11.2.08

 

Les neuves pistes de Danielle jacqui en art singuliER ;
Vers un monumental d’art brut.

N’ayant pas l’accès à mon atelier le dimanche, c’est un jour zéro pour la céramique et la seule chose qui me rassure est, que le four tout seul a opéré sa redescente de température. En arrivant ce matin, ce sera la « Walkyrie » ! Tous les bonheurs j’espère, pas les malheurs ; l’extase. Et si possible pas Waterloo!
Le temps d’adopter l’enfant tel qu’il arrive.
Il y a une pièce sortie l’autre jour que je regarde comme une maman assoiffée d’amour.
J’ai envie de l’avoir chez moi et de ne pas la quitter des yeux.
Sûr que je vais l’emmener mercredi lors de la prise de vue pour une émission télé qui se prépare à la « Maison », afin que je puisse la voir sur l’écran.
Je suis donc la Reine de mon jardin, œuvre en état d’art brut, 2 ou 3 heures par jour tous les après midi et j’espère qu’il fera partie du reportage.
« Je me régale » dans cet espace de liberté.
Et j’y affirme par l’exercice physique et l’oxygénation, ma bonne forme.
Tout est en ordre à présent, et mes petits amoncellements de carrelages et de morceaux de vaisselle et mes possibles supports et je peux envisager quelques créations neuves.
J’ai reçu un Monsieur samedi, (j’ai oublié de lui demander ses coordonnées, merci s’il me lit de bien vouloir me les transmettre) qui arrivait d’Ankara et y avait rencontré une « artiste graveur » qui me connaissait et était venu à la Maison avec Pakito Bollino et Caroline.
Ce visiteur apportait l’oxygène, l’air venu d’ailleurs, de tous les pays dans lesquels il se promène sans cesse.
Il voulait m’inciter à en faire autant, et je lui répondais par mes convictions d’impossibilités.
Ces convictions sont réelles ou supposées.
Réelles parce que ma vie est dure, et que je ne vois pas où, je prendrais le budget pour pouvoir le faire.
Et en même temps je sais que ces impossibilités sont liées aux toiles d’araignées qui encombrent mon champ liberté de choix.
J’ai toujours eu beaucoup de difficultés à savoir prendre un bâton de pèlerin et partir.
L’aventure m’inquiète.

(Thierry avant d’aller à New York j’aimerais bien voir la Turquie!)

Je suis repliée sur mon espace intellectuel créatif.
Je ne sais pas rompre les amarres.
Pourtant je sais que l’on a le choix tous les matins et les dieux savent que pourtant je me lève tôt.
Ces visites sont la richesse de ma vie.
Je donne à voir mon espace et en échange, je reçois le monde entier, et aussi comme c’est le cas ici, une sorte de coup de poing en forme de ;
« Lève-toi et » ………..vas-y!


Cela va faire un texte long et je m’en excuse, mais, à la veille d la veille d’une interview je crée mes pistes.
Merci Karine de bien vouloir adoucir les choses en arrangeant une distraction photos.

Come back 2004.
Sur les questions des enfants des classes de sixième du collège Carnot de Grasse.

Qu’utilisez-vous comme matériaux?
Je suis sans limites. Tout ce qui me fait plaisir, dans la mesure où je peux le trouver ou l’acquérir.
J’ai deux façons de travailler:
1°- la façon stricte avec un seul ingrédient si je puis dire, par exemple:-crayons de couleurs, associés à mine de plomb et parfois sanguine, mais uniquement, crayons.
-Encre de Chine: seulement le papier et l’encre.
La seule variété réside dans le choix des outils que j’utilise, et que parfois je fabrique moi-même:à la base couteau à peindre et pinceau, puis aiguille, plume, bois taillé.

En ce qui concerne la céramique actuellement, en dehors du fil à couper la terre et de la
« géniale » croûteuse, je n’utilise qu’un couteau et la pointe d’un stylo bille.(15)
Une autre de mes techniques est la broderie.
Il n’y a que du fil.
Aucun autre adjuvant décoratif clinquant, qui puisse être un atout attractif.
Je peux réaliser un superbe point reprise.
Je savais très bien repriser les chaussettes autrefois.
La qualité du travail s’obtient par la maîtrise du fil, de l’aiguille et du drap.
En général, je travaille avec un point de tige.
Si je racontais comment j’avais appris à le faire cela m’entraînerait trop loin. Ce sera pour une autre fois.
Si je tourne autour du travail, je fais sortir la broderie et j’obtiens un relief comme une sculpture.
J’utilise aussi le plâtre pour les sculptures à l’intérieur et le ciment pour l’extérieur, et de la pâte de verre.
Mais là, nous entrons dans ce que je nomme le travail récréatif pour lequel je sais utiliser en masse: les perles, les boutons, les paillettes et les cernes et les vernis…….. ;;
Et les cailloux etc……. ;

Reste que, en ce qui concerne le projet de la « Gouire », vers un monumental d’art brut : le deal est de tout faire en céramique fabriquée intégralement ici.(16).
A suivre……. Reste que tous ces éléments sont sous copyright Danielle jacqui.

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