13.10.10

 

00013!

Aux jours de grands soucis doivent succéder les bonheurs humbles et les heures de quiétude.
Sucrer son café sans lésiner, et laisser s’égrainer les heures.
Prendre le temps, l’espace, et la distance.
Oublier le ciel qui s’obscurcit, entrer dans le flou sans gémir.
Arriveront les sentiers ombragés de la saison obscure où toute douleur sera effacée dans l’indifférence du temps qui n’existe plus.
Auront beau sonner les cloches de Pâques et les jours travestis de la fausse fête de Noël, l’aveugle paralytique, abusé par l’horloge qui refuse de s’arrêter, rien n’existera plus que le cocon de survie réfugié derrière une mémoire exorbitante ou effacée.
Qui peut savoir. ?.
Jusque-là, l’instant dans l’autre conduit le bateau sur les chemins de son destin.
Et ce destin sera grand large pourvu qu’elle en décide.
Sur le chemin se profile "Jacquidéalman", grand- mince au poil blanc (tant pis)!
Il s'était installé dans mon rêve la nuit passée si bien que j'en ai oublié de me réveiller à l'aube!
Il chevauchait dans la clairière entre lune et soleil et me faisant signe.
Arriveront les sentiers ombragés de la saison obscure où toute douleur sera effacée dans l’indifférence du temps qui n’existe plus.


Sur Avenue de temps perdu,
Perdurent les fleurs,
Sans pleurs,
Aux Bois des fées,
Aux prés glanés, dans saison fraîche.
Pierre friable,
La belle histoire,
S’envole en morceaux rapiécés de mémorisé,
Mis bout à bout, en position survie,
Et en option cinéma.
Je fuis, je crie, je hais et j’aime,
Encore et encore,
Si bien que tant et tant et trop, sont au galop,
En sarabande.

danielle

Comments: Enregistrer un commentaire



<< Home

This page is powered by Blogger. Isn't yours?