30.6.10

 

C'est reparti!







29.6.10

 
Les grands rires des pingouins, les moustaches qui trempent dans le lait, la solitude des moustiques qui piquent, pique, même si l’on en bisque. Et la guêpe maçonne qui revient tous les ans bâtir ses nids de folie derrière mes tableaux.
C’est l’été, il fait beau.
Tout beau, tout chaud, tout cuit.

Jeff a dit: faut-il être dans un dernier recours pour réaliser de si belles oeuvres, je crois!
Le dernier recours, c'est quoi?
La difficulté vite dépassée (j'espère) autour du projet difficile : vers un colossal d'art brut-ORGANuGAMME-
ou le fait que mon temps se rétrécit, et que le voyant s'enfuir je pourrais "enfin" être entrée dans le temps des réalisations qui vont à l'essentiel.
Pour moi, les maîtresses du genre sont Odette Chiavarino qui a peint dans son dernier temps des messages essentiels qui font baver d'envie tous les artistes que je connais et notre Marie-France Bringues nationale à Roquevaire, dont les réalisations sont aussi bien assimilables à de l'art brut, qu'elles pourraient être agrandies et distribuées comme les temps forts des plus grands artistes modernes et contemporains.

 

exposition Frida-Kahlo-Vincent Van Gogh.........

L'exposition Frida Kahlo-Vincent Van Gogh, qui s'était tenue à Roquevaire à l'occasion de l'assemblée générale de l'association des amis de Danielle Jacqui, en février dernier et qui n'avait duré que deux jours est reconduite durant le festival d'art singulier.
Des artistes nouveaux ont désiré en participer.
Toutes les oeuvres seront exposées, tous les artistes de cette exposition ont une image représentée dans le catalogue du festival.
Les artistes singuliers qui avaient repris leurs oeuvres, sont invités à en faire le retour.
Merci d'avance.
Danielle.

 

"Le PLURIEL DES SINGULIERS"

Toute l'équipe du Musée International d'Art Naïf Anatole Jakovsky vous prie de bien vouloir honorer de votre présence le vernissage de l'exposition "Le Pluriel des Singuliers", jeudi 1er juillet 2010 à 18h00.



Pascal ALBERTINI
Médiateur Culturel
Musée International d'Art Naïf Anatole Jakovsky
Château Sainte-Hélène

Avenue de Fabron

06200 Nice
tél: 04 93 71 78 33
fax: 04 93 72 34 10
e-mail: pascal.albertini@ville-nice.fr

www.musee-jakovsky-nice.org

28.6.10

 

réponse au message de J-M.

Merci J-M.
Mais cela devrait s'arranger.
On en reparle
danielle.

Ce matin j'ai écouté l'émission sur ma radio préférée sur Bachelard philosophe.
Il se situait exactement comme moi-même, concernant les façons de concevoir la biographie. Il semblait considérer, que les détails d'importance sont plus importants que les faits en droite ligne aussi pertinents soient-ils.
J'aurai l'occasion d'en reparler.

27.6.10

 

Je ne suis pas celle qui abandonne.............. je suis abandonnée!

Je n'en pouvais rien!
Plus de place, plus de fourniture.
Plus d'espoir!
J'attendais quoi?
Je suis donc rentrée et j'ai peint!.............
Je ne sais pas si ces peintures sont intéressantes ou non!
Ce sera une brassée échantillon de remise en route.
Demain j'ouvrirai une saison, huile été 2011!





;



le commentaire de Jeff: jeff a dit...
Faut-il être dans un dernier recours pour réaliser de si belles oeuvres ?...
J'aime beaucoup votre première toile et la troisième... peut-être indécis sur la seconde... parce qu'il en est toujours ainsi... parce qu'entre les deux... mon coeur balance ! ! !

Amitiés !

11:40 PM

réponse de danielle
Si les peintures ouvrent sur la fenêtre des dialogues, c'est super! Merci, Jeff que je ne connais pas.
Pour l'heure, je me suis remise à peindre.
Je cherche.
Quelque chose, vraisemblablement pour trouver un cap bonne espérance de renouveau. La cassure qui s'est produite durant ce long temps consacré à la céramique doit pouvoir m'avoir profité. Mon art de peindre devrait en sortir modifié.
S'il n'en n'est rien, je serai désolée.
Je ne cherche pas à faire beau, ni à séduire.
je ne prépare aucune exposition.
Mon fils l'autre jour m'a demandé de ne pas en rajouter sur un dessin, et je me suis dit: pourquoi pas?
J'ai laissé le personnage central tout seul.
Pour voir ce que l'on fait, il faut une série. Voir les ressemblances et les dissemblances.
Nous verrons un ensemble d'ici quelques jours.
J'aime beaucoup ces peintures actyliques que l'on fait à présent.
Elle sont comme de la crême.
Au début j'utilisais la gouache qui est très sympathique, mais cela présentait des difficultés.
Au tout début, à Moulin Vieux.........C'était des poidres de couleur mélangées avec de la gomme arabique fondue.

La peinture du milieu, me rappelle quelque chose.
Je lavais déjà produite il y a quelques années, bien que, autrement.
Elle doit être dans mes gènes.

25.6.10

 

Prunelle.

Pas si petite, la prunelle,

Ni aussi grande, l’oiselle
L’ogr(e) graisse,
Surgie d’un puits sans fond :
Les mémoires ressuscitées,
Dénommé nulle part.
Pourtant si présentée,
Réactivée,
Allumée,
Médusée,
Enflammée,
L’Etoile du Pont,
Persiste et signe.
Crée,, multiplie,
Affirme, se bat,
Défend, ce, en quoi elle croît.
Courir plus vite,
Plus haut.
Comme la foudre,
Tomber du firmament,
et zébrer le ciel, d’une lumière intense.
Comptée des points,
Des réparties,
Sans avancer,
Ni reculer.
Un film de trop,
Peut-être,
Sait-on jamais !?
Une fable,
Deux histoires,
Et un rêve rivé presque impossible,
Sur rive minée,
Et pourtant !

