31.5.09

 

la reine ne se prend pas pour une reine, mais elle est g toujours en ORGANuGAMME!







Merci beaucoup Emmanuelle.
........Mais, rêvons ensemble le palais!!!!!!!!!!!




Sonne midi,
Chante mon calme retrouvé,
Sans soufre ni souffrance,
Dans l’abondance réjouie,
Retrouvée,
Pour tous les plaisirs,
De la vie,
De l’amour,
Et des activités.
A nous les grandes enfournées,
Les belles chevauchées,
Les plaisirs fous du plaisir tout court.
PAPE, Prêtre des choses subtiles,
Sois avec nous,
Veille sur nos têtes,
Et divulgue au monde notre chant, nos appels, nos incertitudes.
Vivons !
De l’ombre en ombres en nombre,
Pourraient se perdre doucement,
Les vives images,
L’intensité des émotions,
Le savoir certain de nos reconnaissances.
De nos passages,
De nos histoires rapprochées par on ne sait quel hasard.
Magique des jours reconstitués,
Dans le bonheur tiède et délicieux de l’été,
Quand se mettre nus, pour mise à nue,
Tient du partagé volontiers,
Du désiré.
On ne sait plus si cette provocation est vraie,
Ou suggérée,
Mais on veut y croire, sans vouloir savoir,
Si demain, durera !
Poème de danielle jacqui comme d'hab!

30.5.09

 

le courrier de EMMANUELLE NOT SCHIANO

à Danielle




LE trésor

Ce que je vois, c’est une merveille qui s’étale, se mêle et s’entremêle,
qui suggère la beauté profonde d’un seul être, unique et original.
Dans cet état, l’ouvrage au repos raconte l’excellence d’une incommensurable richesse.
Je ne vous parle pas d’une œuvre d’Art, pas encore. C’est un trésor qui appartient à une Reine.

Ce qui m’étonne toutefois, c’est que la Reine n’a pas de palais.

LE PALAIS

Je ne peux m’empêcher de rêver au palais de la Reine.
Au fur et à mesure que ses pensées s’élèvent, un monument se fige.
Ma pensée s’égare du projet initial qui se présente comme un placage linéaire
sur les parois d’une gare.

Je vois des arcades accueillantes ouvrant la marche vers le palais, des colonnes qui se dressent et s’habillent du colossal. J’imagine un jardin central, privilège de la pensée sereine où l’on s’accorde un temps de sagesse pour observer la force qui nous entoure.
Là, au cœur du parcours, nous pouvons alors ressentir l’émotion.
Avant de franchir les portes du palais,
nous sommes attirés par un ballet tourbillonnant et enivrant
Nous allons saluer la Reine.

S’il vous plaît, dessinez-moi un palais.

LA REINE

C’est sûr que Danielle Jacqui ne se prend pas pour une Reine, mais à mes yeux et dans mon cœur, je peux voir sa grandeur.
Je vois cet incroyable pouvoir d’expression,
cette justesse dictée par l’expérience d’une vie.
De sa générosité, Danielle nous offre un trésor.
Hâtons-nous de la remercier et d’honorer sa présence.
Cessons donc les politesses et bâtissons ce palais pour libérer la Reine.

Qui détient le pouvoir de décider du sort de la Reine si ce n’est Dieu !
Ici se dessine l’architecture d’une vie.
Aujourd’hui, il est grand temps de poser la première pierre…





Emmanuelle NOT SCHIANO

 

ouf!







 


 

29.5.09

 
29/05/200918 h 52

Bernard fidèle au poste des photos ce matin!!!!!!!!!!
Et Domi............
Et Emmanuelle aussi...............
Toutefois en arrivant j'avais réussi à faire démarrer les deux fours.
Découragée, hier j'avais tout laissé en plan.
Pourtant, si j'avais su, je n'étais pas loin du but.
Tout s'est bien passé.
Petite déconvenue sur une cuisson "or" il y avait eu erreur de produit, en fait on m'avait donné du mat.
Mais tout ratage est intéréssant et celui-ci finalement le sera.
Notre oeil est toujours occupé à rechercher le côté esthétique des choses.

la qualité nous regarde droit devant.
Dans le soi-disant ratage!
"là, où on ne l'attend pas!
Pour la trouver, il faut savoir avoir le regard à l'envers,......toujours........
Si Fr. ne revient pas...........je resterai à l'atelier jusqu'à 16h tous les jours.
A la maison c'est trop long.
En attendant je fais le régime!

28.5.09

 

Ô si soit-il.


