous
Jusqu'à rejoindre l'Océan!
Saisissez-vous de son coeur!
De son âme! Et faites qu'il brûle!
Et moi de même, dans le superbe brasier de nos désirs entremêlés!
Rendez-moi l'enlacement! la merveille!
La magie!
L'arbre de vie!
danielle jacqui 03.08.2001

 

 

 

le nouveau vert n'a pas marché!

Le nouveau vert n'a pas marché.
Il est laiteux, pisseux, enrhumé, nul, quoi!
ils le nomment vert transparent!
Oh! pour cela il l'est transparent!
Sauf, que je la voulais verte:
Ma Vallée!
Je vais tenter de l'agrémenter avec des zestes d'autres combinaisons.
Vert, ô mon vert,
je te voudrais sorti du pré bien arrosé du mois de mai.
Je leur ai dit qu'en peinture à l'huile, on appelait cela vert printemps,
mais c'est normal, tout le monde n'a pas le regard du peintre.

Je dis solitaire, Marie, parce qu'il y a le contre coup du festival.
C'est toujours pareil.Mais reste les précieuses....
Comme toi Marie, Comme Isabelle, comme Ghi j'espère, comme mes Michele.
Michèle P. vous me manquez, vraiment.
Anne, merci pour la copie du fameux courrier.
Et Claire ma belle, que devient-elle?
Et Iza?
Ah! si, Antoine a donné de ses nouvelles...
Et Alain l'ami, m'a proposé très gentiment, d'exposer dans son circuit.
Mais je ne puis plus assurer ce genre d'évènement.
Quand j'expose, on vient chercher mes oeuvres et on les ramènent.
Je ne suis plus capable de décrocher, charger, décharger, installer.
Tout cela c'est du passé.

Si vous saviez..........;
"J'ai descendu dans" mes jardins...
dans l'un, les feuilles mortes jonchaient le sol,
dans l'autre,
j'ai rêvé.
Et je crois bien que mes rêves vont prendre forme.
Je n'en dis pas plus.
Qui vivra verra!

10.11.08

 

Merci à cette dame amie.......

Merci, tellement merci, à cette dame amie qui a bien voulu m'offrir tous ses échantillons de tissus.
C'est si gentil, mais si gentil.
Je me suis mise à travailler mes "provençales", dans l'euphorie totale.
Je crois que j'en ai même oublié d'avoir sommeil ces jours derniers.
Pas le temps d'écrire le blog.
Je couds le soir, je modèle, je mets en couleur, j'émaille j'enfourne et je défourne.
Je travaille sur un rythme ahurissant, zappée sur une ligne de marche en avant, sur l'appel pressant du phénomène de la création.
Tout aussi bien que je puis être dans le silence, l'isolement, et le recueillement.

 

 

 

 

7.11.08

 

un nouveau vert.

Gilles a préparé un nouveau vert repéré hier, que je vais essayer aujourd'hui ou demain.
Ce n'est pas le vert de C...... mais si cela tient la route ce sera bien.
Ce matin un épais brouillard se colle à ma fenêtre qui remonte depuis la rivière.
Une amis m'a promis des échantillons de tissus provençaux pour agrémenter mes poupées en crêche.
J'irai voir cela aujourd'hui.
Sans cela il me restera la solution de visiter mes cartons sur les étagères.
Mais je ne peux plus monter sur les échelles!
J'ai travaillé sur mon grand livre hier soir. Quand je me suis levée, il encombrait la majeure partie de ma table de vie, sans que je puisse l'enlever car si je le referme, les pages vont se coller!
qui plus est, étaient restés à côté, tous mes pots de peinture.
Et aussi la pile de tous les papiers sur lesquels je travaille à présent.
J'ai coupé le choux fleur que je devais faire cuire pour midi, sur l'espace restant.
Les gens qui viennent à la maison, demandent toujours où est mon atelier?
Une vie d'artiste, un lieu d'artiste, c'est quelque chose d'imprévisible, de bohême,
de non conforme.
Les journalistes viennent tout le temps quand c'est en ordre.
Et je m'en voudrais qu'il en fut autrement.
Or pour faire scientifique, il faudrait justement filmer ces façons intimes d'avancer!

5.11.08

 

Come back

come back sur 1988: lexpo à Vauvenargues.
Ce poème en guise de carton d'invitation.


