7.5.10

 
Je ne sais pourquoi et pas forcément avec mon consentement, une biographie de Danièlle jacqui circule.
Comme d'hab..... en la matière comme en d'autres, je pense que l'on est jamais mieux servi que par soi-même.
C'est la raison pour laquelle je fais cette tentative!
Mais cette volonté de biographie de la part des " formés scolaires" est "scolaire".
Les moments importants en grands évènements ou en détails en sont occultés.
En dehors des deux dates incontournables de la naissance et du décès, les autres actes mêmes civils, n'ont que valeur de repaire con sensuel et social, mais ne sont pas le reflet de rien, et pas forcément les points importants
Je réaliserai un de ces quatre matins..........une répertoriassion, de ce qui me parût important, (à moi)!.
En dehors de cela, je pense que ma grande chance fut d'être native, finalement tôt, dans le xxème siècle et d'avoir réussi à le dépasser pour entrer à pieds joints et à pas de géante dans le 21ème siècle (dix ans déjà!)










Attendue pour début janvier, Danielle Jacqui naît le 2 février en 1934
Ce qui laisse penser selon elle,
1° que, apeurée par le destin qu’elle pressentait elle préféra rester blottie dans le ventre de sa mère.
Et de ce fait, elle a doublé son destin qui lui a offert, deux karmas : celui de la date prévue et celui de la date exacte.
Si bien qu’elle a eu deux vies nettement bien scindées.
…………….Si la fonction de son père était joailler fabricant, la fonction de sa mère en ces temps-là était celle de secrétaire (je n’ai pas de précision sur sa fonction exacte, mais elle travaillait pour une grande banque Américaine à Nice, dans laquelle elle était rapidement devenue bilingue).
Si le père refusait les engagements sociaux et politiques, la mère était effectivement et entre autre, une militante engagée féministe.
Dans la première vie (adulte) débutée en 1950, danielle jacqui a épousé (1952) à 18 ans un jeune homme dit : apprenti carrossier……..de deux ans de plus qu’elle, dont elle a eu 4 enfants tous garçons.
Cet homme sans racine, sans culture, pratiquement analphabète (ceci exprimé sans à priori) lorsqu’elle l’a rencontré a réussi à monter une entreprise de maçonnerie dont Danielle était à la fois l’esprit, la comptable et l’ouvrier quand il le fallait.
Cet homme sans préparation sociale ni politique, ni culturelle, avait une chanson préférée qui disait :
« Ö peintre qui peint les anges sur les vitraux des églises,
Il est une chose étrange, permet qu’un noir te la dise !:
Tu peins comme tu les aimes ces anges aux figures blêmes……….. »
Comme il est décédé, nous le laisserons dans ce limbe de grâce.
Danielle, s'en est séparée en 1970.
Ainsi et ici, commença la deuxième vie …… de Danielle, avec le démarrage d'une aventure professionnelle: brocanteur.
Doublée de l’aventure artistique, et en 1974 la rencontre et le compagnonnage de Claude et sa conclusion par un mariage en 1990.
Claude avait deux chansons souvent presque religieusement exprimées :
AFRICA ! en harmonie avec ses quatorze années exprimées
d’aventure en Afrique.
Et, il parlait aux oiseaux………….Aux oiseaux !..........
De façon similaire et pour les mêmes raisons que celle du démarrage scolaire et familial en dent de scie, de danielle: la guerre, la préparation scolaire de Claude était très bizarre et le côté autodidacte de leurs personnes les réunissaient beaucoup spirituellement, même si leur options de penser pouvaient diverger, ils étaient en état de complémentarité et d'enrichissement mutuel..
Il fut le réel compagnon d’une grande partie de l’aventure artistique ;

En 1972 danielle jacqui participait à des expositions organisées par Frederic Altman dans son Musée d'art naïf et marginal à Flayosc.
La première exposition personnelle de peinture de Danielle, a lieu sur Son stand de brocante à la foire de Marseille en 1973 sur le salon des antiquaires.
la deuxième exposition a lieu au quartier du Panier : Galerie la Forge en 1976 et la troisième en 1977 à Bendor à la fondation Paul Ricard.
En 1977 aussi (date à vérifier) Danielle participa avec 7 oeuvres achetées par le magasin "Matsusakaïa" à la Foire française à Tokyo. Japon.
La quatrième enfin en 1980 à Schaffhausen Suisse Alémanique dans la galerie d’art du magasin MIGROS.
Danielle avait visité et admiré le jardin de Raymond Moralès en 1973 et rencontré et connu, Raymond Reynaud en 1986, soit 16 ans après le commencement des réalisations singulières artistiques.
C’est à partir de ce moment seulement, qu’ont commencées les « réseauïfications » et les connexions, entre artistes singuliers (il y en avait peu) dispersés ici ou là, et qui s'ignoraient et ignoraient leurs existences, aidés et soutenus par l’activité agissante de J-C . Caire et de Simone sa compagne et leur revue : bulletin des amis de François OZENDA.
En 1986 se tint aux salons du printemps de la Foire de Marseille, le salon de la curiosité dont Danielle fut l’invitée. Ce fut une première magnifique et un scoop ! Mais Marseille est replié sur Marseille et ce genre d’exploit, s’il n’est pas reconduit de lieu en lieu, brille et s’éteint comme une étincelle dans la nuit.
En 1987 se tint la première grande exposition de Danielle à Aubagne salle des Marronniers.
La maison de Danielle refuse le terme de maison décorée, car elle va bien au-delà et forcément procède de l’anarchitecture. : Il est question de parti pris de pouvoir et de choix de vie, dans l'intérieur de la maison et d'anarchitecture !
Bien avant d’avoir visité le Musée de Robert Tatin, dans la maison de la colline , entre 1965 et 70, elle avait réalisé des interventions outsider art.
Mais d’une part pas grand monde ne pénètrait dands la maison, et d’autre part Danielle n’avait pas enregistré la possible intègration de ces initiatives dans une démarche artistique.
On dira que ce type de démarche était naturel à Danielle mais que la visite du musée Robert Tatin, lui a permis de comprendre la nature et le choix qui s’opérait lorsque l’on
entrait véritablement en ce qu’elle convient d’appeler maintenant :- ORGANuGAMME-.
On ajoutera qu'en tant que femme, elle a pu choisir d'investir l'intèrieur de sa maison aussi bien que l'extérieur alors que généralement, les hommes sont relégués par leurs épouses au jardin.
C'est dans les années 1980 que danielle jacqui réalise ses grandes pièces en travail de broderie. Entre deux à trois années de travail assidu par pièce.