En soie en soi,
un jour de courrier ridicule,
Soirée, soir valsé,
Visitée par les anges de la nuit.
Tandis que sous les yeux endormis, repasse le film de l'aventure de la gare!
Comme un voyageur dans le train,
qui regarde le film.
Le poème sentiment, de l’étrange nostalgie,
Déroule son texte,
D’avant arrière,
Ses morsures, ses délices exagérés,
Sa débâcle.
Ô si soit-il…………
Couchée dans un champ,
Non, dans une allée,
Dans un embout emboué,
Où tous ceux qui passent peut-être,
Oublient de regarder.
Quand finissent les heures « luciolées » de l’été,
Et que regagnent les araignées, le fond de la toile,
D’une oubliée ou d’une autre à inventer,
On oublie de se souvenir,
Qu’après un jour vient un autre !
à espérer.
Un nouveau vivre encore !
Et tandis que l’on voudrait embaumer les heures,
Pour qu’elles oublient de s’effacer,
S’imposent les nécessités de surmonter, de lutter et de toujours recommencer !
Si glisse, si lasse, si belle,
en fin de soir,
enfin,
Me revienne la tendresse b....
Danielle jacqui


.

 

QUAND LES MOTS SE TAISENT? LES MAINS FINISSENT PAR PARLER AVEC LA TERRE




27.5.09

 

 

train station!......la palme d'or ou les palmiers!

Il y a des matins propices aux grandes réflexions, aux ‘lumières’ enfouies, qui jaillissent soudain et qui peut-être, à raison de les concrétiser, d’en faire l’essai, changent le cours des choses.
Je savais à regarder mes pièces en ensemble, que pour moi, elles engendraient une sorte de monotonie, (c’est ahurissant de dire pareille chose, devant tant de gesticulation créative que la mienne, mais si j’ose aller au bout de mon propos, je trouvais que tout était uniforme même dans la multiplicité.
J’ai bien pensé aux « séparateurs intercalaires », indispensables mais il manquait autre chose !
Et or donc, en me levant ce matin m’est apparue l’évidence !
Il faut avoir des contradictions et savoir insérer au milieu du baroque, de la géométrie en quelque sorte.
Par exemple des carreaux surmontés de sortes de pyramides à bord rectilignes mais dont les lignes droites pourraient onduler.
Ce type de réalisation sollicitera moins mes envies créatives, mais je suis plus dans la conception de mon architecture, même si délibérément, je demeure en anarchitecture. à présent.
Ces carreaux pourraient aussi être surmontés de cubes ou de formes trapézoïdales, sur les surfaces desquelles il pourrait toutefois exister des fleurs en relief ou autre chose.
Sitôt dit, sitôt fait.
Je pars tôt, car la journée sera remplie de divers évènements.

26.5.09

 

mardi 28 mai 2009"Hardi les gars, vire au guindeau!


Je continue!


Les araignées siffleuses soufflaient dans ma tête, le chaud et le froid.
Je me voulais hardie et fière à bras, vainqueur de la tempête qui agite ma vie, et mon escalier ne conduisait plus nulle part.
En perte de direction, rien semblait ne valoir la peine.
Je me disais que la glace allait me tenter, mais je n’arrivais même pas à tendre le bras pour la saisir dans le casier.
Elle me suffoquait d’avance.
Elle m’éprouvait, elle ne me tentait pas !
Je repoussais l’idée même d’y goûter.
J’ai essayé de trouver une robe agréable pour la cérémonie de demain, mais je ne trouvais rien.
En fait, j’errais comme une âme en peine.
Je suis rentrée, les yeux cachés derrière mes grandes lunettes noires.
Je pleurais!
La matinée avait été moins animée et moins dure, physiquement, que la veille.
Un four était en redescente et l’autre en montée.
Curieusement, lorsque je suis partie ils étaient tous les deux au même niveau de température
450°.
Je m’étais promis de réaliser tranquillement une pièce réussie !
Quand le moral est en-dessous, tout vous pousse à renoncer, à se dégoûter !
C’est comme si les bras vous tombaient !
Plus j’avais envie de forcer, de réussir et plus l’abîme et l’échec semblaient me décourager de ne rien réaliser.
Et je m’entêtais……J’insistais,…….Je luttais contre moi-même.
Je rapiéçais d’un côté, ce qui semblait vouloir s’avachir, et je creusais de l’autre pour éviter trop d’épaisseur.
Même ma radio préférée tournait sur un sujet qui me lassait.
C’était une lutte tragique.
Je me suis alors écartée de la pièce, et me suis mise à couper des lamelles pour préparer de la « touille ».
Mais j’avais oublié la lyre à la Maison, et je devais couper au couteau.
Rien ne voulait marcher.
Mais avec deux lamelles réussies j’ai fait un papillon qui a transformé l’essai en but.
La partie semblait tout de même gagnée, et j’ai pu, apaisée recevoir Nicole Decory et son ami.

