29.6.09

 

Mon lopin de Terre!

Parfois j'insère le roman de la ruse mentholée, de la ruse menteuse, et aussitôt je la retire, car je m'en sens trompée, abusée, et je redoute l'embusquée des chats félins rôdeurs maraudants, qui font changer les destinations, les destinées, malgrè les acharnés et les acharnements. Les faux sont en rouge et écrivent leur " attention danger" qui ne sauraient être ignorés!
La vague meurtrière,
Brisée,
Et sitôt endormie,
Rêve en cauchemardée de tempête,
De vent furieux,
De gouffre engloutisseur,
De Charybde en Cilla,
Et devient glace piégée,
En iceberg figé pour l’éternité.
Mais en son sein,
Pousse un arbre à caducée branchue,
Et chargée de feuilles.
Qui prend racine dans le fond sous marin,
Et remonte en surface,
Afin que je puisse m’accrocher.
Fini la dérive,
Je flotte au vent comme un drapeau.
J’étends les bras comme des ailes,
Je suis l’avion, pardon LA VION.
Vous savez celle du tableau,
Le dernier, avec ses outrances,
ses langues de folie,
ses hachures, ses « triures »,
ses « schiures »,
Et tous ses accidents,
Rouge- vert,
Et bleu blanc rouge de quatorze juillets.

Mon coeur joli
s'étiolite,
s'engouldisse,
et langue ses langueurs langoureuses.
Ô tristes journées trop chaudes,
Quand reviendront les vents frais de l'automne,
Reviendra par chez moi,
Lui,
Ré fa la!
Le Diable sixué,
ondibulé,
tentatif,
corrosif,
Le héros tronqué,
tronqueur,
menteur.
L'aveugle de la rivière avec tous ses mirages et toutes ses Rivièras,
Au goût de menthe mentholée,
mécaniqué tragique.
Mais j'ai terminé le rêve,
C'est triste, attristant,
les épopées manquées,
les trains que l'on croyait prendre, pour aller je ne sais où, sans savoir que l'on se trompait de route!
Mon chemin est tracé,
Ma boussole s'est bloquée vers l' Etoile à l'Etoile,.
et je me retourne,
Je reste face à mon Pont,
à Ma grand-Route!
A mon lopin de terre,
Celui que Claude dans son ETERNITE,
M'a légué!




Danielle jacqui

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