27.2.10
"la gare de Jacqui" une oeuvre essentielle poème écrit par jean-Pierre Lemesle
« La gare de Jacqui » une œuvre essentielle ?
J’ai rêvé comme rêvent les poètes, et j’ai vu dans « la gare de Jacqui »une œuvre à la dimension de mes rêves les plus fous….une œuvre révélatrice, émouvante, habitée par un mystère qui envoûte et qui souligne l’intensité et la précarité des choses, immolées ici dans la céramique, exposées plein vent.
Danielle Jacqui crée un univers et une lumière onirique dans lesquels pris de vertige on s’enivre, ne pouvant se rattacher à rien ; l’œuvre est majeure, elle nous extrait du banal, explose notre quotidien ! Le monumental de Jacqui devient tout simplement essentiel, j’ai envie de dire indispensable. Impatient, on le veut érigé, là, devant nous.
Ce « kolossal » est bien pour les décennies à venir, le théâtre majeur des rêves du plus grand nombre, du passant, du puissant, de l’inculte ou du savant… « la gare de Jacqui » appartient à ces œuvres prétendues inclassables, hors limite, à la lisière de la provocation, de la perversité naïve dont l’humanité a besoin. Jacqui est une des artistes les plus importantes, les plus reconnues de cet art singulier, brut, « art outsider » comme disent les critiques avertis. Pourrions-nous aujourd’hui oublier l’œuvre de Dubuffet, de Chaissac ou de l’indien neck Chand qui victime d’incompréhension territoriale a dû se battre pour bâtir son Royaume, maintenant mondialement reconnu ? Pourrions-nous aujourd’hui biffer de la carte vitale de l’art, la Sagrada Familia de Gaudi, le palais Idéal du facteur Cheval ou la maison Picassiette de Raymond Isidore ?
Il faut ériger pour 2013 »la gare de Jacqui », mais en pensant bien à un lieu idéal pour une œuvre idéale. « la gare » doit pouvoir être vue de loin, approchée, humée puis traversée et vécue dans ses trois dimensions ; il lui faut donc de l’air, du panache, de la proue et de la poupe avant de voyager en elle.
Alors il y aura bien sûr des critiques devant une telle œuvre, mais l’appréciation face à cette représentation hors norme d’art , ne peut s’appuyer sur les critères habituels, il y a trop de notions irraisonnables dans l’approche de cette œuvre sans code-barres, vivante et terriblement fascinante.
Je citerai simplement pour terminer cette préface, une phrase de Jean Dubuffet : « ces œuvres, fruit de la solitude et d’une pure et authentique impulsion créative(ou ne viennent pas interférer des soucis de compétition, d’applaudissements et de promotion sociale) sont de ce fait plus précieuses que bien d’autres productions…
Après certaines familiarités de ces floraisons de haut enfièvrement, totalement et intensément vécues par leurs auteurs, nous ne pouvons nous défendre du sentiment que l’art culturel apparaît auprès d’elles, dans son ensemble, « jeu de société futile ».
Jean-Pierre Lemesle-poète, conseiller culturel
Vitry sur Seine
janvier 2010
réponse de danielle.
J'ai reçu ce texte en préface d'un travail qui propose une démarche d'accompagnement pour............ "vers un colossal d'art brut"
Je remercie Monsieur Jean-Pierre Lemesle et les réalisateurs de cet envisagement, qui je l'espère trouvera intérêt et compréhension.
Nous n'avions que des supputations orales, nous avons un plan de campagne possible tracé, écrit, pensé!
Nous en reparlerons, mais dans les grandes lignes il a le mérite d'être très sérieux!
...............Et quand vous êtes "Jacqui" elle-même!
Savez-vous exactement où vous vous trouvez?
Un texte comme celui-ci, écrit par un homme de talent et de conviction, que vous ne connaissiez pas cinq minutes avant de le rencontrer, vous vous posez tout de même des questions, sur vous-même, et sur le challenge que vous conduisez.
Si vous avez quelques doutes, tout de même, vous conviendrez, que ce texte est plutôt rassurant.
Ici, si j'en crois les reports, mes positions de "résistance, d'ailleurs positive", parce que j'analyse et ne veut pas "le n'importe quoi", sont interprétées!
On me ferait passer pour une "gentille" caractérielle!
On dit: d'un air compatissant: on te connait!.............. dans le sens de: On fait avec!..........
