26.11.08

 
Je voulais réaliser cette seconde pièce en confirmation de la précédente.
Je trouve qu’elle est époustouflante!
Epoustouflante mais pas forcément pratique!
Être certaine que ma construction n’était pas le fruit d’un pur hasard mais bien l’ébauche d’une technique tout à fait personnelle, qui doive devenir usuelle..
Et, je pense avoir transformé l’essai!
Le seul souci, dans la perspective d’un accrochage en mural, ces positionnements en terrasse.
J’ai donc réfléchi cet après-midi aux meilleurs façons des les envisager positionnés.
Pensant que je devais réaliser des sortes de triangles muraux en terrasses comme des étagères de soutien.
A savoir, qu’un panneau mural perforé pour l’accrochage serait associé avec une plaque de contrefort en triangle et surmonté d’une terrasse susceptible de recevoir la pièce en volume.
Réfléchissant encore et réalisant que si l’on mettait ces pièces- là en position verticale et en hauteur on les verrait difficilement de loin.
J’ai donc pensé à réaliser des sabots.
Des plaques triangulaires qui iraient s’épaississants en se rapprochant du mur d’ancrage, afin de prêter aux pièces, une position penchée qui permettrait de les pencher et de laisser ce faisant, découvrir la vision généreuse, et tous les mystères de la création, depuis le bas.
J’ai ainsi pensé que le sabot devrait passer sous la pièce et qu’il serait terminé par une lame d’arrêt contre laquelle la pièce viendrait buter.
Cela est dans mon esprit.
Il faudra dès demain que je passe à l’application qui sans doute apportera d’autres éléments de réflexion.
Je suis toujours meilleure dans le concret que dans l’abstraction.

Réponse à Marie.
Dans le mode créatif, la solitude est complémentaire.
Aucun moyen d’en échapper.
L’artiste est fragile!
Certaines et certains d’ailleurs n’y résistent pas.
D’une part, on a tendance à se prendre pour le nombril du monde alors que les autres trop occupés, dans leurs propres activités ne se doutent absolument pas de ces détails auxquels nous nous accrochons.
Il faut toujours se mettre à réaliser combien notre univers est particulier.
Même si nous savons que nos réalisations tiennent de l’enfantement.
Et en même temps, nous sommes bien obligés de défendre nos terres et nos œuvres pied à pied, car si nous ne le faisons pas, personne ne le fera à notre place.
Je m’accuserais volontiers de ne pas savoir y faire.
Tout réside dans l’explication plus que dans la revendication.
Je me le dis tout le temps, après, quand c’est déjà trop tard!
Mais lorsque je regarde ta "Mémère", Marie, je reçois des ondes de douceur, de joie de vivre, et je vais mieux!

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