10.8.10

 

texte adressé à Roberta en vue de ..........

en vue de la réalisation d'un article sur l'historique du festival d'art singulier.





Lunid 9 août 2010
Le festival d’art singulier premier du nom en France avait été imaginé par Danielle Jacqui, qui en revendique en quelque sorte l’invention.
Elle obtint en cette époque déjà lointaine l’assentiment de la Commune de Roquevaire dont la participation fut assurée par nos amis regrettés Clément David, alors responsable à la culture pour la Ville de Roquevaire, et Jacques Ingrand qui était en cette époque président du centre culturel de la même Ville.
Nous avions ainsi établi une association informelle Ville de Roquevaire, centre Culturel et amis de Danielle Jacqui, qui fondait ainsi : le « festival international d’art singulier » dont la première édition se tint en 1989.
Cette exposition fut préparée par Danielle Jacqui qui obtint la collaboration, et de Notre regretté ami aussi, le grand artiste singulier Raymond Reynaud, et celle de Jean-Claude Caire,
bien connu pour avoir animé pendant de très nombreuses années la revue fanzine : « bulletin des amis de François Ozenda », et pour être sans nul doute, le plus grand spécialiste en la matière.
Cette forme d’expression artistique a connu des débuts difficiles par chez nous.
C’était nouveau en contradiction avec les habitudes conventionnelles.
Mais au fil du temps, l’engouement a gagné les esprits, et le moment de la biennale est à présent très attendu et déplace un public de plusieurs milliers de visiteurs pour chaque biennale, venus de partout en France et même de l’étranger.
Au fil du temps le festival a perduré, et nous pouvons le dire sans crainte d’être contredit, fait référence. Le festival s’est déplacé sur Aubagne depuis quelques années, qui l’accueille de façon magnifique.

