30.4.08

 

Pascal et Véronique en reportage pour la télé...en la "Maison"


 

Celle dont le four est en panne,............. à l'école de céramique


(photo de l'oeuvre d'une stagiaire de l'école de céramique.)

 

Aubagne n'est pas Barcelonne mais pourquoi ne pas ..


Aubagne n'est pas Barcelonne comme l'on a su me dire, mais pourquoi ne pas en recueillir le souffle et imaginer une ville magistrale à notre façon.
Transmettre un savoir est dérisoire puisque tout le monde possède en lui des forces créatives, mais mon esprit aventureux devrait être là pour faire passer cette démarche qui sous le vent sait marcher contre le vent.
Transmettre l'idée que nous ne sommes pas forcément dans l'immuable, et que nous devons savoir inventer, et ne pas nous retenir pour inventer en grand.

 

Et si certains de ces enfantements magiques...


Et si certains de ces enfantements magiques en 3D., étaient retenus comme les ébauches de monuments ou de bâtiments, construits dans la ville.
Et si, l'on ouvrait grand, le champ de possibilités ouvert par le biais de la céramique à ces architectes du commun qui s'ignorent.
J'ai trouvé très agréables et bien plus les créations des stagiaires de l'école de céramique.

29.4.08

 

ORGANuGAMME ou le voyage en "bus"

Chaque définition trouve sa contre- règle.
C'est la raison pour laquelle j'en suis si souvent rebelle.
Le message que je tente de faire passer quand je me trouve en situation de me prononcer, comme c'était le cas dans la conversation à l'Ecole de la Céramique aujourd'hui, c'est que nous devons toujours percevoir le champ de nos possibilités comme inépuisable.
Que ce n'est pas violer les interdits que de tenter d'être inventifs, imaginatifs et d'ouvrir nos propositions grand angle.
Libres sont les autres dont nous ne saurions nous passer, d'en disposer ou non.
J'ai bien aimé cette rencontre.
Pour moi, c'est de l'oxygène.
Merci.
J'ai trouvé ici de bien sympathiques créations.
Marie France est venue me montrer ses peintures sur panneaux ce matin et j'ai adoré.
Cela me fait du bien aussi.
J'ai pris le bus de l'"agglo" pour rentrer...........Je pourrais faire un tableau: Le voyage en bus!
Je faisais tout pour me tenir à la barre devant moi.
Cela tanguait de tous les côtés, mais je voyais mes paysages quotidiens d'un autre regard en vision hauteur.
Le bus était rempli de gens.
Un long couloir de gens sérieux, tous assis.
Nous aurions pu être n'importe où: par exemple traversant La Cordillière Des Andes.
Je voulais bien être ici et pourquoi non ailleurs.

 

27.4.08

 

 

Et le "Van Gogh" est celui de mon ami Francis.......

La marine à la tête de mon lit, est l'oeuvre de mon fils Maxime et le "Van Gogh" est celui de mon ami Francis Conessa.
Ma chambre pourrait difficilement se pavaner dans les revues de décoration au sens où on entend généralement le terme de décoration.
Elle est d'ailleurs en général un peu beaucoup fourre tout, et peut même aller jusqu'à justifier l'appellation de décharge, exit cette chère Madame Bubu, que je n'oublie pas.........
Non pas que je la néglige.
Mais il faut faire avec les aléas d d'une maison atelier, traversée par mes incessantes créations, et par conséquent, les amoncellements gênants des materiaux, du materiel, des livres et documents, et des dossiers si nombreux que je ne suis plus capable de les gérer.
Encore que cela se soit bien amélioré.
Il y avait autrefois une étagère du sol jusqu'au plafond où étaient stockés tous mes ingrédients aussi bien pour la peinture, la sculpture, la déco, le travail textile.
J'avais beau mettre en ordre, c'était un tel amoncellement que je n'y parvenais pas.
Aussi bien, j'avais trouvé la technique, qui consistait à laisser pendre ou dépasser un échantillon de chaque chose.
Cela donnait l'impression d'un embrouillamini,véritable trésor-installation.
Claude avait coutume de dire que j'avais besoin d'une de ces caisses pour le charbon que l'on remplissait par le dessus et dans lequel une ouverture en bas laissait sortir le charbon...........
Et je partageais cette pièce avec Claude qui lui-même était un collectionneur en tout genre de documentation et un archiviste de première.....
Donc un entasseur.
Il entassait et rangeait savamment.
Sauf que son installation était très en ordre pour lui, mais très inesthétique à mes yeux.
Enfin, quand il fallait avoir le reste de la maison en ordre, c'était là, que je rapatriais tout ce qui encombrait ailleurs.
Il fallait et il faut encore privilègier l'atelier-maison plutôt que d'en penser une maison à vivre à la bobo, et aller vers le but final qui n'en finira que lorsque je n'en n'aurai plus la force.
Mais, j'ai en ce moment l'extrême avantage d'avoir un véritable atelier en dehors de la "Maison".
Cela simplifie tellement la vie.
et à ce point que je peux enfin avoir un semblant d'ordre dans ma chambre.
L'avenir dira si l'on en fait une salle "danielle jacqui" de plus. Il y a beaucoup d'oeuvres mobiles non accrochées, où si on la réserve pour ma petite collection
perso, des oeuvres de mes amis, et de ma collection de "nuls HIE", comme c'est le cas.