A la fois mémorial, éxilé,
Plein-vent, et héliotrope
Je regarde le symbole.
Et je cristallise,
Je rencontre
PICASSO.
Comme une chance ;
Comme une fête,
Dans le vallon de Néméé, jouons !
Je suis danielle Jacqui,
Celle qui peint et
Réalise mille choses.
L’inattendue,la furie,
L’embellie.
Tout, rien, Beaucoup.
Un instant que nous partagerons,
Si vous voulez bien venir voir cette présentation à Vauvenargues.

 
Rendez-vous sympathique avec André, ce matin.
Et Pierre Architta dépêché à ma rescousse pour le montage de la crêche.
Pierre a eu d'excellentes idées et je le remercie.
Je n'aurais sans doute pas songé à surelever et socler les grands sujets qui s'étouffent les uns les autres par le biais des colonnes du "baldaquin".
J'ai idée d'aller plus loin encore pour réaliser un vrai spectacle dans cette vitrine, mais comme chacun sait je surcharge toujours et pour oser faire ce que je voudrais, je vais avoir besoin des avis et du conscensus ou non, de mes collaborateurs ordinaires et extraordinaires.

 

le courrier de Marie

Bonsoir Danielle
je comprends que quand le déluge est entrain de se déverser au- dessus de ta tête, tu te sentes bien bien mal !! et je suis gonflée encore une fois de me "lâcher" (comme dirait Alice ma nièce) ainsi et de te dire;" mais tu ne peux pas arrêter !".. c'est toi qui sait !! avant tout le monde ! C'est peut être fou à dire mais c'est inimaginable pour moi mais je ne suis pas toi, et se ressourcer c'est nécessaire et puis "ils " pourraient t'en dire plus quand à la suite ça éclaircirait l'atelier d'un seul coup à coup sûr!
je me surprends à t'écrire ainsi , nous ne nous sommes pas souvent parlé et puis les mots que j'utilise sont ceux qui me viennent face à des proches proches! j'osais pas souvent dire les choses qui me venaient puisque j'ai beaucoup eu peur d'être rejetée! mais je change, je me retrouve dans ce que tu dis :"l'art est un moyen à la base de s'exprimer et de se trouver soi même. les avancées sont lentes, isolée sur soi même, mais c'est le seul moyen d'avancer vraiment".
je lis ton blog ce soir et j'y vois une réponse à ce que je ressens.

La réponse de danielle.

C'est justement parce que tes mots viennent en direct, depuis l'émotionnel, le ressenti, que j'aime ainsi t'associer à ce blog, Marie.
En regardant les infos ce matin, j'étais très émotionnée, et j'ai écrasé une ou deux larmes.
Ce grand peuple qui ne semblait ne faire plus qu'un!
Je forme tous mes voeux de réussite, pour eux ces gens des Etats Unis, comme pour nous.
J'aimerais, quand je quitterai ce monde, le voir enfin réconcilié et vivre dans l'enthousiasme de toutes les grandes choses à accomplir!
C'est vrai, Marie, j'ai besoin à présent de voir clair, de pouvoir faire mes plans, d'une façon ou d'une autre.
Je suis dans le concret, avec toute cette oeuvre à présent réalisée., qui gît sur un parterre, triste alors que cela pourrait dès à présent faire une exposition exceptionnemlle, (ou pas) mais alors que l'on me le dise!

4.11.08

 

Dois-je continuer?

le mot de Marie.

Danielle pendant que je t'écrivais tu mettais un article sur ton blog et puis il y a une question!!
dois je continuer? continuer les émaillages ? le colossal d'art brut ?
Tu ne peux pas t'arrêter .. tu veux vivre ... alors
il faut continuer à passer les émaux toi, dis moi...............

Réponse de danielle.
Il faisait orage et pluie ici aussi, et cela faisait sombre et sinistre et bien solitaire, dans l'atelier où le four gémissait en attendant le réparateur qui doit venir le sauver d'un nouvel EA4.
Le déluge se déversait sur le toit du hall, abandonné, on ne saurait dire à quel point.
Il faisait complètement noir dans la salle où sont entreposées parterre mes pièces terminées.
Je sais bien que ma chance est grande de pouvoir faire ce que je fais, et que je ne dois pas en gémir, mais en même temps je suis en questionnement, et sur moi-même et sinon sur les autres tout au moins sur leurs intentions.

c'est pourquoi la question: dois-je continuer?

