18.7.10
message de Jean-Luc: Jean-Luc a dit......
Jean Luc a dit...
"Ode singulière discrète et indirecte à Celle qui peint"
La première trace d’expression picturale par l’Homme remonte à environ 40.000 ans avant notre ère, soit bien avant la maîtrise du langage.
Le sens de la communication de l’être humain s’est viscéralement développé par le trait, première source de communication. Pourtant, l’art brut et l’art singulier, source première de communication, sont difficilement intégrés dans l’histoire de l’Art.
Pourquoi ?
Peut-être parce que cet art est dérangeant. Non pas par ce qu’il montre. Mais parce qu’il nous renvoie à cette partie de la réalité de nous-mêmes que nous cachons tous consciencieusement jusqu’aux confins de l’insupportable. Voire même pour certains aux limites imperceptibles de la «folie ordinaire».
Cette spiritualité sous-jacente, cette forme de foi acharnée, cette espèce de transcendance d’un art «sacré» qui frôle la grandeur humaine, m’interpelle, peut-être même me fascine. Je pense que ce qui m’a inconsciemment attiré dans l’art brut et l’art singulier, ce sont les artistes plus encore que leurs œuvres.
longue Vie au Colossal d'Art brut
9:23 AM
réponse de danielle
C'est vraiment bien dit!
Merci.
Je crois que si l'art brut et singulier font défaut dans l'histoire de l'art, c'est parce que, même si cette partie de l'art est intemporelle et a toujours existé, elle n'est répertoriée, relativement, que depuis peu de temps.
En tous les cas, il faut "donner du temps au temps".
Je crois aussi que se lèvent à présent des jeunes générations de futurs historiens d'art qui montent le processus de mise à niveau de la reconnaissance qui devrait être distribuée.
Nous avons ici une équipe très sérieuse et référente de consultants, dont mes amies Michèle Perez, Marielle Magliozzi, et Roberta Trapani.
Elles seront présentes toutes les trois le jour du vernissage à Aubagne, pour le festival international d'art singulier.
(Celles et ceux qui voudraient leur être présentés pourront en faire la demande à la réception).
Mais il est vrai qu'en France, les choses établies durent longtemps et tentent de "bouffer l'air au reste".
J'ai vu aux États Unis des grands musées avoir fait place pour une ou plusieurs salle à l'"outsider art".
Je pense notamment à ce grand et superbe musée de Raleigh en Caroline du nord, où j'avais été reçue grâce à mon amie "Rosalie Horton".
Il y avait aussi dans l'immense jardin du musée, une immense sculpture d'un artiste outsider art, dont je retrouverai le nom plus tard (Simpson peut-être) et qui réalise des sortes de girouettes monumentales.
Mais il y avait aussi une grande vitrine spéciale pour outsider art, dans la galerie de l'université de la même ville.
On pouvait aussi trouver dans une rue à Wenston Salem un monument créé par Mr Imagination.
Cela n'avait pas l'air d'avoir fait scandale.
Ce n'était pas la façade de la gare, mais tout de même, l'emplacement était beau et publique.
"Ode singulière discrète et indirecte à Celle qui peint"
La première trace d’expression picturale par l’Homme remonte à environ 40.000 ans avant notre ère, soit bien avant la maîtrise du langage.
Le sens de la communication de l’être humain s’est viscéralement développé par le trait, première source de communication. Pourtant, l’art brut et l’art singulier, source première de communication, sont difficilement intégrés dans l’histoire de l’Art.
Pourquoi ?
Peut-être parce que cet art est dérangeant. Non pas par ce qu’il montre. Mais parce qu’il nous renvoie à cette partie de la réalité de nous-mêmes que nous cachons tous consciencieusement jusqu’aux confins de l’insupportable. Voire même pour certains aux limites imperceptibles de la «folie ordinaire».
Cette spiritualité sous-jacente, cette forme de foi acharnée, cette espèce de transcendance d’un art «sacré» qui frôle la grandeur humaine, m’interpelle, peut-être même me fascine. Je pense que ce qui m’a inconsciemment attiré dans l’art brut et l’art singulier, ce sont les artistes plus encore que leurs œuvres.
longue Vie au Colossal d'Art brut
9:23 AM
réponse de danielle
C'est vraiment bien dit!
Merci.
Je crois que si l'art brut et singulier font défaut dans l'histoire de l'art, c'est parce que, même si cette partie de l'art est intemporelle et a toujours existé, elle n'est répertoriée, relativement, que depuis peu de temps.
En tous les cas, il faut "donner du temps au temps".
Je crois aussi que se lèvent à présent des jeunes générations de futurs historiens d'art qui montent le processus de mise à niveau de la reconnaissance qui devrait être distribuée.
Nous avons ici une équipe très sérieuse et référente de consultants, dont mes amies Michèle Perez, Marielle Magliozzi, et Roberta Trapani.
Elles seront présentes toutes les trois le jour du vernissage à Aubagne, pour le festival international d'art singulier.
(Celles et ceux qui voudraient leur être présentés pourront en faire la demande à la réception).
Mais il est vrai qu'en France, les choses établies durent longtemps et tentent de "bouffer l'air au reste".
J'ai vu aux États Unis des grands musées avoir fait place pour une ou plusieurs salle à l'"outsider art".
Je pense notamment à ce grand et superbe musée de Raleigh en Caroline du nord, où j'avais été reçue grâce à mon amie "Rosalie Horton".
Il y avait aussi dans l'immense jardin du musée, une immense sculpture d'un artiste outsider art, dont je retrouverai le nom plus tard (Simpson peut-être) et qui réalise des sortes de girouettes monumentales.
Mais il y avait aussi une grande vitrine spéciale pour outsider art, dans la galerie de l'université de la même ville.
On pouvait aussi trouver dans une rue à Wenston Salem un monument créé par Mr Imagination.
Cela n'avait pas l'air d'avoir fait scandale.
Ce n'était pas la façade de la gare, mais tout de même, l'emplacement était beau et publique.
# posted by Danielle Jacqui @ 7:44 AM 
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