25.5.09

 

nouvel aiguillage (suite) promis juré, la prochaine fois je ferai mieux!







Je l’avais regardée sans trop y prêter attention, cette émission de « D » au cours de laquelle, des femmes venaient raconter comment elles avaient perdu « leur vie » en un instant, et le choc et la déchirure.
Et je n’avais pas imaginé que j’allais presque aussitôt, faire cette expérience.
C’est curieux que ce type d’émission larmoie et ne tente pas de donner le contre-pied.
Comment s’en sortir ?
comment lutter ?
Comment faire de la débâcle une réussite ?
Ne pas se ronger les ongles.
Ne pas se prendre pour une victime.
Ne pas diaboliser l’autre, se remettre en question, mais aussi se défendre.
savoir avoir mal.
Le mal que l’on ressent, c’est le dernier cadeau d’amour que l’on donne à l’autre, même s’il ne le sait pas !
L’autre, qui vous a approchée, c’est le précieux, le cadeau de la vie, l’ÊTRE HUMAIN !
Lui, avec ses belles histoires, sa faconde, sa gentillesse, ses caresses, sa tendresse, et tant pis ses faiblesses.
Si l’on était dans l’indifférence, ce serait grave à soi-même.
J’aurais pu prendre un jour ou deux.
je me suis forcée, en faisant des choses difficiles pour moi.
J’ai mis mon corps à l’épreuve, comme pour m’entamer, comme pour me venger de moi et de lui, pourquoi non ?
Ce faisant,
A soixante quinze ans nous ne sommes pas moins femmes !
Femmes, ÊTRE HUMAIN, dans toute sa fragilité.
Je ne vais pas me cacher de mon chagrin, je ne vais pas me le cacher,
je vais tenter de continuer.


Déchargement et chargement + mise en couleur et émaillage, cela m'a pris la matinée.
J'ai un manque à produire d'au moins deux modelages, mais j'ai emporté de la terre à la Maison pour rattraper ce petit contretemps, tout au moins par rapport aux normes que je me suis fixées.
A un moment je me suis trompée de hauteur pour l'étagère elle était trop haute et je gaspillais de l'espace.
J'ai tout défait et j'ai recommencé!
Mes mains tremblent toujours du choc émotionnel reçu l'autre jour quand.........
J'ai serré les dents, et je me suis interdit les pleurs.
Puis Domi est arrivée et nous avons bavardé jusque tard.
Nous sommes allées déjeuner ensemble.
Entre filles.
Cela faisait longtemps qu'il n'y avait plus de ces "entre filles".
Qui veut déjeuner avec moi "les midi" m'appelle, j'ai horreur d'être solitaire.
Il y avait sur ma radio préférée une émission intéressante, mais j'étais trop absorbée par ce que je faisais, je ne pouvais pas suivre.
Il me semble pourtant qu'il était question d'un aristocrate écrivain qui aurait pu écrire de grandes choses mais que les circonstances de la vie avaient conduit en prison.
Il était donc contraint de relater les évènements quotidiens, disait-on: de la banalité!
J'ai un peu ici, l'impression d'être banale, mais toutefois si j'aime les belles lettres, (j'ai adoré écouter le texte de Montherlant l'autre soir).
Je suis attachée aux écrits du quotidien des gens.
Aussi, j'adore les relations des voyages de Antoine de........ (pardonnez-moi je ne me souviens pas du nom).
samedi, en Iran, c'était superbe!
J'aimerais bien rencontrer Antoine de.....
Si quelqu'un le connaît, merci de le lui dire!

 

nouvel aiguillage (suite)













ouverture du four!
Et déchargement.
Ce matin j'ai déchargé et chargé les deux fours.
Le plus difficile consiste à enlever la plaque encore chaude malgrè tout.
Elle est lourde pour moi, même si j'ai appris au long de ma longue carrière de brocanteur à porter avec ma tête plus qu'avec mon corps.
Je m'entoure les bras de chiffons et je me dis que tout va bien se passer!
Et çà marche!
Mais ensuite lorsque l'on recharge, il faut supporter le poids de la plaque et la poser délicatement sur la construction préparée à cet effet pour la supporter.
Et, .....çà marche encore!
C'est sublîme!

 

Jour 1, de nouvel aiguillage.

