9.9.08

 

Méthodes nouvelles (suite)

00116Les neuves pistes de Danielle Jacqui en art singulier.



Pour reprendre mon expression y concernant « les méthodes dites nouvelles ou de type « école Freinet », je disais que j’étais particulièrement sensible pour ne pas dire avertie sur le sujet.
Et parce que j’ai passé plusieurs années après une pré- scolarité manquée, du fait des évènements de la guerre, en une forme d’expérience totale.
J’étais interne dans la maison d’enfants, et il n’y avait pas de retour au foyer tous les soirs comme ce peut l’être, pour des enfants des classes d’école primaire de ce type de méthode pédagogique, comme celles dans lesquelles il m’a été donné d’intervenir de par mes activités artistiques, depuis.
Et parce qu’il m’a été donné dans mes études en dents-de-scie de suivre un début de classe de quatrième dans un grand collège à Marseille qui avait deux classes expérimentales en la matière, juste avant les années 50..
Le problème pour moi, est que le sujet est vaste, et que concernant ma première expérience, cela mériterait un livre voir une thèse, voir un film.(quel sujet!)
Que cela pourrait m’entraîner dans des débordements qui me sortiraient hors du cadre que je me suis fixé.
En effet, les temps ont beaucoup changé, tout est codifié et cadré, (ce qui a des avantages aussi bien que des désavantages, car cela bride les expériences) et certaines formes d’organisation de l’époque, ne pourraient plus se justifier.
J’aurais donc l’occasion au cours des jours à venir de parler de telle ou telle partie de l’expérience vécue, qui a participé de façon bénéfique de ma construction, sans pour autant entamer un débat de fond dont je souhaite m’abstraire pour l’instant.
Mon engagement actuel sur un projet difficile et surtout le fil conducteur qui m’y engage est suffisamment important, pour que je ne m’éparpille pas.
J’expliquais seulement que cette « opportunité-difficulté » de mon éducation, s’était avérée, être un bénéfice pour moi, après toutefois de nombreuses années de galère, pour savoir apprécier, et retourner à mon profit, cette expérience.
Reste que,
Je continue mon acharnement sur le « colossal d’art brut » que j’ai suggéré pouvoir être installé sur la façade de la gare d’Aubagne.
Le colossal, « Lui », se construit en pièces constitutives, jour après jour.
Les images que j’en propose avec l’aide de deux ou trois amis photographes, ont été affichées durant tout le festival d’art singulier.
Elles sont à la disposition de celles et ceux qui souhaitent les regarder en « La Maison de celle qui peint » à Pont de l’Etoile, et l’on peut venir les consulter.

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