26.4.08

 

24.4.08

 

 

réfalafalafalafaré


23.4.08

 

Le journal de la Résidence d'artiste danielle jacqui passe par l'école de la céramique


 

work shop à l'école de céramique Aubagne


L'inventivité, la création en terre insolite a sa place aussi à l'école de céramique à Aubagne, qui forme de futurs céramistes dans les meilleures conditions à toutes les techniques par ailleurs.

L'introduction de cet après-midi sympathique où j'étais invitée par Monsieur Vaucher, s'est accomplie avec la présentation d'extraits de texte de Jean Claude Caire fondateur réalisateur du "Bulletin des amis de François Ozenda", Chris Besser et Bruno Montpied.

 

ré fa la ré fa la ré fa la fa la fa ré! l'air de danielle


 

le moulin à vent

Généralement les oeuvres de mes amis artistes obtenues par acquisition ou par échange au cours des ans et notamment par le biais de mail art, sont exposées dans ma chambre et isolées de mes propres fabrications.
Cette fois avec le moulin à vent et le trieur de grains, de "Jean Pierre", je n'ai pas pu, ni su résister.
C'était dans mon jardin avant même que cela ne soit entré dans la maison.
L'honneteté veut que j'en prévienne.

 

22.4.08

 

 

terme "Art Singulier "vision danielle jacqui

Nous sommes au temps des choix.
Et le Festival d’art singulier en tant que tel a nécessité de se définir ou de se redéfinir.
Retour à la base. Et en 1987 d’abord.
Bien mesurer d’abord que j’étais entrée en art en 1970, et que mon attachement viscéral à cette contre- force en moi, et à ce travail fortification, maturateur, et fil d’Ariane durait depuis déjà vingt ans.!
Lorsque j’ai eu l’idée de créer cette manifestation, c’était pour faire un retour, à Raymond Reynaud, qui avait eu l’amabilité ou l’opportunité, ou les deux à la fois de m’inviter ainsi que l’artiste réputée Marie Morel, pour participer à une exposition organisée par lui autour de son groupe « école », au Monastère de Beauregard.
Il faut dire que de ce temps-là, ceux qui pouvaient prétendre au titre de singuliers ne courraient pas les rues, ou bien qu’ils oeuvraient la plupart du temps au fond de leur jardin, et à ce point dissimulés que leurs œuvres non remarquées, se sont effacées, avec le temps (gloire et hommage à eux !), que le commerce n’en voulait pas, et que nous ne nous connaissions entre nous que très difficilement.
Notre liaison à Reynaud-Arlette et à moi-même se fit par le biais d’une rencontre de nos destins qui avaient voulu sans doute que cela soit.
En fait tandis que j’avais réussi par le plus grand des hasards à planter ma » tente », avec mes œuvres « d’art », dans la galerie marchande du magasin du « Printemps » à La Valentine, le « Quinconce Vert de Raymond Reynaud et ses amis s’exposait dans la vitrine en face de moi, avec son travail sur « JEAN DE FLORETTE ».
Ce fut l’époque fabuleuse de la découverte de nos univers, et le début d’une sorte de « réseau « ïfication », qui tout en préservant nos autonomies et nos différences essentielles rapprochaient entre nous, ce qui était«approchable» .
Cette exposition à Beauregard était extraordinaire.
C’est ici que j’ai fait la connaissance de Jean Claude Caire et de sa compagne, qui furent par le biais de leur revue:
(Le bulletin des amis de François Ozenda, le liant essentiel pour nous, aussi bien que pour tellement d’autres, et le constituant à la base de ce « mouvement » qui n’a cessé de grandir.
Jean- Claude Caire, ne se contentait pas de fréquenter les expositions naissantes, mais se plaçait en découvreur de talents ignorés et buissonniers, en chercheur, en ‘archiveur’.
Il avait pour moi, l’immense mérite de venir jusqu’à la Maison, périodiquement et de m’encourager de ses articles « décortiqueurs » et révélateurs.
Je dirai, que la revue de Simone et Jean-Claude indissociables, était mon monde médiatique de référence, une planète qui me suffisait.
Un monde qui me permettait d’évoluer, sans participer au mouvement artistique général, au système tout court et ainsi me préservait.
Une fois par an, Jean- Claude et Simone, organisaient chez eux, l’assemblée générale, de leur association qui grandissait sans cesse et s’enrichissait de la présence de nouveaux venus.
C’était une fête, organisée par ces gens courageux et généreux, un moment intense et unique).
Désirant à tout prix remercier Reynaud, lui rendre la politesse, je lui avais demandé s’il « marcherai » avec moi, si j’arrivais à monter quelque chose par chez moi.
Et il avait acquiescé.
J’ai donc entamé une longue série de démarche, auprès de tout ce qui ressemblait à décideur politique ou culturel autour de moi, pour informer de ce type d’art.
Ce n’était pas simple auprès des politiques qui ne sont pas forcément cultivés en art, et en art brut ou singulier en plus.
