31.10.10

 
31 octobre 2010.
Il pleut comme vache qui pisse!
Hier il pleuvait aussi.
J'avais décidé de tenter de vaincre mes démons et je suis restée tout l'après-midi enfermée dans ma maison. Avec la ferme idée de ne pas m'en ennuyer.
J'ai donc fait du ménage et j'ai bricolé sur les fabrications de mes poupées. Puis j'ai entamé une nouvelle peinture!
Je suis en train de capitaliser une jolie petite réserve d'expression 2010.
J'ai juste appelé Jacquotte en début de soirée pour savoir si elle était l'auteur d'un appel téléphoinique que je n'avais pas pu saisir, en début d'après-midi.
Il semble donc que je puisse enfin espérér une rémission voir une guérison, et que ma vie va pouvoir reprendre un cours normal.
Cette très douloureuse expérience de l'abandon,  ouvre pour moi une faculté d'écoute plus grande envers mes proches en souffrance.
Avoir traversé l'enfer, ne doit pas détruire mais enrichir!
Je savais des choses concernant la fragilité humaine, mais avoir traversé l'épreuve, donne corps aux idées.
Mon roman sur lequel j'ai beaucoup travaillé avance bien.
Toutes les histoires que mon cerveau dur a enregistré refont surface, et comme seul un artiste est capable de le faire je pille mon vécu, et par voie de conséquence l'occupant!
Bouter l'ennemi hors de sa vie intérieure est la première règle de survie, et j'excelle dans le genre avec ma plume.
Je compte bien embarrasser mes amateurs de biographie, qui pour faire des résumés en cinq lignes auront beaucoup de difficultés!
Nous sommes le dernier dimanche du mois, et il y a les "beaux -canteurs dans le hall du marché de gros!
Je vais, je cours, je vole!

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