28.3.10

 
( Ecriture Automatique)
Pour tout dire et s’en taire,
Pour écrire sans rugir
Pour pâlir d’envie
Ou rougir de honte,
Pour vivre avec délice,
Les douces illusions,
Je lève mon harmonie,
Mes gazouillis.
Les monts et les ponts,
Les grandes mauvaises séries,
Les endroits -envers,
Et les petits bonshommes vert-dâtres
Les visages renversés,
Hantent les jours affadis des médiocres scénarios,
Et les fadaises des visiteurs hâtifs,
Surfeurs du vite fait,
pensant l'autre aveugle.
Mes torrents débordés,
D’auréole réalité élevée,
Enracinée,
Perdurée à l’auvent muet,
Des virgules et points de suspensions.
Le Chapelier et son chapeau d’éternité,
Le chat pelé « Pile ou Face »,
Et sa façade délabrée,
Sont trop familiers,
Et je m’ennuie.
Ce jour si près et si loin tout à la fois,
Du Passeur des années perdues,
Le Passant passager de nulle part et d’ailleurs aussi.
La tour penchée,
Et les raisins aigres de la vierge vigne,
La diseuse des cartes,
Terrée de terre sablée,
S’en tait, et semble s’en suffire,
En tournant son fuseau d’argile,
Pour finir le rébus « colossal »,
En fleurs de terre.
Nul ne sait s’il y aura un jour glorieux,
Un édifice fièrement élevé,
Un Super Superbe!
C’est une histoire de jour le jour,
D’instantané d’instants reconduits,
Chaque jour différents,
Et qui pourtant se ressemblent avant de s’assembler,
Dans l’intention d’être le TOUT.
Le printemps m’accompagne!
Ô douceur du climat,
Qui recouvre les rudesses de nos temps,
Les misères profondes,
Les détresses,
En des refrains hurlants,
Plus racoleurs que suaves.






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