25.5.09

 

nouvel aiguillage (suite) promis juré, la prochaine fois je ferai mieux!







Je l’avais regardée sans trop y prêter attention, cette émission de « D » au cours de laquelle, des femmes venaient raconter comment elles avaient perdu « leur vie » en un instant, et le choc et la déchirure.
Et je n’avais pas imaginé que j’allais presque aussitôt, faire cette expérience.
C’est curieux que ce type d’émission larmoie et ne tente pas de donner le contre-pied.
Comment s’en sortir ?
comment lutter ?
Comment faire de la débâcle une réussite ?
Ne pas se ronger les ongles.
Ne pas se prendre pour une victime.
Ne pas diaboliser l’autre, se remettre en question, mais aussi se défendre.
savoir avoir mal.
Le mal que l’on ressent, c’est le dernier cadeau d’amour que l’on donne à l’autre, même s’il ne le sait pas !
L’autre, qui vous a approchée, c’est le précieux, le cadeau de la vie, l’ÊTRE HUMAIN !
Lui, avec ses belles histoires, sa faconde, sa gentillesse, ses caresses, sa tendresse, et tant pis ses faiblesses.
Si l’on était dans l’indifférence, ce serait grave à soi-même.
J’aurais pu prendre un jour ou deux.
je me suis forcée, en faisant des choses difficiles pour moi.
J’ai mis mon corps à l’épreuve, comme pour m’entamer, comme pour me venger de moi et de lui, pourquoi non ?
Ce faisant,
A soixante quinze ans nous ne sommes pas moins femmes !
Femmes, ÊTRE HUMAIN, dans toute sa fragilité.
Je ne vais pas me cacher de mon chagrin, je ne vais pas me le cacher,
je vais tenter de continuer.


Déchargement et chargement + mise en couleur et émaillage, cela m'a pris la matinée.
J'ai un manque à produire d'au moins deux modelages, mais j'ai emporté de la terre à la Maison pour rattraper ce petit contretemps, tout au moins par rapport aux normes que je me suis fixées.
A un moment je me suis trompée de hauteur pour l'étagère elle était trop haute et je gaspillais de l'espace.
J'ai tout défait et j'ai recommencé!
Mes mains tremblent toujours du choc émotionnel reçu l'autre jour quand.........
J'ai serré les dents, et je me suis interdit les pleurs.
Puis Domi est arrivée et nous avons bavardé jusque tard.
Nous sommes allées déjeuner ensemble.
Entre filles.
Cela faisait longtemps qu'il n'y avait plus de ces "entre filles".
Qui veut déjeuner avec moi "les midi" m'appelle, j'ai horreur d'être solitaire.
Il y avait sur ma radio préférée une émission intéressante, mais j'étais trop absorbée par ce que je faisais, je ne pouvais pas suivre.
Il me semble pourtant qu'il était question d'un aristocrate écrivain qui aurait pu écrire de grandes choses mais que les circonstances de la vie avaient conduit en prison.
Il était donc contraint de relater les évènements quotidiens, disait-on: de la banalité!
J'ai un peu ici, l'impression d'être banale, mais toutefois si j'aime les belles lettres, (j'ai adoré écouter le texte de Montherlant l'autre soir).
Je suis attachée aux écrits du quotidien des gens.
Aussi, j'adore les relations des voyages de Antoine de........ (pardonnez-moi je ne me souviens pas du nom).
samedi, en Iran, c'était superbe!
J'aimerais bien rencontrer Antoine de.....
Si quelqu'un le connaît, merci de le lui dire!

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