Parfois les erreurs d'aiguillage dans la vie personnelle, si on s'en laisse faire vous enlisent dans l'usuel, l'habituel, voir le pas marrant!.
Et si c'est l'impondérable, qui corrige l'erreur, il faut savoir se raidir, surmonter l'accoutumance, et les dégâts électriques créés par les fibres naturelles qui vous portent aux sentiments affectifs.
Je vais tenter de me persuader, que l'affectif est d'ordre chimique et poursuivre mon bout de route à faire, non encombrée, libre. "comme l'air"!
Voilà trois jours que ma VP. a "foutu le camp"!
Elle a lâché le navire, à mon avis sans se rendre compte de la chance qui était la sienne, de suivre pareille aventure!
Je pars travailler (ou m'amuser)
Un four à défourner m'attend.
Chance à moi!
Je ne me laisserai pas avoir par la chimie de l'âme.
Je cherche un "copain"!.................

24.5.09

 



23.5.09

 

L'âme.





J’ai pleuré dans mon silence.
dans la parfaite solitude de ce lieu immense.
J’ai raclé ma gorge de tous ces sanglots
dont personne n’était le témoin.
C’était si terrible et si bien
Cette affaire sans témoins!
Pourquoi parler de cela ?
Mais parce que mes peines et mes joies font l’œuvre….
Ce magma des histoires et des ressentis du vécu s’imprègne dans la terre.
On le verra !
On le saura !

Mais je n’ai pas lâché prise,
une fournée est sortie.
Belle!
Une fournée est repartie.
J’ai peint, j’ai émaillé, j’ai soulevé, j’ai lavé………..

et j’ai fini le tableau.

Et comme un tableau en appelle un autre, je recommence.
Je n’en suis pas satisfaite mais peu importe,
A force, à force je finirai par accoster vers là où je voudrais aller!

Que disait-il ce Monsieur sur ma radio…..Ce matin….
Quelque chose comme………Les artistes à présent voudraient du résultat immédiat………
il avait l’air de dire, que cela n’existait pas car au fond du tableau on doit trouver la vie et son contraire.! L’âme!

 

les oranges


Marie............ même si je travaille pièce à pièce, je constitue un ensemble.
Je dois alors visualiser,l'ensemble et dispatcher mes coloris pour que la palette soit vaste, pas ennuyeuse.
Et quand j'abonde trop dans l'orange, il me faut vite chercher une autre direction.
Et la gamme des coloris initiaux n'est pas large, même si on peut toujours imaginer plein de façons d'amalgamer, de varier, de tenter des essais.
A présent, j'arrive à dessiner directement en haute température sans que le sur- trait ne coule, ne se fonde dans le reste. çà, c'est fabuleux.
On ne peut pas revenir en arrière.
Dommage.
Si j'avais su le faire, j'aurais fait cela plus tôt!
Coucou, je pars travailler! ou m'amuser........Comme on voudra.

 

le courrier de Laurent Dessupiou


dans l'atelier de
Laurent.




salut ma Danielle comme convenu je t'envoie ce petit email


si tu peux me donne les coordonnée de mrs guerin comme ça je la contacterai moi même.

et si tu le veux bien on s'échange un morceau de bois.

a bientôt gros bisous.

 

Le courrier de Marie


dans l'atelier de marie.



oui oui Danielle ça arrive ett c'est vrai que tu es brave! Tu donnes l'image de force , comme tu expliques parfois c'est pour masquer des "faibleries" , (un nouveau mot pour ne pas être dans le mode grave en en parlant) Même si c'est important de ne pas oublier de se le dire. De chacun de ces moments naissent des choses étonnantes et neuves! Pour moi ça se vérifie! Il y a "juste" à passer le moment! Le mieux possible en attendant l'arc en ciel nouveau!
Tu ne m'oublies pas alors...? Just you're a weather under!!
tu montres des photos étonnantes sur ton blog
j'enrage encore et encore de ne pouvoir venir voir, tout prêt tout prêt
dis moi comment tu passes (dépasses) ce moment!!
Tu as toujours un rêve d'avance, ton escalier , j'y pense souvent à ton escalier qui mène plus haut à la limite du visible pour les autres que toi..ça me fait du bien.
bises bises
marie yours
*j'ai mis une photo au cas où tu puisses la regarder... Elle regarde, en l'air au plus haut de ce qu'elle peut appercevoir!? En haut de l'escalier?

le jaune orangé que tu montres est manifique!!
bouche cousue! je sais bien pratiquer l'ablation des fils moi !! (infirmière!! va)
bises
marie yours


Réponse de Danielle.