as simple non plus, d’obtenir leur écoute, parce que j’étais considérée comme hyper dérangeante pour ne pas dire « dérangée mentalement » par ici.C’était plus simple pour eux, de s’aligner sur la mouvance existante des peintres locaux, petits sous-maîtres impressionnistes très influents dans le tissu local.
Mais chemin faisant par le biais d’un élu le regretté ami Jonac, mes « théories » progressaient…………….
……………Et se confirmèrent avec l’arrivée à la « culture » Ville de Roquevaire, du regretté « Clément David », et du contact pris avec, malheureusement regretté aussi, « Jacques Ingrand » alors Président du Centre Culturel.
Tout le monde s’étant mis d’accord.
Ne restait plus qu’à nous accorder Reynaud et moi-même.
C’est ainsi que nous décidâmes du titre de notre manifestation Raymond et moi………..
Il n’était pas question, pour moi, de « rouler » sur le nom de « Quinconce Vert » patronyme initial de Reynaud et de son groupe, auquel je n’adhérais pas et qui avait couvert l’exposition à « Beauregard ».
Ce que Reynaud avait compris.
J’avais demandé à ce que nous donnions d’emblée la notion reconductible et imposante de « FESTIVAL »
C’est alors qu’il m’a dit :
Il y a eu en 1978 à Paris une grande exposition appelée « les Singuliers de l’Art »
Pourquoi n’appellerions-nous pas notre manifestation, art Singulier……….
Festival d’Art Singulier.
C’est ainsi, que naquit l’appellation et du Festival, et à mon sens le terme patronyme de « Art Singulier » pour ce type d’art. ( Aux « savantissimes » de me confirmer ou de m’infirmer.
(C’est en tout cas, la raison pour laquelle, j’ai toujours regretté, les déclinaisons récupératrices, qui proposaient de métamorphoser notre appellation en : « les arts singuliers ».)
Nous avions décidé Reynaud et moi, que chacun apporterait sa provende d’artistes et que Jean –Claude Caire, serait une sorte d’arbitre et de conseil.
J’avoue humblement, que si j’ai été le moteur et le « participateur » réalisateur principal de cette manifestation dès lors et depuis, je dois énormément à Reynaud, dont le travail n’a jamais cessé de me surprendre et de me fasciner, pour l’apport, à ce moment-là, de son réseau propre d’artistes et pour sa connaissance du réseau existant en France, qu’il connaissait mieux que moi.
Il faut dire que je suis restée intrinsèquement attachée à cette forme première de nos sélections, même si chemin faisant, au fil des ans, nous sommes amenés parfois à composer.
Les gens ici, qui s’en souviennent, ne manquent pas de me signaler, le caractère spécifique et intéressant de ces expositions d’alors, et notre éloignement actuel par rapport à nos sources.
Et c’est ici que je suis obligée d’expliquer, comment le comité artistique de la Compagnie d’Art Singulier en Méditerranée et moi-même sommes obligés d’être constants et exigeants sur une sélection rigoureuse qui tient compte de l’avancée dans le temps, et de la progression de ce type d’art par une assimilation avec le système, mais qui n’oublie pas sa vocation première.
C’est ainsi que l’on ne peut pas à mon sens demander à s’inscrire à notre festival, comme s’il s’agissait d’une foire à la brocante.
Pour la raison première que l’éthique qui fut la mienne dès le départ et qui a été adoptée ici, est que pour les artistes, c’est gratuit.
On ne paye pas le droit d’exposer ni sa parution dans le catalogue.
Nous choisissons et nous assumons.
Les salles sont gardées et les œuvres assurées.
On peut et on doit si on le veut, se faire connaître de nous, et les choix qui sont le fait d’un petit comité opèrent, et réussissent sans doute.
Comité artitique de la Compagnie d’art Singulier : Marielle Magliozzi, qui est titulaire d’une thèse sur les environnementalistes singuliers.
Serge Panarotto, écrivain et grand connaisseurs des chemins buissonniers,
Roger Ferrara, artiste.
Et moi-même, Danielle Jacqui , depuis toujours en connexion et en consultation avec des référents sur les questions.
Nous pouvons faire des omissions et des erreurs mais en général cela est corrigé dans le temps, puisque avec le plus grand des sérieux, notre manifestation perdure.
La Compagnie d’Art Singulier est jusqu’ici présidée par l’exceptionnel ami Fréderic Rays.
Participent aussi :
Gilbert Cossini en tant que trésorier.
Jean Paul Nicoli.
Mihèle et jean Christophe Guérin animateurs et organisateurs d’expositions.
Peut-êtere aussi, Nathalie Garnel qui était chargée de la communication lors du dernier festival..
Et sans doute le Président de « l’Association des Amis de Danielle Jacqui »,qui, ne l’oublions pas est « fondatrice » de la manifestation, avec La Ville de Roquevaire et son Centre Culturel. et travaille dans ce cas en parfait jumelage.

