29.6.10

 
Les grands rires des pingouins, les moustaches qui trempent dans le lait, la solitude des moustiques qui piquent, pique, même si l’on en bisque. Et la guêpe maçonne qui revient tous les ans bâtir ses nids de folie derrière mes tableaux.
C’est l’été, il fait beau.
Tout beau, tout chaud, tout cuit.

Jeff a dit: faut-il être dans un dernier recours pour réaliser de si belles oeuvres, je crois!
Le dernier recours, c'est quoi?
La difficulté vite dépassée (j'espère) autour du projet difficile : vers un colossal d'art brut-ORGANuGAMME-
ou le fait que mon temps se rétrécit, et que le voyant s'enfuir je pourrais "enfin" être entrée dans le temps des réalisations qui vont à l'essentiel.
Pour moi, les maîtresses du genre sont Odette Chiavarino qui a peint dans son dernier temps des messages essentiels qui font baver d'envie tous les artistes que je connais et notre Marie-France Bringues nationale à Roquevaire, dont les réalisations sont aussi bien assimilables à de l'art brut, qu'elles pourraient être agrandies et distribuées comme les temps forts des plus grands artistes modernes et contemporains.

Comments:
Dernier recours, dernier recours... je ne sais pas en fait !...
Mais je pense, peut-être que, pour aller vers l'essentiel voire l'existentiel, il faut être en paix avec soi-même... même si on est totalement disjoncté... question de bonne fréquence ! ! !
Comme quand on vide son grenier de choses qui sont devenues, à nos yeux, inutiles, alors qu'auparavant, on les entassait pour être bien sûr d'exister !
C'est pour ça que je parlais de recours... mais ce mot est mal employé !

Bonne soirée ou bonne matinée...
( tout dépend du moment où vous lirez ces quelques mots ! )
 
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