29.2.08

 

sans titre

0044 Les neuves pistes de Danielle Jacqui en art singulier..
Vers un « colossal d’art brut ».

Monumental jusqu’ici veut dire « monumental ».
On ne fait pas un « monumental » en cinq minutes quand le Héros Champion toute catégorie dans le genre a mis 26 ans au moins pour y arriver.
Qui plus est, et dans mon esprit en matière de « monumental » la dénomination se mérite, et elle doit être porteuse à 360°.
Je veux dire par là, que l’artiste lorsqu’il s’agit d’un artiste, doit être en totale, non seulement dans l’expression de son art, mais aussi par le message dont il peut être le porteur, l’initiateur, voir le successeur, aussi bien que différemment dans le temps , parce que « les temps » avancent.
C’est d’ailleurs une façon de revenir à ma conception du « singulier de l’art » en opposition avec « art singulier ».
Puisque donc, la notion de « monumental » est trouble par les temps qui courent ici,
J’appliquerai dorénavant à mon projet celle de « colossal ».
Si le terme est plus fort, ou semble prétentieux, il faudra donc que le projet soit encore plus fort, et que je sois meilleure dans la qualité de mon travail.


Je suis assez seule, dans la défense de mes idées.
On sait que parmi les visiteurs de « ma Résidence d’artiste aux ATN » il y avait les gens pour soutenir mon projet et mes idées et mon travail, les plus nombreux ne l’oublions pas!
Mes ennemis, les dissimulés aux motivations troubles (les plus difficiles à apercevoir), les affichés et parfois les affichés qui dépassaient les limites de la correction, et les timorés.
Dans cette catégorie plus mitigée et conciliatrice, se trouvaient quelques personnes pour dire:
-Une fresque, oui, mais pas tout le bâtiment!
Dans la réalisation actuelle d’images profilées en estafettes de l’image idéale, qui se prépare il semble que nous butons sur les mêmes restrictions possibles.
La première image réalisée par « Bernard » (Terminus 1) est sage, et respecte le bâtiment en investissant que les murs et en laissant les corniches et les entourages de portes.
Il m’est fait remarquer que cette image-là est plus raisonnable car elle laisse respirer le bâtiment, et aussi n’en détruit pas la vision symbolique et usuelle, pour ne pas dire conventionnell
Si je comprends ces arguments, je dois affirmer ma position de façon ultime.
Ne pas faire dans la dentelle. Jouer franc-jeu. Ne pas transiger.
« Le monumental--colossal » cité plus haut, n’est pas entouré de formules architecturales classiques.
Elle est unique en son genre dans toute sa dimension.


C’est justement pour cela que l’œuvre est connue et respectée dans le monde entier.
La troisième image réalisée par Bernard (appelée Terminus 3) s’est lancée comme je le désire à l’assaut du bâtiment tout entier.
Je suis désolée, mais c’est ainsi que je propose et soutiens mon projet.
D’abord parce que cela correspond à ma vision en art, ensuite parce que si je me laissais convaincre par le timoré je perdrais de ma crédibilité.

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