16.12.07

 

dimanche 16 décembre 2007

0009 Les neuves pistes de danielle jacqui en art singulier
L’aventure céramique.
Samedi 15 décembre 2007

Vers une monumentale d’art brut
Et un 10ème festival international d’art singulier à Aubagne.

Il n’y a pas grand-chose de plus à raconter.
Je suis toujours en vase clos, très clos, encagée derrière rideau de fer!
Et enfoncée dans un travail de fond, très agréablement accompagnée par « France Culture » dont j’ai enfin trouvé la longueur d’ondes.
Il y avait ce matin une très belle émission sur Voltaire.
Tout cela est éternel, de tout temps il y a des « Hommes », des vrais.
Leur tête a pu dépasser et leur idéal, grâce à leur plume, et survivre à leurs frères plus humbles, et traverser les temps et leur époque pour arriver jusqu’à nous, sans poussière, et chargés de gloire, même si, l’ennemi héréditaire obscurantiste lui aussi ne lâche jamais prise.
Les Dragons sont immortels, et le bien et le mal s’entrecroisent sans fin.
Cela me donne vision sur cour intérieure à défaut de soleil et de vue sur cour.
Et de chaleur humaine, car je n’ai vu que la si gentille Karine cette semaine, chargée d’un joli bouquet de fleurs feuille rouge, pour me souhaiter la Saint Danielle.
Merci à elle, dont la gentillesse ne se dément pas.
Je n’ai pas de nouvelles d’André, et j’espère qu’il va bien.
Je suis stoïque et je sais qu’il fait tout ce qu’il peut.
Je le remercie car, j’ai été très gentiment approvisionnée en terre, ce qui me permet de travailler à l’aise.

Le domaine des contes hurluberlu.
J’ai, j’aime, lumière blonde, du jour sous soleil, une boîte dans ma tête- étêtée- entêtée, têtue, et non fêlée, qui comme la tortue avance et recule vers un neuf noël.
Le décousu, c’est voulu, avec ces papillotes brillantes, au goût douçâtre qui sollicitent mes papilles et que je dois refuser pour cause d’élégance et de santé.
Vous l’aurez compris ou non!
Je suis un extra terrestre, et mon excentricité en cette période, désire moments: « get up et get outsider ».
J’ai dit « get » et pas gel, même si pour un conte blanc on imagine de la neige.
Je n’ai rien à faire du normal.
Le conte blanc est contre et contraint au bout du compte.
Je combine des formes très complètes et élaborées, et telles quelles, on pourrait supposer que le mot fin est écrit, et qu’à ce stade, la pièce se suffit à elle-même.
Mais supposer n’est pas s’opposer à ce que je continue, et que je superpose d’autres formes qui sans ensevelir les premières vont largement les masquer, tant et si bien, qu’il faudra fouiller du regard et s’appesantir pour trouver tous mes secrets dans les profondeurs, dans une sorte de ventre de l’œuvre.
Danielle jacqui.

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