J’ajouterai à cela, qu’un certain nombre d’idées réunissaient ma démarche propre et mes convictions à la façon de voir très personnelle de Reynaud.
La passion de créer était viscérale, nous étions réellement marginaux de l’art et de son système, nous ne passions pas notre temps en expositions à but lucratif, et notre regard était très attentif voir draconien, par rapport à l’inventivité, à la création, et à l’expression intéressante et non sophistiquée des autodidactes réels.
Nos idées différaient toutefois sur certains points capitaux.
C’est la raison pour laquelle, je prétends, qu’il est impossible et contre nature de chercher à conceptualiser l’art dit singulier.
On est singulier parce que par essence on est seul.
Chaque solitude pouvant se regrouper et se reconnaître sous le vocable.
En ce qui concerne, la prolifération des manifestations dites d’art singulier, il faut regarder les choses, de façon positive.
En ce temps de nos premiers festivals, il n’y avait pas d’échappatoire entre l’art traditionnel, très usité et abusé dans nos contrées, et l’art consacré et officiel dit Art Contemporain.
Nous avons ouvert une brèche là, qui a séduit beaucoup de gens.
On ne va pas leur reprocher d’avoir tenté d’y entrer.
Tant pis pour eux si n’ayant pas compris le sérieux de nos engagements ils se sont laissés entraîner ailleurs que là, où nous aurions aimé les voir demeurer.
Je me bats ici, actuellement, pour que le Festival d’art singulier que nous préparons actuellement continue de se préserver, et fasse des choix réfléchis, et je propose par ailleurs, sans savoir encore si je serai entendue, d’ouvrir parallèlement un marché dit « de la création dite singuière », capable d’accueillir des démarches qui sollicitent une participation et que nous n’aurions pas retenues..
Afin que le public dispose de nos choix et que nous ne nous posions pas en censeurs avec le risque d’erreur que nous pourrions commettre.
Et je propose justement, de ne pas figurer moi-même à l’intérieur du Festival consacré, mais d’être au centre du marché de la création.
Non plus en tant que « singulier artiste » mais parce que j’entre en « ORGANuGAMMIE ».
(A suivre) copyright Danielle jacqui.



l

21.4.08

 

Hier au vide grenier

Hier au vide grenier sur la place de POnt de L'Etoile, j'ai découvert Jean- Pierre, "un" de l'art brut.
Un vrai de vrai, qui tentait de vendre trois francs six sous ses productions rafraîchissantes et merveilleuses, en toute modestie et sans se prendre pour l'artiste qu'il est!.
"L'art se trouve justement là, où on ne l'attend pas!"
Quel bonheur.
Il a comblé mon dimanche.
Danielle.

