10.12.07

 

lundi 10 décembre 2007

0006Les neuves pistes de danielle jacqui en art singulier.
L’aventure céramique.
Dimanche 9 décembre 2007 et lundi 10 décembre.
Vers une monumentale en art brut et le 10ème festival International d’art singulier à Aubagne.
Julie, la sculpture que j’ai offerte « chez moi » et qui est fixée, sur la jardinière non loin de « la Maison » a le nez cassé.
J’ai d’abord crû à une mauvaise intention, mais des amies m’ont fait remarquer qu’il pouvait s’agir d’une manœuvre intempestive faite par une voiture.
Cela me peine énormément, mais dans le doute, je m’abstiens de réaction, je réparerai l’outrage à l’occasion.
J’ai à présent réalisé une colonne en terre crue de 6m de haut si l’on met le tout bout à bout. J’ai vraiment beaucoup travaillé.
Chacune des pièces constitutives est surmontée d’une terrasse, ce qui permettra de les placer les unes au-dessus des autres sans difficulté.
Cela s’est fait avec environ 20 pains de grès.
Le séchage sera très lent ici, et il est bon d’avoir pu prendre cette avance, sur la mise en route des fours que nous attendons.
Je suis toujours dans le tunnel, de l’isoloir et de la solitude la plus absolue.
On dira que l’isolement est propice » à la concentration.
Je travaille donc hyper concentrée et tendue à l’extrême sur mes pièces,
Que je prends la peine de peaufiner, avec moult détails et fioritures.
J’ignore si, d’ailleurs, cette profusion exagérée est un avantage ou au contraire une surcharge. Je m ’en mets en doute!
Mais on dira que je prends les choses comme elles viennent, essayant seulement de corriger le tir si je peux en suivant.
Je navigue de pain d’argile en pain d’argile avec mes mains précaires, mais je m’en sors bien.
Un lieu de vie indigo,
Comme la peur bleue,
Du fond de rêve en début de nuit.
Je vois un roi, une reine et la tour penchée.
Plus un palais de fée.
Passe un homme en pull rayé à la « marin »,
Mari d’une Marie mal mariée,
Il chevauche un éclat de lune,
Je le connais je le sais,
Sans pouvoir le reconnaître.
Je sais que cette histoire n’a ni queue, ni tête,
Mais rien ne ressemble à rien dans mon histoire.
Un tien, crois-toi, crée, mais son cri se noie dans le trou trop noir.
Ahurie par l’ahurissant, je hante, je hache, je hurle, et quand j’agonise,
Vient à moi sur une passerelle, l’espoir qui me souffle:
Continues! Je me perds, je me retrouve, j’y suis, j’y reste!
Et la Monumentale se construit!

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