18.7.10

 

La "Commandante"!

Arriveront les sentiers ombragés de la saison obscure où toute douleur sera effacée dans l’indifférence du temps qui n’existe plus.
Auront beau sonner les cloches de Pâques et les jours travestis de la fausse fête de Noël, l’aveugle paralytique, abusé par l’horloge qui refuse de s’arrêter, rien n’existera plus que le cocon de survie réfugié derrière une mémoire exorbitante ou effacée.
Qui peut savoir. ?.
Jusque-là, l’instant dans l’autre conduit la Commandante sur les chemins de son destin.
Et ce destin sera grand large pourvu qu’elle en décide.


Il arrive parfois que ce chemin s'égare,
et que l'héroïne reste en panne, plantée dans le carrefour de l'infinie solitude.


L'abandon menace .
La cécité devient telle que le navire s'embourbe, prend eau de toute part.


Mais Swan à la fenêtre est réapparu.
Arrivé- parti, il y a si longtremps que cela dure.
Il ne se ressemble guère.
Le portrait est affadi.
C'était un autre temps, un autre jour,
on ne remonte pas l'histoire.



Passe ton chemin pilleur d'épave,
merlan frit,
tu n'existes plus!


La commandante attend toujours et sans cesser d'y croire,
sorti d'un grand poème,
l'amant de la lady.


Celui qui porte un nom tel que:Idéal!
s'est perdu dans le firmament et n'a jamais trouvé le chemin.
Si bien qu'il faut prendre tous les petits morceaux de vie, et en faire un tout, pour trouver le semblant de ce que l'on attendait.


















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