27.2.08

 

Les codes.


0043 les neuves pistes de Danielle Jacqui en art singulier.

Il y a des « monumentaux -outsider environnements- » réussis et célèbres qui ont été réalisés par des grands artistes, avec collaboration de gens de corporations spécialisées, et des assistants. Je ne me pose pas de question sur ce type de démarche et c’est forcément une collaboration intéressante.

Je pense au « Jardin des Tarots », à » La Sagrada Familia », ou à l’environnement anarchitectural et architectural de » Hunder Wasser », par exemple.
C’est une façon de fonctionner incontestable puisque au final, seul le résultat compte.
Je professe envers tous ces artistes et leurs réalisations la plus grande admiration.

Je laisserai à part, le Grand lieu « Garden of Chandigarh » pour toutes sortes de raisons, et de contre raisons.

Tout comme il y a, des modèles type dont le plus grand: « le Palais Idéal » du « Facteur Cheval » et ( souffrez que je me va considérant, plus de vingt pas…..) la Maison de celle qui peint à Pont de l’Etoile, qui sont l’œuvre d’un SEUL Homme…………… (Femme).
Que l’on veuille Bien, se le dire: j’ai décidé de rester dans cette catégorie de la catégorie.
Le fait que des rapprochements, ce soient faits dans les livres, est très positif, car il sort ces maîtresses réalisations d’humbles gens, d’une sorte de ghetto réducteur, mais la différence d’approche de la réalisation doit absolument demeurer.

Lorsque je me trouvais à » l’Ousider Fair au Puck Building » en 2001 j’avais eu l’occasion de rencontrer le Conservateur d’un grand Musée à Las Végas, et j’avais proposé mon idée de réaliser une fresque aux Etats-Unis.
Il avait paru intéressé, puis pour des raisons que j’ignore, cette idée a été abandonnée.
Mais je m’en étais préparée.
J’avais parlé de cela avec un artiste et Haut Responsable Culturel Français, qui m’avait dit:
Pour faire cela, tu ne vas pas le faire sur place.
Tu fais un projet: on le découpe en un quadrillage et des exécutants là-bas l’agrandissent et le reproduisent.
Cette proposition et cet envisagement, je pouvais comprendre, sauf que cela ne cadrait pas, ni avec ma démarche, ni avec ma compréhension des choses..
Je considérais que c’était la marche normale dans le système officiel, des beaux Arts, du commerce, et du professionnalisme artistique.
C’était une proposition rationnelle, mais je pensais que: si je ne produisais pas un travail appesanti, sans pré- projet, en direct sur le mur, cela n’avait aucun sens.
Il faut être en relation étroite, matière du mur, matériau et matériel de la peinture, peur du mur blanc et il faut que ce soit réalisé en osmose avec le lieu et ses habitants.
Il faut être en situation ésotérique, sur le quatrième parallèle, ventre et cerveau en transe.
C’est chimique, c’est cérébral, c’est vodou, c’est visionnaire, magique, inexplicable mais bien réel.
C’est mon code.
Inutile de songer à le transgresser.
Mon âme, mon cœur, l’intention de mon discours, allaient disparaître en distribuant une fioriture sans intérêt, si je me pliais à cet autre mode de fonctionnement..

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