5.11.07

 

Lundi 5 Novembre


Les mois longs, sont devenus lents.

Et je demeure sur mes délires créatifs en état d’anorexie.

Les ogres ont les dents sciées,

Et l’ Ogresse ne sait plus préparer leurs déjeuners.

Impossible le piment dans mes sauces,

Sauf à la Maison où je ne me prive pas.

Si longs et si lents ces jours derniers,

Dans mon atelier, qui ne le sera bientôt plus,

Déménagée et désorganisée,

Roulée, rouillée et même décolorée,

J’ai l’air vieillasse, blondasse, mollasse;

Un bras rageur soutenant l’autre immobilisé.

Savamment bousculé, l’ordre dans mon désordre,

Brouille mes pistes, sans que je sois certaine de pouvoir les retrouver.

Mais Vulcain continue les dernières cuissons,

Et l’espoir me fait croire en Dieu ET EN LES GENS, du Renouveau et de tous les recommencements.

Je ne suis pas si faible, ni si laide,

Et je rebondirai même si,

RIEN N’EST PLUS DIFFICILE QUE CE DEMENAGEMENT!

Mais, attendre n’attend plus rien,

Même si je sais qu’il me faudra mériter,

Et transcender tous les encaissements et tous les chavirements.

Déboussolée de tous les côtés,

Sans oser en parler,

Pas sûre de savoir retrouver le fil de l’histoire,

Incertaine de pouvoir y croire.

Seule issue de survie: continuer! En avant toutes!

usuellement, Ils étaient pourtant heureux mes novembre en printemps !

De ce temps-là, les prés reverdissaient,

À la contre-saison, en couleur d’espérance,

Et Tendre,

Était si,

Tendresse-Soupirance-Espèrance- Croyance,

Qu’à l’heure des retours,

L’allégeance au bonheur était la règle,

Et que d’avant en avant,

J’avançais, ( dépassant mes peurs)

J’ai vu Marie pourtant, ce matin, comme avant,

Elle a gardé sa beauté vraie.

Mais à présent,

Les jours comptent, et s’habillent en livrée "héros de tartufferie",

Assorties de nœud papillon.

Tous les doublés se décomptent, et se moquent.

Dans la saga interrompue, pourrait rapetisser ma certitude.

Ainsi s’embrouillent les écheveaux incertains des directions.

Les saveurs s’égarent, les senteurs s’éventent, et ne s’inventent plus.

Les dramaturgies pour jamais conservées, finissent par m’échapper,

Jusqu’à rendre les copies effacées,Sur vélin vierge recyclé.

HEUREUSEMENT IL Y A Karine et François

Ö merci vous deux, mes héros de l’emballa ge et du comptage certificateur, vous m’emballez.

Karine « pure merveille », tu es formidable!




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