7.1.08

 

Les neuves pistes………Et un dixième festival…………

Dimanche 6 janvier 2008

Suite à une émission entendue à la radio…………..

Bien entendu il est plus facile d’une façon générale, de garder pour toujours le nom sur la plaque d’une rue, que de bousculer les habitudes en remplaçant.

Rien que la proposition tout court et la proposition elle-même, susciteront un remous, ou tout, au moins un débat d’opinion, et bousculeront le consensus établi.

Ou, celui que l’on croît définitif.

Car les courants d’opinion, les variantes, le modernisme, gagnent petit à petit et deviennent sans que l’on s’en doute, plus majoritaires.

Les gens vont à l’école très longtemps, ils ont des moyens de communication et d’information sur tous les sujets.

Des causes dérangeantes autrefois, ne dérangent plus que ceux qui à priori, voudraient, refuser toute avancée, pour le but inavoué de garder à disposition un tissu social conformé et confirmé, selon des habitudes sécurisantes.

Nous savons que les pistes premières de l’art singulier ont engendré une « suite », une différence, un mouvement qui, bien que se réclamant des mêmes appellations a évolué (ou régressé, selon les cas).

Notre idée semble être, que si nous ne renions pas ces changements, justement parce que le monde doit bouger, nous sommes décidés à rester vigilants sur le respect de « l’historique ».

Et pour l’art singulier dont la Terre Provençale fut un véritable levain et pour le Festival d’Art Singulier créé ici en 1990, et dont les archives, font source d’origine .

Pense bête.

Engobe Aubagne sur terre rouge cuite, peinture, et C315 passé au pistolet………………..

Cuisson à 980°.

Email blanc, pas plus de 10%, mélangé à GM18.

J’ai dépassé la période dépressive engendrée par ma chute dans l’escalier, et ses conséquences semble-t-il.

Je travaille avec passion et frénésie, avec une sorte de « fringale », et sans frein, du matin jusqu’au soir.

Et je reçois des gens magnifiques à la Maison.

Et je découvre des artistes nouveaux, et qui me surprennent complètement et m’enthousiasment.

Et j’ai presque retrouvé le goût des recettes de cuisine.

Une neuve génération de créations est en train de naître chez moi et ailleurs, qui va presque m’inciter à mettre, aux fins de conservation, mes pièces en argile crûe sous papier de soie.

Les gens me demandent, si ce n’est pas dur à vivre que d’avoir un intérieur aussi bizarrement rempli?

Ils posent ces questions parce que le point de départ leur est propre.

Je veux dire par là, qu’ils ignorent tout du processus de la création, de la compulsion euphorisante que ces naissances engendrent, de cette nécessité à vivre à l’intérieur de l’œuvre.

Et de la neuve normalité que cela engendre pour le créateur, dont la vie n’a plus guère à voir avec le normatif des autres, en matière et en règle d’agencement de logement par exemple...

Ils désirent toujours me ramener à leur norme, alors que pour un peu c’est leur conformité, qui me semble souvent tenir de la soumission au formatage et à la société de consommation, que je ne renie pas forcément et dans tous les cas d’ailleurs.


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