14.8.10

 

a cloche-pied!






A cloche-pied est mieux que pas du tout !
A force d’être sonné,
Le timbre éraillé de la cloche,
Retrouve sa limpidité,
Et la vie reprend son cours.
J’ai fabriqué deux grands yeux hier, pour être les éléments d’une grande tête.
Mais ils ne sont pas assez grands.
Il me faut donc recommencer.
J’ai sorti des pièces magnifiques de haute température ces jours derniers, mais je me demande bien où je vais pouvoir poser les pièces que je vais sortir ce matin ?
Je n’ai absolument plus de place.
J’ai terminé une nouvelle peinture la nuit dernière.
Thierry dit que l’extension du « Colossal d’art brut »-ORGANuGAMME- ne peut pas se faire dans la direction à laquelle j’avais pensé , parce que le tramway devrait traverser le rond-point.
Il dit par contre que l’on pourrait imaginer cela de l’autre bout.
Affaire à suivre._____________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Le festival international d’art singulier d’Aubagne remporte vraiment un grand succès d’estime.
Le public vient nombreux et demeure un grand moment dans la salle. Les gens viennent et reviennent plusieurs fois, tant il est dit que l’on ne peut pas tout voir d’un seul coup.
L’amie de Ghi était attirée et perplexe pour choisir l’une des œuvres de Laurence Malval hier et a je crois fini par faire un choix !
Je dis je crois puisque nous ne nous occupons pas directement de ce qui peut intervenir entre nos artistes et leurs amateurs.
Ghi ne se posait pas de question et adoptait je crois aussi, le bateau cassé de Katia Tomasini, tandis que, Antoine se mourait d’amour pour les productions de Fabrice Fossé et Rosaria Cannonito.
Tout un chacun fait sa révérence devant les cathédrales de Sylvain, tout autant que moi-même d’ailleurs.
Je regarde cela de loin et je m’approche, tentant d’en découvrir l’arcane majeure.
Ce travail me subjugue.
Bonnaria Manca bien sûr recueille l’affection admirative de tout le public.
J’en fais moi-même la passionaria mystique d’un militantisme singulier pour la cause féministe, ce qui certes lui permet de dépasser les limites de l’art brut, et la fait entrer en direct dans mon pays d’ORGANuGAMMIE.
Bien entendu, tout comme Nicole Bayle, dont il faut se dépêcher de venir admirer la prouesse.
Nicole a besoin de récupérer son œuvre avant le dernier jour du festival, et elle sera donc démontée la veille ou l’avant-veille.
J’aime tout particulièrement le dernier portrait de Van Gogh produit par jean Claude Hermossila.
Il a réussi un regard très singulier et profond, qui me touche particulièrement.
J’aime beaucoup les sculptures en céramique de « Fau ».
J’aimerais beaucoup pouvoir en acquérir une. J’hésite entre cela et les deux nouvelles propositions de l’artiste Rieux dans l’exposition Frida-Vincent.

Au sujet des collections…………Ma « copine » collectionneuse avérée, m’a soumis une idée dont nous reparlerons sans doute…………promptement.
Aussi je voudrais dire, que je suis tout à fait consciente de l’introduction dans le festival
d’art singulier de ce que l’on peut sans se tromper, dénommer « art savant ».
Mes arguments sont : que cela est d’abord tout à fait en droite ligne d’une position singulière.
Que le fait de voir un artiste tel que celui auquel nous pensons, accepter de venir rejoindre les singuliers est un avantage et un honneur pour le festival, tout autant que pour nos artistes.
Se termine ainsi peut-être, le temps où des artistes réputés, craignaient d’user leur fond de culotte en s’asseyant aux côtés de nos artistes.
Le festival au bout de vingt ans de galère acquiert de véritables lettres de noblesse.
Nous comptons dans notre exposition et Glamotchak, et Pascal Verbena, et Surian.
Nous avions de même, l’année passée Yvon Taillandier.
Nous n’allons pas nous en plaindre.
George Speicher est inclassable quant à lui.
Son art peut-il être appelé art savant.
Ma réponse est non, quoique, cela soit plus complexe que cela.
Il atteint les sources.
Son art est-il de l’art singulier ?
La réponse sera que son art est ART !
Il est chez lui, dans toutes les formules, sans frontière !
Par un tour de magie, il détourne ce qui pourrait servir à de la restauration de brocante, transcende le sujet, et fait avancer enfin les horloges souvent statiques de deux siècles conservateurs écoulés.
Adjoint à cela le plus pur accent d’une sincérité généreuse qui l’habite, et d’une expression
Empreinte de force et de sincérité.
Pour faire le tour du Festival, et commencer d’en pénétrer il faut prendre son temps.
La suite au prochain numéro.
Danielle

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