17.11.09

 

réalisation en cours: murs et plafond dans la chambre.

Tu vois Marie.
Je grimpe sur la table, pour la hauteur de mur cela fonctionne très bien.
Pour atteindre le plafond c'est une autre histoire.
J'ai dû mettre une caisse sur la table, mais je suis obligée de me faire aider pour redescendre.
en bordure de mur cela va tout seul, car j'ai de quoi me tenir.
Mais si je veux aller en centre de plafond, c'est une autre histoire.
Soit j'achète ou je loue une échelle échafaudage avec rambarde, soit on équipe la table avec un rambarde solide fabriquée pour l'occasion.
Quand je pense dans quelles conditions d'équilibriste j'avais réalisé mon premier plafond!
Je ne me reconnais pas.
Mais je ne veux courir aucun risque.
Reste la solution d'équiper un manche long terminé par un pinceau. J'y pense aussi..
Je ne sais pourquoi, j'ai surnommé Titin, le personnage qui plafonne, il semble se moquer de moi.
Quand je me couche il est en face de moi, et semble "rigoler" de toutes mes tragi-rigolades.



je verrai si je laisse ainsi, ou bien si j'appesantis, brode, ourle, hurle, vire-volte, tracasse, surcharge,triture, endure, bordure, surligne, souligne!


Le personnage en dessous est la réplique visagée de cet Ange ou démon intérieur que j'avais appelé naguère "mon terrible".
Non pas au sens de terreur, mais parce que c'est comme une empreinte qui m'habite et qui apparaît dans mes oeuvres, surtout si je ne vais pas la chercher, tout le temps.
C'est mon "babouchka" initial, une sorte d'auto portrait symbole, dans lequel aussi bien je m'aperçois mais j'aperçois aussi ma mère.
Pourquoi ma mère et pas mon père?
et puis un jour, regardant la tapisserie que je préfère, réalisée par ma mére, "le personnage à l'arum" j'ai découvert "le Terrible" dans son oeuvre.
Il n'était plus le mien propre mais aussi le sien.
Cela m'avait renversée.
Etais-je bien moi-même?
Ou étions-nous traversées par une cible qui nous dépasse et fait de nous un vrai continuum..
La cible éssentielle qui fait de nous une production en série pré dirigée pour où nous sommes prédestinés de devoir aller.
Ne pas se laisser faire, se laisser conduire, prendre un regard et une énergie pour se trouver soi-même.
La première des rebellions que nous devons conduire serait-elle donc, une auto-défense contre l'ineluctable?
Le terrible est-il génétique?


17 novembre 2009 Br…….Gr…………….dr.
Bronze
Gris
Droit dort dîne, et dis-leur ta façon de penser sans te laisser démonter.

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