23.3.08

 

Les gens qui osent s'exprimer en art, ont déjà un grand mérite, c'est celui d'oser le faire parce que la démarche est à elle seule un acte politique quant à soi-même.
Le début d'une aventure, le fil conducteur sur toutes les avancées possibles.
Cette décision prise, reste qu'il y a mille façons d'aborder la chose.
Le plus difficile est de partir sur soi-même, et d'y rester.
Car, obtenir un résultat à 10/10, selon
les normes académiques ou non
d'ailleurs aussi, conduit au remake de
choses connues et sans intérêt.
Si l'on se tenait à une oeuvre unique,
réalisée une seule fois dans sa vie, on serait probablement capable de produire son empreinte, la difficulté, est, que si l'on continue, on devient son propre artisan, ce qui n'est déjà pas si mal.
Mais surtout, on est toujours menacé d'être celui des autres.
Ce faisant, mettre ses mains dans la terre et y évoluer plusieurs mois durant peut faire que sans
s'attacher, à décortiquer, à opérer des rapprochements inévitables, on peut aboutir à trouver et l'empreinte mentale et celle des mains-mêmes de l'artiste, le tout assez débarrassé des influences.
Je laisse libre cours à mon imagination et à mon plaisir sensuel, ce qui me paraît aussi libérateur
qu'un plaisir sexuel.
Viendront ensuite, les émotions et tous les grands risques, de la proposition et de la réalisation du montage, et de l'installation.
Comment faire à ce stade-là, pour être aussi libre, que si j'opèrais sur mon propre mur, si toutefois, mon projet jusque-là utopique prenait corps.
C'est là,
l'enjeu.
danielle jacqui.
Et à ce moment-là, si l'on ne se voit pas soi-même, le regard des autres , est et sera impitoyable.
Cela vaut pour moi-même comme pour tout un chacun.
danielle Jacqui.

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