16.2.10

 

"Teddy Bear...........come back 2003...extrait du roman Américain "number 2"

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Journal Américain n°2 Samedi 22 mars 2003 015
L’Auction

2h30 pm. Nous rentrions….Nous étions allées « Bonbon » et moi à l’ « auction ».

Pas de découverte cruciale, pourtant. C’était comme au cinéma.
Le commissaire-priseur alignait des chiffres à une vitesse incroyable dans une litanie presque incompréhensible.
J’avais demandé à « Bonbon », de marquer les résultats d’enchères pour moi sur la liste et de temps en temps je vérifiais le montant par rapport à l’objet.
Tous les gens qui voulaient monter les enchères étaient munis d’un carton porteur d’un chiffre et lorsqu’ils désiraient monter l’enchère, ils leur suffisaient d’agiter le carton; ils étaient tout de suite situés.
« Bonbon » n’avait pas l’habitude et elle s’était précipitée sur des grandes toiles peintes pour une somme beaucoup trop considérable.
J’avais oublié de lui expliquer la veille qu’il fallait se fixer une limite. Dans la salle à un certain moment, quand elle avait monté les enchères, le commissaire-priseur en riant avait demandé ce qu’elles avaient de particulier ces toiles?
Et toute la salle de rire!
Bonbon à haute et intelligible voix, avait expliqué qu’elle était artiste et qu’elle achetait les toiles pour peindre dessus!.
En fait elle avait payé le prix qu’elle aurait payé pour une neuve…
Mais elle avait acheté une paire de fauteuils ravissants, pour 4 dollars pièce et un autre fauteuil< design> en plexiglas et aluminium qui me faisait< baver> pour rien du tout, et diverses autres babioles. Dans l’ensemble, en fait elle avait fait, je pense une excellente affaire.
Nous étions reparties avant la fin et nous nous étions arrêtées chez un antiquaire du nom de « Daison » chez lequel nous avions enfin trouvé la chaise de mes rêves.
La chaise au départ valait 35 dollars et « Bonbon » la trouvait un peu chère mais c’était celle que je voulais pour accomplir une création à faces multiples, et si elle ne l’avait pas finalement achetée j’en aurais fait l’acquisition moi-même. Je crois qu’elle avait d’ailleurs obtenu un petit rabais à la fin du compte. La chaise était, je pense, une chaise pour conférence car elle était munie sur l’un des côtés d’une jolie petite tablette pour poser le livre ou le cahier et c’est ce qui en faisait le charme pour moi. J‘allais pouvoir faire un tableau sur la tablette et un sur le siége et un autre sur le dossier.
J’avais remarqué dans cette boutique en même temps un NouNours en peluche… « Teddy bear »…Qui me faisait terriblement envie. En fait il n’y avait pas de peluche sauf sur le museau et le bout des pattes, mais le corps était recouvert d’un tissu ancien en laine et l’objet faisait très . Il coûtait aussi dans les 35 ou 40 dollars. J’avais vite renoncé car se posait à moi, le problème, de l’encombrement dans mes bagages.
« Bonbon » avait voulu me l’offrir comme souvent elle avait eu de ces impulsions généreuses mais j’avais réussi à l’en dissuader.
Du moins le croyais-je, puisqu’un mois après mon retour, elle avait eu l’extrême délicatesse de me l’envoyer à Pont de l’Etoile. Depuis il trône sur mon lit avec mes poupées et il est merveilleusement cher à mon cœur.
copy right danielle jacqui

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