 

 

 

 

 

ORGANuGAMME


17.4.08

 

 

L'école buissonnière


16.4.08

 

La réparation.


14.4.08

 

Terminus AUBAGNE!


 

L'EXPLOIT" (photos et montage MONICK)


 

13.4.08

 

l'ORQUE

0061les neuves pistes de Danielle jacqui en art singulier.


1 n’est pas 11 mais il faut : 2x1 pour écrire 11
Alors que 1+1=2.
Et aussi, je le sais 1+1 = l’Orque.
Car l’Orque c’est « nous ».
Et l’ORQUE est en moi et je suis dans l’ORQUE, et l’ORQUE m’appartient et j’appartiens à l’Orque pour toujours..
Et quand l’ORQUE paraît,
Je suis un sucre d’orge fondu,
Une papillote de noël,
Une vraie « stakofish »!
Je reste comme un santon alors que c’est le sentier de la guerre dans mon ventre, qui crie, pleure, souffre et se brise.
L'Orque, l'Art.
L’Art forgeron de mon destin,
Décideur tyrannique, avant tout.
"Organugamme"!
Porteur de toutes les vraies satisfactions.
J’ai de la TERRE, J’ai un four, j’ai des oxydes, et comme miracle mes mains menacées résistent et se battent si bien les chéries.
Et mes yeux aussi, résistent. ;
Alors qu’importe si dimanche je m’ennuie,
Demain lundi, je défourne mes surprises et je repars…….. ;
Quelle chance, quelle vie!

 

un dimanche de printemps

Cela tient de l'exploit et de l'exploitation de l'auteur par lui-même.
C'est une règle sans faille, de continuité dans le travail.
De suivi.
Une fidelité et un attachement directionnel, vers le but que je me suis fixé, qui ne se dément à aucun instant.
Des aurores aux heures les plus tardives de mes possibilités:
J'OEUVRE, VERS UN COLOSSAL D'ART BRUT.
C'est un exploit, j'en suis sûre!
Je n'ai pas dit une réussite.
Pour cela nous attendrons.
Sauf que si c'était le contraire je serais si déçue!

 


 


 


 

un dimanche de printemps



12.4.08

 

'"Heatchanoucliff".

 

Si l'on me dit que:
AUBAGNE, n'est pas Barcelonne, je ne peux que m'esclaffer.
C'est une évidence!
Aubagne, c'est Aubagne.
Mais est-ce à dire que justement le regard des artistes n'y soit pas nécéssaire, là, c'est une autre question.
Danielle.

 

"Irssisisi" la dentue!

 

On la nommera "Gueuke ".

 

La belle enfournéer a eu un hic!


La belle enfournée, était très belle mais avec un hic!
la pièce du milieu couchée dans le four, s'est retrouvée coupée en deux, sectionnée en une coupure nette.
Sans doute avais-je mal fait un collage.
C'est navrant mais pas catastrophique.
J'ai réalisé une pièce intermèdiaire qui pourra joindre les deux morceaux en un raccord sympathique et dont personne ne pourra se douter.
C'est la première fois que cela m'arrive.
Attention au trop d'assurance, danielle!.
Danielle resserre les amarres et fais gaffe!

10.4.08

 


 

quand "je" deviendra "Nous"!


Yaurat-il une polémie quand "Je" deviendra obligatoirement "Nous", quelque part.

Pas forcément!

Ce serait dommage.

Chacun qui est optimiste sur le projet, doit pouvoir trouver sa place.
Je dessinais déjà de gares en 1990.

 


 


 


 


 

les nouvelles défournées



8.4.08

 

A TIRE D'AILES VERS ........LE COLOSSAL dans le printemps 2008.