Bonjour Marie.
Et les "agrafes" (ph) tu sais faire aussi?.
Quand "ils" m'ont enlevé la vésicule biliaire je crois qu'il y en avait plus de 20 dont une au fond du nombril et j'avais une peur bleue.
Tu sais dans ces cas-là, l'infirmier (re) voit son côté de la barrière.......
C'est un très brave homme d'infirmier qui a fait la chose, et très bien.
Mais après, pas à cause des agrafes (ph) mais de tout le déroulement de l'op...qui fut carabinée! comme a dit mon chirurgien (le cher homme, que je ne remercierai jamais assez).............
Ils m'ont rendu un pot avec 35 cailloux dont au moins trois comme des oeufs de pigeons....... Mon ventre ne m'appartenait plus.
J'ai mis plusieurs moi, avant d'oser le toucher. Je faisais couler l'eau dessus à la douche, mais je n'osais pas le laver.
Je n'ai jamais osé utiliser la pommade qu'il m'avait donné pour éffacer la cicatrice!
On est obligé de faire contre mauvaise fortune bon coeur, et on donne son ventre au corps médical, pour en faire ce qui doit être fait....et c'est comme une sorte d'abnégation de son corps, après, il faut en redevenir le propriètaire........
C'est mon expérience de la chose.
Mais tu sais, Marie, je suis imaginative et affreusement douillette!

Pourquoi mettre cela sur le blog?
Ne vaudrait-il pas mieux jouer les héros?
La raison en est me semble-t-il, que cet évènement a eu lieu alors que la "résidence d'artiste" était déjà envisagée, voir prévue, et que cela entre dans le contexte.
On aurait dit à ce moment-là, que je recevais comme un avertissement....Tu ne sais pas à quoi tu t'engages! où tu mets les pieds!.
Il semblait quee mon "Archange", lui-même redoutait ce chemin difficile dans lequel j'allais m'engager et qu'il disait halte!.
Tu sais qu'après cet épisode-là, l'usage de mes mains m'a été retiré par une invasion de cristaux qui provoquait des douleurs rhumatismales impensables.
Je ne parle pas de cela pour me faire plaindre.
J'ai été soignée, royalement.
Même avec toutes les difficultés, notre socièté est organisée de façon salvatrice pour les gens.
Et je suis consciente et de mon âge! et de la chance qui est la mienne d'avoir retrouvé la forme pour pouvoir accomplir, mon destin.

21.5.09

 

I am the weather under! Cela arrive aussi! Même aux braves!






le poème est bouche cousue,
lèvres closes, silence on tourne!
Le chemin est bordé de ronces.
L'escalier descend vers le gouffre,
et, I am the weather under!

20.5.09

 

je dois m'appliquer davantage pour les briques.........







Vers la rive en printemps reverdi,
bordée d’arbres à délices,
Etait tapi le tapir.
Sans prévenir,
S’étaient jetées les eaux boueuses de la rivière en crue
remplie de poissons tourbillonnants et désorientés.
Gustaviator et Gaspadiatour,
avaient embrouillés leurs fils à pêche sur le prunier,
Rien vu,
Ni connu, je tambouille, disait Margot la Pie,
En prenant garde de ne pas s’emmêler les pattes,
dans les fils..
Les oiseaux nicheurs- nichants, nichaient en haut du poirier,
et se poiraient si haut et si fort qu’ils s’étranglaient.
C’était un tableau verdâtre,
qui recouvrait le bleu dilué jusqu’au grisâtre,
d’un ciel surchauffé.






Lorsque j'arrive le matin, il y a tout à faire en même temps:
et mettre en couleur, et émaillage pour le four du lendemain, et lavage des dessous des pièces émaillées pour que l'émail ne colle pas à la plaque du four, et fabriquer les pièces, et passer la barbotine sur les pièces réalisées la veille, et enfin les briques à tailler, et à décorer...............Je dois m'appliquer davantage pour les "briques" peut-être, prendre le temps de les faire en devoir du soir à la maison.
Je pense à les évider de l'intèrieur pour les alléger et prendre mon temps pour les décors en frises du dessus.
Lorsqu'il y en a tant à faire, on pourrait penser que les détails sont sans importance, mais ce sont justement ces applications particuliéres qui feront la qualité de l'ensemble.
Je n'ai pas le droit de bâcler, sous prétexte qu'il faut en faire en grande quantité.
Le propre du travail d'un artiste singulier, a toujours été,la patiience, et la recherche sur le moindre détail.
C'est la raison pour laquelle généralement justement, le "singulier" ne s'accorde absolument pas, avec une production qui rendrait des comptes au commerce.

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