22.1.08

 

Mardi 22 Janvier 2008


Les neuves pistes de Danielle Jacqui en art singulier.

J’ai finalement décidé de garder pour moi le texte d’hier par trop engagé.

Finalement j’ai mieux à faire!

Ce texte rejoindra les dossiers des lettres et textes non envoyés, qui devront toutefois être conservés.

Emmené « Baboucka » chez les C. aux fins de consultation.

Elle me plaît, mais l’émaillage est raté.

Pas assez brillant.

Il semble que la couche d’émail n’était pas assez importante et que l’objet ne soit pas assez cuit.

Peut-être mon four est-il tricheur au niveau de la montée en température?.

Il a été décidé de mettre plus d’émail, et de monter la prochaine cuisson biscuit à 1020°.

Il semble que pour repasser une cuisson émail sur l’objet déjà cuit, il est nécessaire de passer de la colle avant l’émail……..

Quelle colle? Le Peptapon?

Le 5, ou le 9?

Merci pour tous ces conseils Messieurs.

Nous avons sorti la cuisson haute température.

La grande tête est réussie et peut se passer d’un surlignement or.

J’ai absolument besoin à présent d’accrocher les pièces pour pouvoir visualiser.

Les deux pièces plus petites sont moins bien, et je ferai un sur ajout vert, à 875°, lorsque j’aurai assez de pièces pour faire un four..

Le temps refroidissement semble plus long en ce lieu que dans le local climatisé des ATN, il faut donc attendre davantage pour éviter le choc thermique me semble t-il.

Mais il faut faire avec..

En m’appliquant sur les mises en couleur je vais réussir!

Il faut presque noter jour à jour chaque expérience..

Hier dimanche, chez Danielle Jacqui, c’était un peu beaucoup la fête.

Gigi, avait emmené deux de ses amies accompagnant un artiste extraordinaire qui devrait participer, doit participer, que dis-je, au prochain Festival International d’Art Singulier en Vallée d’Huveaune, aussi bien qu’Elle, d’ailleurs..

Rémy n’est pas forcément d’accord pour que l’on appelle ses œuvres un travail, mais je passerai outre.

Nous avons pu regarder 100 œuvres ou 200 ou 300, je n’en n’ai aucune idée tant les visions se succédaient, sublimes et captivantes.

Il s’enferme sur une obsession répétitive qui remplit la page avec minutie, en des gammes de couleurs absolument chavirantes et harmonieuses.

Le tout est mouvementé, orchestré, en un quelque chose de labyrinthique, le plus souvent concentrique.

Cela me fait penser à Wolfi, bien qu’il n’y ait aucune similitude.

A Marc Lamy aussi même si les dessins n’ont rien à voir ni la technique puisque tout le travail est ici exécuté au feutre de couleur.

Plus à Monsieur Bellion (comment va-t-il ?) il faut que je m’informe.

Puis il passe à une nouvelle page et reste fidèle à sa formule mais le sujet est totalement différent.

C’est ainsi que sur la quantité d’œuvres, rien n’est semblable à l’autre.

On dirait que le cerveau génial de cet artiste est sans discontinuité et sans fin capable de se renouveler.
C’est totalement époustouflant.

J’ai surnommé Rémy : l’Homme à la cervelle d’or!

Ce n’est pas la forêt vierge, ni la toison emmêlée et exemplaire de M.T. « ce jour-là », l’art brut, comme une sécrétion naturelle.

C’est très en ordre, très articulé, presque mathématique, et pourtant c’est de l’art brut.

Gigi, après, était comme nous toutes, très impressionnée et n’osait plus montrer ses peintures fortes et empreintes de toutes les émotions humaines, absolument extraordinaires.

Ces rencontres sont des privilèges,.

J’en ai tout à fait conscience.

Gigi et moi avons nos codes: il ya la « Double Face » et « l’infirmière -------) », et l’infirmière Massaï, que je ne connais pas encore.

Il y a une collection impressionnante de courriers écrits et enluminés sur les enveloppes.

Ecrits de cette écriture qui me fait trembler tellement elle est forte et belle.

Gigi, vous savez c’est elle qui m’écrit :

==========Bonjour, ô toi, si chère,

Tu te prénommes Danielle,

C’est bien toi qui ne figures pas dans le dictionnaire des singuliers!

La sonnette hurla:

« Je te retrouverai plus tard »!=============

Il y avait aussi M-----) la Tatoueuse, qui a trouvé la photo d’une exposition à la Foire de Marseille où nos espaces étaient voisins. Elle nous avait préparé une galette des rois à la frangipane, tout à fait inoubliable.

(J’ai bien aimé la crème anglaise de mes îles flottantes, même si elle était un peu épaisse. Le parfum du zeste de citron vert était bien agréable.)

C------) l’encadreuse, accompagne Rémy, et je la découvrais aussi, même si nous nous étions déjà rencontrées.

Un beau dimanche en janvier………à La Maison de celle qui peint.

Et c’est alors que je me sens concernée, avec des devoirs envers ces gens qui m’intègrent au point de se déplacer jusqu’à moi.

Le Festival International d’Art Singulier doit avoir lieu, coûte que coûte, et je dois en être vigile, imperturbable, combattive quant à la qualité.

C’est parti dans ma tête.

Si vous voulez bien m’adresser des courriers et des textes illustrés sur le thème des Gares, des trains, du voyage ils seront exposés dans mon atelier, déjà, et je vous répondrai.

Je joins l’illustration de Ghislaine à ce texte.


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