J'ai trouvé hier soir un gentil livre et documenté sur Séraphine.
J'aime apprendre que Séraphine avait voulu prendre des cours de peinture et quelle en avait été découragée par un artiste de son village qu'elle tenait en estime, au motif, quelle n'avait pas besoin de leçons!
"Son idée est que Seraphine doit travailler beaucoup, seule.
Pas besoin de leçons, elle sait déjà. Séraphine ne sera l'élève de personne.
(Source: Séraphine Françoise Cloarec)
Mon idée est que pour produire de l'art au sens où cela est compris ordinairement les gens se laissent détruire par des donneurs de leçons la plupart du temps.
L'art est un moyen à la base de s'exprimer et de se trouver soi-même.
Les avancées sont lentes, isolé (e) sur soi-même, mais c'est le seul moyen d'avancer vraiment.
Si l'on se met à se cultiver, à s'enrichir de l'apport des autres, des techniques,
c'est fichu.
Une peinture doit être identitaire.
C'est la raison pour laquelle, je ne crois absolument pas aux travaux collectifs.
J'ai fait deux fois un dessin avec des amis artistes: en l'occurence Albion et Roger Ferrara.
Ces oeuvres à double identité ne peuvent satisfaire personne, même si par ailleurs,
l'identité de chacun restant à part entière, l'oeil peut décanter.

3.11.08

 

dois-je continuer?


 

la deuxième phase


 

 

 

photo Michèle Guérin


 


00129 Les neuves pistes de Danielle jacqui en art singulier.


Il faut savoir sortir de l’anecdotique et rêver en liberté.
Des projets à cent à l’heure et mille à l’année.
Une ébullition contrôlée.
L’assurance de savoir s’acharner, malgré les difficultés et les écueils, afin de mener à bien ses actions.
Tout travail commencé devant être terminé.
Savoir reconnaître son principal du futile ou du nécessaire ordinaire.

 

les neuves pistes de danielle jaqqui en art singulier 00128

Le courrier matinal de danielle
Bonne journée au marché de la création, Marie.
Ce serait plutôt à moi de t'aider, Marie............C'est le rôle des grandes soeurs.
Bises.
danielle.




La lettre de Marie.
Ce matin le quartier ou je vis et bien il était les pieds dans l'eau avec une curieuse ambiance ou des gens que j'avais croisé une seule fois dans la rue sans parole et sans sourire, se mettaient à raconter...la pluie .. la trouille pour leurs biens.. la folle nuit! j'ai dormi sans rien entendre ni percevoir de ce qui se passais très près dans la rue! Il y a des dégâts des gens relogés ! bref on est passé aux info..m'a dit une exposante qui était à coté de moi sur le marché.
Alors le marché ..2 pitites bagues ont fait craquer 2 dames pour leurs toutes petites filles et filleules... je suis rentrée dans mes frais de places! j'ai dessiné isolée dans ce brouhaha dans cette salle des fêtes. Repris des contacts et entretenues des amitiés précieuses ! j'aime bien,... mais c'est une "drôle" de journée quand même!
Je ne me suis jamais dit que c'était à toi de m'aider ! Je trouve cette pensée chaleureuse inattendue. merci Danielle .!! Tu m'as déjà beaucoup aidé en fait !
je t'embrasse très très fort
j'aurais bien aimé voir la dernière sortie du four de plus près !
oui oui tu m'aides beaucoup, alors oui être ta petite soeur d'art c'est un plaisir ! J'aurai adoré que tu sois de ma vraie famille mais la famille d'art c'est un cadeau!
Bon courage pour demain à l'atelier
marie




1.11.08

 

Rirette en sourire double face.



Avant, arrière et double face, Rirette fait la belle et étincelle comme le verre au soleil.
Elle est tous les solstices de toutes les saisons.
Elle est venue, revenue, sous les multiples de tous les feux, comme un miracle.
Elle est féerie de ce jour férié où le travail plaisir est une bénédiction.
Parce qu'elle est réussie,
brillante, savante.
J'aime savoir le faire,
j'aime cette surprise au grand jour et sous les feux de la rampe,
qui verra ma révélation se révéler.

