24.3.08

 

Lundi de Pâques.
Il neigeait ce matin lorsque je me suis levée.
Mais déjà le soleil fait risette et cela va s'arranger.
Ce qui ne m'arrange pas, c'est l'idée que ce jour est ferié et que le local dans lequel se trouve mon atelier est fermé.
Je suis déjà retardée par les lenteurs du four, ses pannes et les nombreuses pannes électriques, cela a le don de "me débrancher".
Je suis pressée, parce que mon travail a besoin d'un suivi et s'arrange mal de toutes ces coupures.
Je suis pressée parce que mon temps de durée de vie, ou de validité est incertain, et que j'ai besoin d'aller le plus loin possible dans ma démarche.
J'ai toujours été dans l'urgence.
Lorsque j'ai travaillé ce placard, je préparais "le Salon de la Curiosité à Marseille" en 1986, et je l'avais conçu pour être une pièce essentielle.
J'avais le coeur serré et le stress parfait en cette dure et volontaire préparation.
Il avait figuré aux côtés de "La Mariée qui n'a jamais existé" qui fut un véritable succés d'estime et même un scoop de presse.
Il était ainsi décoré sur toutes les faces même à l'arrière, et j'y avais travaillé plusieurs nuits durant, (en plus de mon travail "alimentaire" le jour), espérant que pendant la journée les couches de vernis allaient sécher.
Ce qui était d'ailleurs très compliqué et malodorant car j'éxecutais cela sur la table de ma cuisine.
Le placard sert actuellement de bibliothèque et fait partie de "La Remise" à la Maison de celle qui peint, après avoir été longtemps face à la porte d'entrée au bas de l'escalier.
C'est ainsi qu'il figure dans maints reportages télévisés et autres.

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