27.7.09

 

INFO.................peut-être pour demain matin!


















Peut-être pour demain matin le reportage attendu!



Histoire d’une matinée créative.
Pourtant c’était bien !
Emmanuelle était délicieuse, comme d’hab…. ;
Jean-Louis était venu nous installer un plancher formidable pour que nous soyons rehaussées jusqu’à notre hauteur de travail.
Ce plancher rendait le sol souple, agréable.
Il faisait moins chaud.
Et j’avais pris du repos hier dimanche.
Tout aurait dû bien marcher.
Bizarrement je ne me sentais pas à l’aise.
Une sorte de …plus envie……. !
Plus envie, de la marche « d’escalier » (mon idée) qui avait été bien utile jusqu’ici, pour faire tourner l’œuvre comme nous le désirions, mais qui soudain semblait emprisonner et limiter mon espace.
Pas assez de surface disponible devant moi, comme un manque de liberté, d’oxygène.
Et puis la marche sur le palier précédent avec un plastique isolant dessus, me rappelait que je ne pouvais pas la prendre en embase.
Je réfléchissais pourtant, que si on la plaçait dessus le palier on ne pourrait plus le « colonner » par-dessous.
En fait il aurait fallut mettre le palier intégré dans le mur et pas à l’intersection de deux morcea ux.
Mais cela on ne le réalise qu’avec l’expérience !
Si je devais refaire quelque chose de ce genre, je le saurais !
A ce point de découragement en général, j’opère une intervention fracassante.
Par exemple un grand « gnon » dans la partie désespérante qui l’enfonce ou la tord ou bien l’écrase !
Ce qui donne en général un côté tout à fait imprévu capable de me régénérer !
Mais en le cas présent je ne peux faire courir aucun risque à l’édifice commun !
Pas possible de réaliser le grand personnage que j’envisageais d’un seul trait ou bien alors il me faudrait le coucher !
Je voulais faire une sorte de Madone avec l’enfant au sein, j’avais bien fabriqué la bouche de l’enfant avalant le téton de la mère, mais rien à faire je n’arrivais pas à placer le reste de la tête……..Emmanuelle a bien compris que j’étais en problème de non savoir faire, et m’a proposé une aide que j’ai décliné.
Il ne fallait pas que ce soit adroit.
Ce n’était pas le but recherché.
J’ai préféré renoncer.
On aurait dit que tout me lâchait !
Il me semblait qu’Emmanuelle racontait l’histoire et que j’en devenais l’encadreuse !
Sans doute parce que ses sujets sont très figuratifs et se détachent en une lecture sublime et claire, ou à cause de ce prix d’excellence que je ne cesse de lui attribuer.
Je perdais confiance en moi !
Et puis la terre !
Et le « barbotinage » !
Rien n’allait plus !
Tout est subjectif ! Un vrai malaise vagal de l’âme !
Tout cela me ressemble fort !
Je descends les escaliers jusqu’à la déprime.
Mais du fond du creux de la vague se forge le contre-pied, la réponse !
Alors tout revient en une multitude de propositions.
Je me suis mise à penser que pour coller, j’allais coller !
J’allais me fabriquer des perles en « 3,7 blanc pour emperler mes pièces, que je recouvrirais de ma barbotine blanche !
Demain j’allais réaliser une grosse tête et mon personnage en cours allait se lire, et cela irait mieux .
On ne peut pas toujours se promener en pays de cocagne !
Il faut se représenter l’effort physique, l’effort cérébral, le contre-la-montre, les escarpes et contre escarpes, le tout terrain,
Et la fatigue sur le coup de onze heures, tout de même.
Il ne faut pas croire !!!!!!!
Bien sûr, je ne suis pas une jeune fille !
Mais l’effort créatif m’a toujours fatiguée énormément.
Les séances de peintures notamment, m’épuisaient le dos, me laissaient totalement vannée !
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas l’effort physique qui grève le plus.
C’est la tension nerveuse !
C’est le jeu honnête de dire !
Sans le réel du « à raconter », on ne saurait donner à l’histoire sa rigueur, sa véracité. !
!

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