Une haute température est en descente et se dévoilera demain matin.
Je travaille sans discontinuer.
Alternant les modelages et les mises en couleur.
Sans aucun regard exterieur.
C'est bon parce que cela protège ma concentration, mais en même temps c'est un peu frustrant et stressant..
Mais bon!
C'est ici que j'anticipe, que je réalise mes passions, mes actions et c'est géant.
Et puis lorsque je rentre à la Maison il y a tout le temps 2 quelqu'uns qui m'attendent.
Et j'ouvre la remise et nous allons ensemble voir ma salle préférée: le jardin.
Savez-vous dans mon petit bout de jardinet contre la paroi rocheuse il y a une sorte de sculpture, et devant un bouquet d'iris a poussé.
C'est très beau.....Et le rossignol y chante!

7.4.08

 

6.4.08

 

ORGANuGAMME (suite)

On pourrait avec le mot, jouer au jeu des charades.

Or et gamme laissent grand angle.
On peut tenter d'échapper volontairement à des appropriations moins moins........;
Organe ou organisation........
On doit songer à l'orgue, àl'orcque, à l'orge.
A l'orgueil aussi et se laisser dériver jusqu'à or(ganagamme)iginal.
On doit trouver des parallèles et des confluences avec d'autres organi-- gammistes.
et ne pas se limiter à des héros artistes.

On peut en étant plus sérieux en définir un concept.
Être imaginatifs (ves): l'appel est lancé............La ligne en est tracée.

 

Nous sommes dans l'espace temps des poupées en terre cuite, des poupées peintes sur biscuit...


 

Il fut, une fois, le temps des poupées brodées.


 

AVRIL

AVRIL! AVRIL! AVRIL! et fleur de myosotis.

Soleil, tempête, bonheur, bisque--rage, parti-- pris-- rageuse partie de laisser partir--, sourire d'Avril.
Il fera beau!

 

l'ORGANuGAMME

L'Organugamme ou le principe créatif

citations extraites du blog de Danielle Jacqui- Mars 2008-
Texte écrit à la demande de Danielle Jacqui


Certains créateurs mettent en exergue la discipline de travail, l'apprentissage et le talent dans le principe créatif et Danielle, l'Organugamme ou le retour à la source originelle des sensations.

"Lorsque je parle d'Organugamme, je ne me trompe pas de terme" (...) "le plus difficile est de partir sur soi-même, et d'y rester."

Partir sur soi-même et y rester est une fouille au cœur de notre vitalité, au diapason de notre monde originel, renouer avec les forces instinctives puissamment refoulées. C'est s'arracher à sa propre éducation, une vision des choses, consentie
et communément partagée, une idéologie de société, de vie, une facilité. C'est
complexe et simple à la fois car il ne s'agit que d'arriver à laisser poindre les
instincts. Instincts de soi, instincts de ses propres créatures inventées et de le suivre pas à pas, geste après geste dans l'éclosion de leur vie et de leurs sentiments, arriver au plus près de leurs vérités. Réinventer un monde, l'humanité. Découvrir son monde, son humanité. Apprivoiser une créature surgie d'un monde
oublié.
En chemin, ne pas se caricaturer: rester au vif des sensations enfouies, ne pas les
masquer par griserie, peur ou facilité. C'est une gageure. Un travail au scalpel à la naissance même de la Chose.

"On ne reçoit pas, on extirpe après l'avoir gagné, ressenti, cherché dans ses propres profondeurs."
C'est un lourd travail de dépouillement, de table rase, de silence et de réactivité, d'arrachement d'une parcelle microscopique de vie à l'état brut.
Au plus près du renoncement, se modèle une forme, pointe une silhouette.
Elle peut, à tout moment, s'effacer.
La tenir au bout des doigts, ne pas l'affoler.

Cette créature n'est faite que de glaise ou d'un mot, d'un trait esquissé, de trois
notes sur une portée.
Ne pas l'abandonner ni la trahir. Se tendre, un passage s’ouvre, s'enfoncer. Suivre la trace, vibrer aux sensations primaires du monde nouvellement abordé.
S'immerger au plus près de sa volonté, s'engouffrer, s'arracher les tripes pour être fidèle à une créature inventée,
Lui donner vie, parfois, c'est un cri
Proche de la vie
Proche de la mort.

