21.8.10

 

festival international d'art singulier Aubagne jusqu'au 29 juillet 2010

A partir du moment où l’exposition engendre la satisfaction générale on peut commencer à se faire du souci.
Trop beau peut-être.
Tout le monde est unanime !
L’unanimité fait le danger, tout le monde le sait !
Pas assez dérangeant.
Trop bien fait.
Pas assez sauvage.
L'art singulier hors ses terres devient clean.
Comment danielle Clean.......Bonaria, Rosaria, Cyrille???
Mais non!
Le regard des gens a changé!
Mais en fait j’aime mieux les peintures de Jean-Claude lorsqu’elles sont dans l’atelier entassées, anonymes, offertes à la découverte de celui qui est capable de les découvrir.
Je suis une ancienne brocanteuse amoureuse de la "chine".Pas des vitrines.
Ici personne ne dit mot.
Il faut soulever les gens et leur expliquer.
Les regards des portraits sont si aigus qu’ils interpellent.
J’aimerais lui dire des choses à Jean-Claude mais je n’ose, par peur de le déstabiliser.
Qui suis-je pour oser trouver quelque chose à dire.
Regarde et tais-toi !
Il lui faut trouver tout seul.
Danielle jacqui, celle qui peint, En tant que telle, je ne me sens plus concernée.
Où êtes-vous exposée me demande-t-on ?
Les gens passent devant la multitude des Frida-Vincent, et je n’existe plus.
Je suis devenue anonyme et rentrée dans le rang.
Dans le tout.
Mes œuvres sont peut-être nulles, si personne ne les regarde.
Et si cela m’arrive, il faut que je me soucie de tous les autres que l’on semble ne pas voir.
Ce sont les questions qu’un commissaire d’exposition doit être capable de se poser.
On me demande des informations sur la technique de Jacqueline Vizcaïno.
Je pense savoir répondre mais je n’ose !
Ne pas la trahir.
Et puis, parfois quelqu’un s’arrête devant les œuvres de Djema…….et en remarque le caractère brut, créatif, fabriquées et réalisées avec de véritables moyens humbles.
Cela me rend heureuse de voir que le regard des gens existe. Distingue au milieu de travaux par ailleurs si impressionnants et accomplis :
Franck Rouilly, Fau………
On a envie de toucher, de caresser !
Sylvain Corentin, je l’ai déjà dit : je suis subjuguée.
Je passe, je m’arrête devant ses cathédrales et j’essaye de dérouler la trame, de pénétrer.
Et aussitôt je me retourne vers la correspondante continuation : katia Tomasini !
Pour m’en retourner vers le bateau de l’esclavage de la reine : Nicole Decory.
Et je m’enfuis dans la forêt de Speicher, laissée dans le silence depuis qu’il est parti.
Où vais-je installer le totem?.
La restauration du morceau de mon ex façade que je lui destine est avancée.
Je veux que cela soit une perfection. Attention le 29 sera vite-là !



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