.

 

LE CATALOGUE DU FESTIVAL INTERNATIONAL D'ART SINGULIER d'AUBAGNE

l'atelier encombré au point que je ne sais plus où mettre les pieds.



Bernard notre éditeur, a fait un tirage du catalogue du festival international d'art singulier d'Aubagne, pour relecture.
Jusqu'à présent j'avais suivi la mise en place des pages sur l'écran, et leur distribution une à une, et je savais que forcément il serait beau.
Au tirage.............C'est un choc!
J'avais le coeur qui tremblait d'émotion, tant je le trouve beau.
Merci les artistes singuliers!
Nous sommes arrivés au bout.
Il sera probablement envoyé chez l'imprimeur la semaine prochaine.
Nous sommes dans les temps!
A présent nous nous occupons de la réception des oeuvres: si possible à la salle du Bras d'Or à partir du 26 juillet, de l'installation dans la salle, et d'abord sur le plan, et du vernissage le 31 juillet.
Le blog spécialement ouvert fonctionnera à partir de mardi ou mercredi prochain......... Le blog de danielle en diffusera l'intitulé.

Je continue de travailler sur le "colossal d'art brut-ORGANuGAMME" dans une difficulté extrême.
Une angoisse s'est emparée de ma personne qui pour un peu, m'e,lèverait l'en,nvie de continuer, si je n'étais si certaine qu'il ne faut pas désarmer.
Je n'ai plus de produits, alors je lave les dessous des pièces à cuire pour pas qu'il ne reste de l'émail susceptible de coller au four.
Les pièces que j'ai faites ces jours derniers sont très lourdes, et il faut les soulever pour être certaine que la couverte a bien tout recouvert, jusque dans les cavités.
Je ne sais plus où les mettre.
Hier enfournement d'un premier chargemennt haute température. Sortie demain matin.
Dimanche, c'est à nouveau la foire à la brocante dans le march"é de gros.
Venez, les brocanteurs vous attendent..

23.6.10

 

re-lecture

L’ORGANuGAMME :
un mot pour un art

L’ORGANuGAMME est un mot-valise inventé par Danielle Jacqui. Il est le titre d’une exposition présentée au Musée International d’Art Naïf Anatole Jakovsky (Nice).
Mais aussi le mot ORGANuGAMME désigne à la fois un principe de création, l’ensemble d’œuvres résultantes de ce principe et encore l’auteur ou la source de ces œuvres. L’ORGANuGAMME est une forme de vie humaine. Danielle Jacqui a déjà rendu compte des racines de ce mot baroque et exposé toute la charge déposée dans sa graphie et sa composition . L’objet du texte qui suit est de développer quelques ramifications significatives pour étayer ses intentions et en préciser un caractère conceptuel, parmi d’autres déjà existants et d’autres encore possibles.
L’ORGANuGAMME est un sujet vivant, organique, organisé, il est un organisme. Il suit sa propre fin en tant que totalité et unité. Tout ce qu’il fait est orienté vers sa propre existence. Il s’autoproduit. Son activité ne réalise pas de fins extérieures à lui-même. Cette autoproduction est inséparable de son milieu. L’organisme poursuit sa propre fin en s’adaptant en permanence au milieu où il vit et à ses changements. Le monde extérieur est un contenu sans limite dans lequel l’organisme sélectionne ce qui permettra son développement.
L’ ORGANuGAMME est inséré dans un champs de forces multiples qui le dépassent et qui le portent, comme le courant d’une rivière entoure le poisson. Ce sont les autres, ses proches, son lieu de vie et ses déterminations corporelles ou psychiques.
Si le travailleur n’est qu’organe, l’ ORGANuGAMME est organisme, et plus encore. En général, le monde des organismes est limité aux caractères propres à une espèce (Chaque être vivant a un monde en fonction de son espèce), l’ORGANuGAMME possède plus de possibilités pour s’accorder au monde. Il est autonome mais il est aussi gamme, capable de saisir la pluralité et la diversité de la réalité. L’ORGANuGAMME se décline, se multiplie, se différencie, s’adapte et adapte, et se construit de façon inattendue, et crée ce cas physique que l’on appelle singularité.
Dans cette activité productive de soi propre à l’être vivant, la partie la plus vive est de « penser soi-même son propre habitat ». L’habitat est l’interface entre le monde et le sujet. L’ORGANuGAMME ne peut pas habiter n’importe où. Il est nécessairement architecte et s’incorpore dans son mobilier. Car les identités des habitats proposés par la société ne lui conviennent pas. Dans un espace sans ses représentations, il croirait habiter la vie d’un autre. « J’ai tout fabriqué moi-même » dit Danielle Jacqui.
D’ailleurs, l’ ORGANuGAMME tente aussi de réaliser aussi sa mort. Il fabrique sa forme avec autant de souci que s’il s’agissait de sa vie.
Mais si l’ORGANuGAMME est d’abord organisme, il peut d’une certaine façon être aussi organe de la société, organe non au sens où il exécuterait mais au sens où, sous cet angle, il ne serait qu’une partie (et non une totalité). Sans l’ORGANuGAMME, la société ne serait même pas une fourmilière, mais une addition de parties, sans histoire, ni changements. L’ORGANuGAMME, par sa déclinaison, son imprévu permet de situer la société sur le fil du temps et de lui indiquer que le caractère principal du futur est l’inconnu. L’ORGANuGAMME est l’organe du temps, il fabrique du futur. Le travail lui, ne vit que dans le passé, fait, refait, et porte l’uniforme.
Les traits de cet artiste qu’est l’ORGANuGAMME, le rendent donc étrange et il en subira quelques fâcheuses conséquences.
Tout d’abord l’ORGANuGAMME ne pourra jamais accéder au savoir-faire. Il n’est qu’un faire, primitif et nu. Ses oeuvres sont sans savoir, c’est l’activité elle-même qui produit son faire, intransmissible. A l’opposé, le savoir-faire est nécessairement coutumier,répétitif, il peut s’objectiver et se répandre en éducation.
L’ORGANuGAMME suit ce précepte : « Mets-toi en situation du premier homme. Déshabille toi de tout le poids de la culture . » Chair palpitante, coeur à vif, l’ORGANuGAMME agit dans un acte pur, spontané pour construire la peau qui recouvre à chaque instant le dénuement de son être. L’ORGANuGAMME est étranger à l’histoire de l’art e. L’ORGANuGAMME est un être dont l’existence ne peut être séparée de son œuvre. Il ne suffit pas de produire pour être, il faut que la création soit création de soi. Par nature, il essaie d’échapper aux conditions sociales qui formeraient son œuvre.
Mais cela n’est pas métaphysiquement inquiétant, « Une chose peut être utile et produit du travail humain, sans être une marchandise. » disait Marx. Et si l’ORGANuGAMME est invendable comme l’a exprimé Danielle Jacqui : « On me disait c’est bien, mais ce n’est pas commercial. ! Et lorsque des commerçants ont commencé de s’en intéresser, ils prétendaient utiliser une série, qui paraissait plus commerciale, tentant de me soumettre à cette production en exclusivité dans mon travail et pour eux-mêmes.», c’est bien parce que ce qui a le plus de valeur ne pourra jamais se vendre.