Regardez :

(c'est le début ou la fin car tout peut s'échapper)
De ce côté-ci... la vie a commencé.... D’autres créatures pointent leur nez,
attirées par la lumière, la luminosité, le rayon du cri

Voyez, celle-ci est pleine de curiosité, sachez, paradoxalement, une fois que la créature EST, elle peut n'en faire qu'à sa tête...
... Et Danielle, au milieu de la sensation de toute puissance d'un monde crée de sa
volonté et de ses entrailles, va devenir la petite main, la passeuse de vie d'une créature qui veut exister.
La gamme de perceptions de Danielle se trouvera enrichie de tous les frémissements et bruissements de cette créature.
Vous façonnez un loup : votre vue, votre odorat s'aiguisent, deviennent rieurs,
vous palpitez. Votre démarche se met au diapason d'une sensualité, et d'un instinct
de chasse affinés.
Danielle va devenir le vecteur d'expression de la créature inventée ...

La créature s'emporte, parfois vous ne devenez plus maître de votre création. Votre oeuvre n'en fait qu'à sa tête, décide de mourir avant d'avoir consentie (vous ne vous êtes pas totalement donné, elle disparaît) ou s'engendre elle-même, s'échappe,
ruisselle, sourie entre vos doigts, vous laisse pantelante, affamée, tenue de poursuivre son histoire. Une fois là, la créature veut raconter, rester dans
l'action, l'énigme n'est pas percée.
Vous reprenez votre métier dans la ferme intention d'aborder une autre contrée et

cette même créature se tisse à nouveau sous vos doigts. Elle ne veut pas perdre la
parole. Son action n'est pas achevée. Elle renaît et vous regarde d'un air familier.
Quelle tension pour arriver au plus près ! Chaque nerf est limé au service de cette conquête. Quel sentiment de toute puissance quand on a la sensation d'y arriver!
Et quel cocasserie de ne se voir plus maître de son propre monde inventé!

Le Pouvoir, la TOUTE-PUISSANCE, la Conquête sont des notions communément admises de
principe masculin, c'est pourquoi peut-être Danielle vous l'envisagez sous le principe de l'orgasme masculin mais il est probable que le masculin et le féminin (l'Abandon, la Réceptivité, la Sensation, l'Empathie, la Naissance) s'enchevêtrent
et qu'il ne s'agisse que d'instincts de survie et de sexualité communément partagés.

Bienvenue à tous dans le monde primitif sur les traces de la création originelle,
l’instinctive, la puissante viscérale dont le pouvoir a fait peur à la société.
Bienvenue dans le monde des femmes à barbe, des louves et des déités!
Bienvenue dans le Monde Imaginaire de Danielle, je vous le jure, les créatures existent: je les ai rencontrées!
et elles n'ont de cesse de chuchoter...
L'Organugamme c'est peut-être s'écouter, les écouter.
Isa V

Avec ce texte que je reçois avec enthousiasme, prend naissance l'idée et sans doute le concept en suivant, de
L'ORGANuGAMME.

Merci Isa, et merci Claire, l'initiatrice de cette belle rencontre.


CE TEXTE A ETE ECRIT SUR MA DEMANDE ALORS QUE J'AVAIS ENTREVU, LE MOT ORGANIGAMME.
J'ai trouvé plus original celui de organugamme et operé la correction.
Or, il se trouve en effet que le changement de voyelle change la donne et qu'un complétif à ce texte sera nécéssaire.
C'est une quète, une recherche et un passage de relai, veuillez comprendre.
Merci.










Danielle.

 

ORGANuGAMME

Bonjour.
Avec, le texte que j'apprécie avec enthousiasme, écrit sur ma demande par Isa V.
prend naissance l'idée et sans doute en suivant le conceppt de "l'ORGANuGAMME.
Merci Isa, et merci à Claire l'initiatrice de cette belle rencontre.

5.4.08

 

 

Pour venir me voir à l'atelier, merci de prendre rendez-vous.

Pour venir me voir à l'atelier, merci de bien vouloir prendre rendez-vous.
Je concentre beaucoup durant mes heures matinales de travail, et je n'arrive plus, dès lors que je dois m'en distraire.
Si vous désirez venir voir on prend rendez-vous pour aller spécialement l'après-midi.
Merci.
Danielle.

4.4.08

 
0058 les neuves pistes de Danielle jacqui en art singulier.

