2.10.08

 

patraphraser

00120 les neuves pistes de Danielle jacqui en art singulier.


Nous sommes en 980° des 2 côtés…………
Et j’ai réalisé 4 carreaux de 0,40x0,40 en 3D bien sûr.
Tout cela pour dire que je ne chôme pas.

Nous traversions ces beaux villages provençaux hier soir.
L’un a décoré les façades de ses maisons, en teintes douces et en images assez conventionnelles mais très belles, c’est un véritable plaisir des yeux et une surprise!
J’aime.
L’autre, tout est beau! beau! beau! Il ne doit pas exister plus beau, à la façon d’autrefois.
Pas un souffle, pas une virgule, même les habitants y semblent immuables, inscrits une fois pour toutes.
C’est devant pareille vision qu’il peut m’arriver de penser à me mettre en question et à me demander si je suis bien sûre de moi, de mes idées, et des perturbations qu’il peut m’arriver de créer à l’autre, en brouillant les pistes sages, (des sages, ou des trop sages) installant mes visions comme des réalités.
Existe-t-il ainsi des paysages, des villages construits une fois pour toute, sans que le vivant ne puisse y intervenir à son tour?

Conférence au sommet hier soir dans le Var.
Tout propos entraîne pour moi le contre-propos.
C’est là ma difficulté, ou ma qualité, je ne sais.
Je suis très en questionnement intime, concernant ma conception propre du problème de la valeur marchande ou non, justifiée ou non, des œuvres d’art, concernant l’art singulier.
Je ne parle pas là de l’art singulier, tel qu’il s’inscrive actuellement au travers d’artistes courants même s’ils sont excellents, qui pratiquent l’art non académique.
On peut marcher à l’envers du vent ou sous le vent de l’art brut, comme il peut se dire, on n’en n’est pas moins dans un monde, où tout finit toujours par se négocier.
On peut dire que l’argent fait le mal ou qu’il fait du bien.
On peut tenter d’extraire certaines choses du marché de l’art pour les sauver, les sacraliser autrement, mais il n’en demeure pas moins que tôt ou tard, les marchands entrent dans le temple.
Et que sans doute les marchés servent de balanciers stabilisateurs, même si cela tient souvent de l’hérésie.
Je suis assez défenderesse de l’idée que toute œuvre conséquente et aboutie, dont le critère de qualité peut s’appuyer sur un volant d’œuvres sérieuses, doit avoir une valeur monétaire minimum, qui ne saurait se situer en dessous de 300 euros.
Profiter de l’innocence ou de l’impuissance d’un artiste en le pillant pour rien du tout est franchement discutable.
On sait que le système voulait jusqu’ici que la côte d’un artiste se fît par le biais des passages en ventes publiques.
L’art singulier semble ne pas passer spécialement par ce système, mais cela me semble incontournable, il passera par ce sentier fortifié un jour, car les œuvres diffusées entraîneront forcément des successions, des liquidations et des catalogues de « côte » marchande.
Aussi, on oublie trop souvent, que ce petit artiste autodidacte qu’à mon grand -dame, on tente de réduire en lui accordant des qualificatifs qui se veulent sympas, modestes, tels que bricoleux, bétonneux, pourquoi pas bouseux, etc……. se voudrait ‘Picasso’.
Il aspire donc non pas forcément à l’argent par lui-même, mais à la reconnaissance qu’accorde la valeur d’argent.
Il est donc très délicat de sous évaluer des œuvres, sous prétexte de les sauver en tentant de les distribuer à bon compte.
Ce chapitre est à verser au compte de réflexions personnelles qui ne cherchent pas forcément à « épatraphraser » ou à établir des certitudes.
Cela demande une vraie réflexion.
Il est par ailleurs très délicat aussi de dire à quelqu’un qui pourrait distribuer ses œuvres à 50 ou 80 euros le bout, qu’il doit augmenter ses prix.
C’est sans doute une façon de lui couper l’herbe sous le pied, et le priver quelque part.
En plus peut-être le conduire obligatoirement vers le système marchand, presque seul capable de faire monter ses prix, alors qu’il est singulier véritable et préfère le rester.
Je n’aborde pas ici, et ce matin, les évaluations et surévaluations qu’il nous arrive de pratiquer pour quelques raisons fondamentales.
C’est un sujet à soi-seul, pour une autre fois.





Me revient ce jour où mon poing a voulu s’écraser contre le pare- brise de ma voiture.
Il était sorti de ma gorge ce poing-là, poussé par la rage du désespoir absolu.
J’étais seule, SEULE, devant la plus terrible des adversités.
Pourquoi moi?
Qu’avais-je fait pour mériter cela?
C’était sans réponse, et pourtant le poing guidé par une conscience venue d’on ne savait où, s’était arrêté dans sa course et n’avait pas frappé la vitre.
Je ne le savais pas encore, et j’ai même duré longtemps,
avant d’avoir compris, mais je venais d’entrer en ORGANuGAMME.

Je suis heureuse Marie très chère, si tu aimes lire le blog, et si cela t’apporte quelque chose.
Ton amitié, m’est très précieuse.
J’ai reçu ton courrier Ghi, et l’enveloppe si belle.
Je te lis précieusement.
Merci.
Courage Claire, j’espère que tu tiens bon toujours.
Iza, quand nous voyons-nous?

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