[Laurent Boyer, Floirac, septembre-décembre 2008]

22.6.10

 

Festival International d'Art Singulier quelques nouvelles

Incessamment sous peu, ouverture d'un blog.
L'exposition sera ouverte tous les jours sauf le lundi. Qu'on se le dise.

 

Marie France Bringues...............dernières oeuvres





 

la montagne en juin depuis ma fenêtre





 

"Alice's Wonderland"

Bien entendu, la nuit cela peut me réveiller, et je ne sais plus trop bien si je dors ou si je rêve éveillée.
Quelque part, j'ai donc à voir avesc Alice aussi.
Cela me fait me souvenir de ce spectacle inoubliable auquel nous avions été invitées, Isabelle et moi à Allentown Pennsylvanie,"Alice Wonderland" cela nous a marquées au point que nous en parlons encore.
Aussi, ne sachant plus si cela est sorti du rêve ou de l'imaginaire tout court, je pensais aux têtes des géants et j'imaginais qu'ellles étaient mises en cuisson dans un four géant pour la haute température puis brisées adroitement afin de les cuire en normalité de dimension par rapport à mon four.
Et puis j'ai pensé qu'il suffisait de faire un puzzle adroitement réfléchi pour qu'il puisse s'emboiter comme il faut......

 

le message de jacky Emer

bonjour
je n'ai pas fini Alice , mais , sujets de réflexion :
individuation - personnelle - et collective .
choix
responsabilité
Nuremberg
( l'individuation n'est pas l'individualité , ni l'individualisation .) amitiés


La réponse de danielle


Je n'ai pas eu le temps de reprendre la lecture de "Alice", d'autant que traînait sur ma table le roman" Lady Chatterley" et qu'en passant je m'y suis replongée, histoire de voir si le sujet me passionnait toujours.
Le mot"individuation" est un terme que j'ai réinventé" sans savoir ni avoir vu s'il n'existait pas déjà. (prétentieuse va!) parce que j'avais mon optique propre de la chose, et que justement j'établissais une différence avec individualisation.
Il faut donc que je vérifie les choses sérieusement et je vous réponds ensuite.

La grande difficulté, provient du fait, que les artistes en général, et les singuliers(les vrais), en particulier sont fragiles, hypersensibles, et que tant qu'ils sont isolés, sur et dans leur planète, tout va bien.
Mais l'art singulier propose parfois de mettre les choses au pluriel.
"Le pluriel des singuliers".
Et ainsi, celles et ceux qui sont individuels et en état d'individuation doivent changer le protocole et cela se complique!
Ils sont dans un monde idéal, qu'ils se sont fabriqués et qui leur va bien.
Mais dès qu'ils approchent les phénomènes des relations sociales et en particulier celles du monde de l'art, leur sensibilité se heurte à des remises en cause perpétuelles, à des embûches presque insurmontables qu'il faut pourtant surmonter, si bien que, celle ou celui qui par nature était fragile, soit s'aguerrit ou se brise!

 

le message de notre ARCHITECTE. ou la collaboration amorcée architecte-anarchitecte!

BONJOUR DANIELLE,

TRES ATTENTIF A VOS DESSINS DESQUELS JE CHERCHE ET ESSAI DE TROUVER LA VOIE ET SUPPORT DU COLOSSAL QUI À MON SENS NE PEUT ÊTRE U "MONUMENT" MAIS PLUTOT UNE OEUVRE D'ART OU L'ARCHITECTE NE PEUT ETRE QU'UN "ACCOMPAGNANT", D'UNE DÉMARCHE QUI N'EST SUREMENT PAS ARCHITECTURALE, CELA SERAIT UN NON SENS A VOTRE DEMARCHE QUI, IL ME SEMBLE, EST FAITE DE TOUCHES ET D'ACCUMULATION À LA MANIERE D'UNE FORMATION GEOLOGIQUE TELLE QUE NOUS POURRIONS LA DECOUVRIR DANS UNE GROTTE...