J’ai bien sûr regardé et aimé à la folie,Viollet Leduc et Gaudi.
Gaudi je connaissais très bien, par les livres puisque malheureusement je ne suis jamais allée à Barcelonne.
Peut-être l’a-t-on lui aussi pris pour un fou, parfois, mais si j’en juge par son imposante production, il a été furieusement pris au sérieux surtout..
Il est fabuleux jusque dans les moindres détails.
J’ai adoré spécialement cette partie de maison où un verre déformant joue avec les bleus des mosaïques à l’arrière jusqu’à donner l’illusion d’un fond marin.
Il faudrait beaucoup de temps pour regarder tout cela et le mieux si je le pouvais serait d’aller voir sur place.
Mais ce n’est sans doute pas mon intérêt de m’encombrer l’esprit avec le travail des autres aussi beau, grand et génial soit-il.
Ou je suis native, et je n’ai guère de problème d’influence.
Ou je suis cultivée, et les connaissant presque parfaitement, mon intérêt premier est d’oublier et d’aller vers mon imaginaire.

Gaudi a des formes essentiellement en courbe ce qui n’est pas agressif et peut s’installer facilement.
D’autant que, apparemment, il calcule l’utilitaire jusque dans les moindres détails.
Il pensait en bois doux et chaud tous les endroits destinés à être saisis ou touchés par la main.
alors que, je me mets toujours en phase d’essayer de ne pas penser, même si l’autre pense pour moi, (celui qui est dans ma tête et qui n’est pas moi).
J’essaye d’être en état de barbarie, de préhistoire, (la mienne).
Viollet Leduc est une vieille connaissance par le biais de mon métier de brocanteur, j’en connaissais des facettes très jolies presque trop jolies, et en même temps j’avoue que je ne le connaissais guère.
Je suis très en phase par rapport aux gargouilles qui en ce cas, ne dédaignent pas d’être un bestiaire ou de s’appeler « monstres », sans qu’apparemment personne ne songe à s’en offusquer!
Mes mises en couleur, sont audacieuses et me distancent totalement de cet univers couleur de pierre taillée.
Mes modelages m’appartiennent et passant par l’épreuve du feu s’en distinguent.
Pour la variance, la variété, les démultiplications et les multiplications, qui vivra verra le résultat.
Mais je suis sûre de moi.
Je suis sûre de ne pas m’embrouiller sur une piste du déjà vu.
Le compliqué sera sans doute de laisser depuis le sol et jusqu’à une hauteur suffisante du pas trop, sortant, contondant, risqué et de ne démarrer les « barbares » qu’à une hauteur suffisante.
C’est sans doute la raison pour laquelle je m’applique à présent sur la réalisation de petites pièces plates à volumes ronds.
Cette tâche est facilitée par « Julot » venu en soutien, depuis quelques jours.
Organigamme tient de l’orgie, de l’orgiaque, du gargantuesque.
Je tends mon cérébral de façon centrifugée autour de la pièce en cours.
Je ne sais pas ce que je vais faire et en même temps, cela vient tout seul, comme si je l’avais toujours su.
Comme si la chose avait préexisté dans quelque existence que j’aurais déjà accomplie.
Je ne cherche pas, jamais.
Cela vient tout seul, en une constante régénération de ma capacité d’invention et de réalisation.
Et de cela découle mon bonheur.
Un bien-être extrême.
Une sérénité intérieure,communicative, car dès lors que l’aventure se partage les attentes, les ébahissements, les joies devant le résultat rebondissent sur ma VP. Coéquipier de tous mes enfournements.
Je regarde l’entassement actuel, et j’aime cet envahissement, même s’il devient inconfortable.

 

 

3.4.08

 

Préparation du Festival International d'Art Singulier


Le Festival International d'Art Singulier en préparation occupe tout le temps libre qui me reste.
tout un chacun concerné, devrait recevoir courrier d'ici la semaine prochaine.
Plus le temps d'écrire.
Mais je travaille énormément.
Je pense que d'ici la même semaine prochaine nous allons installer" une visibilité" de mon réalisé céramique..........Et ainsi pouvoir faire un point quant à la surface produite.
"George" fonctionne bien depuis quelques jours et il est à présent assisté par "Julot",dans lequel je peux cuire toutes les petites pièces tout au moins pour le biscuitage.
En deux jours j'ai couvert presque deux mètres de modelage assez conséquent.
Quand je stoppe sur le coup de 12h30.
Je ressemble à un légume tant je me suis investie.
Mais je récupère vite.Pas le temps d'avoir des états d'âme, parce que Avril ne survient pas, ou que celle-ci fait silence, ou que ceux-ci semblent oublier le chemin de mon atelier.
Seule Marie France persévère.
Elle m'a même "filé" un coup de main l'autre jour en réalisant pour moi des petits boudins de terre dont j'avais besoin.
Merci.

 

 

 

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