4.4.08

 
0058 les neuves pistes de Danielle jacqui en art singulier.

J’ai bien sûr regardé et aimé à la folie,Viollet Leduc et Gaudi.
Gaudi je connaissais très bien, par les livres puisque malheureusement je ne suis jamais allée à Barcelonne.
Peut-être l’a-t-on lui aussi pris pour un fou, parfois, mais si j’en juge par son imposante production, il a été furieusement pris au sérieux surtout..
Il est fabuleux jusque dans les moindres détails.
J’ai adoré spécialement cette partie de maison où un verre déformant joue avec les bleus des mosaïques à l’arrière jusqu’à donner l’illusion d’un fond marin.
Il faudrait beaucoup de temps pour regarder tout cela et le mieux si je le pouvais serait d’aller voir sur place.
Mais ce n’est sans doute pas mon intérêt de m’encombrer l’esprit avec le travail des autres aussi beau, grand et génial soit-il.
Ou je suis native, et je n’ai guère de problème d’influence.
Ou je suis cultivée, et les connaissant presque parfaitement, mon intérêt premier est d’oublier et d’aller vers mon imaginaire.

Gaudi a des formes essentiellement en courbe ce qui n’est pas agressif et peut s’installer facilement.
D’autant que, apparemment, il calcule l’utilitaire jusque dans les moindres détails.
Il pensait en bois doux et chaud tous les endroits destinés à être saisis ou touchés par la main.
alors que, je me mets toujours en phase d’essayer de ne pas penser, même si l’autre pense pour moi, (celui qui est dans ma tête et qui n’est pas moi).
J’essaye d’être en état de barbarie, de préhistoire, (la mienne).
Viollet Leduc est une vieille connaissance par le biais de mon métier de brocanteur, j’en connaissais des facettes très jolies presque trop jolies, et en même temps j’avoue que je ne le connaissais guère.
Je suis très en phase par rapport aux gargouilles qui en ce cas, ne dédaignent pas d’être un bestiaire ou de s’appeler « monstres », sans qu’apparemment personne ne songe à s’en offusquer!
Mes mises en couleur, sont audacieuses et me distancent totalement de cet univers couleur de pierre taillée.
Mes modelages m’appartiennent et passant par l’épreuve du feu s’en distinguent.
Pour la variance, la variété, les démultiplications et les multiplications, qui vivra verra le résultat.
Mais je suis sûre de moi.
Je suis sûre de ne pas m’embrouiller sur une piste du déjà vu.
Le compliqué sera sans doute de laisser depuis le sol et jusqu’à une hauteur suffisante du pas trop, sortant, contondant, risqué et de ne démarrer les « barbares » qu’à une hauteur suffisante.
C’est sans doute la raison pour laquelle je m’applique à présent sur la réalisation de petites pièces plates à volumes ronds.
Cette tâche est facilitée par « Julot » venu en soutien, depuis quelques jours.
Organigamme tient de l’orgie, de l’orgiaque, du gargantuesque.
Je tends mon cérébral de façon centrifugée autour de la pièce en cours.
Je ne sais pas ce que je vais faire et en même temps, cela vient tout seul, comme si je l’avais toujours su.
Comme si la chose avait préexisté dans quelque existence que j’aurais déjà accomplie.
Je ne cherche pas, jamais.
Cela vient tout seul, en une constante régénération de ma capacité d’invention et de réalisation.
Et de cela découle mon bonheur.
Un bien-être extrême.
Une sérénité intérieure,communicative, car dès lors que l’aventure se partage les attentes, les ébahissements, les joies devant le résultat rebondissent sur ma VP. Coéquipier de tous mes enfournements.
Je regarde l’entassement actuel, et j’aime cet envahissement, même s’il devient inconfortable.

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