Sauf que peut-être "eusses": ils font avec, tandis que "JE FAIS"!
J’ai rêvé comme rêvent les poètes, et j’ai vu dans « la gare de Jacqui »une œuvre à la dimension de mes rêves les plus fous….une œuvre révélatrice, émouvante, habitée par un mystère qui envoûte et qui souligne l’intensité et la précarité des choses, immolées ici dans la céramique, exposées plein vent.
Danielle Jacqui crée un univers et une lumière onirique dans lesquels pris de vertige on s’enivre, ne pouvant se rattacher à rien ; l’œuvre est majeure, elle nous extrait du banal, explose notre quotidien ! Le monumental de Jacqui devient tout simplement essentiel, j’ai envie de dire indispensable. Impatient, on le veut érigé, là, devant nous.
Ce « kolossal » est bien pour les décennies à venir, le théâtre majeur des rêves du plus grand nombre, du passant, du puissant, de l’inculte ou du savant… « la gare de Jacqui » appartient à ces œuvres prétendues inclassables, hors limite, à la lisière de la provocation, de la perversité naïve dont l’humanité a besoin. Jacqui est une des artistes les plus importantes, les plus reconnues de cet art singulier, brut, « art outsider » comme disent les critiques avertis. Pourrions-nous aujourd’hui oublier l’œuvre de Dubuffet, de Chaissac ou de l’indien neck Chand qui victime d’incompréhension territoriale a dû se battre pour bâtir son Royaume, maintenant mondialement reconnu ? Pourrions-nous aujourd’hui biffer de la carte vitale de l’art, la Sagrada Familia de Gaudi, le palais Idéal du facteur Cheval ou la maison Picassiette de Raymond Isidore ?
Il faut ériger pour 2013 »la gare de Jacqui », mais en pensant bien à un lieu idéal pour une œuvre idéale. « la gare » doit pouvoir être vue de loin, approchée, humée puis traversée et vécue dans ses trois dimensions ; il lui faut donc de l’air, du panache, de la proue et de la poupe avant de voyager en elle.
Alors il y aura bien sûr des critiques devant une telle œuvre, mais l’appréciation face à cette représentation hors norme d’art , ne peut s’appuyer sur les critères habituels, il y a trop de notions irraisonnables dans l’approche de cette œuvre sans code-barres, vivante et terriblement fascinante.
Je citerai simplement pour terminer cette préface, une phrase de Jean Dubuffet : « ces œuvres, fruit de la solitude et d’une pure et authentique impulsion créative(ou ne viennent pas interférer des soucis de compétition, d’applaudissements et de promotion sociale) sont de ce fait plus précieuses que bien d’autres productions…
Après certaines familiarités de ces floraisons de haut enfièvrement, totalement et intensément vécues par leurs auteurs, nous ne pouvons nous défendre du sentiment que l’art culturel apparaît auprès d’elles, dans son ensemble, « jeu de société futile ».
Jean-Pierre Lemesle-poète, conseiller culturel
Vitry sur Seine
janvier 2010
réponse de danielle.
J'ai reçu ce texte en préface d'un travail qui propose une démarche d'accompagnement pour............ "vers un colossal d'art brut"
Je remercie Monsieur Jean-Pierre Lemesle et les réalisateurs de cet envisagement, qui je l'espère trouvera intérêt et compréhension.
Nous n'avions que des supputations orales, nous avons un plan de campagne possible tracé, écrit, pensé!
Nous en reparlerons, mais dans les grandes lignes il a le mérite d'être très sérieux!
...............Et quand vous êtes "Jacqui" elle-même!
Savez-vous exactement où vous vous trouvez?
Un texte comme celui-ci, écrit par un homme de talent et de conviction, que vous ne connaissiez pas cinq minutes avant de le rencontrer, vous vous posez tout de même des questions, sur vous-même, et sur le challenge que vous conduisez.
Si vous avez quelques doutes, tout de même, vous conviendrez, que ce texte est plutôt rassurant.
Ici, si j'en crois les reports, mes positions de "résistance, d'ailleurs positive", parce que j'analyse et ne veut pas "le n'importe quoi", sont interprétées!
On me ferait passer pour une "gentille" caractérielle!
On dit: d'un air compatissant: on te connait!.............. dans le sens de: On fait avec!..........
Sauf que peut-être "eusses": ils font avec, tandis que "JE FAIS"!
# posted by Danielle Jacqui @ 8:01 PM 
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