JE M'AUTORISE D'AJOUTER QUE LES DESSINS (CROQUIS) FORMENT UNE IDEE MENTALE D'UNE REALITE EN GESTATION, LES MOTS (PAROLE OU ECRITURE) ONT LA FAIBLESSE DE SE PERDRE EN VOL OU DE SE FIXER COMME DANS UN DICTIONNAIRE...


- JOINT 2 CROQUIS QUI N'EN FONT QU'UN, JE DOIS CONSTATER ET DIRE QUE LES CHOSES SE PRÉCISENT...

CORDIALEMENT
JJREYMOND



réponse de danielle Le 21 juin 10 à 15:05, Danielle Jacqui a écrit :

> Merci et merci de me dire si je peux mettre votre texte sur le blog.
> Car il semble répondre ..........
> Bon après-midi
> danielle

RE BONJOUR DANIELLE,

VOUS LE POUVEZ,
VOUS AVEZ BIEN COMPRIS QUE CE TEXTE N'EST QUE MOTS...
MAIS JE MAINTIENS,
VOUS NE FAITES PAS UN MONUMENT,
MAIS UNE OEUVRE D'ART...
VOUS LE SAVEZ MIEUX QUE QUICONQUE, QUELLE DIFFICULTE QUAND L'ART RENCONTRE LA REALITE AU DE LA DE LA "TOILE BLANCHE", BON TRAVAIL.

CORDIALEMENT
JJREYMOND

21.6.10

 

nouveau message de J-M.G

"monumental de l'amour" offre ses dorures aux pigeons depuis si longtemps qu'il aimerait bien voir bientôt la lumière du soleil.






le message de J-M.G
le nouveau croquis superbe un arque de triomphe ou la porte de la ville, bien place ce sera géniale


bonne soirée



Jean-Maurice GAUDRY

reponse de danielle
Tu vois, il ne faut désespérer de rien.
Mais je savais qu'il en serait ainsi!
Mais l'artiste propose et les "Dieux" disposent.

j'avais ouvert la remise aux passants et touristes un moment hier après-midi car j'avais rendez-vous, avec un Monsieur et de sa compagne,amateurs d'art brut et singulier qui se déplaçaient depuis le Nord de la Belgique pour venir voir la Maison.

20.6.10

 
photo B.C.



Ouvrir pour que l'on puisse traverser ou fresquer?

 

élucubrations matinales






Je suis tout le temps dans la contradiction………..
Et en un temps je défends l’idée que l’art est gratuit et ne saurait se monnayer, et d’un autre point de vue, j’exerce un blocage extrême, pour défendre, enfin, l’idée de mes droits d’artiste.
Pourquoi ?
Ce n’est pas moi, qui suis contradictoire c’est le système qui me pousse à cette contradiction.
Si nous étions dans un monde idéal…………..L’art est gratuit !
Il appartient à tous.
On pourrait développer mais j’en suis partisan.
Mais notre système est « capitaliste » et dans celui-ci, rien n’est gratuit !
La contradiction est donc entre l’idéal et le système, et l’artiste en se contredisant ne fait que reconduire la contradiction.

19.6.10

 

 

réponse de J-M.G

Du coup J-M.G m'a remise au travail.
Et si, nous ouvrions grand la partie rez de chaussée qui serait traversée par la pièce d'eau.
Cela ferait comme une grotte, dans laquelle les projets s'organiseraient comme prévu.
C'est séduisant, mais l'ouverture empêche la mise en fresque.







Coucou
je suis content car j'avais peur que tu te face bouffer par un architecte,
je vois que ce n'est pas le cas.
je voudrais que tu nous fasses un monument Danielle Jacqui comme toi seul c'est le faire
bises j m g


Jean-Maurice GAUDRY

réponse de Danielle
Il y aura bien quelqu'un qui finira par me manger, mais pour le moment j'ai de la corne partout tellement je résiste à tout.
Merci d'être là.
Bises
danielle

 