 

dernière sortie de four


 

réponse à Marie

Bonjour Marie.
Je n'ai pas réalisé de peinture à l'huile depuis longtemps parce que mon rythme de travail est insensé pour la céramique.
Parce que aussi, pour peindre il faut pouvoir s'installer quelque part et que je n'ai pas vraiment su trouver l'emplacement idéal chez moi où tous les espaces sont encombrés.
Mon espace préféré est ma salle de vie, et pour y libérer un emplacement il faudrait que j'enlève une sacro sainte armoire peinte.
J'y pense souvent, mais alors se poserait le problème de tous les papiers et de tous les dossiers qui l'encombrent à l'intérieur.
Ce n'est pas insoluble, vois-tu, Marie, mais encore faut-il le faire!
J'ai moins d'énergie qu'avant et quand je rentre de l'atelier, j'ai tout donné, il me faut 2 ou 3 heures pour retrouver un souffle.
Il est vrai que je pourrais à présent appeler un peu à l'aide, les amis.
Encore que, en la matière, et avec tous mes dossiers à manipuler, ce ne peut pas être fait en anarchie.
Je suis très entourée par mes amis Michèle et jean Christophe.
Tu sais, Marie, ils se sont déplacés spécialement pour venir me raccompagner à la maison depuis Nice.
Cela m'a beaucoup touché.
Michèle est venue ici un après-midi, et elle a fait l'inventaire de toutes les parutions dans lesquelles on peut trouver mon travail.
Un autre après-midi, nous avons fait l'inventaire de toutes les oeuvres de mes amis reçues ou échangées depuis le début de mon aventure artistique.
C'était un gros travail car il fallait mesurer une oeuvre après l'autre.
Tu sais qu'à ce niveau j'espère pouvoir préparer un chouet pottlash!
Pour en revenir à la peinture, je pense que cette fracture dans mon travail pourrait être bénéfique et qu'ainsi j'aurais peut-être échappé un tant soi peu, au conditionnement qui fait que sans le vouloir, nous devenons répétitifs, en fait, nos propres artisans.
Mais je sens un vide à présent et une nécessité de peindre.
Ceci dit même si j'étais -riche riche-, il me semble que je ne consentirais pas à investir les sommes qui seraient à présent nécessaires pour oeuvrer avec des couleurs extra- fines.
J'avais fait ce choix au début de mon art, car pour avoir utilisé parfois des couleurs bon marché, je m'étais rendu compte que, au bout d'une année les rouges étaient devenus bruns, etc..
Aussi, j'étais brocanteur, et je savais que par exemple, bon nombre de peintures du 19ème siècle s'étaient goudronnées dans le temps.
Qui plus est, je travaille dans la pâte, et j'avais besoin de couleurs épaisses et non fluides.
J'ai donc fait tous les sacrifices pour laisser une oeuvre qui se conserve.
Tant pour moi, que pour mes éventuels conservateurs ou collectionneurs.
J'ai retrouvé ainsi avec émotion mes peintures du début des années 70, dans la collection Chave, et elles étaient lumineuses.
Les couleurs n'avaient pas bougé.
L'art singulier s'il en est, et selon moi, n'interdit absolument pas d'utiliser des matériaux précieux si l'on en éprouve le besoin, et si on peut le faire, mais il est évident qu'il démontre surtout qu'à défaut, on réalise des choses merveilleuses avec les moyens du bord.
Je fustige la théorie qui condamne la peinture à l'huile comme un matériau pour bourgeois.
Pour autant, je peux et je dois m'adapter à toutes les situations.
Enfin, Ma très chère Marie.
Je connais ton bon coeur........Et j'imagine ce que toi, qui est si méritoire, tu pouvais envisager de faire!
Merci de tout mon coeur, pour l'intention.
Mais je te promets que si je manquais de matière, je saurais me débrouiller pour en avoir.
Ne serait-ce, que de m'adresser directement à ceux qui produisent.
Ce n'est pas une bravade, Marie, c'est sincère.
J'ai trouvé ton amitié et c'est si éssentiel pour moi, en ce moment.
Tu ne saurais savoir.
Au niveau de la programmation de mes projets, c'est difficile et délicat et pas seulement pour moi.
Je respecte infiniment les gens responsables qui doivent en décider, et je les remercie pour ce qu'ils ont fait jusqu'ici.
Mais il est vrai, qu'à présent, je suis en première ligne sur le front d'un travail et d'une réalisation intensive, qui visiblement, soulève l'adhésion des gens spécialisés en art, et je suis un peu aveugle devant les perspectives immédiates comme plus distantes.

Réponse à GHI.

Je pense que "S.E".
était en ORGANuGAMME.
Je ne sais pas si elle aurait accepté mais pour moi, Elle en aurait été.
Ceci dit en ORGANuGAMME, on est plongé dans sa trajectoire et cela ne veut pas dire forcément, que l'on est parfait, ou que l'on n'est pas parfois dans l'erreur, ou surtout, que tout le monde doive en être d'accord.

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