L’art singulier s’est transformé en véritable mouvance, avec des acteurs de plus en plus nombreux et engagés et des revues, et des livres, et des films, et des collectionneurs.
Pour des raisons administratives, l’association informelle au départ a été obligée de se structurer et devint en 1999, « la Compagnie d’art singulier en Méditerranée ».
Cette association qui est animée par un comité de bénévoles :
A été présidée tout d’abord par notre ami Fréderic Rays qui appelé à d’autres responsabilités est remplacé actuellement par Jean-Paul Nicoli responsable administratif de la culture à La Ville de la Penne sur Huveaune et élu de Roquevaire..
Le secrétariat est assuré par Marielle Magliozzi qui est depuis quelques années reconnue spécialiste en la matière par un doctorat en histoire de l’art.
La trésorerie est assurée par Gilbert Coccini, retraité, dans le plus grand des sérieux.
Danielle Jacqui qui veille jalousement sur le respect de l’éthique même de cette manifestation, instaurée au premier temps, assure jusqu’ici et la responsabilité artistique de l’association et du festival d’art singulier.
Les fondamentaux souhaitent que les artistes ne soient pas sollicités financièrement, que la qualité créatrice des participants soit affirmée QUE LE FESTIVAL PREMIER DU GENRE EN France ne se délite pas et garde la qualité que lui confère sa réputation.
Le comité artistique comprend en outre, Michèle et Jean Christophe Guérin Serge Panarotto , écrivain reporter et en charge de communication à la ville d’Aubagne.
Isabelle Simon, bibliothécaire et intransigeante amateur d’art,
Enfin Roger Ferrara artiste singulier bien connu de tous.
Danielle Jacqui jusqu’à présent commissaire artistique est entourée d’un comité artistique et de différents consultants qui au fil du temps, constituent un réseau d’amis exercés et compétents en la matière, qui souvent ouvrent pour nous des pistes de recherche d’artistes..----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Assurer le suivi et le prolongement vingt années durant
tous les deux ans de cette manifestation
ne fut pas simple.
La première édition fut subventionnée absolument très modestement par une décision du chargé de mission de l’époque à la DRAC.
Nous étions allés pour la demander en délégation Raymond Reynaud et moi-même.
Ceci nous permit toutefois d’éditer une affiche recto verso, qui portait à l’arrière une image des productions de chacun des artistes représentés, ce en guise de catalogue.
La reconnaissance de la DRAC , nous paraissait très importante car elle donnait une sorte de label à notre manifestation.
En ces époques, nous nous chargions Claude et moi, de parcourir la région et la France avec notre véhicule pour quérir les œuvres.
De même, nous assurions chacun dans une salle la garde des lieux durant l’exposition.
Puis au fil du temps, nous avons amélioré notre préparation.
Nous réalisions des dossiers et demandions des rendez-vous, qui nous étaient accordés, auprès des différents chargés de mission de l’institution régionale et départementale.
Nous avions à cœur de présenter nos dossiers nous-mêmes artiste par artiste.
La règle était aussi, que dans ces délégations les artistes soient représentés.
Un chiffre de 24 artistes par édition avait été choisi.
En fait nous occupions deux salles à Roquevaire : La salle officielle de « la chapelle Mr Fabre » et la salle du centre culturel, d’ailleurs plus difficile à gérer parce que excentrée par rapport à la première bien située en bord de route et en cœur du village.
Nous avions débuté notre première édition en 1990 et l’avions reconduite de deux ans en deux ans jusqu’en 1998 en ces lieux.
Cela tenait de l’épique parfois vu l’exigüité des lieux et de leur modestie.
Mais tel quel, la Ville de Roquevaire qui s’était portée « subventionneuse » aux côté de la DRAC , la Région , le Conseil Général, détenait une manifestation marginale et buissonnière, qui lui convenait parfaitement.
C’est en l’an 2000 que fut imaginée l’extension par une collaboration avec la ville d’Aubagne.
L’édition 2000 fut grandiose avec la participation internationale et la prise en compte participative et de John Maizels qui se chargea des internationaux anglo-américains, et de notre très regrettée Geneviève Roulin dont la participation fut malheureusement arrêtée par la maladie.
Nous avions eu alors dans les deux villes une exposition qui eût dû marquer les mémoires, si le temps ne cessait pas d’aller si vite et de se dépasser, en empilant les souvenirs.
Nous avions alors bénéficiés de la salle extraordinaire du Bras d’Or pour la première fois et de l’aide logistique et financière de la Ville phare de la « Vallée ».
Puis Aubagne, nous n’avons jamais trop bien compris pourquoi se retira et l’édition suivante se retrouva à Roquevaire.
Les heurs et malheurs des changements directionnels politiques, à Roquevaire notamment firent que finalement en 2004, nous nous retrouvâmes à Aubagne seulement et qu’ainsi Roquevaire perdit cette exposition qui lui était emblématique.
Nous en sommes en cette année 2010 à la onzième édition.
Nous avions choisi dès le début de nous limiter à une expression tous les deux ans, afin de ne pas nous éparpiller en faisant grandir trop vite les choses, et ainsi de garder le sérieux des choses.
Le festival est devenu opération phare de la région avec un atout reconnu en matière touristique qui nous vaut l’aide de la Communauté de Ville à présent.
Nous étions au départ les « choisisseurs Raymond Reynaud et moi-même, assistés et arbitrés par le Docteur Jean Claude Caire.
Avec des amis de première date comme Albion, Hélène Martin, Patrick Delorme, et Les artistes du « groupe de Raymond Reynaud.
L’un de nos premiers grands invités fut l’artiste F. Marshall auteur bien connu « des Mauricettes », nous avons très vite ensuite pu compter parmi nous, GérArd Sendrey, Claudine Goux, Bruno Montpied, et beaucoup d’autres.
Une véritable solidarité fut ainsi établie avec les artistes qui répondaient généreusement à nos appels lorsque cela fut nécessaire.
Nous avons compté parmi nous les grands locaux Raymond Reynaud, et Pierre Ledda, Danielle Jacqui bien sûr et même une fois juste à peine mais tout de même mon regretté ami, Raymond Moralès.
Mr Imagination, et Neck Chand furent ainsi en nos murs aussi bien que Marie Rose Lorthet ou Chichorro ou Montchâtre et tant d’autres.

DANIELLE JACQUI .

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