bonjour! J'ai vu tes croquis,..... un monument aux morts pas du danielle jacqui

Bonsoir Jean-Mo.
Eh bé !
Tu voudrais prendre le volant ?..................
Donnes-moi un monument aux morts et tu verras ce que j’en fais de toute façon !
Je travaille, et cherche la forme.
Je n’ai pas l’habitude ni le savoir pour travailler dans les règles de l’art et de la perspective.
J’ai formulé mon idée c’est tout.
Parce que l’architecte J-J............. suggère avec gentillesse que je dois le faire.
Si je ne fais pas cette partie du travail inhabituelle pour moi, et difficile, ce ne sera pas mon œuvre mais celle de quelqu’un d’autre.
Alors il faut me laisser travailler en attendant le résultat.
J’ai toujours eu le résultat parce que j’étais celle qui ne savait pas faire !
Donc attendons ce que celle qui ne sait pas faire sera capable de REUSSIR.
Si cela ne marche pas sur le papier cela se fera avec la terre! Je ne baisse jamais les bras!
Donc, j’ai déjà assez de mal, avec ces histoires de contrat où je suis si emberlificotée dans des difficultés sans nom, et sans aide réelle, malgré mes efforts, que j’en tombe malade, sans que mes amis ne viennent en rajouter..
La façade ne doit pas être la copie conforme de celle de la gare, bien qu’elle doive la suggérer.
Le public doit pouvoir investir la verticalité et s’approcher des œuvres, donc une circulation doit pouvoir être établie.
Que le chemin soit en terrasse ou en colimaçon, ou autrement.
L’œuvre doit se pencher en avant ou en arrière.
J’ai suggéré l’arrière afin de pouvoir utiliser cet arrière et de réaliser l’espace ORGANuGAMME que j’imagine.
Un vrai travail d’anarchitecture se ferait avec les ingrédients au sol et en prise directe, sans pré plan.
Mais il ne saurait bien entendu en être question dans une histoire qui intervient sur le domaine public.
Il faut donc qu’un travail d’architecte vienne prendre l’accompagnement et le relai voir la direction quelque part.
Mes croquis ne sont que des approches, des recherches.
Elle se présentera en trois morceaux surmontés d’une terrasse chacun comme une sorte d’escalier.
Ce fractionnement, permettra au public d’accéder au milieu des œuvres et d’y stationner.
Ceci facilitera aussi le travail préparatoire du montage et de la visualisation au sol car nous ne devrions pas excéder 4m par morceau.
Il faut attendre qu’une mise en situation en 3D soit possible, pour parler.
Nous ne savons pas encore si nous serons à l’horizontale parfait, ou en demi -cercle ou autrement, ou si l’une des ailes ne sera pas détachée.
Nous sommes fonction de l’espace, car nous désirons si possible conserver le marronnier et la pièce d’eau.
Les croquis ne sont que des ébauches, des envisagements.
Je cherche, ne me dis pas des choses pareilles Jean-Mo ! Imagine, que cela sera entièrement recouvert de mes pièces en céramique.
Attends quelques jours je prépare une peinture projet.
Et puis dis-toi, que je suis anarchitecte, et que par conséquent habituellement je travaille sans dessin.
...................






.


________________________________________

17.6.10

 
George, Sue Viener, et leurs enfants et petits enfants en visite et à la Maison de celle qui peint, et à l'atelier pour voir "vers un colossal d'art brut".
George et Sue, sont des amis de longue date. C'est grâce à leur gentillesse généreuse et dévouée, que j'avais obtenu "la résidence d'artiste" à Bethlehem Pennsylvanie.
J'y avais réalisé la fresque qui est installée dans l'espace culturel Outsider Art, créé par Mes amis, à Reading Pennsylvanie.
J'ai revu mes amis avec beaucoup d'émotion et de bonheur.
C'est l'art qui ainsi provoque des enthousiasmes, des rencontres qui sans cela ne ce seraient jamais faites.
George et ses fils très fervents amateurs d'art outsider, sont plus intéréssés par mon art première et seconde époque.
Je les comprends.
Il faut qu'ils se disent, que si je n'avais pas préservé et conservé, cette production d'un autre temps, ils ne pourraient pas à l'heure actuelle la regarder, l'apprécier.
J'ai dit souvent qu'actuellement je ne peux pas faire de retour en arrière et que ce n'est pas souhaitable finalement.
Vous allez penser que je mélange tout.
Mais pas tellement...........
Quand je propose à mes amis artistes que nous éffectuions une plongée dans le monde de Lewis Caroll et en particulier dans celui d'Alice............
Je vais droit au but.
Alice disait à la REINE: Pourquoi voulez-vous me juger sur une action que j'ai faite hier.
Hier était un autre jour et je ne suis plus la même personne!
C'es mon histoire travaillée souvent dans mon oeuvre première époque: Kati Douce et Douce Kati.......Ce sont la même personne et deux personnes différentes celle du passé et l' actuelle.
Mais en même temps dans la maison on peut retrouver la série des "danielle jacqui" à travers le temps, divisée en 4 époques d'une décade chacune.
Les petits enfants V...très sympathiques et éveillés en art disaient : c'est mieux que dans un musée!.
Bien sûr un musée en général c'est assez triste.
Ici, pour les amateurs de contes de fée, c'est plutôt réjouissant.
Mais il faut du temps pour pénetrer l'oeuvre et la distinguer dans son évolution.
Heureusement j'avais demandé à mon amie Claire qui est super gentille et généreuse et dévouée de venir m'aider pour la traduction.
Elle a été formidable.
Sans elle j'aurais perdu la moitié de tout.
Je la remercie.
Merci aussi au restaurant de Beaudinard dont l'accueil a été très sympathique.

 
Dans cette avancée de mon travail, et proposition les deux montants principaux du bâtment en escalier sont constitués par deux immenses personnages en béton.
Ils sont en mouvement de torsion et peut-être d'enflement, et surtout pas droits., On pourrait laisser en béton brut en opposition aux caramiques ou mosaïquer, ou bien encore et je préfère cette solution, recouvrir d'une masse de réalisations en céramique qui rappellerait les petits personnages de la crèche de "danielle", celle qui .....
Seules les deux têtes, en haut à 12m, le plus géantes possibles émergeraient bien nettes des corps constitués d'une incroyable accumulation.
Si nous en tombions d'accord, il me faudrait commencer les réalisations multiples des personnages tout de suite et calculer la surface à recouvrir et régler mes fabrications pour arriver au bout en temps.


16.6.10

 

J'aurai des nouvelles en direct de ma fresque Américaine aujourd'hui.


15.6.10

 

La matrice doit être obligatoirement revisitée et........




Aucune référence classique!!............"Utopia Station"

12.6.10

 

Le marronnier est notre bien le plus précieux!



Il y a des jours beaux et sous soleil.
Une promenade avec des architectes.