En 1990, elle fonde et organise le 1er Festival d’Art Singulier à Roquevaire.
(premier du genre en France)(idée reprise en divers lieux et parfois un peu métissée et fourre tout, mais il n’appartient sans doute pas à Danielle d’en juger)
C’est dans cette commune qu’il perdurera jusqu’en l’an 2000, où une grande extension s’est opérée, tant en surface qu’en dimension internationale.
Aubagne et Roquevaire furent alors concernés.
Depuis le festival est à Aubagne et il aura lieu cette année en deux lieux à Aubagne et un autre à Roquevaire.
Aprés avoir participé à la grande exposition managée par "Laurent Danchin" à la Halle Saint Pierre à Paris "Art Brut et Compagnie", Danielle est invitée en 1998 par John Maizels Fondateur Directeur de la revue internationale d'art brut: "Raw Vision" à participer à l'exposition Error and Eros" à l'Américan Visionnary Art à Baltimore en Maryland aux USA.
Claude, l'accompagnera in extremis (il était déjà bien malade) pour cette première extraordinaire traversée.
En 1999 danielle jacqui travaillera durant une année de façon "généreuse" sur la grande fresque "Jade" qui recouvre un mur de 50m de long entre Pont de l'Etoile et Roquevaire.
En 2000, elle passera une année sur un échaffaudage entre ciel et terre pour réaliser la façade dernière version de "la maison de celle qui peint".
Danielle retournera 3 fois aux etats Unis, et sera invitée en "Résidence d'artiste" à Banana Factory à Bethlhéem Pennsylvanie où elle réalisera entre autres, une grande fresque murale en 4 panneaux qui se trouve dans la galerie Outdider Art à Reading à présent.
Danielle fera enfin, un séjour en vacances créatives chez ses amis Michael et Candyce Brokaw à NY.. en 2003.
En 2002 aussi, elle réalisera une grande exposition personnelle au Centre d'Art Contemporain: Château des Adhémars à Montélimar.
Un grand récit de cette période en suite du livret paru dans la collection "Arnéodo": "danielle outland" existe et cherche toujours son éditeur intéréssé.
Elle participa à l'exposition le "Pluriel des Singuliers" bien sûr organisée à la galerie du Conseil Général à Aix par Michel Bépoix, et à la grande exposition "sept matières, sept lieux".
Danielle a participé à de maintes expositions modestes ou glorieuses, tout aussi bien, sur les trottoirs des rues qu'en des lieux prestigieux comme par exemple "la Collection de l'Art brut" à Lausanne où certaines de ses oeuvres sont entrées dans la collection de la Neuve Invention.
Enfin, ce parcours pris dans les grandes lignes et en raccourci ne peut pas ne pas signaler l'exposition récente encore au Musée International d'art Naïf à Nice,ville natale de Danielle.
Un catalogue fut alors édité.



À partir de novembre 2006, elle est invitée à faire une résidence d’artiste dans le lieu consacré à la céramique et aux santons à Aubagne : les « ateliers Thérèse Neveu ».
Cette proposition entame enfin le processus de la reconnaissance locale.
C’est alors qu'elle propose à ses interlocuteurs décideurs, le projet utopique de réaliser une œuvre anarchitecturale en céramique et en 3D sur la façade de la gare d'Aubagne.
Si le premier virage exemplaire, fut l'intervention à longue durée sur la façade de la Maison, en position directe sur l'espace public, cette nouvelle avancée propulse l'aventure singulière d'une artiste femme, âgée de 76 ans actuellement, sur une intervention dans et sur l'espace public!
C’est devenu la réalisation en cours depuis bientôt 3 ans et demi, et le projet est réellement pris en considération et est en passe de se réaliser, bien que, en un autre lieu que la gare.
Danielle jacqui dont la bibliographie est impressionnante.
La plus ameuse de ces publications et la référence se trouve dans le livre publié chez Taschen "Mondes Imaginaires" auteurs deidi Von shaewen p)our les photos et Jhn Maizels pour les textes.
Y compris les propres publications de danielle: le bulletin de celle qui peint.
DANIELLE JACQUI bénéficie d'une représentation en maints lieux muséaux ou collections importantes dont:
American Visionnary Art Museum à Baltimore, la Collection de l’art brut à Lausanne, Outsider Art à Reading, etc……….. le Musée International d'Art Naïf Anatole Jacovsky à Nice,
.,la Fabuloserie (Dicy), le Site de la Création Franche (Bègles), le Musée International d'art naïf à (Nice)..sans oublier la célèbre Maison de Celle qui Peint à Pont de l'Etoile-Roquevaire..

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