17.12.09

 


Les orphelins (suite)

J’ai toujours gardé respect pour le trio d’instituteurs qui constituait l’âme et la direction de « cette école » un peu particulière.
Et autrement dit, je n’ai jamais tenté de mettre les pieds dans le plat, depuis.
Je garde ces gens comme mes référents éducatifs, spirituels souvent, même si je n’ai pas été statique et si j’ai tenté d’évoluer dans mes façons de penser.
L’organisation voulait que les enfants s’auto dirigeaient par le biais d’un « syndicat » élu par les enfants.
En fait, la dite élection était très orientée et sous consigne.
Peu m’en importe d’ailleurs.
Toujours est-il que je devais déjà en ce temps-là, être jugée trop subversive car je n’ai jamais été élue à ce syndicat.
C’est ainsi que j’ai compris très tôt, que je n’étais pas une personne de compromis. Les choses que je désirais seraient toutes à conquérir avec le courage, le talent si possible et une grande pugnacité, et dans la solitude.
Pour ne pas parler d’une sage et réfléchie désobéissance !
De telle sorte, que qui m’aime me suive s’il le désire, mais je ne suis pas « une caution ».
J’aime participer, mais si je participe, ……………………………………..je participe !
………………………………………………………………………………………………………ROSI ROSA ROSE ………………….
Je ne tiens pas spécialement au terme « d’artiste » bien qu’il soit incontournable, parce que sans doute il y a trop de lettres communes dans les deux mots : artiste et argent ; et que cela provoque trop souvent des confusions de genres.
Je dis cela, et je me contredis tout de suite car je sais forcément que l’argent et le commerce grands ordinateurs devant l’Eternel finiront par avoir le dernier mot. C’est sans doute la raison, qui fait que, je considère qu’il est difficile de tout mélanger et de déstabiliser les cases.
Ce, d’autant, que les formes d’art que nous défendons sont en train de devenir dominantes,
Et que ceux qui ont besoin de supprimer les frontières ne sont pas ceux que l’on pourrait croire.
Heureusement, ou malheureusement, car je hais l’uniformité, une sorte de retour à la terre a lieu par le biais de l’engouement pour l’art singulier.
Sauf, qu’il est très facile a un « terrien » de travailler la terre, tandis qu’il est beaucoup plus difficile de tenter d’être un amateur lorsque l’on est passé par l’école des beaux-arts.
Je ne vise personne en particulier.
Mais il suffit de regarder les choses d’un peu plus près et l’on a vite fait de reconnaître le vrai de toutes les facs similis…………………………………………………………………………………………………………………
Je ne me prends, ni pour une vraie, ni pour une fausse à titre personnel, puisque d’une part je’ ai inventé ma propre case dite ORGANuGAMME, et que je passe par tous les stades et tour à tour bien souvent, dans mon espace « liberté » !.
Je peux toutefois exprimer mon autosatisfaction devant le » fresquage » de ma chambre murs et plafonds. (Et je tire la langue à ceux qui viendraient à me reprocher mon égo !)
Un blog c’est fait pour aller jusqu’au bout !)
J’ai ainsi travaillé pour moi, pour le plaisir de le faire absolument sans le souci du regard des autres.
Et le salutaire vient de la difficulté.
Le fait de travailler mal installée, la tête en position difficile raccourci l’intervention qui est plus directe, essentielle, fait que je retrouve une danielle jacqui presque première époque, et que je m’en régale…………………..

Et de cette façon je trouve ou je retrouve une sorte d’art débarrassé de ses fioritures, de sa virtuosité fabriquée au fil du temps…………………………………………………………………………






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