Tout de suite je pense au marronnier, avec le grand respect que je professe envers les arbres, qui m'impressionnent toujours, tant il faut imaginer tout ce qu'ils représentent.
Mais je sais aussi qu'un arbre comme celui-ci, n'est pas seulement la beauté vertigineuse qui s'étend vers le ciel.
Mais que pour en être arrivé là, obligatoirement, il a tissé en dessous un réseau de racines incroyables............C'est là, le problème, me semble-t-il.
Mais il n'y a que des solutions, pour tous les problèmes, chacun sait cela.
En ce cas............le but est de considérer que le marronnier fait partie intégrante de l'oeuvre et que c'est nous qui ferons tout pour conserver ce don de la nature.
Si tant est que les utopies finissent par devenir des réalités. si l'on veut aboutir et ce n'est pas qu'un voeu pîeux il faudrait ouvrir les portes de la mutuelle compréhension.

 

Une promenade décisive!.................

C'est peut-être un scoop!




Sera-ce le lieu choisi?
Choisi pour quoi?
Où?
Quand?
Pour l'installation du "Colossal d'Art Brut"ORGANuGAMME"?
Qui fera partie ou non du programme.........Marseille capitalre Européenne de la Culture?

 

A l'intention de J-M

à la recherche ............



à l'intenion de

11.6.10

 

Festival International d'Art Singulier

photo d'une oeuvre de Pascale Seguier.



et le message de Pascale Seguier.


Coucou Danielle, j'ai eu beaucoup de travail ces temps ci, mais enfin cela est plus calme et j'aimerais vous rencontrer, dans les Ateliers peut-être, cela serait -il possible, je serais heureuse de vous voir avant l'expo et d'approcher votre travail de plus près!! On m'a dit que le vernissage était le 31, et l'accrochage la veille, je m'y consacre désormais pendant un mois pour faire d'autres modelages, les idées me viennent et c'est grand bonheur!... amitiés picturales, j'espere à très vite Pascale








Réponse de Danielle
Merci Pascale pour ce gentil message.

Je suis à l'atelier tous les matins, à moins qu'un ogre ne me dévore!
Et je vous recevrai volontiers.
Le vernissage sera le 31 et promet d'être très beau!
Merci de bien vouloir nous indiquer si vos pièces sont murales ou centrales, je veux dire sur plots ou au sol, si le pouvez adressez-nous un petit plan d'installation.
logiquement votre place prévoit une installation en angle 3m et 3m + de 2,50 de hauteur et vous permet d'installer au sol devant en réalisant un triangle et même un peu plus au sol.
Je serai heureuse de faire connaissance.
Bienvenue en notre festival.
danielle.

10.6.10

 

humeur du jour

.
Je tâche depuis le début d’être discrète quant aux péripéties, d’organisation et de déroulement autour de mon projet « vers un colossal d’art brut-ORGANuGAMME-.
La raison de cette discrétion est une raison de respect envers les décideurs dont la tâche je le sais est courageuse, et pas toujours simple.
Toutefois, plusieurs personnes venues me rencontrer : de type journalistes, ou techniciens directement en concordance de savoir et d’expérience sur un projet comme le nôtre, trouvent que mon isolement, dans le lieu dans lequel je me trouve au travail, est incompréhensible.
Quelqu’un hier, allait jusqu’à faire remarquer qu’il y avait un étrange décalage entre l’ampleur de la réalisation, et la discrétion dans laquelle je me trouve.
Il disait que l’on connaît ma maison, bien entendu, mais qu’en fait, personne ne me connaît, ni ne connaît le projet ici réalisé.
Que ce projet a besoin d’énergies positives capables de le défendre, de le faire connaître.
Et que j’ai besoin d’être soutenue aussi.
Il ajoutait qu’à l’heure où nous étions il devrait y avoir cent personnes à la porte désireuses de voir.
Sans aller jusque-là, car il faut aussi que mon travail se réalise, je finis par trouver la pastille amère.
Il y a près de quatre mois que je suis quasiment abandonnée.
Les fours en panne, quant on ne me les a pas enlevés.
Plus de terre.
Et surtout, surtout, une apparence de désintérêt totale.
Aucune visite.
Je regarde le hangar et je tends l’oreille au moindre vrombissement de voiture, mais il n’y a jamais personne, en dehors des visites amicales de « André », qui arrive avec sa cafetière quelques fois le matin.
Il semble que l’on dise en ville, (sans savoir, ni aller au fond des choses) que je suis responsable de cet état de fait parce que je n’ai pas encore signé les contrats.
Les contrats nous travaillons dessus, ce n’est pas simple !
La sollicitude pour la Dame, voir l’amitié, c’est autre chose !
Il est vrai je le reconnais volontiers que je ne suis pas forcément facile !
Mais tout le monde s’accordera à reconnaître, que je suis extrêmement exigeante avec moi-même et sérieuse dans l’accomplissement des tâches auxquelles je m’adonne et m’engage, et que par tant, j’attends de celles et ceux qui approchent ce projet un engagement correspondant.
Cette entreprise nécessite une grande part de « foi » en la chose qui soit capable de dépasser l’ordinaire.
C’est ce que j’avais à dire ce matin.
Bonne journée à tous
Danielle.

 

Festival International d'Art Singulier

peinture de Daredo






Bonjour Danielle,

Je sais que vous êtes très occupée et je ne veux pas trop vous solliciter, mais je voudrais connaître la date d' accrochage pour le festival et combien d' oeuvres l' on peut prévoir en fonction de l'
emplacement qui nous est réservé, et aussi si l' on peut amener quelques grands formats du style 1m sur 1m50 environ... doit-on prévoir ses propres systèmes d' accroches ( crochets, chaînes etc...)

Ce festival est pour moi une fête

Merci de tout coeur

Darédo

réponse de Danielle

Bonjour Daredo.

On pourra apporter les œuvres durant toute la semaine qui précède à la salle du Bras d'Or à Aubagne, où un accueil sera installé de 9h à 12h et de 15h à 18h pour des entre horaires il faudra nous joindre téléphoniquement Mon téléphone portable personnel est le 06 78 46 56 00 mais on vous donnera le portable de service entre temps certainement.
Vous disposerez d'au moins 4m x 3m de haut environ.
Les grands formats sont les bienvenus.
Nous vous dirons si vous pouvez disposer d'un peu plus d'espace, je l'espère vivement. Incessamment sous peu.
Je me permets de vous embrasser
Danielle

9.6.10

 

CQFD

Au pays du menteur,
Le mensonge est une peinture,
Une musique, un poème.
Jamais de tragédie,
La vie est comme un songe.
La réalité n’existe pas,
Elle est transcendée quoiqu’il arrive,
par les fabulations..
Le mensonge fait force d’habitude.
C’est une sauvegarde,
Mais aussi un système pratique.
La vie est belle pour le menteur,
Car elle s’arrange de tout.
Le menteur applique sa propre vision,
Sa volonté souvent nuisible
Aussi.
Face à la logique ordinaire
De tout un chacun.
En toute circonstance.
Il existe une grande variété de menteurs.
Un menteur professionnel,
Un bluffeur,
Un plaisantin,
Un calculateur.
Il y a le mensonge pieux.
Et le mensonge pieuvre, à tentacules !
Le romancier est un avéré menteur,
Et pourquoi non le poète,
Tricheur de mots.
Au final, en toute chose la réalité se transforme en légende,
En mythe,
Si bien que l’historien se perd dans le dédale.
Seul demeure le peintre singulier !
A toi de démêler à présent,
S‘il est réellement ce qu’il prétend être,
Ou bien, un tricheur dont les productions ne sont que des ersatzs.
CQFD ! danielle.

8.6.10

 
8.6.10

Exercice.

La roue blues,
Blouse en boucle, et,
s’endort parfois,
Et le roi au coup de cœur,
Oublie le drâme de Pic.
Piquantes sont les roses affadies,
aux épines forcies sous le soleil d’été.
Au jardin d’hiver- envers,
L’enfant roiraierêve,
Du poisson magique,
Dont la nageoire brillante,
Scintille d’éclaboussures.
Fa la fa ré, si je peux,
Si je sais,
Cela fera sujet,
D’un prochain tableau.
Table de magie,
Lunette d’extra-voyant
Voici venu l’instant du retour d’été,
Aujourd’hui, demain ou peut-être jamais.
La marguerite effeuillée affirme pourtant,
Qu’il en sera ainsi,
Jusques aux fins.
Monte et descend,
Monte baisse,
Patte blessée qui fait boiter,
l'échevelé.
La tour cassée n’en finit pas de s’écrouler,
et les cailloux s'écrasent à mes pieds,
Ensevelissants.
Au royaume du merveilleux égaré,
Le passantpasseurpassé,
Goûte les senteurs évaporées,
de son charme
de démesure,
Mais il semble s’en rire,
S’en habituer,
Sans amertume.
Ô roi, tu es mortel!
Ô Reine, "Fantaisie" n'existe plus,
n'a jamais existée.
Murmure tes refrains démodés,
calme tes soucis,

 

Festival International d'Art Singulier à Aubagne et Roquevaire




L'artiste Américain Alex O'Neal est arrivé en France et à pied d'oeuvre, pour préparer sa performance à la Chapelle des Pénitents Noirs, galerie municipale officielle pour l'art de la ville d'Aubagne dont il sera l'invité.
L'exposition de Alex O' Neal fera partie du prochain Festival International d'art singulier qui aura lieu du 31 juillet 2010 ao 29 août 2010.
J'ai été moi-même reçue en résidence d'artiste aux Etats Unis, et j'avais été très agréablement surprise par l'accueil qui m'avait été distribué.
Ce serait sympathique pour tout le monde si un accueil lui était ditribué le temps de son séjour.
Nous avons fait la connaissance de Alex, l'année passée, alors qu'il effectuait une résidence d'artiste à La Fondation Camargo à Cassis.
Il était venu visiter La Maison de celle qui peint, et l'atelier "vers un colossal d'art brut" au marché de gros à La Tourtelle.
Alex sera reçu en notre ville deux à trois semaines, et nous serions heureux si les habitants de la région pouvaient lui réserver un accueil.

7.6.10

 
Aurore boréale,
Est partie loin,
vers une planète inconnue des terriens.
L’aimait tant prendre la route,
qu’Elle semble n’avoir jamais jeté,
regard en arrière.
A l’entrée, à la place du nom,
en lettres sympathiques,
s’est inscrit un seul mot :
Couper !
Les carnets de bord,
et les lettres des amours anciennes.
Les photos de famille et
Les récits des aventures,
sont par lui dans ma mémoire.
Et tant que je suis vivante,
Il survit.
Tout s’est figé dans mes armoires.
à mon doigt la bague aux armoiries,
demeure et semble me dire :
souviens-toi !
Têtue, je réponds: si je veux!
Mes souveniirs en anarchie,
s'imbriquent en discordances,
en dissonances aussi.
Des fils invisibles les font disparaître,
et les ramènent à surface,
quand ils le désirent,
sans savoir si cela me dérange,
Je m'en arrange!
On ne peut être seul (e) en soi!
Mais on peut agir sur la mémoire.
Être en paix!
Vivre!

6.6.10

 

mais l'aventure continue!

Ecriture automatique.

Rouxderouge le rageur but son verre,
et quitta le comptoir.
Il mit sa main velue dans sa poche,
prit son briquet,
sortit sa cigarette,
et s’en fut la fumer ailleurs plus loin !
Assise sur un tabouret haut,
devant le zing,
Hortense la blonde filasse,
le regarda partir,
l’air vague.
Il était le dernier de ses soucis.
La grande affaire du jour pour elle,
Etait ses chiffres du loto.
Midi- minuit, était le nom de ce café,
Rendez-vous des ragoteurs de village,
qui s’en s’épuiser n’en finissaient jamais,
d’épuiser les sujets.





Il s'agît de barbouillages..............Mais je cherche une issue!











 

plus de terre.




Rien à dire de plus!
Et sans possibilité de mettre en cuisson, il vaut mieux ne pas continuer.
J'ai encore de quoi avancer les mises en couleurs, encore que, question place je fasse de l'équilibre.

3.6.10

 

Depuis hier



photo Jean-claude Princiaux

Cette photo de la façade de la Maison de Celle Qui Peint a été prise voici quelques temps.
Depuis hier quelque chose n'est plus le même.
Qui saura me dire ce qui a changé?
Bonne journée à tous
danielle.

 

réponse à un article.

Bonjour Madame.
Je ne suis pas d’accord avec votre article.
Ce n’est pas que je veuille en quoi que ce soit établir des comparaisons avec ces grandes dames dont vous parlez, et d’autres que je connais pour ne pas parler de mon expérience propre, mais pour en connaître un morceau sur la question, je puis vous dire que nous autres femmes avons toute liberté d’entreprendre et de conduire à bien l’aventure artistique jusques et où nous le désirons, pour peu que nous en ayons la capacité toutefois..
Pour peu que nous le désirions aussi et surtout !.
Car la reconnaissance aboutie venue d’en haut n’est pas le chemin forcé, et forcément il peut en être autrement.
L’exil est une fuite !
La reconnaissance locale est la plus difficile à obtenir et elle est la plus importante parce qu’elle s’accompagne de l’osmose avec les gens de son territoire.
Sûr, le chemin n’est pas toujours bordé de roses !
Mais il faut avoir le courage de l’accomplir !
En tant que femme en aventure artistique depuis 40 ans, je n’ai aucun problème inhérent à la nature de mon sexe.
J’ai entendu il y a fort longtemps des réflexions un peu tendancieuses du genre : c’est une peinture de femme cela se voit tout de suite !
Franchement c’était des réflexions d’un autre temps !
J’ai coutume de dire que dans le champ des « outsider » artistes, et surtout des environnementalistes du genre, j’ai la chance d’être femme car j’ai pu ainsi librement choisir d’intervenir en totale sur l’intérieur de ma maison, alors que les hommes en ces circonstances pour peu qu’ils soient accompagnés d’une épouse, sont relégués au fond de leurs jardins.
Je l’ai déjà exprimé, la légende aime l’histoire des peintres maudits.
En ce qui concerne les femmes, la compassion pour Camille Claudel ou Séraphine est grande.
Quand on regarde ces aventures romancées au cinéma cela fait pleurer et on aime bien pleurer un peu, d’autant que cela aide pour faire monter les prix !.
Mais il y a George, Colette, et Louise !………..il y a Rosa quel « bonheur », Frida………….et tant d’autres !
Le monde de l’art quel qu’il soit, ce n’est pas le « Care », mais au bord de mon sentier, on s’en fiche !
Je suis toujours avec intérêt votre publication et je vous pris de bien vouloir ag réer l’expression de mes meilleures salutations.


.

2.6.10

 



J'ai reçu une série impressionnante de magnifiques photos réalisées par Monsieurjean-claude PRINCIAUX de Blanquefort, qu'il avait réalisées au cours de sa visite par chez nous.
Ici un détail de la fresque "JADE" à Roquevaire.
Je ne m'y arrête jamais car j'aurais l'impression me semble-t-il de m'appesantir sur moi_même en y revenant.
Et ce faisant je la redécouvre!
Grand merci, Monsieur.

Journal.
Je ne suis donc pas allée à l'atelier aujourdhui puisqu'il y avait tournage pour une émission télé à la Maison.
Journée agréable avec deux opérateurs reporters de grande compétence.
Ils utilisaient un matériel perfectionné qui m'a beaucoup intéréssée, et avaient pour ce faire, toute une stratègie.
J'aime les artistes qui s'appliquent, qui insistent sur leur travail, sans rien négliger.
En même temps j'éprouve le sentiment d'être un peu dépossédée, bien entendu divulguée de mes secrets, dans les moindres détails.
Mais en la matière, on joue le jeu où on ne le joue pas.
C'est comme le jeu de la vérité.
Il faut que je m'accepte dans la cruelle vérité de l'apparence du visage à présent devenu.
Il faut que je m'expulse de mon intérieur pour faire ce show realité, même s'il est artistique.
Heureusement il faisait beau temps malgré le vent.
et soudain depuis ma fenêtre , j'ai retrouvé la beauté de ce site au bord duquel se trouve ma maison.
Depuis que je suis au travail tous les matins dans l'atelier des céramiques, je ne voyais plus ma rue.
comme c'est beau le pont, les arbres, les fleurs, les feuilles, et les montagnes au fond!
Et les gens qui passent et donnent des petits coups de klaxons amicaux!
Et la remise ouverte un couple sympathique est entré hier soir.
Le Monsieur disait: comment vous surnommez-vous?
Artiste?
Et comme il faisait les questions et les réponses, il a ajouté: non bien sûr!
artiste ce n'est pas vous!
Artiste c'est celui qui a une démarche commerciale!
Il en faut!..............
C'est cela la vérité et aussi la contradiction.
La contradiction, parce que la reconnaissance des gens, ainsi donnée est formidable.
Mais en même temps vient toujours un moment où il faut passer par une évaluation.
Et alors..............
Si le travail n'a pas été fait, les choses risquent fort d'en rester là!
Elles n'en restent pas là d'ailleurs, tôt ou tard le système reprend ses droits.
C'est là, la dérision!

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